[2015/09/03] Formation - la sexualité des aspies et autistes
Posté : lundi 7 septembre 2015 à 19:34
Formation : « Autisme de haut niveau, syndrome d'Asperger, la séxualité des sujets TED "
Organisée les 3 et 4 septembre 2015 par Autisme Cornouailles à Quimper et présentée par Charles DURHAM, psychologue spécialisé dans le sujet de l'autisme de haut niveau.
Bien que consacrée au domaine de la séxualité et de l'affection, la première partie de la formation (presque la totalité de la première journée) était consacré aux interactions globale avec les autres et aux difficultés qu'éprouvent les sujet TSA dans ce domaine.
1ère partie les interaction sociales:
Introduction
L'un des traits principaux qui définis les autistes selon Kanner est leur « inaptitude à créer des contacts affectifs avec les autres ».
Cela est le centre du problème car, chez les Neurotypique (NT), les interactions sociales sont le centre de la vie : elles représentent une dépendance phisiologique programmée car l'homme est une espèce qui vit en groupe à la base et c'est cela qui lui a permis d'évoluer et de se développer pour devenir « l'espèce dominante » de la terre.
Des troubles dans les interactions sociales peuvent être la cause d'un rejet dans la société et les autistes en sont fréquemment victimes.
L'art de la conversation
Les autistes souffrent de troubles de la communication verbale et non verbale et des interactions sociales, ce qui est très vite repérés pas les NT donc l'un des principaux objectifs est de créer des liens avec d'autres personnes (cela est la raison même de l’Existence des codes sociaux et d'une bonne partie des loizirs des NT comme les sorties en boites, dans les bars...).
95% des conversations entre NT ont juste pour objectifs de parler entre eux (de la pluie et du beau temps...), ce que les autistes ont du mal à comprendre.
Les autistes aussi on un problème avec la réciprocité et ne pense pas a demander ce que pense l'autre
Ils ont aussi de gros problèmes pour différencier le contexte social d'une situation et ont donc des difficultés à s'y adapter.
Le cerveau des autistes ne fonctionne pas moins bien que celui des NT mais le travail entre les différentes parties du cerveau n'est pas bien coordonné : « le cerveau est comme un orchestre, dans le cas de l'autisme, les musiciens peuvent être excellent mais il manque un chef d'orchestre pour les coordonner » Charles Durham
Une différence programmée des la naissance
Dès la naissance, les NT sont « programmés » pour aller vers les humains, les analyser et les copier, par exemple, dès 3 mois, un enfant NT est sensible à l'attention conjointe (il voit si on le regarde quand on lui parle...) et fait tout pour attirer l'attention sur lui par des geste, des cris... A 8 ou 9 mois, son attention conjointe est similaire à celle d'un adulte, il distingue notamment les intentions des autres grâce à leurs expréssions depuis l'age de 7 mois et s'y adapte... C'est ce qu'on appele l'empathie.
Les autistes, eux, ont tendance à beaucoup plus observer leur environnement d'une manière globale que les autres humains et prêtent beaucoup moins attention aux autres personnes, ce qui provoque une meilleure connaissance de l'environnement mais une mauvaise connaissance des humains et de leurs fonctionnement ainsi que d'un déficit de l'empathie.
L'interprétation du comportement d'autruit
A 4 mois, les enfants NT sont sensible à la direction du regard et suivent le regard des parents (pour chercher à savoir ce que les parents regardent), à 7 mois, ils sont sensibles à l'expression des visages
et sont très sensibles aux stimulis animés (personnes qui bougent) qu'ils placent comme des informations hiérarchiquement supérieurs aux autres stimulis (mouvement des feuilles d'un arbre avec le vent...), les NT analysent ainsi dès le plus jeune âge la communication non verbale.
Dans le cas des autistes, tous les stimulis ont la même importance et les bébés autistes vont être autant, voir plus, attirés par les objets mouvants que par les gestes de leurs parents, ils n’acquièrent ainsi pas (ou en tout cas beaucoup moins bien) les bases de la communication non verbale, hors, la vie est publique est gérée par cela (regards, démarche, comportements, vêtements portées...), ils partent donc avec un réel handicap dans la vie.
Dès 8 mois, les enfant NT commencent à prévoir les effets des actions d’autrui (ex : si maman tient le biberon dans la main c'est qu'elle va me le donner bientôt...). Il distingue très vite les actions normales des action anormales (inattendues).
De nombreuses parties du cerveau social sont actives dès la naissances (les enfants savent compter à partir de 2 mois : ex si ils voient trois poules entrées dans un poulaillé et deux en sortir, ils déduisent qu'il reste une poule dans le poulaillé).
Ils se spécialisent avec le temps (adoption de la langue maternelle des parents...).
Les NT développent très vite des connaissances sociales (reconnaissances des visages, des voies, sensibilité aux caresses comme récompense...) et des contacts (amis qu'on aime ou qu'on aime pas à la maternelle).
Les autistes semblent avoir des déficits dans tous ces domaines, sans doute à cause de mauvaises connections neuronales et ils ont des problèmes dès le plus jeune âge...
La différence au niveau du réseau
On a constaté que la partie du cerveau qui gère les activités sociales est moins active chez les enfants autistes que chez les NT
Ils sont moins sensibles aux regards d'approbation et donc moins stimulés, ici commence un cercle vicieux : les enfants moins stimulés font moins d’efforts et sont donc encore moins stimulés...
La cause du problème provient des « neurones miroirs », les neurones dans lesquels sont enregistrés les actions des autres puis copiés : les NT copient principalement les actions des humains (imitation des gestes de l'autre), les autistes semblent ne pas faire de trie et copient tout (imitation des gestes d'un animal ou d'un objet animé...)
Le manque d'empathie provient de là : en imitant les autres, on comprend mieux leur émotions
Les autistes aussi ont tendance à imiter les autres hors contexte, par simple mimétisme, et ne sont pas aussi sensibles aux interactions sociales : ils ont du mal a maintenir leur intention sur ce que fait quelqu'un d'autres, ils jouent souvent tout seul et parfois longtemps avec le même jouet...
Les autistes en fait prêtent plus d'attentions aux lumières, couleurs, objets en mouvements qu'à leur camarades de maternelle et préfère souvent jouer en solitaire avec des jouets qu'avec les autres camarades...
La puberté
Dès la maternelles, ces caractéristiques vont marqués le comportement et provoqués des difficultés toujours persistantes au moment de la puberté : les NT mettent petit à petit tous les éléments en place pour gérer la puberté alors que les autiste se la pleine de plein fouet.
On parle souvent de la puberté pour ses changements au niveau corporel mais cela est aussi un très gros processus psychologique : l'enfant devient un adolescent et il change de comportement : l'appartenance à un groupe et les normes (vestimentaire, hygiènes...) prennent une importance considérable et les autistes, qui ont du mal à s'adapter, deviennent souvent des souffre douleurs de leur classe, moqués par leurs petits camarades, quand les NT commencent à vivre leur vie sentimentales et séxuel, les autiste sont généralement rejeté et passent à coté de ces étapes...
2nd partie : la séxualité
Introduction
L'acte sexuel est une récompense, c'est l'accord de la dignité donnée par le/la partenaire pour la reproduction (qui est l'un des objectif majeur de l'homme)
C'est un besoin physiologique qui s'exprime au niveau des émotions, de la relation à l'autre et de la vie sociale (valorisation d'une personne en couple par la société vis à vis des célibataire...).
Les problèmes sociaux des autistes (dont les causes sont développées en première partie) empêchent de nombreux autistes d'avoir une vie sexuelle normale et cale peut les traumatiser.
Le phénomène est généralement minimisée voir occultée par les parents/éducateurs et peut être responsable de graves troubles et une meilleure éducation sexuelle est nécessaire.
La sexualité, un besoin physiologique
La séxualité est une tension biologique programmée vers un but : la reproduction
Tout part du cerveau : automatisme, tension programmée (érection...)
Ce besoin doit être satisfait grâce à un enchaînement comportemental programmé et sa satisfaction apporte un soulagement voir un plaisir...
Deux types d'apprentissage sont réalisé pour cela : l’auto-apprentissage (ce qu'on apprend/découvre tout seul) et l'hétéro-apprentissage (ce qu'on apprend des autres : parents, amis... lors de discutions).
C'est au niveau de l'hétéro-apprentissage que les autistes rencontres le plus de problèmes car ils n'ont souvent pas de réseau social très développé, pas beaucoup d'amis avec qui parler de ça...
On divise ensuite les actes sexuels en deux catégories : l'auto stimulation (masturbation) et l'hétéro stimulation (relation avec un ou des partenaire(s))
En ce qui concerne l'auto-stimulation, deux cas de figure sont possible : la réussite, qui provoque une satisfaction du besoin sexuel, des émotions et la libération d'hormones (dopamine et endorphine) ; la non réussite provoque la libération de même hormones en plus petite quantité mais aussi et surtout une frustration du à la non satisfaction du besoin sexuel (la aussi, un autiste n'aura personne à qui parler en cas de problèmes).
L'hétéro-stimulation
Les conséquences de la réussite de l'hétéro-stimulation sont en partie similaire à celle de l'auto-stimulation (libération de dopamine, d'endorphine...) mais aussi ocytocine, l'hormone de l'attachement, ce qui a pour effet d'augmenter les sentiments pour le/la partenaire en plus de la satisfaction du besoin sexuel.
La sexualité provoque des sentiments et des émotions : prise de conscience de son émotion et de son désire pour le/la partenaire ce qui implique une prise de conscience de l’existence de l'autre, de ses besoin et de ses sentiments, ce qui implique de l’altruisme puis de l'amour.
Dans nos sociétés, l'un des principaux problèmes est l'oubli de ces choses là (de la partie affective) dans certains cas dus à la pornographie ou à une mauvaise éducation sexuelle (parfois due à une pratique religieuse très stricte sur le sujet).
Sexualité et société
La sexualité joue un rôle important dans notre société avec des codes et des règles précises : la notion de privé/public, la notion de l'interdit (légal illégal), le consentement...
Comprendre toutes ces base peut être difficile pour un autiste, parfois il peut y avoir des problèmes de logique (pourquoi on ne peut pas sortir avec une fille la veille de son 18ème anniversaire mais qu'on peut le faire le lendemain?...), la aussi, l'éducation sexuelle dans un sens large est très importante...
La chose la plus préoccupante est la phase de séduction : les NT sont habitué a interagir constamment avec les autres et à changer leur comportement en fonction des réactions de l'autre, le jeux de la séduction peut déjà parfois sembler très difficile pour eux, il est quasi impossible pour beaucoup d'asperger qui ne savent pas comment interpréter les signaux des autres et comment réagir à cela...
La encore, la frustration peut être constante, envahissante et source de problèmes ; elle est souvent minimisée par la famille/les éducateurs.
Sexualité et santé
Outre les problèmes récurent à tout le monde (Sida et autres MST), le principal problème aborder ici concerne la parentalité.
Beaucoup d'autistes veulent des enfants sans avoir peser le pour et le contre, parfois simplement pour imiter les autres, sans penser à la charge que représente la parentalité.
Il est fortement recommandé d'établir une liste de pour et de contre avec la personne et de prendre son temps pour expliquer au jeune autiste tout ce que cela implique.
La relation à l'autre
Pour pouvoir établir une relation intime avec une autre personne, il fait tenir compte de beaucoup de crétères : Les valeurs de la personne en question et de sa famille/son éducation ; les valeurs de la société donnée ; les attentes de l'autre...
Cette étape est très importante, beaucoup de manuels d'éducation sexuelle comprennent des QCM qui permettent de savoir quels sont les connaissances de la personne en question et ainsi de savoir quels points on doit approfondir.
Il ne faut pas oublier que beaucoup de choses s'apprennent normalement grâce à l'entourage et notamment aux amis et que dans le cas de personnes n'ayant pas vraiment d'amis, la famille doit compenser cela, éventuellement à l'aide de manuels ou de sites internet éducatifs.
Il ne faut surtout pas croire non plus que les autistes désirent moins que les NT être en couple, fonder une famille... Bon nombre d'entre eux n'en parlent cependant pas, parfois mentent aux autres et se mentent à eux même avec des phrases comme « je suis bien tout seul » ou « je ne voudrai jamais avoir d'enfants » alors qu'il s'agit en fait d'un moyen de cacher une grande frustration...
Quelques chiffres : - Etude de 1989 : 56% des adultes avec autisme n'ont jamais eut de relation sexuelle (chiffre probablement bas par manque de franchise ; une bonne partie des « 44% » qui en ont eut ont eut recours à la prostitution). La même étude montre que 25% des adultes avec autisme ne sont jamais sortie avec quelqu'un
Etude de 2006 : 50% des adulte avec autisme expriment un besoin de relation intime (chiffre la encore probablement supérieurs pour cause de manque de franchise ou de processus psychologique : mensonge à sois même...)
21% des adultes avec autisme se disent frustrés de ne pas être en couple (chiffres également à prendre avec des pincettes)
Problèmes et Solution
Concernant la frustration, de plus en plus de pays adoptent le système des assistant sexuels : parfois assimilé à de la prostitution, il s'agit de personnes qui ont une relation particulière avec des personne en situation de handicap : massage érotique, masturbation (très peu de pénétrations/préliminaires), discutions sur le sujet de la sexualité avec les personnes atteinte de handicaps... Cette option semble être totalement écarté en France pour le moment ou elle est assimilée à de la prostitution pure et dure...
Concernant la partie séduction, le problèmes est souvent due a une mauvaise assimilation des codes sociaux et travailler sur ce point est la seule solution (conseil vestimentaire, conseil de comportement...) il s'agit en fait d'habilité sociale...
Concernant les problèmes qui peuvent être assimilés à de la déviance : il s'agit dans de nombreux cas d'un problèmes d'éducation et d'information (exemple d'un asperger américain gay inculpé pour avoir fréquenté des sites pédophiles sur internet car il ne savait pas qu'il était interdit de « regarder des vidéos avec des jeunes »).
Aussi, il est recommandé de bien éduquer les jeunes autistes sur la notion de privé/public car les cas de masturbation dans les lieu public sont fréquents, ils résultent la encore souvent d'une mauvais information/éducation sexuelle...
Conseils aux parents
privilégier la discution en amont le plus tot possible et éviter les avertissements brutaux et les tentatives de cacher/arrêter le phénomène (par exemple interdire la masturbation) et mettre des règles strictes (seulement dans ta chambre et uniquement la...) ; donner beaucoup de conseils d'hygiène (toujours bien se laver les mains après...), bien informer les jeunes, Charles nous à notamment donné quelques adresses de site d'éducation sexuelle fiables :
http://www.loveattitude.be/
http://www.educationsensuelle.com/
Aussi, très important : apprendre le plus tot possible à frapper aux portes avant d'entrer, apprendre aussi quelles personnes la personne autiste peut toucher et qui il ne peut pas et surtout, quels endroits du corp il ne faut jamais toucher...
(Les autistes ont 7 fois plus de contacts avec l'institution judiciaire que les NT soit en temps que victime soit en temps que coupable, dans les deux cas à cause d'une certaine « innocence », les problèmes qui touchent à la sexualité sont très fréquents...).
Organisée les 3 et 4 septembre 2015 par Autisme Cornouailles à Quimper et présentée par Charles DURHAM, psychologue spécialisé dans le sujet de l'autisme de haut niveau.
Bien que consacrée au domaine de la séxualité et de l'affection, la première partie de la formation (presque la totalité de la première journée) était consacré aux interactions globale avec les autres et aux difficultés qu'éprouvent les sujet TSA dans ce domaine.
1ère partie les interaction sociales:
Introduction
L'un des traits principaux qui définis les autistes selon Kanner est leur « inaptitude à créer des contacts affectifs avec les autres ».
Cela est le centre du problème car, chez les Neurotypique (NT), les interactions sociales sont le centre de la vie : elles représentent une dépendance phisiologique programmée car l'homme est une espèce qui vit en groupe à la base et c'est cela qui lui a permis d'évoluer et de se développer pour devenir « l'espèce dominante » de la terre.
Des troubles dans les interactions sociales peuvent être la cause d'un rejet dans la société et les autistes en sont fréquemment victimes.
L'art de la conversation
Les autistes souffrent de troubles de la communication verbale et non verbale et des interactions sociales, ce qui est très vite repérés pas les NT donc l'un des principaux objectifs est de créer des liens avec d'autres personnes (cela est la raison même de l’Existence des codes sociaux et d'une bonne partie des loizirs des NT comme les sorties en boites, dans les bars...).
95% des conversations entre NT ont juste pour objectifs de parler entre eux (de la pluie et du beau temps...), ce que les autistes ont du mal à comprendre.
Les autistes aussi on un problème avec la réciprocité et ne pense pas a demander ce que pense l'autre
Ils ont aussi de gros problèmes pour différencier le contexte social d'une situation et ont donc des difficultés à s'y adapter.
Le cerveau des autistes ne fonctionne pas moins bien que celui des NT mais le travail entre les différentes parties du cerveau n'est pas bien coordonné : « le cerveau est comme un orchestre, dans le cas de l'autisme, les musiciens peuvent être excellent mais il manque un chef d'orchestre pour les coordonner » Charles Durham
Une différence programmée des la naissance
Dès la naissance, les NT sont « programmés » pour aller vers les humains, les analyser et les copier, par exemple, dès 3 mois, un enfant NT est sensible à l'attention conjointe (il voit si on le regarde quand on lui parle...) et fait tout pour attirer l'attention sur lui par des geste, des cris... A 8 ou 9 mois, son attention conjointe est similaire à celle d'un adulte, il distingue notamment les intentions des autres grâce à leurs expréssions depuis l'age de 7 mois et s'y adapte... C'est ce qu'on appele l'empathie.
Les autistes, eux, ont tendance à beaucoup plus observer leur environnement d'une manière globale que les autres humains et prêtent beaucoup moins attention aux autres personnes, ce qui provoque une meilleure connaissance de l'environnement mais une mauvaise connaissance des humains et de leurs fonctionnement ainsi que d'un déficit de l'empathie.
L'interprétation du comportement d'autruit
A 4 mois, les enfants NT sont sensible à la direction du regard et suivent le regard des parents (pour chercher à savoir ce que les parents regardent), à 7 mois, ils sont sensibles à l'expression des visages
et sont très sensibles aux stimulis animés (personnes qui bougent) qu'ils placent comme des informations hiérarchiquement supérieurs aux autres stimulis (mouvement des feuilles d'un arbre avec le vent...), les NT analysent ainsi dès le plus jeune âge la communication non verbale.
Dans le cas des autistes, tous les stimulis ont la même importance et les bébés autistes vont être autant, voir plus, attirés par les objets mouvants que par les gestes de leurs parents, ils n’acquièrent ainsi pas (ou en tout cas beaucoup moins bien) les bases de la communication non verbale, hors, la vie est publique est gérée par cela (regards, démarche, comportements, vêtements portées...), ils partent donc avec un réel handicap dans la vie.
Dès 8 mois, les enfant NT commencent à prévoir les effets des actions d’autrui (ex : si maman tient le biberon dans la main c'est qu'elle va me le donner bientôt...). Il distingue très vite les actions normales des action anormales (inattendues).
De nombreuses parties du cerveau social sont actives dès la naissances (les enfants savent compter à partir de 2 mois : ex si ils voient trois poules entrées dans un poulaillé et deux en sortir, ils déduisent qu'il reste une poule dans le poulaillé).
Ils se spécialisent avec le temps (adoption de la langue maternelle des parents...).
Les NT développent très vite des connaissances sociales (reconnaissances des visages, des voies, sensibilité aux caresses comme récompense...) et des contacts (amis qu'on aime ou qu'on aime pas à la maternelle).
Les autistes semblent avoir des déficits dans tous ces domaines, sans doute à cause de mauvaises connections neuronales et ils ont des problèmes dès le plus jeune âge...
La différence au niveau du réseau
On a constaté que la partie du cerveau qui gère les activités sociales est moins active chez les enfants autistes que chez les NT
Ils sont moins sensibles aux regards d'approbation et donc moins stimulés, ici commence un cercle vicieux : les enfants moins stimulés font moins d’efforts et sont donc encore moins stimulés...
La cause du problème provient des « neurones miroirs », les neurones dans lesquels sont enregistrés les actions des autres puis copiés : les NT copient principalement les actions des humains (imitation des gestes de l'autre), les autistes semblent ne pas faire de trie et copient tout (imitation des gestes d'un animal ou d'un objet animé...)
Le manque d'empathie provient de là : en imitant les autres, on comprend mieux leur émotions
Les autistes aussi ont tendance à imiter les autres hors contexte, par simple mimétisme, et ne sont pas aussi sensibles aux interactions sociales : ils ont du mal a maintenir leur intention sur ce que fait quelqu'un d'autres, ils jouent souvent tout seul et parfois longtemps avec le même jouet...
Les autistes en fait prêtent plus d'attentions aux lumières, couleurs, objets en mouvements qu'à leur camarades de maternelle et préfère souvent jouer en solitaire avec des jouets qu'avec les autres camarades...
La puberté
Dès la maternelles, ces caractéristiques vont marqués le comportement et provoqués des difficultés toujours persistantes au moment de la puberté : les NT mettent petit à petit tous les éléments en place pour gérer la puberté alors que les autiste se la pleine de plein fouet.
On parle souvent de la puberté pour ses changements au niveau corporel mais cela est aussi un très gros processus psychologique : l'enfant devient un adolescent et il change de comportement : l'appartenance à un groupe et les normes (vestimentaire, hygiènes...) prennent une importance considérable et les autistes, qui ont du mal à s'adapter, deviennent souvent des souffre douleurs de leur classe, moqués par leurs petits camarades, quand les NT commencent à vivre leur vie sentimentales et séxuel, les autiste sont généralement rejeté et passent à coté de ces étapes...
2nd partie : la séxualité
Introduction
L'acte sexuel est une récompense, c'est l'accord de la dignité donnée par le/la partenaire pour la reproduction (qui est l'un des objectif majeur de l'homme)
C'est un besoin physiologique qui s'exprime au niveau des émotions, de la relation à l'autre et de la vie sociale (valorisation d'une personne en couple par la société vis à vis des célibataire...).
Les problèmes sociaux des autistes (dont les causes sont développées en première partie) empêchent de nombreux autistes d'avoir une vie sexuelle normale et cale peut les traumatiser.
Le phénomène est généralement minimisée voir occultée par les parents/éducateurs et peut être responsable de graves troubles et une meilleure éducation sexuelle est nécessaire.
La sexualité, un besoin physiologique
La séxualité est une tension biologique programmée vers un but : la reproduction
Tout part du cerveau : automatisme, tension programmée (érection...)
Ce besoin doit être satisfait grâce à un enchaînement comportemental programmé et sa satisfaction apporte un soulagement voir un plaisir...
Deux types d'apprentissage sont réalisé pour cela : l’auto-apprentissage (ce qu'on apprend/découvre tout seul) et l'hétéro-apprentissage (ce qu'on apprend des autres : parents, amis... lors de discutions).
C'est au niveau de l'hétéro-apprentissage que les autistes rencontres le plus de problèmes car ils n'ont souvent pas de réseau social très développé, pas beaucoup d'amis avec qui parler de ça...
On divise ensuite les actes sexuels en deux catégories : l'auto stimulation (masturbation) et l'hétéro stimulation (relation avec un ou des partenaire(s))
En ce qui concerne l'auto-stimulation, deux cas de figure sont possible : la réussite, qui provoque une satisfaction du besoin sexuel, des émotions et la libération d'hormones (dopamine et endorphine) ; la non réussite provoque la libération de même hormones en plus petite quantité mais aussi et surtout une frustration du à la non satisfaction du besoin sexuel (la aussi, un autiste n'aura personne à qui parler en cas de problèmes).
L'hétéro-stimulation
Les conséquences de la réussite de l'hétéro-stimulation sont en partie similaire à celle de l'auto-stimulation (libération de dopamine, d'endorphine...) mais aussi ocytocine, l'hormone de l'attachement, ce qui a pour effet d'augmenter les sentiments pour le/la partenaire en plus de la satisfaction du besoin sexuel.
La sexualité provoque des sentiments et des émotions : prise de conscience de son émotion et de son désire pour le/la partenaire ce qui implique une prise de conscience de l’existence de l'autre, de ses besoin et de ses sentiments, ce qui implique de l’altruisme puis de l'amour.
Dans nos sociétés, l'un des principaux problèmes est l'oubli de ces choses là (de la partie affective) dans certains cas dus à la pornographie ou à une mauvaise éducation sexuelle (parfois due à une pratique religieuse très stricte sur le sujet).
Sexualité et société
La sexualité joue un rôle important dans notre société avec des codes et des règles précises : la notion de privé/public, la notion de l'interdit (légal illégal), le consentement...
Comprendre toutes ces base peut être difficile pour un autiste, parfois il peut y avoir des problèmes de logique (pourquoi on ne peut pas sortir avec une fille la veille de son 18ème anniversaire mais qu'on peut le faire le lendemain?...), la aussi, l'éducation sexuelle dans un sens large est très importante...
La chose la plus préoccupante est la phase de séduction : les NT sont habitué a interagir constamment avec les autres et à changer leur comportement en fonction des réactions de l'autre, le jeux de la séduction peut déjà parfois sembler très difficile pour eux, il est quasi impossible pour beaucoup d'asperger qui ne savent pas comment interpréter les signaux des autres et comment réagir à cela...
La encore, la frustration peut être constante, envahissante et source de problèmes ; elle est souvent minimisée par la famille/les éducateurs.
Sexualité et santé
Outre les problèmes récurent à tout le monde (Sida et autres MST), le principal problème aborder ici concerne la parentalité.
Beaucoup d'autistes veulent des enfants sans avoir peser le pour et le contre, parfois simplement pour imiter les autres, sans penser à la charge que représente la parentalité.
Il est fortement recommandé d'établir une liste de pour et de contre avec la personne et de prendre son temps pour expliquer au jeune autiste tout ce que cela implique.
La relation à l'autre
Pour pouvoir établir une relation intime avec une autre personne, il fait tenir compte de beaucoup de crétères : Les valeurs de la personne en question et de sa famille/son éducation ; les valeurs de la société donnée ; les attentes de l'autre...
Cette étape est très importante, beaucoup de manuels d'éducation sexuelle comprennent des QCM qui permettent de savoir quels sont les connaissances de la personne en question et ainsi de savoir quels points on doit approfondir.
Il ne faut pas oublier que beaucoup de choses s'apprennent normalement grâce à l'entourage et notamment aux amis et que dans le cas de personnes n'ayant pas vraiment d'amis, la famille doit compenser cela, éventuellement à l'aide de manuels ou de sites internet éducatifs.
Il ne faut surtout pas croire non plus que les autistes désirent moins que les NT être en couple, fonder une famille... Bon nombre d'entre eux n'en parlent cependant pas, parfois mentent aux autres et se mentent à eux même avec des phrases comme « je suis bien tout seul » ou « je ne voudrai jamais avoir d'enfants » alors qu'il s'agit en fait d'un moyen de cacher une grande frustration...
Quelques chiffres : - Etude de 1989 : 56% des adultes avec autisme n'ont jamais eut de relation sexuelle (chiffre probablement bas par manque de franchise ; une bonne partie des « 44% » qui en ont eut ont eut recours à la prostitution). La même étude montre que 25% des adultes avec autisme ne sont jamais sortie avec quelqu'un
Etude de 2006 : 50% des adulte avec autisme expriment un besoin de relation intime (chiffre la encore probablement supérieurs pour cause de manque de franchise ou de processus psychologique : mensonge à sois même...)
21% des adultes avec autisme se disent frustrés de ne pas être en couple (chiffres également à prendre avec des pincettes)
Problèmes et Solution
Concernant la frustration, de plus en plus de pays adoptent le système des assistant sexuels : parfois assimilé à de la prostitution, il s'agit de personnes qui ont une relation particulière avec des personne en situation de handicap : massage érotique, masturbation (très peu de pénétrations/préliminaires), discutions sur le sujet de la sexualité avec les personnes atteinte de handicaps... Cette option semble être totalement écarté en France pour le moment ou elle est assimilée à de la prostitution pure et dure...
Concernant la partie séduction, le problèmes est souvent due a une mauvaise assimilation des codes sociaux et travailler sur ce point est la seule solution (conseil vestimentaire, conseil de comportement...) il s'agit en fait d'habilité sociale...
Concernant les problèmes qui peuvent être assimilés à de la déviance : il s'agit dans de nombreux cas d'un problèmes d'éducation et d'information (exemple d'un asperger américain gay inculpé pour avoir fréquenté des sites pédophiles sur internet car il ne savait pas qu'il était interdit de « regarder des vidéos avec des jeunes »).
Aussi, il est recommandé de bien éduquer les jeunes autistes sur la notion de privé/public car les cas de masturbation dans les lieu public sont fréquents, ils résultent la encore souvent d'une mauvais information/éducation sexuelle...
Conseils aux parents
privilégier la discution en amont le plus tot possible et éviter les avertissements brutaux et les tentatives de cacher/arrêter le phénomène (par exemple interdire la masturbation) et mettre des règles strictes (seulement dans ta chambre et uniquement la...) ; donner beaucoup de conseils d'hygiène (toujours bien se laver les mains après...), bien informer les jeunes, Charles nous à notamment donné quelques adresses de site d'éducation sexuelle fiables :
http://www.loveattitude.be/
http://www.educationsensuelle.com/
Aussi, très important : apprendre le plus tot possible à frapper aux portes avant d'entrer, apprendre aussi quelles personnes la personne autiste peut toucher et qui il ne peut pas et surtout, quels endroits du corp il ne faut jamais toucher...
(Les autistes ont 7 fois plus de contacts avec l'institution judiciaire que les NT soit en temps que victime soit en temps que coupable, dans les deux cas à cause d'une certaine « innocence », les problèmes qui touchent à la sexualité sont très fréquents...).