Aeryn a écrit :On ne peux pas en mesurer l'importance a priori, mais on s'en rend très vite compte quand on se fait expliquer des interprétations par les neuropsychologues.
Problème: tous les neuropsychologues n'
expliquent pas les
interprétations pareil, parce qu'il n'y a aucun consensus et que chacun peut justement expliquer et interpréter à sa manière. C'est bien le souci. Il n'y a pas pas d'un côté ceux qui sont dans le vrai et de l'autre ceux qui se trompent. Tu prends 3 neuropsychologues, tu vas certainement avoir 3 visions totalement différentes du truc, pour l'instant c'est comme ça et c'est tout.
Je suis parfois intervenue, mais bien souvent les personnes prennent l'intervention comme une attaque personnelle et le débat part sur des chamailleries inutiles et pas sur une discussion constructive dans laquelle chacun pourrait remettre en cause son point de vue.
Et toi? Tu le remets en cause ton point de vue? Tu ne prends jamais rien comme une attaque personnelle?
C'est bien pour ça que depuis le début, je présente ce que je dis comme une opinion personnelle.
Pourtant ton opinion personnelle tu l'exprimes en utilisant des termes tels que "explications fausses", "bilans pas "correctement" interprétés" (en mettant toi-même des guillemets à
correctement), "interprétations erronées"...
Par ailleurs, j'avoue que cette façon de communiquer, à mi-chemin entre "j'assume pas mais je balance quand même" et "je parle pas aux cons ça les instruit", ça commence vraiment à me taper sévèrement sur les nerfs (+ c'est hors charte). Tu as un problème? Un truc à dire? Dis-le, et clairement. Ne profite pas d'un topic qui n'a
absolument rien à voir pour nous ressortir tes conneries de HPI en loucedé en nous prenant pour des blaireaux qui n'y verront que du feu.
On a bien compris que ton gros QI te démange (des fois c'est le gros Q tout court, c'est comme ça), donc arrête 5 minutes de te regarder le nombril et essaie de comprendre que le sujet du HPI crée des dérives importantes qui touchent violemment et dramatiquement certains membres du forum qui n'en parlent pas forcément ouvertement.
Conclusion: tu manques vraiment d'éléments concernant les tenants et les aboutissants, et si ces personnes dont tu parles en mode
je-pisse-dans-mon-froc-donc-je dis-un-truc-sans-le-dire nuancent toutes ces théories à la con dont tu raffoles c'est qu'ils ont des raisons de le faire. Et si t'es pas contente c'est pareil.
Benoit a écrit :L'enquête n'est pas disponible mais l'impression que ça donne c'est d'avoir concatené deux questionnaires pour faire des analyses a posteriori.
On a déjà vu ce genre de techniques ici pour d'autres questionnaires sur l'autisme, c'est vraiment pas la méthodologie que je préfère (et encore moins quand on y applique des filtres statistiques après). Je préfère largement les questionnaires individualisés au problème traité, même avec la subjectivité que ça implique (de toute façon, un filtre statistique n'est pas objectif non plius).
Je trouve ça extrêmement compliqué de recueillir des données sur ce sujet, parce que franchement moi-même je n'arrive pas à répondre aux enquêtes là-dessus. Je veux vraiment que cette problématique soit étudiée afin de créer des solutions, mais en même temps j'ai beau avoir la meilleure volonté du monde je n'arrive pas à répondre aux questions. Je n'arrive pas à savoir quand je suis forcée, quand on me culpabilise ou me manipule pour avoir un truc, et très honnêtement j'ai souvent du mal à discerner ma volonté de celle de l'autre (c'est très compliqué à expliquer comme ça).
Donc pour les cas "cliniquement délimités" où l'agression est vraiment caractérisée je peux répondre parce qu'on m'a expliqué ce qui m'était arrivé, mais pour tout ce qui touche au consentement je ne peux fournir aucune donnée exploitable.
Je pense que de telles études seront envisageables avec la prochaine génération, à condition de bien enseigner la notion de consentement très tôt (et à condition aussi d'appliquer concrètement ce qu'on enseigne), mais pour l'instant je n'y crois pas trop.
En fait il y a même des soucis chez les femmes non-autistes, concernant le chapitre du consentement, donc je crois que chez les femmes autistes c'est pire que ce qu'on peut imaginer.
Merci pour le CR Lilas!