olivierfh a écrit : ↑lundi 26 avril 2021 à 9:25
Tout à fait, et là l'apprentissage à faire est celui des autres enfants et parents
: autiste
ne veut pas dire "imbécile, débile", il y a beaucoup d'autistes sans déficience intellectuelle. Pour recourir à une
comparaison connue, si on voyait que les enfants à lunettes sont moqués, la bonne réaction serait-elle "on ne va dire à personne qu'il est myope, on va plutôt lui dire de tout faire sans lunettes"?
oh que oui...comme je suis bien d'accord.
mais j'avoue lâchement ne pas avoir voulu que mon fils devienne le fer de lance de ce combat. Une personne du collège avait malgré notre clair refus, informé la classe de son autisme...
l'année suivante la psy a réussi à faire changer mon fils d'avis sur la question, à force d'insistance et est allée parler à sa classe du TSA et devait dire qu'il est concerné devant lui en sa présence. Elle avait "obtenu son accord". Vu dans quel état il s'est mis avant de retourner au collège une heure avant l'intervention prévue, j'ai réussi à imposer que la psy ne mentionne pas qu'il soit concerné.
Conséquences désastreuses ensuite pour lui, il a perdu son téléphone dans le bus, a cru avoir perdu ses clés de maison et était pétrifié sur place, une voisine a fini par le trouver en train de faire les 100 pas dans le chemin menant au domicile, incapable de venir me retrouver au travail situé à 10 mn de là et malgré qu'il savait qu'il pouvait faire ça...
bref...
au lycée en seconde, sa super prof principale, voulait aussi le dire à la classe. Pour elle, naïve, dire va tout "lisser"...mais c'est plus pour répondre à une curiosité mal placée car les élèves n'en ont rien à faire et ne se pose pas de questions, ce sont la plupart du temps des choses que l'ont projette sur eux.
Ils voient qu'il a une AESH point.
le reste ne les regarde pas plus que personne ne sait que tel élève est diabétique, a eu un cancer, le sida etc tant que rien ne vient les perturber je veux dire du TSA de mon fils. Ils n'ont pas à savoir.
Tout comme mon fils n'a jamais voulu parler d'une autre de ses particularités...par rapport à ses origines pourtant tout est bien clair pour lui, nous en parlons librement mais estimons ça ne doit pas quitter le cercle des intimes et surtout il est en age de choisir ce qu'il veut dire et à qui!
Personne n'a à lui imposer, j'en ai voulu à l'adulte du collège et ensuite à la psy qui ne comprend pas qu'elle lui a forcé la main vu l'état dans lequel il s'est ensuite mis! et si tant est que son TSA peut avoir des répercussions en classe par exemple, je ne vois pas en quoi dire il est autiste va faire avancer. Je reste sur l'idée que de dire que son handicap est la raison des soucis, point pas plus de détail aux autres élèves.
Il a assez souffert qu'on le traite d'"hyperactif" de "fou dangereux" etc etc...
je ne veux pas qu'il soit le cheval de bataille pour éduquer les gens à ce que c’est qu'un autiste!
déjà que des adultes des profs, n'arrivent pas à y croire, je n'ai pas envie de me battre pour ça. Si tu savais tout ce que j'entends de mes charmants collègues (profs en lycée), sur les élèves dys, ou EIP, (feignants, casse c..., les parents se font avoir, il n'a pas besoin de tiers temps car il comprend tout et j'en passe) en parallèle avec leur admiration pour un élève en fauteuil électrique...qui lui est d’emblée sympathique et méritant
je leur souhaite un proche différent suite à un accident ou un handicap quelconque et j'en reparlerai avec eux, avec plaisir, à ce moment là.