Bonjour,
Pour rebondir sur un post (ailleur ici, mais je ne sais plus où),
Je croyais (et cela m'a bien aidé jusqu'ici, car cela m'arrangeait bien), qu'il y avit comme une ligne continue entre, ce qu'on appelle la normalité et la différence (autisme, ...), chacun étant concernés à un certain dergré...
Et je lis ici, que non, "on l'est" ou "on ne l'est pas", qu'il ne sagit pas de degré.
Bref, on est dans un camp qu'on ne choisit pas... et si on est concerné un peu, on l'est totalement.
Ai-je bien compris ?
Tania
To be or not to be
-
Mars
- Modératrice
- Messages : 8311
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 15:02
- Localisation : finistère
C'est l'avis de Bernard et de certaines autorités, je crois.
Je ne suis pas tout à fait sur la même longueur d'ondes.
Il me semble que les personnes que l'on peut "ranger" dans ce qu'on appelle le "phénotype élargi" ne sont pas autistes tout en ayant pas mal de caractéristiques des personnes autistes. Ce sont souvent des membres de la famille, susceptibles de comprendre les problèmes de l'enfant et de faire le lien avec les autres (de la famille ou de l'extérieur).
Ces personnes qui se retrouvent dans le phénotype élargi ont rencontré et rencontrent encore des difficultés notables dans les relations aux autres en particulier.
On peut penser ce que l'on veut, après tout ça ne change pas grand chose, du moment que l'on reste ouvert et tolérant aux autres opinions, non ?
Je ne suis pas tout à fait sur la même longueur d'ondes.
Il me semble que les personnes que l'on peut "ranger" dans ce qu'on appelle le "phénotype élargi" ne sont pas autistes tout en ayant pas mal de caractéristiques des personnes autistes. Ce sont souvent des membres de la famille, susceptibles de comprendre les problèmes de l'enfant et de faire le lien avec les autres (de la famille ou de l'extérieur).
Ces personnes qui se retrouvent dans le phénotype élargi ont rencontré et rencontrent encore des difficultés notables dans les relations aux autres en particulier.
On peut penser ce que l'on veut, après tout ça ne change pas grand chose, du moment que l'on reste ouvert et tolérant aux autres opinions, non ?
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
-
Jonquille57
- Intarissable
- Messages : 10812
- Enregistré le : samedi 14 juin 2008 à 5:39
Je ne vais pas polémiquer, car je ne suis absolument pas une spécialiste. Mais lorsque le Dc L a fait le diagnostique pour Florent, il a bien parlé de degré...
Quant aux parents qui se trouvent des aspects d'autisme, je pense que c'est juste parce qu'ils savent mieux que quiconque ce qu'est l'autisme. Il existe des traits de caractère qui peuvent s'appliquer à l'autisme, mais qui ne sont pas forcément des signes d'autisme... Si je prends mon exemple perso, je peux dire que je suis souvent très maladroite avec les autres, très mal à l'aise en société, et pourtant, je ne pense pas être autiste... J'ai horreur d'être touchée, je n'aime pas le bruit, etc. Je pourrais continuer la liste. Mais je ne me sens pas du tout autiste pour cela, bien que parfois, Florent me dise que je le suis plus que lui... Tout est une question de jugement, et le jugement est rarement objectif.
Et, comme le dit Chris, cela change quoi ? Avoir une étiquette sur le dos, cela permet de comprendre certaines choses, mais il ne faut pas non plus en être esclave.
Quant aux parents qui se trouvent des aspects d'autisme, je pense que c'est juste parce qu'ils savent mieux que quiconque ce qu'est l'autisme. Il existe des traits de caractère qui peuvent s'appliquer à l'autisme, mais qui ne sont pas forcément des signes d'autisme... Si je prends mon exemple perso, je peux dire que je suis souvent très maladroite avec les autres, très mal à l'aise en société, et pourtant, je ne pense pas être autiste... J'ai horreur d'être touchée, je n'aime pas le bruit, etc. Je pourrais continuer la liste. Mais je ne me sens pas du tout autiste pour cela, bien que parfois, Florent me dise que je le suis plus que lui... Tout est une question de jugement, et le jugement est rarement objectif.
Et, comme le dit Chris, cela change quoi ? Avoir une étiquette sur le dos, cela permet de comprendre certaines choses, mais il ne faut pas non plus en être esclave.