Forum Asperansa

Bonjour

Je suis l’heureuse maman de deux enfants jeunes (4 et 5 ans)diagnostiqués encore plus jeune (2 et 3 ans). Tous les deux sont donc TSA. Je vous fais une petite présentation rapide.

Wendy la plus jeune n’est pas encore verbale. Elle dit quelques mots qu’elle n’adresse pas vraiment et grâce à sa prise en charge on a quand même de beaux regards et de beaux câlins. Elle a une stéréotypie qui consiste à se rouler par terre sur le dos. Parfois quand elle est fatiguée ou conteste. Sinon elle aligne beaucoup.

Weylyn lui, qui a 5 ans, commence a parler. Il répète des mots et des phrases presque du tac o tac. Il y’a aussi un peu de langage spontanée lors des demandes très motivantes. Il a peu de stéréotypies visibles à part le regard en coin et la stimulation visuelle. Il adooooooore les trains sous différentes formes: vidéo, lego, tram en vrai etc ..
Lui aussi beaucoup de regards et de câlins.

La demande de conseil que je voudrais vous soumettre aujourd’hui est la suivante.
Lors des ballades les enfants ne se comportent pas à l’unisson.
Wendy ne donne pas la main. Ne va pas vraiment dans le bon sens de la marche. Elle peut même se laisser tomber par terre. Bref quand je suis seule avec elle je suis plus un chien de berger que ça maman.

Quant à weylyn depuis peu, il développe des crises de colère noire. Des qu’on le frustre ou le contrarie il se roule par terre. Ça peut durer 30-45 minutes et ça ne s’arrete pas. Tant que l’on va là où il veut lui pas de soucis. Par contre depuis peu, il refuse de venir aux courses avec moi. Ça donne lieu a des crises et du refus et du «je me jette par terre»
Ormis le côté agaçant de cette attitude, je ne m’en sors pas.
Auriez vous des trucs et astuces à part ne pas les sortir ? Car les sortir ensemble est aujourd’hui quasi impossible pour une personne seule ..

C'est peut être le problème de se sentir exister.

effacé: texte jugé par d'autres lecteurs psycaca

J'évoque l'importance d'une présence et d'un partage paternel (qui peut manquer à un enfant alors plus facilement "en crise") par cette vidéo!

https://www.youtube.com/watch?v=oiKj0Z_Xnjc

Dans les familles où l’autisme est présent, 80% des couples se séparent, la charge des enfants revient souvent aux mères qui se débrouillent souvent seules.
C’est pas la présence paternelle qui est problématique ici, il ne faut pas tout mélanger non plus...
Dans le cas des courses, c’est surtout la surcharge sensorielle qui est problématique chez les autistes...
Si vous le pouvez ne les emmenez pas ou alors à des heures creuses, quand il y a le moins de monde possible, avec des casques anti bruit ou dans des magasins sans musique, et en achetant 2/3 trucs qui leur font plaisir. Ne pas y rester des heures, le prévoir dans la semaine avec un grand calendrier mural, en indiquant quand vous irez avec un sticker sur le jour et leur dire à peu près à quelle heure et combien de temps même s’ils ne savent pas encore l’heure. Ça permet de programmer.
Dans leur suivi, avez vous des échanges avec les professionnels pour qu’ils puissent vous expliquer comment aménager le quotidien de vos enfants ?
C’est vraiment essentiel, pour les accompagner au mieux.
Bon courage.

MamWW a écrit : ↑mercredi 30 janvier 2019 à 18:42Des qu’on le frustre ou le contrarie il se roule par terre.

Il y a des approches de type ABA comme décrit dans cette présentation.

Le modèle de Denver peut aussi bien aider pour aménager le quotidien et faire face aux situations compliquées et quand l’enfant est petit.
Denver.
Si les intervenants auprès de vos enfants utilisent ces méthodes (ou le TEACCH), essayer de leur demander de vous les expliquer pour que vous puissiez les appliquer selon les particularités de vos enfants.

Piedsboueux ce serait bien d'arrêter la psychanalyse de comptoir là.
Un.parent vient chercher conseil & soutien, pas la.peine de mêler de la psykk à 2 sous à l'histoire.
Entendre parler de figure masculine, de je ne sais quoi de sexuel ici c'est vraiment n'importe quoi

piedsboueux a écrit : ↑jeudi 31 janvier 2019 à 7:18 [...] j'avance que le partage masculin avec vous et vos enfants est cruciale pour le ressenti d'exister [...].

Cela n'a pas grand chose à voir, pléthores d'enfants se passant d'entité paternelle ; l'idée figure paternelle versus ressenti d'exister me paraît ma foi fort pseudo-scientifique, plussoyant Lilette sur l'absence de lien contextuel.

Equus grevyi a écrit : ↑jeudi 31 janvier 2019 à 13:57

piedsboueux a écrit : ↑jeudi 31 janvier 2019 à 7:18 [...] j'avance que le partage masculin avec vous et vos enfants est cruciale pour le ressenti d'exister [...].

Cela n'a pas grand chose à voir, pléthores d'enfants se passant d'entité paternelle ; l'idée figure paternelle versus ressenti d'exister me paraît ma foi fort pseudo-scientifique, plussoyant Lilette sur l'absence de lien contextuel.

Pour preuve, c'est mon cas, mon père étant décédé quand j'étais enfant.

Lilette a écrit : ↑jeudi 31 janvier 2019 à 11:38 Piedsboueux ce serait bien d'arrêter la psychanalyse de comptoir là.
Un.parent vient chercher conseil & soutien, pas la.peine de mêler de la psykk à 2 sous à l'histoire.
Entendre parler de figure masculine, de je ne sais quoi de sexuel ici c'est vraiment n'importe quoi

Je n'aurais pas mieux dit les choses.

boaf: leçon: ne plus jamais entrer dans ce genre de sujet pour moi...