[Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

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Deoxys
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Deoxys »

Des vidéos sur le sujet :


Dans la description, Blast a écrit :Mais pourquoi tant de femmes soutiennent-elles l’extrême droite ?

De Marine le Pen, à Giorgia Meloni, en passant par Alice Wiedel ou les influenceuses tradwives célébrant un retour aux années 1950 sur leurs réseaux sociaux, de nombreuses femmes soutiennent et incarnent désormais l’extrême droite à travers le monde. Et ça, c’est nouveau. Pendant longtemps, l'extrême droite a avant tout été une affaire d’hommes.

Mais, en 2024, en France, lors des dernières élections européennes, hommes et femmes ont voté autant les uns que les autres pour le Rassemblement national. Aux États-Unis, 53 % des femmes blanches ont apporté leur soutien à Donald Trump. Et cette dynamique se retrouve de plus en plus en Europe.

Alors, qu'est-ce qui a changé? Pourquoi certaines femmes se retrouvent-elles à jouer un rôle central dans la promotion de l'extrémisme nationaliste, incarnant et relayant les valeurs réactionnaires? Et surtout, pourquoi cette stratégie, qui fait d'elles les ambassadrices d'un projet politique qui promet de restreindre leurs droits, fonctionne-t-elle ? Ce sont les questions que se pose la chercheuse Leane Alestra dans son nouveau livre « les vigilantes ».

Elle alerte : attention à ne pas s’arrêter à la broligarchie et aux délires masculinistes de Donald Trump et Elon Musk. L’extrême droite, ce n’est pas seulement ça. Sous-estimer le rôle des femmes, en considérant qu'elles se limitent à évoluer dans leur ombre, constitue une erreur strategique, nourrie par un prisme sexiste selon Leane Alestra. C'est passer à côté d'un phénomène fondamental : le nationalisme se construit, se renforce et s'installe aussi grâce aux mobilisations féminines réactionnaires qui le propulsent, le normalisent et le légitiment. Les femmes d'extrême droite ne se contentent pas d'adoucir ou de moderniser l’image d’un mouvement perçu comme trop violent, elles en sont la clé de voûte !

Alors comment les militantes oscillent elles entre une féminité rassurante et des codes guerriers pour asseoir leur légitimité politique ? Qui sont celles que Leane Alestra qualifie de funambules de la haine ?

Réponse tout de suite dans cette nouvelle émission pour Blast.


Dans la description, Le Média 24-7 a écrit :Dans son nouvel ouvrage "Les Vigilantes", paru aux éditions JC Lattès, Léane Alestra explore le rôle des femmes dans les mouvements d’extrême-droite, notamment comme le groupuscule Némésis. À travers une analyse percutante, l’autrice décortique les mécanismes qui lient capitalisme, racisme et normes hétérosexuelles, tout en interrogeant la manière dont certains discours féministes peuvent être détournés à des fins identitaires. Elle appelle à dépasser la logique sécuritaire de la “vigilance” pour une véritable attention aux autres, seule capable de contrer les dérives autoritaires. Un essai éclairant qui s’inscrit dans la lignée de son précédent ouvrage, Les hommes hétéros le sont-ils vraiment ? Découvrez aujourd'hui, son interview complète dans notre nouveau "Face-Cam" !
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Hydrean »

S'arrêter aux soutient des femmes occidental est assez dommage vue que des femmes soutiennent aussi des régimes comme celui turque ou encore iranien qu'on ne peut pas considérer comme particulièrement "blanc" ni pro trump/musk .

il y a souvent les relents religieux qui ne sont pas loin (on cherche toujours la bonne pensée religieuse d'ailleurs si quelqu'un la trouve )

Sinon
À la veille de la révolution iranienne, la société iranienne est donc divisée entre religieux traditionalistes, prônant le maintien de la femme dans un rôle domestique en harmonie avec une société islamique, et laïques occidentalisés, qui promeuvent et mettent en pratique la participation active de la femme dans la sphère publique[25].
La vision capitaliste occidental semble plutôt avoir voulu mettre les femmes en avant avant la révolution


Et ce fut la même chose en Turquie avec Ataturk sa vision d'une Turquie modère (et non pas conservatrice comme celle d'Erdogan actuellement )

vient du méchant modèle occident .


Les premières femmes députées de Turquie.
Mustafa Kemal Atatürk est président de 1923 à 1938 ; il souhaite moderniser et occidentaliser le pays, à rebours des traditions de l'ancien Empire ottoman, qu'il estime responsables de son déclin. Est alors menée une politique de « féminisme d'État ». Sans mentionner les militantes de terrain, l'histoire officielle ne retient que l'action du chef de l'État quant à l'obtention de nouveaux droits pour les Turques. Le travail des historiens a depuis mis en lumière le rôle de ces femmes. Inspiré de son homologue suisse, le Code civil turc de 1926 abolit la polygamie, légalise le mariage civil, le divorce et les droits patrimoniaux égaux entre époux. Les élections municipales de 1930 sont les premières où les femmes peuvent voter et être élues. En 1933, Gül Esin (tr) est la première femme élue chef de village, dans la province d'Aydın. Le 5 décembre 1934, le droit de vote leur est octroyé pour les élections nationales ; elles votent pour la première fois aux élections législatives du 8 février 1935, à l'issue desquelles 18 députées sont élues (4,6 % des parlementaires)[10].


Et sous Erdogan
Le 20 mars 2021, le président Erdogan annonce le retrait de la Turquie de la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique, signée en 2011 et ratifiée par le Parlement turc en 2014. Cette décision suscite une polémique, alors que le sujet des violences faites aux femmes est prégnant depuis plusieurs années[21].

Cette convention était devenue « le cauchemar de l'élite islamo-conservatrice au pouvoir, hostile aux articles ayant trait à la parité hommes-femmes et à la non-discrimination des minorités sexuelles » note Le Monde. En la quittant, Erdogan vise ainsi à rassurer ses alliés et à détourner l'attention du public des crises économique et sanitaire en cours et de la baisse de popularité de son parti, l'AKP. Déjà en 2019, il avait estimé que le texte était sans valeur car il « ne fait pas partie du Coran »[22].

Pourtant, la Turquie « connaît l’un des plus forts taux de violence conjugale dans le monde » note Le Figaro Magazine et en constante augmentation, touchant autant les grandes villes que les campagnes et tous les milieux sociaux. De 121 cas comptabilisés en 2011, on est passé à 474 mortes en 2019[21].

Mais bon apparemment ,le problème c'est le capitalisme occidental et "blanc" non pas le retour d'une certaine vision de la religion (quelle soit chrétienne , islamique ou autre ) .
TSA confirmé .
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Deoxys
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Deoxys »

Hydrean a écrit : mardi 12 août 2025 à 23:22S'arrêter aux soutient des femmes occidental est assez dommage vue que des femmes soutiennent aussi des régimes comme celui turque ou encore iranien qu'on ne peut pas considérer comme particulièrement "blanc" ni pro trump/musk .

il y a souvent les relents religieux qui ne sont pas loin (on cherche toujours la bonne pensée religieuse d'ailleurs si quelqu'un la trouve )
Pour la religion, ou l'intégrisme religieux plutôt (donc pas la religion en tant que telle), j'en reparle par la suite.

À présent :
  • "De nombreuses femmes soutiennent et incarnent l'extrême-droite à travers le monde."
  • "L’extrême droite, ce n’est pas seulement ça. Sous-estimer le rôle des femmes, en considérant qu'elles se limitent à évoluer dans [l'ombre des broligarches], constitue une erreur strategique, nourrie par un prisme sexiste selon Leane Alestra. C'est passer à côté d'un phénomène fondamental : le nationalisme se construit, se renforce et s'installe aussi grâce aux mobilisations féminines réactionnaires qui le propulsent, le normalisent et le légitiment. Les femmes d'extrême droite ne se contentent pas d'adoucir ou de moderniser l’image d’un mouvement perçu comme trop violent, elles en sont la clé de voûte !"
(Dans les deux premières minutes de la première vidéo, et aussi dans la description pour la seconde citation.)

Ensuite, le focus est fait sur l'occident, oui, mais cela ne veut pas dire que le reste est occulté. Les différents points (de début mais par la suite aussi, avec les notions d'émancipation, de contrôle du corps et des vêtements, etc.) sont transposables aux femmes du monde entier. Ce n'est que le focus qui change (pas l'idée générale).

Il n'y a donc pas de raison que ce que j'ai cité de Salomé Saqué ne puisse pas s'appliquer également aux femmes turques, iraniennes, ou de toute autre nationalité.
SAUF bien sûr si on croit qu'en tant que gauchiste elle ne critique QUE quand c'est l'occident/les blancs/... ce qui est impossible à faire coller avec ce que j'ai cité, et qui est de toute façon une rhétorique classique. La fameuse hypocrisie de gauche, tu te souviens ? Qui ramène tout au "capitalisme occidental et blanc" comme tu l'as écrit à la fin.


C'est le moment de bien te demander si tu veux vraiment rester sur cette ligne et te retrouver encore dans un cul-de-sac argumentaire, ou en changer (et avoir une vraie discussion, ou te retirer si tu le préfères).

Histoire de bien te dissuader :
Dans la deuxième vidéo, vers 7:40, une vidéo d'Alice Cordier (fémonationaliste) est présentée comme utilisant des arguments qui ne fonctionnent pas... or dans cette vidéo, elle dit entre autres que "[Léane Alestra] est une militante d'extrême-gauche qui [...] considère que seuls les hommes blancs sont capables de violer".

Ce n'est pas exactement ce que tu dis, mais l'idée est très similaire : une gauche aveugle ou trop négligente aux violences en dehors de celles commises par le méchant homme occidental blanc.
Bien prendre en compte ce qui est dit dans les vidéos aurait permis de ne pas s'embêter à risquer cette tactique...

Sinon
À la veille de la révolution iranienne, la société iranienne est donc divisée entre religieux traditionalistes, prônant le maintien de la femme dans un rôle domestique en harmonie avec une société islamique, et laïques occidentalisés, qui promeuvent et mettent en pratique la participation active de la femme dans la sphère publique[25].
La vision capitaliste occidental semble plutôt avoir voulu mettre les femmes en avant avant la révolution
La vision capitaliste occidentale met les femmes en avant, on est d'accord ; mais pas dans leur intérêt.
Dans la seconde vidéo, Léane Alestra parle de la figure de la femme française convenable, productive pour le capital par son travail et productive par le fait d'enfanter.
Le capitalisme n'a jamais été un moyen d'émancipation, au contraire. Et en ce qui concerne les droits des femmes plus particulièrement, il est non seulement nocif, mais aussi, comme elle l'explique également, à l'origine de mouvements réactionnaires — littéralement — qui, ne voyant pas d'avenir post-capitalisme, idéalisent un monde "comme avant" pour tenter de conserver — littéralement — un régime de société jugé exemplaire, notamment en redessinant des frontières de genre.

Et ce fut la même chose en Turquie avec Ataturk sa vision d'une Turquie modère (et non pas conservatrice comme celle d'Erdogan actuellement )

vient du méchant modèle occident .
Les premières femmes députées de Turquie.
Mustafa Kemal Atatürk est président de 1923 à 1938 ; il souhaite moderniser et occidentaliser le pays, à rebours des traditions de l'ancien Empire ottoman, qu'il estime responsables de son déclin. Est alors menée une politique de « féminisme d'État ». Sans mentionner les militantes de terrain, l'histoire officielle ne retient que l'action du chef de l'État quant à l'obtention de nouveaux droits pour les Turques. Le travail des historiens a depuis mis en lumière le rôle de ces femmes. Inspiré de son homologue suisse, le Code civil turc de 1926 abolit la polygamie, légalise le mariage civil, le divorce et les droits patrimoniaux égaux entre époux. Les élections municipales de 1930 sont les premières où les femmes peuvent voter et être élues. En 1933, Gül Esin (tr) est la première femme élue chef de village, dans la province d'Aydın. Le 5 décembre 1934, le droit de vote leur est octroyé pour les élections nationales ; elles votent pour la première fois aux élections législatives du 8 février 1935, à l'issue desquelles 18 députées sont élues (4,6 % des parlementaires)[10].
J'ai surligné pour bien appuyer que ce n'est pas le "méchant modèle occidental (sur lequel la vision d'Atatürk est basée)" qui a apporté des droits basiques aux femmes turques, mais les luttes de ces femmes. Crois-tu que ces femmes ont lutté :
  1. Pour s'occidentaliser ?
  2. Pour s'émanciper ?
Si tu es tenté de répondre 1. (mais ce n'est peut-être pas le cas !), alors tu te trompes : occident et droits sont deux choses fondamentalement différentes ; qui peuvent bien sûr se recouper, mais qui ne sont pas la même chose. Quand tu luttes pour ton émancipation, tu luttes fondamentalement pour ton émancipation, pas ton "occidentalisation", qui selon le contexte a pu ou peut carrément vouloir dire l'inverse d'émancipation.
Et d'ailleurs, une seconde façon d'expliquer en quoi c'est bien le combat de ces femmes, et non le modèle occidental, qui a mené à l'obtention de ces droits, c'est que : dans le même temps, ce même modèle occidental n'a fait voté — par exemple — les femmes espagnoles seulement qu'à partir de 1933, et les femmes françaises qu'à partir de 1945.

De plus, il me paraît important de chipoter sur le fait que des droits ne s'obtiennent pas par un "modèle" ou une "vision", mais par des luttes concrètes.


Dernière chose pour cette partie : ne pas tenir compte du passage surligné, dans une citation que tu as choisi d'utiliser, donc reproduire le raccourci à seulement Atatürk (et sa vision occidentale) et par conséquent invisibiliser le militantisme de ces femmes, sur le topic dédié au féminisme... c'est assez dommage.


Et sous Erdogan
Le 20 mars 2021, le président Erdogan annonce le retrait de la Turquie de la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique, signée en 2011 et ratifiée par le Parlement turc en 2014. Cette décision suscite une polémique, alors que le sujet des violences faites aux femmes est prégnant depuis plusieurs années[21].

Cette convention était devenue « le cauchemar de l'élite islamo-conservatrice au pouvoir, hostile aux articles ayant trait à la parité hommes-femmes et à la non-discrimination des minorités sexuelles » note Le Monde. En la quittant, Erdogan vise ainsi à rassurer ses alliés et à détourner l'attention du public des crises économique et sanitaire en cours et de la baisse de popularité de son parti, l'AKP. Déjà en 2019, il avait estimé que le texte était sans valeur car il « ne fait pas partie du Coran »[22].

Pourtant, la Turquie « connaît l’un des plus forts taux de violence conjugale dans le monde » note Le Figaro Magazine et en constante augmentation, touchant autant les grandes villes que les campagnes et tous les milieux sociaux. De 121 cas comptabilisés en 2011, on est passé à 474 mortes en 2019[21].

Mais bon apparemment ,le problème c'est le capitalisme occidental et "blanc" non pas le retour d'une certaine vision de la religion (quelle soit chrétienne , islamique ou autre ) .
L'intégrisme religieux fait effectivement souvent partie des systèmes autoritaires et il est donc logique de le voir poindre dans des zones où il n'était pas/plus d'actualité, lorsque les mouvements réactionnaires montent (comme tu le disais en France avec le courant évangélique).
Mais il n'est pas LE problème (genre "l'unique" et "la source"), pas plus que le méchant capitalisme occidental et blanc n'est LE problème. Par contre ce sont DES problèmes, faisant partie de systèmes de domination, et accepter l'existence de l'un n'annule pas celle de l'autre.
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Hydrean »

présent :
"De nombreuses femmes soutiennent et incarnent l'extrême-droite à travers le monde."
"L’extrême droite, ce n’est pas seulement ça. Sous-estimer le rôle des femmes, en considérant qu'elles se limitent à évoluer dans [l'ombre des broligarches], constitue une erreur strategique, nourrie par un prisme sexiste selon Leane Alestra. C'est passer à côté d'un phénomène fondamental : le nationalisme se construit, se renforce et s'installe aussi grâce aux mobilisations féminines réactionnaires qui le propulsent, le normalisent et le légitiment. Les femmes d'extrême droite ne se contentent pas d'adoucir ou de moderniser l’image d’un mouvement perçu comme trop violent, elles en sont la clé de voûte !"
(Dans les deux premières minutes de la première vidéo, et aussi dans la description pour la seconde citation.)

Ensuite, le focus est fait sur l'occident, oui, mais cela ne veut pas dire que le reste est occulté. Les différents points (de début mais par la suite aussi, avec les notions d'émancipation, de contrôle du corps et des vêtements, etc.) sont transposables aux femmes du monde entier. Ce n'est que le focus qui change (pas l'idée générale).
C'est surtout que quand j'entends parler d'extrême droite ça concerne l'occident, l'Amérique du Sud au l'Asie du style Japon ou Inde. Quasiment jamais un leader autoritaire africain ou un émir du quatar qui mènent des politiques dans l'idée pas si différente.
A la rigueur, j'ai déjà entendu dire qu'Erdogan est d'extrême droite mais jamais entendu dire "Khomeni le leader d'extrême droite"

La vision capitaliste occidentale met les femmes en avant, on est d'accord ; mais pas dans leur intérêt.
Dans la seconde vidéo, Léane Alestra parle de la figure de la femme française convenable, productive pour le capital par son travail et productive par le fait d'enfanter.
Le capitalisme n'a jamais été un moyen d'émancipation, au contraire. Et en ce qui concerne les droits des femmes plus particulièrement, il est non seulement nocif, mais aussi, comme elle l'explique également, à l'origine de mouvements réactionnaires — littéralement — qui, ne voyant pas d'avenir post-capitalisme, idéalisent un monde "comme avant" pour tenter de conserver — littéralement — un régime de société jugé exemplaire, notamment en redessinant des frontières de genre.
C'est pour ça qu'on voit de plus en plus de femmes en occident pouvoir travailler, promouvoir leurs liberté etc En effet le capitalisme est très nocive...
Et surtout le capitalisme n'a pas forcément besoin de dire aux femmes de procréer, il suffit de faire venir de la main d'œuvre d'autres pays pour combler cela comme on le fait avec l'immigration actuellement (d'ailleurs ce phénomène existé avant le capitalisme) .
On est qu'en même plus proche de voir une femme réussir à monter une entreprise qui fonctionne grâce à une levée de capital qu'une femme theologienne à la tête d'une théocratie féministe. Et pourtant les religions datent d'avant l'essor du capitalisme.


Ce n'est pas le capitalisme qui va dicter aux femmes de faire des enfants mais le fait qu'il y des gens capitaliste qui veulent préserver une vision conservatrice de celle-ci.
Le capitalisme n'est peut-être par en premier lieu féministe mais elle ne restreint pas non plus les femmes par essence.


D'ailleurs j'y pense les pays d'Asie capitaliste et influencé par l'occident comme la CDS le Japon ont une baisent de natalité comme la plupart des autres pays.

Là où dans un pays communiste comme le Laos la natalité reste assez élevé.

On peut voir que dans les pays capitaliste les femmes font souvent moins d'enfants et le font souvent par choix. Elles ne le font pas par obligation morale (rôle de la femme culturel) ou par nécessité n'ayant pas forcément d'autres choix que d'être mère car la société ne propose pas grand chose pour s'en sortir autrement.


Pendant que j'y pense V2. Le lien entre capitalisme et racisme aussi... Si le capitalisme mené par essence au racisme, des grandes enseignes capitaliste ne chercheraient pas à adapter à divers clientèles comme les femmes portant le voile.
Au contraire, le capitalisme est ce qui a permit d'élargir l'horizon de certains de part l'ouverture du marché mondial ( exemple récent en tête l'ouverture du championnat de foot d'Arabie saoudite à l'occident et sa futur coupe en. On peut aussi citer le celle qui ont eu lui en Afrique du Sud ou au Quatar. Le système du foot qui est capitaliste permet cela.


D'ailleurs beaucoup de souvrainistrs/royaliste critiquent souvent le système capitaliste et désire le retour d'un mercantilisme. Vue que j'ai mentionné le foot et Quatar, des conservateurs français ont souvent fustigé le rachat du PSG ou l'attribution de la coupe du monde.
Il est aussi possible de rajouter l'industrie culturel (film, série) qui peut profiter aux féministes et autres minorités (cf le récent drama avec le rogue noir de la série HP) ou encore je suis plus qu'elle remake de Disney avec un personnage noire avec la place d'un personnage blanc (une blanche neige noire ou je sais plus quoi)

Bien souvent le capitalisme est plus inclusive que les conservateurs ne le voudrait.
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Deoxys »

"Le capitalisme est un mode de production dynamique et agressif et, à ce titre, il pénètre tous les rapports sociaux, y compris les rapports sociaux de sexe." Voir :
Comment le patriarcat et le capitalisme renforcent-ils conjointement l’oppression des femmes ?, par Denise Comanne.

Spoiler : Transcript à venir : 
(Bonus : l'article parle à un moment "des politiques d’extrême droite ou d’intégrisme religieux". Le terme d'extrême-droite est peut-être moins communément employé dans le second cas, mais l'idée reste la même. Et quand on y regarde de plus près, les deux prônent le contrôle des femmes, de façon que l'on pourrait parfois croire "opposées", mais qui reposent en fait sur le même contrôle. Par exemple, interdire aux femmes de porter le foulard ou les y obliger ; dans le premier cas on parlerait effectivement typiquement plus d'extrême droite et dans l'autre plus d'intégrisme religieux, mais ce sont les deux faces d'une même pièce.)


Et donc, concernant les liens avec le racisme c'est pareil, ou l'écologie (pas de nature sans peuple, or pas de capitalisme sans exploitation de cette nature et donc aussi de ces peuples).

Je ressors ce que j'avais partagé là-dessus le mois dernier :
Deoxys a écrit : mercredi 9 juillet 2025 à 19:54 Article provenant du site Positions revue [lien] :

Spoiler : 
La nature : opposer une analyse matérialiste à l’écofascisme grandissant

Si l’écologie en France anime surtout les petits bourgeois, l'enragement de ces derniers est à la fois la cause et la conséquence de la fascisation générale de la société. Nous devons urgemment porter un discours et une analyse clairs sur l’écologie pour éviter que celle-ci soit récupérée par les franges réactionnaires et conservatrices de la société.

Par Lizzie Lizzie — Publié in #ALLIES, #POSITIONS le 11 juin 2025  
30 min de lecture




La nature : opposer une analyse matérialiste à l’écofascisme grandissant


Introduction

            « L’homme est une maladie dont la nature doit guérir ». Une phrase pré-faite tout droit sortie d’Inferno de Dan Brown et supposée répondre à l’enjeu de notre siècle qu’est la crise écologique. Elle n’a pourtant rien de radicale, ni dans son contenu, ni dans les solutions qui peuvent en émerger puisqu’elle n’attaque pas le problème à la racine. Elle fait de l’homme un amas grouillant, parasitaire, voué à l’extermination pour le Salut de la nature, omettant toute analyse sociale de ce qui crée la crise actuelle. Tous les hommes ? Sans doute pas ceux qui prononcent cette incantation, ceux-là mêmes qui ont compris la nature dans sa grandeur et sa beauté, qui voient en elle l’origine de tout. Ce sont bien rarement ceux qui hypothétisent de grands sacrifices qui sont prêts à les mettre en œuvre. Et pour cause, la masse grouillante d’hommes dont la nature est malade, ce sont les autres, ceux qui, aux yeux de ses défenseurs zélés, la défont, la déforment ou viennent la souiller.

            Mais de quoi parle-t-on lorsqu’il est question de nature ? Pourquoi l’oppose-t-on à l’homme ? Et surtout, pourquoi ce terme est-il largement repris par les franges les plus radicalisées de l’extrême droite, tant lorsqu’il est question d’écologie que de désigner toute la société ?


Première partie : La nature essentialisée comme pierre angulaire écofasciste

            Un peu d’histoire. Retour dans les années 1930, sur la construction du mythe nazi de la race aryenne. Les penseurs du IIIe Reich décrivent alors les Allemands comme les produits d’une nature, au sens d’espace géographique : belle, grande et parfaite. Le concept de nature s’entremêle avec celui de la Nation. C’est l’espace vital (Lebensraum) du peuple allemand issu de la pensée völkisch qui, déjà au XIXe siècle, théorisait l’obligation morale pour le peuple allemand d’habiter un espace naturel, assez vaste et prospère pour favoriser sa pleine croissance, justifiant ainsi les visées expansionnistes à l’époque des colonisations, notamment vers l’Est.

            Petit hic : le peuple allemand a été défait de son espace vital en perdant l’Alsace et la Lorraine à la fin de la Première Guerre mondiale. De même, les vastes plaines d’Europe de l’Est, qui s’étendent de la Pologne à la Biélorussie sont, aux yeux des idéologues du régime, une terre à conquérir dont conquête est d’autant plus nécessaire que les populations slaves qui les habitent sont déjà considérées comme des sous-hommes (untermensch) par la taxinomie raciale nazie.

            Même où il demeure encore, la nation est malade d’un ennemi de l’intérieur. Juifs, Tziganes, invertis et communistes sont un virus venu la corrompre et dont elle doit se débarrasser pour assurer la survie du peuple allemand, puis la grandeur de la race aryenne.

            Voilà donc le rôle historique des Nazis : revenir à l’état de nature. En d’autres termes, réaffirmer l’exploitation et l’oppression capitaliste, patriarcale et raciale. Ce qui inclut naturellement de se débarrasser de ceux qui contreviendraient à cet ordre naturel, construit sur la nation, la famille, l’exploitation et la pureté.

            En se basant sur le darwinisme social, les Nazis établissent une hiérarchie des races et identifient les indésirables, ceux qui ne contribuent pas à la grandeur de la nation. Ils désignent donc la modernité et le mondialisme comme phénomènes orchestrés par les indésirables pour faire disparaître la race allemande, la « grand remplacer » en quelque sorte pour faire écho à une expression actuelle.

            La régénération de la race aryenne doit alors passer par la reconnexion de celle-ci à la nature comme entité supposée guider la société vers sa nation retrouvée, fixant ainsi l’essence des choses. L’objectif est de revenir à une harmonie du lien sang-sol et de réaffirmer le primat d’une nature naturante dont découle une hiérarchie biologique implacable à laquelle l’homme doit se soumettre sous peine d’être éliminé par la « survie du plus apte ».

            Là naît l’écofascisme : la conception de la nature comme une entité suprême régissant nos essences et notre destin, dont les défenseurs sont ceux qui prennent part à la lutte des classes du côté du capital, du patriarcat et du racisme, autant des systèmes qui trouvent leur justification par l’exploitation et l’oppression de ceux qui sont viles et inférieurs par essence. Les bourgeois méritent leur place, les hommes forts doivent diriger, les femmes doivent faire des enfants, les non-blancs doivent servir ou disparaître, ceux dont l’existence contredit les fondations de cette pensée doivent être exterminés.

            Et cette pensée n’a pas disparu. Elle continue d’infuser et de se diffuser, notamment à travers le concept « d’enracinement », popularisé par les groupes identitaires et des nouvelles droites issus du GRECE (Groupement de Recherche et d’Études pour la Civilisation Européenne). Leur propagande et leurs pratiques militantes en sont directement inspirées. En se rendant sur le site du groupuscule Argos, les identitaires prônent ce rapprochement vis-à-vis de la nature, notamment à travers la randonnée. Une forme de scoutisme ? 

            Julius Evola, penseur néo-fasciste italien, écrivait à propos de l’alpinisme :

« L’individu se retrouve inconsciemment intégré à une réalité plus vaste, dont il reçoit des impressions de calme, de plénitude, de simplicité, de pureté, mais aussi un afflux quasiment supranormal d’énergie ; une volonté indomptable de continuer, de s’engager encore, de défier de nouveaux sommets, de nouveaux abîmes, de nouvelles parois. »

            Ici, Evola change l’alpinisme et la randonnée en extase contemplative, en manière de sublimer son être à travers la nature. Il dépeint la montagne, environnement naturel des blancs, des Aryens, des Européens, comme à l’origine de leur nature conquérante. Nature qu’ils partagent en tant que race.

            Ainsi, quand les militants d’Argos partent en balade, ils ne vont pas prendre l’air. Ils cherchent à revenir à leur nature fantasmée et à leurs racines. Et quand Génération Identitaire prend la montagne pour déployer une banderole, ils ne sont plus 15 clampins de la bourgeoisie citadine en doudoune bleue ; ils se rêvent légionnaires, enfants de Rome, partant à la conquête – ou la reconquête – de leur espace vital et de ses sommets.

            Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que les identitaires et racistes de tous poils s’enragent lorsque des non-blancs partagent leurs randonnées sur les réseaux sociaux. La vidéo d’Inoxtag gravissant l’Everest pose plein de problèmes, mais il faut lui reconnaître qu’elle pose la question de la montagne comme espace réservé aux blancs. De quoi provoquer des vagues de haine monstrueuses envers tous les non-blancs qu’elle a lancés à l’assaut des chemins et des montagnes. Les identitaires voyant à travers cette trend une énième violation de leur espace vital.

            On retrouve d’ailleurs la notion d’espace vital dans les travaux du Groupement de Recherche et d’Études pour une Civilisation Européenne, évoqué précédemment. Centre névralgique de la production de la pensée identitaire et de la nouvelle droite, le GRECE abandonne la notion de race pour celle de civilisation, bien que le sous-texte demeure similaire. Il reprend également tout l’argumentaire de la pensée völkisch en exaltant une civilisation d’excellence produit de son environnement adapté qu’il convient de défendre. « Defend Europe » n’était pas le slogan de Génération identitaire pour rien. 

            Mais ne nous y trompons pas : quand des identitaires parlent de défendre l’environnement, il ne s’agit pas de défendre le vivant, ni de le faire dans une logique de classe ou anticoloniale. 

            On peut lire dans le média nationaliste-révolutionnaire Voxnr, courant poreux avec le milieu identitaire et descendant direct de la pensée völkisch, que le plus important à défendre dans la nature, c’est « la qualité de vie, la beauté des paysages et la douceur de vivre », plus important que « l’intérêt de quelques spéculateurs ».

            Si cette dernière citation peut sembler hors sujet, revenons aux travaux de Daniel Guérin sur le fascisme. Georges Feltin-Tracol, à l’origine de cette phrase, oppose la défense de la nature, présentée sous son volet sensible et esthétique, à l’intérêt des spéculateurs. N’importe qui à gauche pourrait tomber d’accord avec cette phrase sortie de son contexte en voyant à travers lesdits spéculateurs l’image du capitaliste. Daniel Guérin écrivait :

« Le fascisme propose à ses troupes un ‘’anticapitalisme’’ petit-bourgeois bien différent de l’anticapitalisme socialiste. […] Bien qu’au service et à la solde du capitalisme, il doit – et c’est ce qui le différencie profondément des partis bourgeois traditionnels – afficher un anticapitalisme démagogique. Mais cet anticapitalisme, si l’on y regarde de plus près, est très différent de l’anticapitalisme socialiste. Il est essentiellement petit-bourgeois. […] Tout l’art du fascisme consiste à se dire anticapitaliste sans s’attaquer sérieusement au capitalisme. »

            Nous venons d’en lire un exemple. Mais nous venons surtout de lire que Georges Feltin-Tracol n’a d’intérêt dans la nature que pour la préservation du « beau, de la qualité, de la douceur », non du vivant. De la même manière qu’ils proposent un anticapitalisme de surface, les écofascistes se font les parangons d’une lutte écologiste visant à préserver ce qui nourrit leur fantasme d’une civilisation issue de la nature. Ils défendent une idée de la nature, lorsque nous défendons la nature comme réalité écologique complète, en ce qu’elle est détruite par l’exploitation matérielle capitaliste.


Deuxième partie : La traduction en politique de l’écofascisme

            Nous n’avons parlé jusque-là que de groupuscules soit dissous, soit qu’on pourrait croire marginaux. Nous serions sots d’imaginer qu’un espace vide existe entre les partis bourgeois, tant sur le plan idéologique que matériel. Evidemment, Axel Lousteau ne fait pas le service d’ordre de Fabien Roussel. Mais l’abandon de la lutte des classes par toute la gauche institutionnelle permet néanmoins des porosités.

            Aujourd’hui, l’écofascisme se traduit par des luttes, par des politiques et par des discours dans l’ensemble des courants composant la vie politique française. Et ce jusqu’aux plus fervents révolutionnaires socialistes. Nous ne devons pas non plus oublier que les rangs du RN sont remplis de ces nervis biberonnés aux idées et aux pratiques écofascistes à tous les étages de sa bureaucratie.

            Balayons le spectre politique de droite à gauche :

            Le vieux Le Pen voulait que ses petits-enfants puissent voir des vaches plutôt que des Arabes. Si au RN l’écologie ne fait pas trop de vagues du fait de la composition du parti et de la visée libérale du programme, on devine à travers la phrase du borgne une certaine conception capitaliste de la nature, basée sur l’exploitation agricole. Une vache dans un élevage constitue, dans ce discours, une représentation de la nature à laquelle tous les petits propriétaires agricoles peuvent adhérer. Ce sont eux, la nature, ils en font partie et ils s’opposent à ceux qui viennent profiter d’elle et de leur dur labeur.

            Si cela n’a rien de très poétique ni grandiose, on retrouve pourtant cette notion de parasite rendant la nation malade dans le discours frontiste. A travers l’image de ceux qui profitent et font crouler la France, le clan Le Pen cultive, depuis l’origine de leur entreprise politique, ce nationalisme écologique visant à protéger l’espace national et ses habitants de la masse grouillante et dévastatrice étrangère. Et c’est évidemment ce qui motive les politiques frontalières françaises et européennes depuis plusieurs décennies. Il y a bien longtemps que tous ont cédé sur l’immigration et les frontières, ainsi qu’à cette logique de l’étranger parasitant la nation – tel Frontex responsable de la mort de centaines de personnes par an. La diffusion de cette logique écofasciste de protection de l’espace national confirme la victoire idéologique du RN, mais surtout des penseurs qui arment intellectuellement l’extrême droite en discours depuis plus de 90 ans maintenant.

            Victoire d’autant plus marquée par l’émergence, au cours de ces dernières années, du discours sur le « grand remplacement ». Concept de Renaud Camus, il catalyse toute l’angoisse du déracinement de l’ensemble des droites actuelles et excite les foules à travers une panique réactionnaire identitaire. Reconquête en a fait son fer de lance en 2022. Eric Zemmour annonçait la fin de la civilisation européenne à cause de la submersion migratoire, inéluctable à moins d’un sursaut national. Une immigration qu’il jugeait contre nature car venant altérer l’environnement européen à travers l’importation de cultures ne trouvant pas leur place dans l’espace vital et la civilisation dont il se fait le défenseur.

            La nature, dans leur bouche, c’est la civilisation, la nation, la culture française et européenne. Des concepts indissociables et pour lesquels toute culture qui ne serait pas le produit de cette “nature” est jugée parasitaire. Pour Zemmour, l’Islam apparaît comme ce parasite, à la fois corps étranger rendant la nation malade, et ennemi de l’intérieur puisque gangrenant les institutions et son opposition politique, faisant de lui le seul capable de lutter contre le grand remplacement.

            Cible prioritaire depuis cinquante ans, l’Islam est érigé en mal absolu. D’abord parasites venus profiter du travail des européens, les musulmans sont également barbares avec les animaux. Rien à voir avec la douce et belle pratique de l’abattage traditionnel européen, la méthode halal trouve ses détracteurs dans l’interstice reliant le RN à Europe Écologie Les Verts. Brigitte Bardot, figure de proue de l’opposition au halal, ne critique pas tant l’acte de tuer un animal que la méthode employée. Bien silencieuse le reste du temps, elle se réveille chaque année durant les fêtes de l’Aïd pour hurler à la barbarie, dans un cri collectif rassemblant certains défenseurs de la cause animale et identitaires. Ici, Bardot incarne ceux qui ne défendent pas la nature et le vivant mais une certaine exploitation de celle-ci. Au même titre que Hugo Clément – journaliste accusé soit dit en passant de harcèlement misogyne et raciste par d’anciennes camarades de l’ESJ – qui se pavane dans les meetings d’extrême droite en revendiquant porter la parole écologiste au-delà des clivages idéologiques. Brigitte Bardot est une libérale que la fin de l’exploitation du vivant n’intéresse pas plus que sa réforme. Elle est pour que l’oppression puisse convenir à sa morale idéaliste, blanche et bourgeoise.

            Là se trouve notre gros problème. Il n’y a pas d’espace vide entre l’écologie libérale et l’écofascisme. Les écologistes, dans leur grande majorité des libéraux, se battent pour une idée, un concept abstrait, quelque chose qui les dépasse et qui se distingue des hommes. Leurs motivations peuvent être mystiques, morales, impulsées par la peur de mourir. De fait, leur logiciel analytique n’offre aucune sécurité à la fascisation de leur combat politique. Ils n’ont en tête que la défense de la nature à tout prix, sans réelle compréhension des luttes qui se jouent dans le système capitaliste, offrant une porte d’entrée formidable aux discours écofascistes, eux aussi dénués d’analyse de classes, mais tout autant bavards sur la défense de la nature.

            Les libéraux sont les instruments d’un capitalisme qui trouve dans la bonne morale de ceux qui luttent, un moyen d’assimiler l’écologie pour la rendre inoffensive, la détourner de son objectif et lui faire oublier le plus important. C’est ce système dans sa totalité qui permet l’exploitation et la destruction du vivant. L’écologie libérale devient alors la défense de la morale, et de l’idée blanche de la nature et du vivant. Une écologie que les puissants peuvent récupérer et transformer en une écologie capitaliste.

            On peut également regretter que le radicalisme de l’autre pan du courant écologiste soit si peu prompt à adopter une lecture de classes. Tôt ou tard, les discours néo-malthusiens portés par des figures de la lutte violente comme Paul Watson seront récupérés par ceux-là mêmes qui récupèrent l’écologisme d’Europe Écologie Les Verts. A la question de la famine, du manque d’eau et de la consommation, ils pourront proposer des réponses génocidaires éminemment racistes et coloniales, plutôt que des réponses questionnant la répartition des ressources et leur mode de production.

            Et, camarades, nous ne sommes pas en reste. La vague brune qui vient engloutit tout. Elle arrive avec un accroissement des politiques racistes et patriarcales, mais surtout impérialistes. Et tout aussi révolutionnaires que nous soyons, nous échouons collectivement à nous distinguer des libéraux en permettant à l’essentialisme et au complotisme de perdurer dans nos milieux. En cela, les luttes trans sont un parfait exemple permettant d’apercevoir les trous dans notre navire. La réaction anti-trans est motivée par cet essentialisme, fruit de l’impérialisme, qui voudrait que les hommes doivent produire et les femmes se reproduire pour que les enfants puissent travailler et porter les fusils du bourgeois colon. Si nos organisations se contentaient simplement de ne pas prendre position, nous n’aurions pas tant d’inquiétudes, les personnes trans savent mener leur lutte. Mais nous observons des failles.

            Les anti-tech sont peu nombreux, mais ils existent. Et ils rejoignent les paniques complotistes écologistes des mouvances anti-trans qui voudraient que les hormones que prennent les personnes trans soient responsables de la disparition d’espèces, tout en prenant part à la vie militante des courants révolutionnaires libertaires et communistes. Les courants anti-tech, sous couvert d’anti-transhumanisme et de critique de la technique, portent des discours anti-trans avec virulence et dans cette idée de défense de la nature qui façonne notre corps. La remise en question de cette nature par l’usage d’hormones visant à modifier nos corps serait le fait du capitalisme et de la technique. Dans une dimension également patriarcale, certains groupes anti-tech accusent plus largement les « tordus queers » de vouloir faire disparaître la frontière naturelle entre mâles et femelles afin d’obtenir une humanité à l’image d’une prétendue bourgeoisie gay et lesbienne : une humanité augmentée par la technique au service de la production. Qualifiant les « tordus queers » d’androphobes et d’ennemis de la nature, la peur manifeste des anti-tech se révèle finalement être la remise en cause de l’hétérosexualité et de ses normes. Dans leur combat, ils se font les alliés d’un capitalisme nataliste centré sur la famille et la reproduction de la force de travail par les femmes. Dans une logique de défense de ce qu’ils désignent comme la nature et le vivant, et sous réserve de critique du progrès technique et social, les anti-tech deviennent un maillon faible d’une lutte qu’une pourtant bien large partie du mouvement libertaire comprend à l’inverse dans son caractère de classe. Et non dans son aspect de défense de ce qui serait naturel, donc non construit. 

            Ils en oublient une chose essentielle dans l’analyse du progrès que partagent Marx et Kropotkine : le progrès technologique et social n’est pas le fruit du capitalisme, ce ne sont pas les bourgeois qui amènent le progrès, c’est la mise en commun des forces des travailleurs : c’est la coopération de notre classe toute entière et sa lutte contre la bourgeoisie qui permet ce que les capitalistes aiment réclamer comme leurs accomplissements.


Troisième partie : Une analyse matérialiste de la nature et de l’écologisme

            Face aux porosités de notre camp, face au constat que le libéralisme demeure une pente glissante vers le fascisme, et que l’écofascisme des échos au point de voir naître des politiques reprenant son logiciel, nous devons remettre au goût du jour une analyse matérialiste de la nature et de la lutte écologiste. 

            Il faut une analyse qui prenne en compte le fait que la destruction et l’exploitation du vivant proviennent du colonialisme. Malcom Ferdinand en fait la démonstration dans ses travaux sur l’usage du chlordécone dans les bananeraies antillaises, dont le fruit est massivement importé pour la consommation en France. Ce pesticide, qui détruit tout ce qui vit et est responsable de milliers de victimes aux Antilles, sert directement les intérêts de la France par le pillage de la ressource et de la force de travail, mais réalise également un écocide.

            Il faut une analyse qui remette en question l’impérialisme à sa racine, en remontant par ses branches. Notre camp doit comprendre que les politiques natalistes et de contrôle des corps – à travers le carcéralisme, la psychiatrie ou la baisse de moyens pour l’hôpital public permettant les IVG – touchant notamment les femmes et les LGBTI mais également tous ceux qui ne peuvent pas participer à la machine capitaliste, trouvent leur argumentaire dans l’écofascisme et servent des logiques impérialistes de conquête et d’exploitation. Car l’espace vital ne se suffit pas.

            Pour maintenir le beau, le doux, afin de jouir de tous les bienfaits de la nature, et dans une logique capitaliste pour produire plus et accumuler les richesses, il est nécessaire pour les colons d’opprimer et d’exploiter les travailleurs du monde entier. Il faut réaliser une analyse qui cesse de séparer l’homme de la nature. Ils représentent une même entité. Un tout, produit de la lutte des classes et du capitalisme. La nature, c’est tout ce qui est exploité et détruit, c’est tout ce qui est transformé par le travail, tout ce qui est aliéné par le capital. En ce sens, la nature est construite socialement.

            Ce dernier point implique que la nature n’est rien d’immuable : ce n’est pas quelque chose d’absolu. Notre être, notre existence, notre place dans la société n’a alors plus rien d’essentiel – au sens philosophique du terme – , et nous pouvons, partant d’une analyse matérialiste, protéger l’environnement en tenant compte des logiques et des schémas d’exploitation qui surextraient, surproduisent, surdépensent et surconsomment.

            A l’exaltation béate et idéaliste de la nature, nous proposons quelque chose de concret à protéger : nous. La nature. Les travailleurs, notre classe. Nous laissons tomber toute considération morale, mystique et idéaliste, souvent inspirée par le colonialisme et le patriarcat.

            L’ennemi de la nature devient alors évident. Il ne s’agit plus du parasite à la fois étranger et intérieur, il ne s’agit plus de nous battre seulement pour des concepts aussi abstraits et subjectifs que le beau, le doux et la qualité de vie, il n’est plus question de civilisation, de race ou de nation, ni d’aucun espace vital. Il est question de ceux qui exploitent. Il est question de la lutte de notre classe pour sa libération, de l’exploitation et de l’oppression de la bourgeoisie et du capitalisme.

            Cette analyse parvient à faire la distinction entre ceux qui brassent du vent pour faire tourner les éoliennes, et ceux qui luttent vraiment contre ce qui détruit la nature. Dès lors, nous parvenons à opposer un discours sans faille et radicalement opposé à l’écofascisme sans possibilité de confusion. Un discours qui veut que notre salut ne puisse pas venir d’autre chose que de la révolution, de la mise en commun de la nature par la destruction de la propriété et du capitalisme.

            Le lendemain du jour où j’ai posé les bases de cet article, un jeune Nantais d’une quinzaine d’année assassinait une de ses camarades de classe au couteau, laissant derrière lui un manifeste. Son texte reprenait idées pour idées, presque mots pour mots, tout ce que nous venons de voir de l’écofascisme et de l’écologie radicale libérale. Il n’est sans doute pas le premier auteur d’attentat écofasciste : nombreux sont ceux qui fantasment Ted Kaczynski comme un anarchiste et louent ses actions alors qu’elles s’inscrivent dans la même dynamique.

            Le jeune Nantais est un pur produit de la contradiction que porte l’écologie libérale : lutter pour le vivant sans s’attaquer à ce qui le tue, réprimant toute résistance tout en alertant constamment sur l’effondrement. Il y a fort à parier que de cette contradiction naîtront de nombreux autres écofascistes. Ils ne passeront pas tous à l’action violente. Ils s’organiseront probablement dans des mouvements qui font écho à l’urgence qui les anime, pour peu que les mouvements en question aient des airs de ruptures avec l’écologie libérale. Si l’écologie en France anime surtout les petits bourgeois, l’enragement de ces derniers est à la fois la cause et la conséquence de la fascisation générale de la société. Nous devons urgemment porter un discours et une analyse clairs sur l’écologie pour tenter d’endiguer ce qui nous pend au nez dans ce scénario.

           


N.d.A. :

Cet article fait en quelque sorte écho à des années de frustration de mon côté. Anarchiste, j’ai été confrontée à plusieurs reprises au fait que même dans le courant dont je me revendique, des personnes sont sensibles à des rhétoriques fascistes. Et les courants communistes ne sont pas épargnés. Là d’où je viens, là où j’ai milité, ça fait des années qu’on entend parler des exploits d’un groupe anti-tech aux textes racistes et transphobes dont l’analyse se base sur des postulats essentialistes et coloniaux. Et régulièrement, on doit se battre pour que leurs venues, leurs tables rondes, leur publication soient annulées. Beaucoup trop régulièrement.

Dans des milieux où, en tant que militante trans, je trouve des alliés formidables, il me semble inconcevable (je suis sans doute un peu naïve ou exigeante) qu’une fois le constat établi du danger que représentent ces groupes et leurs discours, tout ne soit pas fait pour les faire disparaître. Pire, que le combat contre eux soit encore une question en suspens.

Sous couvert d’antidogmatisme, une partie de nos mouvements se payent le luxe de venir à la rescousse de ceux qui œuvrent à notre oppression, en traitant ceux qui ne leur laisseraient pas voix au chapitre de libéraux. Si l’antidogmatisme relève d’un laissez-passer pour des écofascisants, alors je préfère être dogmatique. Matérialiste, je ne cherche que la libération de ma classe et de tous les opprimés, c’est un point sur lequel je ne peux tergiverser et qui les place dans le camp opposé.

L’autre jour, lors d’une table ronde, j’ai dit que les Démocrates aux USA et le Labour aux UK ont lâché les personnes trans de la même manière qu’ils ont cédé sur l’immigration ou sur la Palestine. J’ai dit qu’en tant que militantes trans, nous ne pouvions faire confiance à ceux qui, certes n’ont pas encore lâché sur nos droits, mais qui ont déjà cédé sur l’immigration et la Palestine. Je pensais avant tout aux organisations politiques bourgeoises. Mais la porosité de certains milieux, la non remise en question de certaines organisations, me permet d’étendre ma critique à tous ceux qui se prétendent révolutionnaires. Si vous avez cédé sur l’essentialisme, si vous avez cédé sur les personnes trans, sur la Palestine, sur les droits des femmes, vous avez déjà cédé au capitalisme. 

Merci à Archie pour la correction et les précisions. Merci à Loun pour son aide à la mise en forme d’un tel pavé.



Sources
https://infokiosques.net/IMG/pdf/coming ... nv2015.pdf


Voir aussi, cette vidéo de Blast avec Malcolm Ferdinand, mentionné dans l'article (ainsi qu'avec Fatima Ouassak) :


Dans la description de la vidéo, Blast a écrit :"Les écolos veulent nous rendre la vie impossible.” “Ils veulent nous priver de toutes nos libertés, ils veulent nous empêcher de prendre notre voiture ou l'avion, de manger un bon steak.” Voilà le genre de discours que l'on entend en boucle ces derniers temps. L'écologie serait punitive.
Qu'on le veuille ou non, ces discours se multiplient. Alors, n'est-il pas temps de redonner un nouveau souffle à l'écologie politique, de faire entendre les voix que l'on écoute encore trop peu ? Et si finalement, le meilleur argument à opposer à ceux qui instrumentalisent l'écologie pour créer de nouveaux clivages était une écologie de la libération ?

C'est ce que propose un collectif d'auteurs et autrices sous la direction de Fatima Ouassak, dans un livre Terres et liberté, manifeste antiraciste pour une écologie de la libération.
L'objectif : s'attaquer aux angles morts de l'écologie politique en tissant des liens entre les questions écologiques, antiracistes et décoloniales. Créer une alliance entre les luttes écologiques et les combats contre les systèmes de domination.
Mais aussi permettre de comprendre les ravages écologiques produits par le capitalisme, le colonialisme mais aussi le patriarcat.

Cet ouvrage collectif ouvre la voie d'une écologie qui prend véritablement en compte les populations racisées issues des quartiers populaires et du sud global. Les populations qui sont en première ligne des effets du dérèglement climatique.
Derrière ces textes se dessine la possibilité de faire émerger une société plus belle, plus digne, plus juste.
De recomposer le monde qui a été décomposé par la colonisation et le capitalisme, mais aussi de changer le discours écologique pour faire face à l'extrême droite en lui opposant un projet d'émancipation pour l'égale dignité humaine et la protection de toutes et tous.

Selon Fatima Ouassak, qui a dirigé l'ouvrage, “l'écologie de la libération, c'est notre réponse à l'urgence que constituent les conséquences du dérèglement climatique et la montée en puissance des fascismes, alliés au néolibéralisme en France et en Europe.”

Alors, comment réussir à faire monde ensemble ? Quels sont les contours de l'écologie de la libération et comment l'antiracisme peut se retrouver au cœur d'une nouvelle vision de l'écologie politique ?
Réponses dans cet entretien Blast avec Fatima Ouassak et Malcom Ferdinand.



De quoi (m')inciter à faire toujours plus attention aux schémas oppressifs que l'on reproduit, et ce jusque dans des luttes pourtant à première vue opposées à ces schémas.
Je vois clairement maintenant des exemples dans mon cas concernant l'écologie, que je ne voyais pas avant (mais ça n'est pas un aboutissement).
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Hydrean »

C'est sur qu'une militante anticapitaliste ne va pas chercher à dire, ni va voir autrement que le capitalisme.
On attend toujours le fabuleux modèle alternatif au capitalisme qui ne soit suffisamment solide et pas simplement théorique d'un "monde meilleur pour tous"

En attendant, ça profite bien de ce système néfaste (pas cette dame étant décédée ) mais tout les anticapitaliste en accord avec.
TSA confirmé .
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Deoxys »

Merci, tu aurais pu utiliser une réponse générée par IA, mais tu as eu l'honnêteté d'assumer ton absence totale de volonté d'apporter de vrais arguments, en t'appuyant sur les travaux détaillés que je t'ai fournis.
Il faut croire qu'il n'y a aucune substance à en extraire... Sauf quand il s'agit d'utiliser une info comme le décès d'une militante pour chier sur son travail, puisque de son vivant elle "profitait comme toustes les autres anticapitalistes". Sur le topic du féminisme en plus... fallait oser. Donnez-moi l'audace d'un homme médiocre, et je pourrais conquérir le monde. :mrgreen:
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Hydrean »

C'est pas des travaux détaille , c'est des opinions idéologique que ça te plaint ou non. Et oui en effet il y en a rien à y extraire sinon tu m'aurais cité le passage du système alternative en question qui serait apte à remplacer le tant regrettable système capitaliste mais dont on affiche quand l'existence (en étant fan d'une des franchise la plus capitalistique comme ...pokemon )
Modifié en dernier par Hydrean le mercredi 13 août 2025 à 19:50, modifié 3 fois.
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Deoxys »

Hydrean a écrit : mercredi 13 août 2025 à 19:02 C'est pas dès travaux détaille , c'est des opinions idéalisé que ça te plaint ou non.
Deoxys a écrit : mercredi 13 août 2025 à 18:25 Donnez-moi l'audace d'un homme médiocre, et je pourrais conquérir le monde. :mrgreen:
Et il en rajoute en plus ! :lol:
Modifié en dernier par Deoxys le mercredi 13 août 2025 à 19:08, modifié 1 fois.
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Hydrean »

Ca commence à insulter comme dernier recours. On ce demande qui est médiocre.


Ah voilà ça édite son message avec un message qui rigole pour donner un ton comique à sa fuite argumentaire.


Bientôt une tribune sur X journal orienté politiquement servira de source détaillé. On est à ce stade.
Modifié en dernier par Hydrean le mercredi 13 août 2025 à 19:22, modifié 1 fois.
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Deoxys »

Hydrean a écrit : mercredi 13 août 2025 à 19:08Ah voilà ça édite son message avec un message qui rigole pour donner un ton comique à sa fuite argumentaire.
Ah voilà ça édite son message pour remplacer "idéalisé" par "idéologique", ah le "tout est idéologique" pour ne pas avoir à reconnaître des faits, cette douce routine avec toi depuis plus d'un an. :lol:

Plus sérieusement, ne me parle pas de fuite argumentaire quand tu me retournes la charge de la preuve, et que tu n'as jamais répondu lors du dernier débat, lorsque tu t'es retrouvé piégé (après justement m'avoir fait le coup du retournement, et bien évidemment de l'idéologie [edit - et du "que ça te plaise ou non" ; décidément pour boucler tu boucles]).
Modifié en dernier par Deoxys le mercredi 13 août 2025 à 19:25, modifié 1 fois.
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Hydrean »

J'ai fais le choix de pas le lire le dernier message dont tu parles tout simplement parce que je n'avais pas envie de continuer cette discussion de mauvaise foi avec toi et qui continue sur ce sujet.
TSA confirmé .
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Deoxys »

Hydrean a écrit : mercredi 13 août 2025 à 19:24 J'ai fais le choix de pas le lire le dernier message dont tu parles tout simplement parce que je n'avais pas envie de continuer cette discussion de mauvaise foi avec toi et qui continue sur ce sujet.
Oh comme par hasard, toi qui réponds à tous mes messages normalement et continues de le faire, tu as ignoré celui que tu n'aurais pas pu esquiver dans ta réponse — comme tu sais si bien le faire ? Celui qui t'aurait forcé à regarder les choses en face une bonne fois pour toutes, et à accepter la vulnérabilité d'une vraie discussion ? :mrgreen:
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par freeshost »

En tout cas, il y a esclavage sous roche, donc mesures liberticides.

Souvent avec peur de la mort et suprémacisme, donc natalisme et injonctions à faire naître.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Message par Hydrean »

Ce n'est pas un modèle magique parfait mais en attentant...Il n'y a rien d'autres mis à part des théories d'un système plus juste mais que personnes n'a réussi à mettre en place.
TSA confirmé .
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