Diagnostic pour ma fille de 14 ans / Suivi
Posté : mardi 29 mai 2018 à 9:03
Bonjour,
Après un bilan effectué mi-mars pour ma fille de 13 ans par ailleurs THQI, j'ai enfin reçu le compte-rendu... Comme je l'ai mis dans ma présentation, nous nous posons beaucoup de questions sur son comportement depuis la toute petite enfance, que nous pensions imputable à sa précocité mais au final ça ne rentrait pas trop dans les cases et notre quotidien est très difficile (violence dans la famille, opposition, manque apparent d'empathie, maladresse sociale...).
Je débute dans la connaissance d'Asperger, j'espère que certains(e) pourront m'aider...
- Je comprends que la psy détecte un Asperger malgré certaines caractéristiques en dessous des seuils (cut-off) en raison de la précocité qui peut permettre de masquer/compenser certaines choses. Est-ce aussi ce que vous comprenez (voir détail ci-dessous) ?
- Est-ce que quand on a un prédiagnostic, le diagnostic du psychiatre est en général en phase ?
- Faut-il plusieurs (beaucoup ?) de rendez-vous avec le psychiatre pour établir le diagnostic ? Je demande ça surtout parce que les délais sont très longs.
J'indique notre parcours :
2010 : détection de la précocité
2016 : bilan neuropsy pour recherche d'un TDAH avec réévaluation QI en faveur d'un THQI. Pas de TDAH selon la neuropsy, inattention si pas assez intéressée.
mars 2018 : bilan Asperger avec psy libérale citée dans plusieurs listes d'associations
juillet 2018 : rdv avec psychiatre libéral cité dans plusieurs listes d'associations et recommandé par la psy ayant fait le bilan Asperger.
Voici l'essentiel :
- pour Asperger :
Si ça parle à quelqu'un, voilà les scores (entre parenthèses, le cut-off) :
A : Anomalies qualitatives dans l’Interaction Sociale Réciproque : 11 (10)
B : Anomalies qualitatives dans la Communication : 11 (7)
C : Patterns de Comportements restreints, répétitifs et stéréotypés : 4 (3)
D : Anomalies du développement évidentes à ou avant 36 mois : 1 (1)
"AAA : des difficultés d’empathie, peut aussi mentir dans certaines situations. La compréhension des situations sociales reste difficile. Bien qu’elle fasse preuve d’une adaptation sociale dans certaines situations, les comportements problématiques à domicile sont intenses. Les faiblesses sociales sont compensées et cela avec son haut niveau de fonctionnement. Néanmoins, à domicile la régulation émotionnelle est plus difficile à gérer. Une impulsivité, de l’opposition et de la provocation sont notés à domicile. Les résultats aux échelles diagnostiques du syndrome Asperger mettent en avant des particularités, ces éléments cliniques restent à confirmer avec l’expertise d’un pédopsychiatre.
Au questionnaire Quotient du spectre Autistique (AQ), AQ égal à 30. Le seuil à partir duquel le Syndrome d’Asperger est détecté est de 32.
Au questionnaire Quotient d’Empathie (EQ), EQ de 16. Le seuil en-deçà duquel un Syndrome d’Asperger est suspecté est de 30.
[...]
M. présente les critères cliniques d’attribution d’un Syndrome d’Asperger. Nous notons qu’il y a des caractéristiques présentes mais qui sont en deçà du seuil de significativité pour le questionnaire sur les traits autistiques mais cela peut s’expliquer par l’adaptation liée au haut potentiel intellectuel et l’intensité de certains traits. M. présente certains critères cliniques d’attribution d’un Syndrome d’Asperger dans les domaines de la communication, des interactions sociales, l’attachement à certains détails et des signes d’anxiété face au changement.
Le score obtenu au questionnaire sur l’empathie est significatif."
- inattention avec hyperactivité : ce serait plutôt exclu du fait qu’il y a peu ou pas de souci à l’extérieur et en regardant les tests d’attention passés en 2016, mais à exclure formellement par le psychiatre.
- trouble de l’opposition avec provocation : ma fille présente des critères qui y répondent mais à confirmer avec le psychiatre vu le fonctionnement atypique Asperger + précocité.
Rdv psychiatre fin juillet pour la suite.
Merci d'avance pour toute information !
Après un bilan effectué mi-mars pour ma fille de 13 ans par ailleurs THQI, j'ai enfin reçu le compte-rendu... Comme je l'ai mis dans ma présentation, nous nous posons beaucoup de questions sur son comportement depuis la toute petite enfance, que nous pensions imputable à sa précocité mais au final ça ne rentrait pas trop dans les cases et notre quotidien est très difficile (violence dans la famille, opposition, manque apparent d'empathie, maladresse sociale...).
Je débute dans la connaissance d'Asperger, j'espère que certains(e) pourront m'aider...
- Je comprends que la psy détecte un Asperger malgré certaines caractéristiques en dessous des seuils (cut-off) en raison de la précocité qui peut permettre de masquer/compenser certaines choses. Est-ce aussi ce que vous comprenez (voir détail ci-dessous) ?
- Est-ce que quand on a un prédiagnostic, le diagnostic du psychiatre est en général en phase ?
- Faut-il plusieurs (beaucoup ?) de rendez-vous avec le psychiatre pour établir le diagnostic ? Je demande ça surtout parce que les délais sont très longs.
J'indique notre parcours :
2010 : détection de la précocité
2016 : bilan neuropsy pour recherche d'un TDAH avec réévaluation QI en faveur d'un THQI. Pas de TDAH selon la neuropsy, inattention si pas assez intéressée.
mars 2018 : bilan Asperger avec psy libérale citée dans plusieurs listes d'associations
juillet 2018 : rdv avec psychiatre libéral cité dans plusieurs listes d'associations et recommandé par la psy ayant fait le bilan Asperger.
Voici l'essentiel :
- pour Asperger :
Si ça parle à quelqu'un, voilà les scores (entre parenthèses, le cut-off) :
A : Anomalies qualitatives dans l’Interaction Sociale Réciproque : 11 (10)
B : Anomalies qualitatives dans la Communication : 11 (7)
C : Patterns de Comportements restreints, répétitifs et stéréotypés : 4 (3)
D : Anomalies du développement évidentes à ou avant 36 mois : 1 (1)
"AAA : des difficultés d’empathie, peut aussi mentir dans certaines situations. La compréhension des situations sociales reste difficile. Bien qu’elle fasse preuve d’une adaptation sociale dans certaines situations, les comportements problématiques à domicile sont intenses. Les faiblesses sociales sont compensées et cela avec son haut niveau de fonctionnement. Néanmoins, à domicile la régulation émotionnelle est plus difficile à gérer. Une impulsivité, de l’opposition et de la provocation sont notés à domicile. Les résultats aux échelles diagnostiques du syndrome Asperger mettent en avant des particularités, ces éléments cliniques restent à confirmer avec l’expertise d’un pédopsychiatre.
Au questionnaire Quotient du spectre Autistique (AQ), AQ égal à 30. Le seuil à partir duquel le Syndrome d’Asperger est détecté est de 32.
Au questionnaire Quotient d’Empathie (EQ), EQ de 16. Le seuil en-deçà duquel un Syndrome d’Asperger est suspecté est de 30.
[...]
M. présente les critères cliniques d’attribution d’un Syndrome d’Asperger. Nous notons qu’il y a des caractéristiques présentes mais qui sont en deçà du seuil de significativité pour le questionnaire sur les traits autistiques mais cela peut s’expliquer par l’adaptation liée au haut potentiel intellectuel et l’intensité de certains traits. M. présente certains critères cliniques d’attribution d’un Syndrome d’Asperger dans les domaines de la communication, des interactions sociales, l’attachement à certains détails et des signes d’anxiété face au changement.
Le score obtenu au questionnaire sur l’empathie est significatif."
- inattention avec hyperactivité : ce serait plutôt exclu du fait qu’il y a peu ou pas de souci à l’extérieur et en regardant les tests d’attention passés en 2016, mais à exclure formellement par le psychiatre.
- trouble de l’opposition avec provocation : ma fille présente des critères qui y répondent mais à confirmer avec le psychiatre vu le fonctionnement atypique Asperger + précocité.
Rdv psychiatre fin juillet pour la suite.
Merci d'avance pour toute information !