Merci Aby pour ton compte rendu
Ton ressenti compte beaucoup aussi.
Personnellement je n’aime pas du tout le terme neurotypique. Parce que nous ne savons pas si la personne en face de nous l’est, déjà, et ensuite je préfère le terme personne autiste / non autiste, si c’est pour distinguer cette différence là.
Enfin, la compréhension des personnes autistes n’est pas l’apanage de leurs pairs. La plupart de ceux qui assurent les suivis et aident ne sont pas autistes.
Et un autiste ne comprend pas forcément mieux un autre autiste.
De plus, les sensibilités sont si variées quelques soient les particularités cognitives que les difficultés apparaissent chez nombre de personnes.
J’ai l’impression que tu as été un peu déstabilisée par certains rires à des phrases de Josef (tu me dis si je me trompe).
Personnellement lorsque j’ai assisté à une de ses conférences, ces rires m’ont complètement déstabilisée et meurtrie, parce que les gens riaient à des choses que je ne trouvais absolument pas drôles, parce qu’elles émanaient du fonctionnement autistique qui posent soucis en société (ex du dîner de cons par exemple). J’étais vraiment très ébranlée et c’est une infirmière qui était à côté de moi qui m’a expliqué pourquoi les gens riaient...
Je ne savais pas qu’il avait travaillé à des reformulations d’énoncés et ça ce serait vraiment formidable si c’était étendu parce que c’est une assez grosse difficulté dans la scolarité.
Josef apporte un vrai élan positif dans l'appréhension du potentiel des personnes autistes comme tu le dis, et c’est vraiment chouette qu’il t’ait requinquée de ce point de vue là, parce que le quotidien n’est pas simple quand nos enfants sont différents de la norme attendue.
Voici le livre
Je cuisine un jour bleu, depuis le site de l’éditeur Terre Vivante :
Je cuisine un jour bleu.
Je ne l’ai pas encore lu, parce que la diversification est vraiment très compliquée chez nous, malgré différents essais, mais si jamais tu le lis, ton avis sera le bienvenu