Questions sur la rédaction/formulation de courriels

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Bon... Je me permets de remonter ce vieux sujet suite à mes dernières problématiques...

Je sais pas comment je vais en parler à la fac... Je sais plus quoi faire. Je réfléchis même à lâcher le Master...

J'ai peur qu'on ne me prenne pas au sérieux... Pourtant, ce putain de mémoire me fait réellement souffrir, je compte plus les fois où j'en ai pleuré tellement ça m'a pris la tête. Ca me rend malade physiquement. Je suis exténuée, j'ai plus d'énergie, je suis fatiguée et mentalement, n'en parlons pas...

Mais y a toujours des gens pour dire que c'est moi qui me prends la tête pour rien ou que c'est moi qui ai tenu absolument à continuer de bosser pendant les vacances. J'aimerais les y voir, eux. C'est même pas moi qui me mets la pression, c'est juste qu'on m'a clairement dit que c'était à refaire sans me dire ce qui clochait et que j'ai attendu comme une grosse conne une aide promise qui n'est jamais arrivée. J'en veux aux personnes en question et en même temps, je ne peux pas m'empêcher de culpabiliser d'en vouloir à ces personnes là parce que ce sont des gens que j'ai pu respecter.... Qui sont bien redescendus dans mon estime.

Au final, qu'ils bossent dans le domaine ou pas, quoi qu'il arrive, les NT se mettront jamais à notre place.

Je suis dépitée. Je suis triste.


EDIT : Je m'imagine pas envoyer à ma directrice de mémoire et ma responsable des études un message à la ouin-ouin pour chialer que j'ai pas eu d'été à cause de ce foutu mémoire et que ça m'a rendu malade et que j'ai même plus l'énergie pour rien et que j'en arrive même à me demander si je vais devoir continuer ce foutu Master ou pas.

Et à côté de ça, rien que de penser encore au fait que malgré les validations d'aménagements, je vais devoir me tuer à envoyer encore 150 mails à la rentrée à chaque enseignant pour, comme tous les ans, me justifier sur ma situation particulière... Oui parce que même quand le secrétariat de votre composante est au courant par le biais du ref handicap de votre situation et de vos aménagements, les enseignants, eux, ne le sont pas toujours sauf juste avant les examens quand il y a des aménagements sur les modalités d'évaluation... Et surtout, ils se permettent de décider si on a droit ou pas à nos aménagements.

[Lapintéressé]

Bon... Je me permets de remonter ce vieux sujet suite à mes dernières problématiques...

Je sais pas comment je vais en parler à la fac... Je sais plus quoi faire. Je réfléchis même à lâcher le Master...

J'ai peur qu'on ne me prenne pas au sérieux... Pourtant, ce putain de mémoire me fait réellement souffrir, je compte plus les fois où j'en ai pleuré tellement ça m'a pris la tête. Ca me rend malade physiquement. Je suis exténuée, j'ai plus d'énergie, je suis fatiguée et mentalement, n'en parlons pas...

Mais y a toujours des gens pour dire que c'est moi qui me prends la tête pour rien ou que c'est moi qui ai tenu absolument à continuer de bosser pendant les vacances. J'aimerais les y voir, eux. C'est même pas moi qui me mets la pression, c'est juste qu'on m'a clairement dit que c'était à refaire sans me dire ce qui clochait et que j'ai attendu comme une grosse conne une aide promise qui n'est jamais arrivée. J'en veux aux personnes en question et en même temps, je ne peux pas m'empêcher de culpabiliser d'en vouloir à ces personnes là parce que ce sont des gens que j'ai pu respecter.... Qui sont bien redescendus dans mon estime.

Au final, qu'ils bossent dans le domaine ou pas, quoi qu'il arrive, les NT se mettront jamais à notre place.

Je suis dépitée. Je suis triste.


EDIT : Je m'imagine pas envoyer à ma directrice de mémoire et ma responsable des études un message à la ouin-ouin pour chialer que j'ai pas eu d'été à cause de ce foutu mémoire et que ça m'a rendu malade et que j'ai même plus l'énergie pour rien et que j'en arrive même à me demander si je vais devoir continuer ce foutu Master ou pas.

Et à côté de ça, rien que de penser encore au fait que malgré les validations d'aménagements, je vais devoir me tuer à envoyer encore 150 mails à la rentrée à chaque enseignant pour, comme tous les ans, me justifier sur ma situation particulière... Oui parce que même quand le secrétariat de votre composante est au courant par le biais du ref handicap de votre situation et de vos aménagements, les enseignants, eux, ne le sont pas toujours sauf juste avant les examens quand il y a des aménagements sur les modalités d'évaluation... Et surtout, ils se permettent de décider si on a droit ou pas à nos aménagements.

Est-ce que tu peux envisager un mail groupé aux profs ? ensuite chacun te répondra de lui-même en privé, mais cela te permettrait peut-être de réduire en amont le nombre de messages. Ou alors en faisant 2 groupes, un message pour les profs que tu connais déjà, un pour les nouveaux.


Pour le mémoire, est-ce que tu pourrais leur écrire non pas en disant "bande de glands vous étiez en vacances à me mettre des vents tandis que moi je paniquais sans bosser", mais plutôt sur le mode "j'ai consacré bcp de temps cet été au mémoire, cependant adopter un autre angle d'approche ou changer mes plans sont des situations qui me demandent énormément d'efforts. A l'heure actuelle, je ne parviens pas à adapter le travail fourni l'an passé et j'ai la sensation que les attentes du mémoire restent encore extrêmement floues dans mon esprit. J'ai bien conscience qu'une demande de ce genre vous demandera un temps supplémentaire par rapport à l'encadrement des autres étudiants, néanmoins je me permets de vous demander s'il serait possible, par exemple, que nous convenions d'objectifs précis dans des échéances assez brèves, avec des points fréquents, pour me permettre d'avancer" ?
Pas "ouin-ouin", mais une demande d'aide claire.

[Fluxus]

Merci beaucoup pour tes suggestions Lapintéressé !

Le truc c'est que même mentalement, je fluctue tellement que je sais pas trop comment équilibrer un message... Je peux me sentir en détresse émotionnelle extrême à un instant t et voir un peu d'espoir revenir à un autre moment. J'ai peur que ce soit binaire : Soit ça va pas du tout et faut absolument m'aider, soit finalement je m'en sors et du coup, j'ai besoin de rien ni personne... Sauf que ça fonctionne pas comme ça en réalité mais je me dis qu'à partir du moment où je formule des plaintes, je dois aussi demander des choses concrètes qui pourraient m'aider... Et en fait, j'en ai un peu marre que par manque d'expérience ou de connaissances, ce soit aux personnes dont c'est le travail de me demander à moi ce qu'il serait bien de faire pour m'aider. Si j'avais la réponse, on n'en serait pas là.

[Lapintéressé]

Je comprends ce que tu exprimes, je traverse les mêmes affres : il suffit d'un mot pour passer d'un extrême à l'autre. Mais ta détresse est là et il me semble important de la formuler, même si au moment où tu l'envoies tu te sens davantage d'énergie.