Forum Asperansa

Merci de ta réponse. Quand j'en parle aux gens soient ils ne me croient pas soit je ressent une sorte de jalousie . C est assez bizarre.
Je suis moi même un paquet de nerfs je pense que sa joue .
En allant le chercher dans son lit ce matin il s'était retourné tête aux pieds du lit . Ça me fait rire de le retrouver dans des positions improbables.

Heu un point de vue de papa...au sujet de la "solution" bras et des pleurs "capricieux"...si je parais un peu dur, je rappelle que je ne juge personne...mais au delà d'être papa une fois et la seconde dans quelques mois, les enfants c'est un peu mon milieu professionnel, donc forcément j'ai un avis...
Il est important de ne pas faire de mauvaise lecture des âges de l'enfance...à un mois la seule réponse aux cris d'un enfant doit être les bras, on ne fait pas de l'éducatif avant au bas mot le premier anniversaire, ce n'est que vers 9 mois qu'un bébé commence à comprendre qu'il n'est pas le "prolongement" de sa mère...
Pour moi, de un pas de caprices avant 18/24 mois (et encore...), ce n'est pas parce que le parent ne comprend pas l'expression de l'enfant que celui ci est dans la "perfidie" et que celui-ci "trompe" son monde avec de "faux pleurs", c'est invoquer plus que de la précocité à un nourrisson, de deux pour au moins les 6/9 premiers mois de sa vie, il faut se rappeler que c'est un nouveau né, passé d'un milieu clos, aqueux, chaud et bruyant (entre autres particularités de la vie intra utérine...) à notre monde ouvert, parfois très froid, sec, et d'une autre sonorité agressive, il aura tout le temps de se calmer seul, avant ça c'est pas les bras en eux même son remède c'est la proximité immédiate du corps de sa mère, pour sa chaleur, son odeur, son rythme cardiaque, sa respiration etc...lui donner les bras c'est juste naturel à cet âge là...et ceci n'est pas que mon point de vue, c'est celui de nombre de professionnels et de parents, ceux qui font sans sont libres de le faire, je ne leur enverrai pas la police de la santé, mais imaginons deux secondes ce que peut ressentir un étranger, hypersensible, en mobilité quasi nulle, sans vêtements, dans un zone hostile et inconnue, etc...car c'est ça la vie d'un nourrisson, bien plus difficile qu'une vie d'aspie...
Enfin voilà, je pense que venu au monde, le bébé n'est pas encore un enfant, c'est un nourrisson, ses besoins sont ultras simples, mais éxigent le plus d'engagement de la part des parents, après plus il grandit plus on l'accompagne et moins il a besoin de cet engagement, pour moi les premiers mois sont cruciaux.

Je suis d'accord avec l'ensemble du post de Herlock .

Je suis bien sur aussi d'accord avec ce que tu dis ce qui rejoins les lectures que j'ai pu faire a ce sujet.
Seulement une chose : Quand je suis seule ( le papa a repris le travail ) et que je n'en peux plus car j'ai la sensation que ma tete va exploser ; je préfère de loin le laisser pleurer 5mn dans sa chambre et m'enfermer seule dans le noir histoire de recharger un peu les batteries plutôt que continuer a l'avoir dans mes bras et qu'il sente mon angoisse et mon énervement car ce n'est certainement pas cela qui arrivera a le calmer.
En faisant ça je pense faire preuve d'intelligence plutôt que passer pour une ' mère indigne ' .
Heureusement mon fils pleure peu.
On a eu 3j difficiles a cause de coliques mais j'ai trouvé un remède et depuis plus rien .

je préfère de loin le laisser pleurer 5mn dans sa chambre et m'enfermer seule dans le noir histoire de recharger un peu les batteries plutôt que continuer a l'avoir dans mes bras et qu'il sente mon angoisse et mon énervement car ce n'est certainement pas cela qui arrivera a le calmer.

Bien d'accord aussi . Le tout, c'est d'arriver à jongler entre ses besoins et les tiens(pas simple!).

Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).


Bonsoir,

Je crée ce sujet, car j'ai un peu naviguer sur le forum sans trouver ce que je voudrais trouver ici...des témoignages de personnes diagnostiquées, papa et maman, non pas d'enfants autistes, mais autistes eux-mêmes ! ! !

Je voudrais que la phrase qui sert d'intitulé au sujet se voit démontée au plus vite car elle est issue des croyances de certains professionnels, qui au delà de voir les autistes, en premier lieu, mais bien souvent les personnes avec handicap et quelque soit ce dernier, sans sexe, sans libido et donc sans enfants...

Sur Google, la tendance est claire, de rares témoignages en langue française, et une "littérature" abondante en langue anglaise...

Mesdames et messieurs, parents TSA, merci pour vos témoignages.

Il y a Meï et Manichéenne sur le forum.

Voilà. Et deux autres aussi, des pères, mais comme ils postent peu, je n'ai pas envie de les citer sans leur accord.
Et hors forum, il y a Magali Pignard, qui avait entre autres action pour l'autisme témoignée dans "le cerveau d'Hugo".
Plus reconnue internationalement : Liane Holliday Willey, auteur de Pretending to Be Normal: Living With Asperger's Syndrome.

Ensuite, je veux bien témoigner, mais de quoi précisément ? Oui, j'ai été diagnostiquée et j'ai trois enfants. Visiblement il doit y avoir une bonne part de génétique dans mon autisme d'ailleurs.

Ouais, ça fait au moins deux parents Asperger diagnostiqués.

Ah ! Pensons aussi à Rudy Simone.

En ce qui concerne les activités et les orientations sexuelles, c'est aussi neurodiversifié : dans la population autistanaise, il y en a qui cherchent l'amour ou l'âme sœur ou autres relations durables, d'autres qui ne cherchent pas ; il y a des personnes hétérosexuelles, des personnes homosexuelles, des personnes asexuelles, etc. Il y en a qui aiment le sexe, d'autres pas. Il y en a qui veulent des enfants, d'autres pas.

C'est aussi neurodiversifié dans la population non autistanaise : il y a des hommes comme des femmes qui veulent fonder une famille, d'autres pas ; il y en a qui aiment le sexe, d'autres pas ; il y a des personnes homosexuelles, il y a des personnes homosexuelles, il y a des personnes bisexuelles, il y a des personnes transsexuelles, il y a des personnes asexuelles, il y en a qui a veulent une relation durable, d'autres qui préfèrent rester célibataire, etc.

La neurodiversité met du temps à entrer dans les "normes".

j'en ai 4 des enfants... (dont un autiste (au moins... ))
alors ce type de phrases de professionnels me laisse perplexe. voir me fiche une sacrée angoisse.
il y a aussi que les autistes ne peuvent pas conduire, avoir un emploi temps plein (voir tout court), des amis, une vie sociale, la capacité d'autoanalyse, de l'empathie minimale, et etc...
on croit rêver parfois en lisant certains témoignages.

pour beaucoup trop de professionnels encore, autiste c'est "visiblement" autiste.
ah et j'en connais pleins sur les groupes FB par ex, des "mamans" diag asperger!

Aujourd'hui quasi 1/4 des autistes que je connais (et j'en connais beaucoup) sont des parents autistes.

Spoiler : Manichéenne : 

Damned tu as oublié le célèbre Hugo Horiot

Manichéenne a écrit :Voilà. Et deux autres aussi, des pères, mais comme ils postent peu, je n'ai pas envie de les citer sans leur accord.

Je ne sais pas si tu parles de moi ou pas : je suis papa mais pas diag pour l'instant (visiblement sur la bonne piste mais j'attends mon rdv au CRA).

Donc je veux bien témoigner, mais qu'est-ce que tu voudrais savoir ? (Et je me répète, je ne suis pas diag, je ne voudrais pas de malentendu)

Non non, des parents avec diagnostics en cours ou à venir il y en a plusieurs, mais je parlais de personnes ayant complètement finis leurs démarches. D'ailleurs depuis je me suis souvenue qu'il y en a d'autres, hommes et femmes.

bonjour à tous

oui oui je confirme, ce n'est pas rare que les parents d'enfants autistes même parfois sévère soit eux même autistes asperger
c'est mon cas je vient d'être diagnostiquée et c'est mon petit garçon qui nous a mis sur la piste...
il n'y a cas faire partie d'assos de parents pour se rendre à l'évidence : traits autistiques très très courants !

bon sinon je reviendrai me présenter plus tard ...la flemme aujourd'hui

Bon, juste parce que ça m'évoque une question de pure logique (qu'il serait intéressant de poser aux pros qui tiennent ce genre de discours)... Partant du postulat que l'autisme a une cause génétique (l'hérédité étant indiscutablement un des axes de la recherche actuelle), comment pourrait-il encore y avoir des autistes (de plus en plus nombreux, selon certains) si les autistes ne se reproduisaient pas?
Non mais franchement...