Les autistes sont-ils froids ?
- freeshost
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Re: Les autistes sont-ils froids ?
C'est que... nous avons le sens du détail.
Il y a tant de variabilités, de diversité, dans le spectre autistique qu'aucune zone du spectre ne peut résumer l'ensemble.
Pour tâter la diversité, il te va falloir poser des questions concrètes et lire les réponses diverses (des personnes qui veulent répondre ).
C'est comme la sauce aigre-doux : l'aigre et le doux s'allient mais ne fusionnent pas en un seul goût.
Il y a tant de variabilités, de diversité, dans le spectre autistique qu'aucune zone du spectre ne peut résumer l'ensemble.
Pour tâter la diversité, il te va falloir poser des questions concrètes et lire les réponses diverses (des personnes qui veulent répondre ).
C'est comme la sauce aigre-doux : l'aigre et le doux s'allient mais ne fusionnent pas en un seul goût.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Les autistes sont-ils froids ?
Mais justement, j'aimerais que vous me donniez des réponses détaillées.
Resentez-vous la tristesse, la souffrance,la joie des autres.
Si oui...de quelle façon?
Resentez-vous la tristesse, la souffrance,la joie des autres.
Si oui...de quelle façon?
Diagnostic enfin en cours...
- freeshost
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Re: Les autistes sont-ils froids ?
Pour ma part, comme je crois l'avoir déjà dit :
- Ce n'est pas la mort en soi des autres personnes qui m'émeut mais la tristesse ressentie par les personnes proches.
- Les sons (pleurs, musiques, etc.) vont m'aider à ressentir et exprimer.
La souffrance des autres, il faut que je la comprenne, soit en l'ayant vécue, soit en ayant vécu avec une personne qui l'a vécue, soit en l'ayant étudiée, conceptualisée puis "acquise" (cognitivement), théorisée.
La joie peut m'être contagieuse, surtout le fou rire. Mais pire, c'est le bâillement, rien qu'à écrire "baillement" maintenant ou à voir le smiley "yawn" ( ), ça me fait bailler quand j'écris ce message.
La colère, je suis rarement en colère. Si colère j'ai, c'est en réaction, en lien avec un sentiment de révolte (contre les abus d'autorité, de pouvoir, de confiance, de force, etc.).
Bon, tout ça, c'est que je ressens. Je ne vais pas forcément chercher à l'exprimer, à le montrer.
- Ce n'est pas la mort en soi des autres personnes qui m'émeut mais la tristesse ressentie par les personnes proches.
- Les sons (pleurs, musiques, etc.) vont m'aider à ressentir et exprimer.
La souffrance des autres, il faut que je la comprenne, soit en l'ayant vécue, soit en ayant vécu avec une personne qui l'a vécue, soit en l'ayant étudiée, conceptualisée puis "acquise" (cognitivement), théorisée.
La joie peut m'être contagieuse, surtout le fou rire. Mais pire, c'est le bâillement, rien qu'à écrire "baillement" maintenant ou à voir le smiley "yawn" ( ), ça me fait bailler quand j'écris ce message.
La colère, je suis rarement en colère. Si colère j'ai, c'est en réaction, en lien avec un sentiment de révolte (contre les abus d'autorité, de pouvoir, de confiance, de force, etc.).
Bon, tout ça, c'est que je ressens. Je ne vais pas forcément chercher à l'exprimer, à le montrer.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Les autistes sont-ils froids ?
Comment je ressens les émotions des autres ?
Heu, comme je sais pas lire le non-verbal, je suis pratiquement H24 indifférent des émotions des gens, surtout envers les inconnus.
Si quelqu'un sourit, je vais sourire car j'ai appris qu'il fallait le faire pour bien s'intégrer mais ça va pas me rendre content de voir quelqu'un sourire, car la personne peut sourire pour plein de raisons, elle peut aussi sourire sadiquement, et profiter de ma naïveté pour me manipuler. Résultat, je souris pour pas être bizarre quand on me sourit sans ressentir l'émotion de la personne qui me sourit, car je sais pas si son sourire est sincère ou malveillante.
En revanche, si je commence à comprendre le fonctionnement de la personne, si je sais quand elle sourit méchamment ou gentiment, car l'emploie du sourire diffère de chaque personne. Je commence à ressentir ce qu'elle ressent derrière un simple sourire.
J'ai besoin de connaître la personne pour la ressentir, sinon je suis indifférent à la personne. J'intellectualise beaucoup, j'analyse le comportement de la personne avant de pouvoir percevoir ses émotions. Ça me prend énormément d'énergie de faire ça. Si tout le monde avait la même personnalité, peut-être que je ressentirais facilement les émotions de chaque personne inconnue.
Heu, comme je sais pas lire le non-verbal, je suis pratiquement H24 indifférent des émotions des gens, surtout envers les inconnus.
Si quelqu'un sourit, je vais sourire car j'ai appris qu'il fallait le faire pour bien s'intégrer mais ça va pas me rendre content de voir quelqu'un sourire, car la personne peut sourire pour plein de raisons, elle peut aussi sourire sadiquement, et profiter de ma naïveté pour me manipuler. Résultat, je souris pour pas être bizarre quand on me sourit sans ressentir l'émotion de la personne qui me sourit, car je sais pas si son sourire est sincère ou malveillante.
En revanche, si je commence à comprendre le fonctionnement de la personne, si je sais quand elle sourit méchamment ou gentiment, car l'emploie du sourire diffère de chaque personne. Je commence à ressentir ce qu'elle ressent derrière un simple sourire.
J'ai besoin de connaître la personne pour la ressentir, sinon je suis indifférent à la personne. J'intellectualise beaucoup, j'analyse le comportement de la personne avant de pouvoir percevoir ses émotions. Ça me prend énormément d'énergie de faire ça. Si tout le monde avait la même personnalité, peut-être que je ressentirais facilement les émotions de chaque personne inconnue.
Re: Les autistes sont-ils froids ?
En été certainement pas... le reste de l'année ça arrive.
Diagnostiqué Asperger
TDAH + HPI sans le moindre doute aussi, mais pas de diagnostic officiel, et pas besoin...
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- piedsboueux
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Re: Les autistes sont-ils froids ?
la peau d'un autiste en été s'équilibre à peu de chose près à 29° en surface, moins dans les parties exposées au vent, et ce jusqu'à l'équilibre avec le dew-point en cas de forte sudation dans le vent.
Un autiste est généralement plus maigrichon et plutôt pâle (comme une asperge, syndrome d'asperge en comorbidité avec le syndrome d'asperger), sauf si des médocs genre risperdal le mettent en surpoids, par conséquence, par effet d'albédo et de dissipation thermique plus élevée du fait d'un plus grand ratio surface/volume, il est plus froid qu'un non autiste bien incarné qui travaille le tonus de son corps et qui s'expose plus à la nature et au soleil... en général, mais il ya des exceptions, des autistes très chauds, comme moi...
Un autiste est généralement plus maigrichon et plutôt pâle (comme une asperge, syndrome d'asperge en comorbidité avec le syndrome d'asperger), sauf si des médocs genre risperdal le mettent en surpoids, par conséquence, par effet d'albédo et de dissipation thermique plus élevée du fait d'un plus grand ratio surface/volume, il est plus froid qu'un non autiste bien incarné qui travaille le tonus de son corps et qui s'expose plus à la nature et au soleil... en général, mais il ya des exceptions, des autistes très chauds, comme moi...
Diagnostiqué Aspi vers 37 ans (2007)
le reste c'est 100 intérêts
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Re: Les autistes sont-ils froids ?
J'ajouterai que si l'autiste s'expose au soleil, l'augmentation de la concentration en mélanine dans sa peau tend à diminuer l’albédo, augmentant la dissipation thermique. Certains autistes seraient donc moins froids que la moyenne de la population en été...piedsboueux a écrit :la peau d'un autiste en été s'équilibre à peu de chose près à 29° en surface, moins dans les parties exposées au vent, et ce jusqu'à l'équilibre avec le dew-point en cas de forte sudation dans le vent.
Un autiste est généralement plus maigrichon et plutôt pâle (comme une asperge, syndrome d'asperge en comorbidité avec le syndrome d'asperger), sauf si des médocs genre risperdal le mettent en surpoids, par conséquence, par effet d'albédo et de dissipation thermique plus élevée du fait d'un plus grand ratio surface/volume, il est plus froid qu'un non autiste bien incarné qui travaille le tonus de son corps et qui s'expose plus à la nature et au soleil... en général, mais il ya des exceptions, des autistes très chauds, comme moi...
Diagnostiqué. CRA, 2016.
- Manichéenne
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Re: Les autistes sont-ils froids ?
Moi non plus.le pull orange a écrit :En fait, j'en suis toujours au même point, je n'arrive pas à me représenter d'une manière globale, la façon dont vous percevez les sentiments...que cela soit l"empathie, l'antipathie...etc...etc...
Je ressens, mais j'ai du mal à distinguer les émotions, les nommer, les décrire, les gérer. Les miennes, et celles des autres.
Je crois qu'il y a déjà des sujets sur les émotions, l'empathie, etc.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA, cadet TSA de type Asperger.
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- philigram
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Re: Les autistes sont-ils froids ?
En ce moment ... Plutot très chaud !
Diagnostiqué asperger avec anxiété sociale marquée par le CRA.
- WinstonWolfe
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Re: Les autistes sont-ils froids ?
Et puis il y a une difficulté supplémentaire : pour décrire la façon dont on ressent les émotions, il faudrait pouvoir le faire en comparaison avec la façon non-autiste. Or on n'a jamais trouvé sur ce forum un non-autiste qui puisse nous décrire ça de façon détaillée. Alors pour trouver les différences...
(Diagnostiqué autiste en 2013, à 40 ans)
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.
Re: Les autistes sont-ils froids ?
Vous m'avez bien fait rire, merci !lepton a écrit :J'ajouterai que si l'autiste s'expose au soleil, l'augmentation de la concentration en mélanine dans sa peau tend à diminuer l’albédo, augmentant la dissipation thermique. Certains autistes seraient donc moins froids que la moyenne de la population en été...piedsboueux a écrit :la peau d'un autiste en été s'équilibre à peu de chose près à 29° en surface, moins dans les parties exposées au vent, et ce jusqu'à l'équilibre avec le dew-point en cas de forte sudation dans le vent.
Un autiste est généralement plus maigrichon et plutôt pâle (comme une asperge, syndrome d'asperge en comorbidité avec le syndrome d'asperger), sauf si des médocs genre risperdal le mettent en surpoids, par conséquence, par effet d'albédo et de dissipation thermique plus élevée du fait d'un plus grand ratio surface/volume, il est plus froid qu'un non autiste bien incarné qui travaille le tonus de son corps et qui s'expose plus à la nature et au soleil... en général, mais il ya des exceptions, des autistes très chauds, comme moi...
Re: Les autistes sont-ils froids ?
Lors de mon premier stage l'infirmière qui m'encadrait m'engueulait pour savoir comment je me sentais, savoir de quoi j'ai peur, etc. et plus elle insistait moins j'arrivais à exprimer ce que je ressentais, c'était trop complexe... je lui disais que ce n'était pas de la peur, mais je pouvais pas décrire cette émotion...Manichéenne a écrit :Moi non plus.le pull orange a écrit :En fait, j'en suis toujours au même point, je n'arrive pas à me représenter d'une manière globale, la façon dont vous percevez les sentiments...que cela soit l"empathie, l'antipathie...etc...etc...
Je ressens, mais j'ai du mal à distinguer les émotions, les nommer, les décrire, les gérer. Les miennes, et celles des autres.
Je crois qu'il y a déjà des sujets sur les émotions, l'empathie, etc.
Même si j'aime qqn, je prends toujours certaines distances, trop dans la raison et pas dans le sentiment que je m'exprime.
Diagnostiqué Asperger
TDAH + HPI sans le moindre doute aussi, mais pas de diagnostic officiel, et pas besoin...
TDAH + HPI sans le moindre doute aussi, mais pas de diagnostic officiel, et pas besoin...