vos "bugs" sociaux !

[evolution650HBn°2]

Merci je te pardonne, je vais m'en occuper, ne t'inquiète pas : 18 syllabes.
Pas d'problème : 3 syllabes.
Economie d'énergie en ces périodes de crise ? : D

[axurit66]

Maladresses de communication quand tu nous tiens....

Hier, une collègue qui travaille dans une entreprise partenaire m'envoie un dossier à relire.
Par rapport à ce que nous faisons dans notre boite, son dossier est plus moche, mise en page moche, moins détaillé. Bref, c'est pas beau ça c'est clair !

Je lui réponds :
"merci pour ton dossier. Pétard, ça se voit que tu as fait ça rapidement !
Dis, on t'as mis la pression pour le rédiger ou quoi ? "

Évidemment, elle a répondu un peu vexée

Au moins, c'est dit cash, sans détour. C'est criant de vérité !
Elle a même avoué plus tard qu'elle a fait effectivement "au plus vite" et qu'elle fait bien mieux d'habitude.

C'est une demi-gaffe donc !!

[TiZ]

Hier, la commissaire aux comptes avec qui j'avais déjà pris un rendez-vous me rappelle pour me dire qu'elle ne pourra finalement pas être là, car son grand-père est décédé et que l'enterrement est le jour du rendez-vous. J'ai dit "d'accord.", puis elle a dit "on peut reprendre un autre rendez-vous ?" j'ai dit "oui, pas de problème" et on a fixé un autre rendez-vous.
A la fin, elle a dit "je vous remercie" en rigolant, je ne sais pas si c'était parce qu'elle était soulagée de pouvoir changer le rendez-vous ou pour autre chose
Et après avoir raccroché, je me suis dit que j'aurais peut-être dû dire "mes condoléances" ou quelque chose comme ça...

[axurit66]

Hier, la commissaire aux comptes avec qui j'avais déjà pris un rendez-vous me rappelle pour me dire qu'elle ne pourra finalement pas être là, car son grand-père est décédé et que l'enterrement est le jour du rendez-vous. J'ai dit "d'accord.", puis elle a dit "on peut reprendre un autre rendez-vous ?" j'ai dit "oui, pas de problème" et on a fixé un autre rendez-vous.
A la fin, elle a dit "je vous remercie" en rigolant, je ne sais pas si c'était parce qu'elle était soulagée de pouvoir changer le rendez-vous ou pour autre chose
Et après avoir raccroché, je me suis dit que j'aurais peut-être dû dire "mes condoléances" ou quelque chose comme ça...

Tu aurais du le dire effectivement.
Ce "mes condoléances" ou toute autre forme de politesse pour un décès, c'est un truc que je n'arrive absolument pas à dire ! C'est affreux !
Tout comme dire "merci" pour un cadeau.
Féliciter un couple qui ont eu leur premier bébé,
Etc.... j'en passe et des meilleurs

[TiZ]

Ce "mes condoléances" ou toute autre forme de politesse pour un décès, c'est un truc que je n'arrive absolument pas à dire ! C'est affreux !

Oui, moi aussi. D'autant plus que là c'est dans un contexte professionnel, avec une personne à qui j'ai à faire une journée par an. Et je me disais que "mes condoléances" se disait quand on connaissait suffisamment la personne, ce qui n'est pas le cas dans cette situation.

[Aby]

D'autant plus que là c'est dans un contexte professionnel, avec une personne à qui j'ai à faire une journée par an.Et je me disais que "mes condoléances" se disait quand on connaissait suffisamment la personne, ce qui n'est pas le cas dans cette situation.

Je pense la même chose, j'aurais peut-être dit juste "ah, désolée" mais dans ce contexte là, je n'aurais peut-être rien dit du tout non plus.

A la fin, elle a dit "je vous remercie" en rigolant, je ne sais pas si c'était parce qu'elle était soulagée de pouvoir changer le rendez-vous ou pour autre chose

Même si elle était soulagée, cela ne justifie pas de rigoler (ou alors... c'était un rire nerveux).
Je pense plutôt que ça n'avait rien à voir avec la situation ; quand on est au téléphone, on ne sait pas que son interlocuteur voit, il peut voir de drôles de choses (le laveur de vitres qui renverse son seau, la collègue qui pète son talon, le directeur qui a un bout de salade collée aux dents, etc... )

[teardrop]

A la fin, elle a dit "je vous remercie" en rigolant (...) je me suis dit que j'aurais peut-être dû dire "mes condoléances" ou quelque chose comme ça...

Peut-être qu'elle n'aurait pas rigolé si tu avais oublié une formule de politesse, elle aurait été peut-être plus sèche ou aurait réagit après avoir raccroché.

on ne sait pas que son interlocuteur voit, il peut voir de drôles de choses

Il me semble c'est beaucoup plus fréquent qu'on peut le penser.

Ca peut aussi être un moyen inconscient/instinctif d'évacuer.

[cléa]

Ce "mes condoléances" ou toute autre forme de politesse pour un décès, c'est un truc que je n'arrive absolument pas à dire ! C'est affreux !

Oui, moi aussi. D'autant plus que là c'est dans un contexte professionnel, avec une personne à qui j'ai à faire une journée par an. Et je me disais que "mes condoléances" se disait quand on connaissait suffisamment la personne, ce qui n'est pas le cas dans cette situation.

Bonjour TiZ c'est aussi le genre de situation ou je bloque.. Comme bon rétablissement aussi
En fait je ne dis rien de crainte de heurter ou paraître trop familière. Alors qu'on m'a déjà rappelée la nécessité d'avoir un mot "réconfortant" ( même si ça ne l'est probablement pas )

Je pense que la personne à ri car son quotidien perturbé par son émotion au sujet du défunt, tout s'y brouille..

[TiZ]

Merci pour les différentes explications Aby, teardrop et cléa

[Autiste ou surdoué ?]

Ah oui, tout cela est bien compliqué.
Toutes les cérémonies "officielles", dans des contextes très "traditionnels", sont sources d'incommensurables moments de gênes. Je sais les mots qu'il faut dire ("toutes-mes-condoléances"), mais je ne peux pas. Sans doute parce qu'ils ne veulent rien dire de vrai…

J'ai hésité à poster dans "le club des gaffeurs", pensant que cela se ressemblait, mais c'est vrai qu'ici il ne s'agit que de "bugs" sociaux.

Deux jolis de la semaine passée… : toujours ces problèmes à reconnaître les gens.

1 – Ma femme rentre du marché et me dit en riant " la marchande m'a dit qu'elle avait eu du mal à me reconnaître mais elle m'a reconnue quand même !". Et elle me dévisage en souriant en disant cela.
Moi, qui commence à me sentir gêné (je sens bien qu'il se prépare quelque chose qui m'échappe) " Bein, pourquoi ?"
Toujours ce sourire et elle me dévisage…
" Quoi, pourquoi elle ne t'aurais pas reconnue ?!" (ça commence à m'agacer de me sentir pris pour un idiot !).
Elle éclate de rire.
- …
- Bah tu ne vois pas que j'ai oublié mes lunettes !
- Ah ? tu portes des lunettes ?
- Bah oui, je les ais en permanence depuis des années…"
Pfff ! Je n'avais pas remarqué… "La honte" !

2 – Invités à un anniversaire de famille (un cousin, handicapé, en famille d'accueil, pour ses 70 ans…). Donc, même si "ça me coute un peu", je voulais y aller.
Après le restaurant (bien : petite salle séparée juste pour la nous, 12 personnes), nous nous retrouvons chez elle (la famille d'accueil), et visitons les installations, discutons, prenons une boisson chaude. Au moment de partir, je repense à un papier que je devais donner à "la dame", le prends dans ma voiture et retourne vers la maison (la voiture est garée dans le jardin, à 20 pas de la porte).
La porte s'ouvre avant que j'arrive, une femme sort, je la croise et continue vers la maison.
Elle se retourne et m'interpelle à propos du papier que j'ai à la main.
Je venais de croiser la "maitresse de maison" à qui je voulais donner le papier ! Elle venait à ma rencontre et a été très surprise que je continue vers la maison : nous nous étions côtoyés tout l'après-midi et venions juste de nous dire au revoir mais je ne la reconnaissais pas !

[axurit66]

Ah oui, tout cela est bien compliqué.
Toutes les cérémonies "officielles", dans des contextes très "traditionnels", sont sources d'incommensurables moments de gênes. Je sais les mots qu'il faut dire ("toutes-mes-condoléances"), mais je ne peux pas. Sans doute parce qu'ils ne veulent rien dire de vrai…

J'ai hésité à poster dans "le club des gaffeurs", pensant que cela se ressemblait, mais c'est vrai qu'ici il ne s'agit que de "bugs" sociaux.

Deux jolis de la semaine passée… : toujours ces problèmes à reconnaître les gens.

1 – Ma femme rentre du marché et me dit en riant " la marchande m'a dit qu'elle avait eu du mal à me reconnaître mais elle m'a reconnue quand même !". Et elle me dévisage en souriant en disant cela.
Moi, qui commence à me sentir gêné (je sens bien qu'il se prépare quelque chose qui m'échappe) " Bein, pourquoi ?"
Toujours ce sourire et elle me dévisage…
" Quoi, pourquoi elle ne t'aurais pas reconnue ?!" (ça commence à m'agacer de me sentir pris pour un idiot !).
Elle éclate de rire.
- …
- Bah tu ne vois pas que j'ai oublié mes lunettes !
- Ah ? tu portes des lunettes ?
- Bah oui, je les ais en permanence depuis des années…"
Pfff ! Je n'avais pas remarqué… "La honte" !

2 – Invités à un anniversaire de famille (un cousin, handicapé, en famille d'accueil, pour ses 70 ans…). Donc, même si "ça me coute un peu", je voulais y aller.
Après le restaurant (bien : petite salle séparée juste pour la nous, 12 personnes), nous nous retrouvons chez elle (la famille d'accueil), et visitons les installations, discutons, prenons une boisson chaude. Au moment de partir, je repense à un papier que je devais donner à "la dame", le prends dans ma voiture et retourne vers la maison (la voiture est garée dans le jardin, à 20 pas de la porte).
La porte s'ouvre avant que j'arrive, une femme sort, je la croise et continue vers la maison.
Elle se retourne et m'interpelle à propos du papier que j'ai à la main.
Je venais de croiser la "maitresse de maison" à qui je voulais donner le papier ! Elle venait à ma rencontre et a été très surprise que je continue vers la maison : nous nous étions côtoyés tout l'après-midi et venions juste de nous dire au revoir mais je ne la reconnaissais pas !

Ta deuxième expérience, elle me rappelle combien de fois je me suis senti paumé aussi, dans des situations similaires
Pour compenser, j'ai adopté la technique de la reconnaissance par la tenue vestimentaire. ça ne marche pas à tous les coups, surtout si la personne change soudainement de tenue habituelle. Mais ça fonctionne toujours mieux que la reconnaissance des visages !

Aller quelques petits (euh non gros) bugs qui me sont arrivés pendant mon enfance. Eh oui, une nuit blanche à cogiter et on se remémore pleins de souvenirs agréables .... ou pas

En effet, adolescent, j'avais des bugs assez lourds. C'est la principale raison pour laquelle j'ai subi assez vite des moqueries de la part des camarades de classe.

En voici quelques exemples :

Classe de CM2 : cours de lancer de javelot, nous devions lancer le javelot l'un après l'autre. Quand ce fut mon tour, je l'ait lancé, sauf que pendant ce temps là, le prof était parti sur le terrain. Résultat, le javelot lui est passé à quelques centimètres de la poitrine... C'était mon tour de lancer, j'ai lancé...

Pendant les cours d'EPS, pendant les sports collectifs (foot, handball, basket, etc...) je pouvais marquer des buts contre le camp adverse ou contre mon propre camp, sans distinction. Je me rendais compte de ma connerie que quand je voyais tout le monde se moquer de moi. ça rejoint un peu ce que dit Autiste ou Sudroué ? ; un gros manque de reconnaissance des membres d'une équipe, de l'emplacement du but adverse et allié... et si nous ne portions pas de dossards colorés, alors là c'était même pas la peine de me dire qui est dans mon équipe et qui est dans l'équipe adverse
Ou bien, souvent, je pouvais passer la balle à un adversaire, mais dans la réalité c'était le seul gars avec qui je m’entendais bien... donc je lui passais la balle même s'il était adverse !

Encore au cours d’EPS (oui je n'aimais vraiment pas ça ), pendant une course de relais. Lorsque c’était mon tour de courir, je partait à toute vitesse sans laisser le temps au relayeur de me donner le relais. Résultat, je faisais perdre mon équipe encore une fois !

Au tableau pendant le cours de math, je devais conclure une équation. Je devais écrire que a>b. J'ai écris a<b. La prof m'a réprimandé. J'ai effacé et j'ai réécris a<b. Là, la prof a commencer à se poser des questions... j'ai effacé et j'ai réécris a<b. Le visage de la prof est devenu blanc. J'ai effacé et j'ai réécris a<b. .... bon aller ça suffit, dégage ! Pourtant, au fond de moi, je savais que je ne devais pas écrire a<b ! Mais ça ne voulait pas ! ça ne voulait pas ! ça ne voulait pas !!!!!

Des bégaiements très intenses mais ponctuels, c'est très anecdotique mais quand ça m'arrive, je peux être dans l'impossibilité de prononcer un mot. Un jour je voulais dire le mot "dénoyauter" devant mes parents et ça a donné dénoyau.... dénoyau.... dénoyau... dénoyau.... dénoyau.... dénoyau... (façon CD rayé) après je suis parti tellement j'avais honte !

Ah que de souvenirs

[teardrop]

J'attends au feu vert pour piétons, et dès que le feu pour voitures passe au vert, je commence à traverser... on me klaxonne, je recule sur le trottoir obéissant à l'automobiliste sans chercher à comprendre, j'agis juste parce qu'il me le dit par son klaxon. Ensuite vient une volonté de savoir pourquoi, et je prends quelque secondes pour comprendre que pour les piétons c'est rouge... je me demande alors comment c'était avant que je traverse.

[helene-22]

Je ne vais pas parler de moi mais d'un jeune homme qui va chez le médecin (femme)
Au moment de sortir, il lui dit :
"bonjour monsieur"
et s'essuie les pieds sur le paillasson.
Ce jeune homme s'appelait Serge Gainsbourg...

[Aspasie29]

Bonjour à tous...

Cette rubrique est un régal. Elle me rassure sur mes loupés sociaux.

J'ai du nouveau dans ma vie (non, pas un diagnostic, ne rêvons pas), mais j'ai décidé de re-re-re-re-tenter le permis de conduire.

L'autre jour, c'était les démarrages en côte. Dans la voiture il y avait le moniteur, une apprentie monitrice et moi.

Le moniteur m'explique qu'il faut "accélérer doucement, jusqu'à ce que le capot se soulève" et qu'ensuite je pourrai desserrer le frein à main et rouler.

Je sombre dans un abime de perplexité et demande à ce qu'on me réexplique. Il le refait en utilisant les mêmes mots. Par peur de l'énerver, je décide d'obéir sans comprendre. Et j'accélère, j'accélère, j'accélère... Le moniteur "Mais pourquoi vous ne desserrez pas le frein à main ?" et moi "Ben le capot ne s'est pas ouvert ...". Pour moi, si le capot se soulève, c'est parce qu'il est censé s'ouvrir, d'où ma perplexité initiale...

L'apprentie monitrice s'est couchée sur la banquette pour pleurer de rire et le moniteur a eu beaucoup de mal à ne pas pleurer de rire aussi pendant les 25 minutes restantes du cour.

Et je suis repartie avec mon habituelle étiquette (sans doute méritée) de dame grosse et pas très futée.

[Autiste ou surdoué ?]

Je crois qu'on doit être plusieurs à avoir pensé que sur cette phrase avec "jusqu'à ce que le capot se soulève", on n'aurait pas compris. Je crois que j'aurais "tiqué" et demandé plus d'explications.
Par contre je ne vois pas en quoi ils avaient lieu de rire ! : elle avait juste à s'excuser de cette mauvaise formulation et re expliquer !

Il faut prendre l'habitude de demander des explications quand on ne comprends pas, mais c'est vrai que dans ce cas là, tu pensais sans doute avoir compris. Mais elle n'avait qu'à être claire...

Hier, j'ai vu une psychologue, et je fais toujours attention à bien lui demander quand il y a une expression ou un avis qui ne me semble pas clair ou imprécis.
Par contre, je l'ai reprise aussi sur une grosse faute de français. Cela m'est sorti automatiquement et je me suis excusé après car je pense que j'ai pu la vexer...