Ime et attente en 6ème.
Posté : jeudi 29 août 2019 à 0:05
Bonjour. J'imagine qu'un tel sujet à déjà été abordé mais je ne l'ai pas trouvé.
J'ouvre donc une nouvelle page.
Ma fille diagnostiquée autiste (sans autre qualificatif ) a l'âge de huit ans va passer en 6ème générale accompagnée d'une Avsh.
Elle a passé deux années scolaires dans une nouvelle école primaire ou elle était bien mieux que dans son école précédente. Avec cependant le gros retard entre ses années sans accompagnement hormis un Cmp dépourvu de moyens .
Elle bénéficie depuis un an et demi du complément 2aeeh et donc de rendez-vous réguliers chez des spécialistes qu'elle apprécie.
Son bilan psychométrique mentionnant la nécessité d'une classe Ulis, après concertation, sa nouvelle école nous a conseillé de faire une demande d'Ulis+Sessad.
La réponse de la Mdph fut Orientation en Ime (comme après l'équipe éducative de l'école précédente)
et donc rejet de la demande de Sessad. (vu qu'une orientation en Ime et Sessad sont incompatibles)
C'est une année qui a beaucoup plu à ma fille et elle y a fait des progrès avec une institutrice aimée et sa première Avs, mais avec un important retard cumulé.
Au début, la direction informée de sa situation par son directeur précédent avait décidé de suspendre ses activités périscolaires par crainte pour sa sécurité et bien-être mental en considérant gravement que je j'avais omis de leur signaler la précarité de sa condition. Mais finalement, elle à pu participer à toutes les activités sans obstacles et aller en classe avec le sourire, même y aller les après-midi des deux derniers mois.
Ses enseignants m'ont expliqué que son retard éducatif irait croissant ( vu les connaissances requises ensuite ) mais ils étaient cependant bienveillants.
-un psychologue nous avait déjà informés du dangers des collègiens y compris en campagne pour une personne / fille fragilisée.
+ Un comportement qui doit être guidé afin de mieux s'intégrer, gagner en sérénité, environnement sécurisant etc
( explications concernant des enfants en Ime qui présentent une déficience intellectuelle sans troubles du comportement etc.. )
A ce moment, j'ai admis que ma fille n'est pas évaluable, présente un niveau ce1/ce2 dyscalculie et stéréotypies non échangées contre de plus discrètes.
Son année de Cm2 a été la même. Mais avec enfin un suivi régulier permis par l'Aeeh2 ( vu que parents sans emploi ) et ses amis bienveillants et même autistes dans cette école.
Vu que nous avions eu deux refus mdph pour l'Ulis, Linda y était en attente d'une place en Ime qui était saturé.
C'est une année appréciée et malgré son retard, l'essentiel est qu'elle en a été ravie et acceptée. J'ai tout de même demandé si elle y perturbait le cours par ses tics comme noté par son ancienne école. La réponse fut que ses quelques bruits n'avaient pas nui aux cours ni aux autres.
Elle n'a pas pu bénéficier d'un redoublement l'école étant considérée comme une "salle d'attente" au regard de son "inevaluation"
Je trouve un peu paradoxal que Linda passe en 6eme générale plutôt qu'en Ulis faute de place en Ime. Mais la maison des adolescents m'a expliqué que si elle avait été orientée en Ulis elle y serait davantage perdue faute d'Avs.
+ propos de lpsychologue concernant l'insécurité au collège. (conseil d'éviter les interactions avec des jeunes d'âge "bête")
Elle passera donc en 6eme classique, probablement aménagée avec Avsh.
Avez-vous été en telle situation?
Il était difficile de formuler une nouvelle demande malgré que certains spécialistes s'étonnent de cette orientation mdph, notamment en raison de notre suivi lorsque nous avions refusé l'hôpital pour notre fille alors qu'elle ne bénéficiait pas encore de diagnostic. Mais elle semble apprécier l'idée d'attendre sa place en Ime qu'elle considère comme une aire de jeux. (notamment car étudier la lasse) Elle ne veut plus que parler animation/théâtre/cosplay/ordinateur.
Et il semble que le côté classe maternelle du lieu l'enchante. (je lui re poserai la question pour entendre ses termes)
Puis cela nous a été présenté comme respectueux de son "trouble".
D'un côté je me dis qu'aujourd'hui elle a une certaine personnalité et saura nous dire si elle s'y sent à l'aise ou pas. D'un autre je crains toujours certains comportements même si j'admets la particularité des siens et qu'on m'explique qu'il n'y a pas plus d'embrouilles que dans toute classe. Sans compter sa fatigabilité. Sans compter qu'elle apprécie la liberté et qu'il lui arrive de se reposer quelques jours, ce qui semble difficilement conciliable avec un tel parcours de soins.
J'ai tenté de savoir pourquoi elle n'avait pas été orientée en section autisme et une secrétaire m'a expliqué que c'était résérvé aux jeunes sévèrement autistes, les modérés étant orientés en Ime.
Nous avons visité un Ime.
Les activités y étaient exposées et nombreuses. Sorties/sports divers
J'ai trouvé qu'il s'agissait d'une opportunité rare dans un parcours de soins mais j'étais
aussi, un peu interloquée lorsque notre "hôte" nous dit nous veillons à ce que chacun soit respectueux et respecté, ne tolérant aucun "Bipp..et Bipp" Je vous passe les propos très "rap".
Je me suis alors demandée a quels genre de milieu elle avait affaire.
Et son insistance de l'importance du car "scolaire" dans le parcours de l'enfant.
Le temps scolaire avait d'ailleurs été omis, mais ce n'est probablement pas le plus important dans un lieu dédié au soin.
L'orientation vers des métiers d'esthétique et cuisine peut-être difficile pour ceux qui n'apprécient pas le contact.
J'ai donc tenté d'obtenir rendez-vous dans l'autre Ime proposé (au coeur d'un village vert) mais ils n'avaient aucune possibilité de poser rendez-vous en 3 mois et me demandent de leur retourner leur fiche d'inscription sans que nous ayons visité.
Ils m'ont aussi indiqué que nous pouvions visiter d'autres établissements alentours.
(alors qu'une fois contactés ils nous ont dit que l'inscription n'était possible que dans les centres désignés dans la notification)
Je comprends bien qu'on ne puisse s'inscrire ailleurs.
J'ai eu plusieurs fois droit à -Nous verrons en fonction de nos disponibilités, si toutefois possible, nous vous avons envoyé un document Etc.
J'imagine que ça peut prendre du temps par ce qu'il y a peu de jours ou les jeunes sont absents et l'accueil disponible mais je me demande à qui m'adresser si cela persiste?
Aussi, lors de la dernière équipe éducative tous nous ont dit qu'il serait impossible d'envisager des redoublements au collège (genre faites votre possible pour trouver un établissements adéquat) mais j'ai du mal a envisager un parcours hors école. Surtout à cause de la période ou nous avions été suivis pour défaut de soins et que les symptômes Ted de Linda nous étaient attribués.
De plus, je ne me sens pas en mesure d'assurer une éducation de type scolaire, elle préférant les exercices des spécialistes. Ma fille à aussi besoin d'une certaine dose de vie sociale par goût comme par nécessité. (ne pas perdre ses acquis sociaux)
J'ai quelque difficultés à condenser ma pensée et j'imagine que nous sommes nombreux dans ce cas vu le manque de moyens.
L'essentiel est qu'aujourd'hui tout semble se développer et aller en avant.
J'ouvre donc une nouvelle page.
Ma fille diagnostiquée autiste (sans autre qualificatif ) a l'âge de huit ans va passer en 6ème générale accompagnée d'une Avsh.
Elle a passé deux années scolaires dans une nouvelle école primaire ou elle était bien mieux que dans son école précédente. Avec cependant le gros retard entre ses années sans accompagnement hormis un Cmp dépourvu de moyens .
Elle bénéficie depuis un an et demi du complément 2aeeh et donc de rendez-vous réguliers chez des spécialistes qu'elle apprécie.
Son bilan psychométrique mentionnant la nécessité d'une classe Ulis, après concertation, sa nouvelle école nous a conseillé de faire une demande d'Ulis+Sessad.
La réponse de la Mdph fut Orientation en Ime (comme après l'équipe éducative de l'école précédente)
et donc rejet de la demande de Sessad. (vu qu'une orientation en Ime et Sessad sont incompatibles)
C'est une année qui a beaucoup plu à ma fille et elle y a fait des progrès avec une institutrice aimée et sa première Avs, mais avec un important retard cumulé.
Au début, la direction informée de sa situation par son directeur précédent avait décidé de suspendre ses activités périscolaires par crainte pour sa sécurité et bien-être mental en considérant gravement que je j'avais omis de leur signaler la précarité de sa condition. Mais finalement, elle à pu participer à toutes les activités sans obstacles et aller en classe avec le sourire, même y aller les après-midi des deux derniers mois.
Ses enseignants m'ont expliqué que son retard éducatif irait croissant ( vu les connaissances requises ensuite ) mais ils étaient cependant bienveillants.
-un psychologue nous avait déjà informés du dangers des collègiens y compris en campagne pour une personne / fille fragilisée.
+ Un comportement qui doit être guidé afin de mieux s'intégrer, gagner en sérénité, environnement sécurisant etc
( explications concernant des enfants en Ime qui présentent une déficience intellectuelle sans troubles du comportement etc.. )
A ce moment, j'ai admis que ma fille n'est pas évaluable, présente un niveau ce1/ce2 dyscalculie et stéréotypies non échangées contre de plus discrètes.
Son année de Cm2 a été la même. Mais avec enfin un suivi régulier permis par l'Aeeh2 ( vu que parents sans emploi ) et ses amis bienveillants et même autistes dans cette école.
Vu que nous avions eu deux refus mdph pour l'Ulis, Linda y était en attente d'une place en Ime qui était saturé.
C'est une année appréciée et malgré son retard, l'essentiel est qu'elle en a été ravie et acceptée. J'ai tout de même demandé si elle y perturbait le cours par ses tics comme noté par son ancienne école. La réponse fut que ses quelques bruits n'avaient pas nui aux cours ni aux autres.
Elle n'a pas pu bénéficier d'un redoublement l'école étant considérée comme une "salle d'attente" au regard de son "inevaluation"
Je trouve un peu paradoxal que Linda passe en 6eme générale plutôt qu'en Ulis faute de place en Ime. Mais la maison des adolescents m'a expliqué que si elle avait été orientée en Ulis elle y serait davantage perdue faute d'Avs.
+ propos de lpsychologue concernant l'insécurité au collège. (conseil d'éviter les interactions avec des jeunes d'âge "bête")
Elle passera donc en 6eme classique, probablement aménagée avec Avsh.
Avez-vous été en telle situation?
Il était difficile de formuler une nouvelle demande malgré que certains spécialistes s'étonnent de cette orientation mdph, notamment en raison de notre suivi lorsque nous avions refusé l'hôpital pour notre fille alors qu'elle ne bénéficiait pas encore de diagnostic. Mais elle semble apprécier l'idée d'attendre sa place en Ime qu'elle considère comme une aire de jeux. (notamment car étudier la lasse) Elle ne veut plus que parler animation/théâtre/cosplay/ordinateur.
Et il semble que le côté classe maternelle du lieu l'enchante. (je lui re poserai la question pour entendre ses termes)
Puis cela nous a été présenté comme respectueux de son "trouble".
D'un côté je me dis qu'aujourd'hui elle a une certaine personnalité et saura nous dire si elle s'y sent à l'aise ou pas. D'un autre je crains toujours certains comportements même si j'admets la particularité des siens et qu'on m'explique qu'il n'y a pas plus d'embrouilles que dans toute classe. Sans compter sa fatigabilité. Sans compter qu'elle apprécie la liberté et qu'il lui arrive de se reposer quelques jours, ce qui semble difficilement conciliable avec un tel parcours de soins.
J'ai tenté de savoir pourquoi elle n'avait pas été orientée en section autisme et une secrétaire m'a expliqué que c'était résérvé aux jeunes sévèrement autistes, les modérés étant orientés en Ime.
Nous avons visité un Ime.
Les activités y étaient exposées et nombreuses. Sorties/sports divers
J'ai trouvé qu'il s'agissait d'une opportunité rare dans un parcours de soins mais j'étais
aussi, un peu interloquée lorsque notre "hôte" nous dit nous veillons à ce que chacun soit respectueux et respecté, ne tolérant aucun "Bipp..et Bipp" Je vous passe les propos très "rap".
Je me suis alors demandée a quels genre de milieu elle avait affaire.
Et son insistance de l'importance du car "scolaire" dans le parcours de l'enfant.
Le temps scolaire avait d'ailleurs été omis, mais ce n'est probablement pas le plus important dans un lieu dédié au soin.
L'orientation vers des métiers d'esthétique et cuisine peut-être difficile pour ceux qui n'apprécient pas le contact.
J'ai donc tenté d'obtenir rendez-vous dans l'autre Ime proposé (au coeur d'un village vert) mais ils n'avaient aucune possibilité de poser rendez-vous en 3 mois et me demandent de leur retourner leur fiche d'inscription sans que nous ayons visité.
Ils m'ont aussi indiqué que nous pouvions visiter d'autres établissements alentours.
(alors qu'une fois contactés ils nous ont dit que l'inscription n'était possible que dans les centres désignés dans la notification)
Je comprends bien qu'on ne puisse s'inscrire ailleurs.
J'ai eu plusieurs fois droit à -Nous verrons en fonction de nos disponibilités, si toutefois possible, nous vous avons envoyé un document Etc.
J'imagine que ça peut prendre du temps par ce qu'il y a peu de jours ou les jeunes sont absents et l'accueil disponible mais je me demande à qui m'adresser si cela persiste?
Aussi, lors de la dernière équipe éducative tous nous ont dit qu'il serait impossible d'envisager des redoublements au collège (genre faites votre possible pour trouver un établissements adéquat) mais j'ai du mal a envisager un parcours hors école. Surtout à cause de la période ou nous avions été suivis pour défaut de soins et que les symptômes Ted de Linda nous étaient attribués.
De plus, je ne me sens pas en mesure d'assurer une éducation de type scolaire, elle préférant les exercices des spécialistes. Ma fille à aussi besoin d'une certaine dose de vie sociale par goût comme par nécessité. (ne pas perdre ses acquis sociaux)
J'ai quelque difficultés à condenser ma pensée et j'imagine que nous sommes nombreux dans ce cas vu le manque de moyens.
L'essentiel est qu'aujourd'hui tout semble se développer et aller en avant.