Femmes asperger : pourquoi les aimez-vous ?

[Maka ob waci]

Je ne pense pas avoir rencontré de demoiselle asperger au cours de mon improbable carrière de séducteur, donc je serais peu pertinent ici, mais j'aime beaucoup le sujet.

De ce que j'imagine, je dirais l'absence de jeux relationnels tordus et donc une certaine "simplicité", y compris pour la question sexuelle (c'est pas un prix, c'est pas une construction sociale, juste un échange) ; la logique qui pousse à dépasser ses limites de raisonnement.
Au rayon des moins, je pense qu'il faut un ego blindé, ça doit fouetter sévère par moment ^^

[Lilas]

De ce que j'imagine, je dirais l'absence de jeux relationnels tordus et donc une certaine "simplicité", y compris pour la question sexuelle

En ce qui me concerne, ce serait plutôt l'exacte opposé, et la réponse à la question : qu'est-ce qui vous empêche de les aimer ?

Sinon, je trouve la liste de Manichéenne assez juste et représentative.

[Larsen]

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[Maka ob waci]

De ce que j'imagine, je dirais l'absence de jeux relationnels tordus et donc une certaine "simplicité", y compris pour la question sexuelle

En ce qui me concerne, ce serait plutôt l'exacte opposé, et la réponse à la question : qu'est-ce qui vous empêche de les aimer ?

Sinon, je trouve la liste de Manichéenne assez juste et représentative.

juste
rigoureux
logique
calme (si environnement approprié et sauf TDAH )
persévérant (dans certains domaines en tout cas)
passionné
peu de préjugés
original
honnête
sincère

Et donc dans "l'absence de jeux relationnels tordus et donc une certaine "simplicité"", je mettais juste, honnête, sincère, peu de préjugés.
Et logique et passionné sont tellement sexy !
Après, pour la question sexuelle, je pense que c'est vraiment très dépendant des personnes, j'imagine juste que les alchimies pourraient être beaucoup plus grandes quand elles sont présentes (mais a priori non vécu. Telle est ma quête.... )

[Lilas]

Je suis d'accord sur l'absence de jeux relationnels tordus, mais pas sur la simplicité : pour ma part, ma trop grande incompréhension de mon ressenti comme de celui de l'autre, mes changements d'humeur soudain, mes angoisses, et mon côté "tout ou rien" rend tout ce qui est relationnel très complexe.

Mais ça ne veut pas dire que je sois représentative de toutes les femmes autistes (personne ne l'est).

Bonne chance dans ta quête.

[Maka ob waci]

Pas certain que le but d'une quête soit d'être accomplie (et il y a une part de personnage dans la mienne quand même, je ne suis pas mort de faim à ce point)

Ce que j'apprécie est la connaissance de cette complexité et de ses aspects qui permet d'en parler sans a priori ni préjugé construit socialement. Une vraie richesse.

[Pupuce]

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[MrsJack]

Et une pincée de gingembre.

[Maka ob waci]

Pourquoi et comment sont-ils vraiment dissociables ?

Mais effectivement, j'aurais du montrer patte blanche avant de participer à ce sujet, je donne une très mauvaise image de moi. Et ne suis pas en train de faire des courses (avec ou sans gingembre - mais c'était drôle), j'essayais vraiment de répondre à une question dont j'avais apprécié la tournure positive et qui correspond également à une de mes préoccupations actuelles.

Bref, un peu vexé pour le coup (mais pas grave )

[Pupuce]

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[Maka ob waci]

Pas grave, ça illustre aussi le pourquoi le processus de détection, c'est vraiment pas simple parfois ^^

[Anahata]

Lilas, je te rejoins dans descriptif. On est logique, analytique OK. Mais le plan sensitif étant important, ça y flanque une complexité qui peut désarmer les plus assidus. On suscite les questionnements, les suspicions, les engouements, les rejets. Bref, c'est pas triste. Et c'est aussi noir et blanc que nous en fait. Pour y mettre de la couleur, mainenant, j'apprends à demander à l'autre son opinion ou comment il se sent. Ça diminue le stress et la distance ressentie et ça crée même des liens.
J'ai toujours donné une impression d'intelligence et de femme forte. Bizarrement, d'autres me dise t que je semble si fragile et avoir toujours 10 trains d'avance dans la discussion. Bref, c'est fatigant et ce portrait ne me plait pas. Ça me donne l'impression d'être une extraterrestre encore plus. J'ai pas envie d'être vue à distance, je veux être reliée. Alors ce que je fais, je partage comment je me sens. Les ouvrages décrivent bien certaines situations que je n'avais jamais verbalisées. Ça m'aide du coup à m'expliquer à la famille etc...
Après heu, je ne comprends pas ce qui me régit vraiment. Mes embardées sont plutôt fulgurantes. Mon hypothèse, c'est que c'est tout ce qui me fait perdre le contrôle (imprévu,une réponse tardive, une non réponse, des non excuses,les gens qui te viennent dessus pour ? Parler ? ) C'est ce qui me fait être mal...
Je pense à un ange, capable de me supporter et de me parler surtout, gentiment. Ahlala... Tant de condition s, c'est un miracle qu'il faudrait pour trouver une âme sœur.
Bref, y'a toujours des miracles.
Ce que j'apprécie chez un homme asperger c'est son côté direct. Moi ça me sécurise. Les choses dites clairement. (Faut surtout pas qu'il me dresse le portrait par contre, on devrait bannir le Tu de la langues française, parce que le tu Tues, nan pas le tutu lol)

[MrsJack]

Pour y mettre de la couleur, mainenant, j'apprends à demander à l'autre son opinion ou comment il se sent. Ça diminue le stress et la distance ressentie et ça crée même des liens.

Mon ami aspie fait ça aussi.
Ça éveille des émotions très contradictoires en moi. A la fois ça donne de lui une image de personne attentive et attentionnée, c'est terriblement séduisant et attirant, mais ça me met aussi mal à l'aise car j'ai l'impression d'être un peu trop chouchouté et j'ai peur de me comporter en tyran ou de dire une chose qui pourraient le vexer ou le décevoir alors je panique. D'ailleurs je pense avoir été trop loin dans l'expression de mes émotions. Ce qui diminuait le stress au début l'a ré amplifié.

J'ai toujours donné une impression d'intelligence et de femme forte.

Fais attention avec ça, donner une image de femme forte c'est à double tranchant et dangereux si tu ne l'es pas vraiment. Je donne aussi cette impression de femme forte à beaucoup de gens mais malheureusement je pense être au contraire très sensible et plus fragile que je n'en ai l'air. Ça donne à certains l'occasion de me malmener pensant que je peux encaisser.

[Anahata]

Tu me demandes de faire attention, mais concrètement, tu me conseilles de faire quoi ? car c'est pas contrôlé cette affaire. Ce sont les autres qui me disent ça. Et je comprends pas pourquoi. Ah tiens c'est une question à poser ça ...

[MrsJack]

Aucune idée, je n'ai jamais trouvé de solution moi même.

Quand j'étais gosse je pleurais facilement, j'étais très émotive. C'était assez pratique d'exprimer facilement mes sentiments car les gens me ménageaient alors, pris de pitié. Mais avec le temps (en gros à l'arrivée de l'adolescence), j'ai compris que la fragilité ouvraient aussi la porte ouverte aux abus de toutes sortes (brimades, manipulations...). Donc j'ai eu le mécanisme inverse : ne plus jamais montrer mes émotions et mes sentiments, être distante et froide, ne jamais dire ce que j'avais dans la tête, tout en étant là pour ceux qui en ont le besoin.
Du coup je donne l'impression d'être forte car quand j'ai des problèmes je gère tout toute seule et je donne l'air d'être détachée, mais ce n'est pas le cas. Je cogite beaucoup, j'ingère, j'accumule et je mise beaucoup sur certains éléments. Je me rattache à une ou deux personnes, à un objectif, une activité ou un travail particulier, et je prend du recul sur tout le reste. Mais avec ce type de fonctionnement, non seulement on absorbe la douleur des autres qu'on doit soutenir, mais en plus il ne faut surtout pas que les "piliers" de vie (les personnes l'objectif, l'activité ou le travail dont je parlais) s’effondrent, sinon on est submergé par toutes les émotions refoulées qui étaient derrière le barrage de piliers.