Vis leurs vies : "Asperger, un vivier de talents"

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M. Leboyer est la chef du pôle psychatrie de l'hôpital de Créteil, spécialiste du SA et de la bipolarité. C'est pas censé être n'importe qui

Je le savais, et il me semble en avoir lu des échos pas très positifs récemment sur leur connaissance du SA... du coup en l'entendant dans le reportage, je comprends mieux !

[freeshost]

C'est vrai : les personnes Asperger ne sont pas toutes des "cracks" (or crackers) de l'informatique.
C'est vrai : au sein de la population Asperger, il y a aussi des femmes, connues (comme Susan Boyle) ou non.



Cherchons les petites bêtes :

- Certes, beaucoup ont de l'hypersensibilité, mais il peut aussi y avoir de l'hyposensibilité : ne pas se rendre compte que ça ennuie l'autre, moins sentir la douleur, moins percevoir divers implicites.

- Des points de vue éthique et sociétal, on peut se demander si les personnes Asperger vont vouloir travailler dans les GAFAM (Google, Amazone, Facebook, Apple, Microsoft ; lire aussi ici) et autres "Too big to fail" (trop grands pour périr , un pseudo-argument pour l'emploi...) ...

En tout cas, l'ergonomie des personnes sur le spectre autistique est, encore plus, à adapter au cas par cas, car elle - beaucoup ! - moins homogène.

Pour ma part, d'un certain point de vue normfree (like meatfree ), une partie des personnes autistes peuvent devenir des self-made-people : faire leur vie sans diplômes, mais surtout grâce à leurs compétences, et la reconnaissance de celles-ci. Certes, toujours à mon avis, cela implique un brin de "vente de soi" (quitte à recourir à l'aide d'autrui). No marketing, no karma thing.

Seulement 1/10 a du travail, à mon avis parce qu'on insiste trop sur les aptitudes innées à la communication et sur le productivisme à court terme, alors que beaucoup oublient la productivité à long voire moyen terme.

Bon, moi, je trouve bien qu'on mette l'accent sur le domaine informatique. Mais je trouve qu'on pourrait aussi valoriser les domaines liés à la psychologie sociale, étant donné que Julie Dachez (entre autres) étudient la psychologie sociale et la sociologie pour mieux comprendre et adapter les différences et les similitudes entre personnes autistes et personnes non autistes.

Il y a toujours la métaphore autiste-nonautiste via français-nonfrançais (par exemple japonais). N'y a-t-il pas d'autres meilleures métaphores ? Je suis sûr qu'on peut faire mieux que se contenter d'un parallélisme avec les langues (idem avec le braille, la langue des signes...).

"La France a de grands retards en termes d'intégration de personnes autistes." Et pas seulement, voudrais-je rajouter. Trop normaliste et homogénéiste ?

On dit souvent qu'il y a les cracks de l'informatique. Je suis sûr qu'il y a les cracks du sophisme.

"Certains Asperger s'épanouissent en tant que guides touristiques ou traducteurs..."

Certes, Emmanuel Macron a mis du "beurre" dans le spectre autistique, mais j'aimerais qu'il en mette dans tous les handicaps.

Mais s'il rogne sur les AVS, l'enseignement, l'éducation, les psychologues et les psychiatres, ça va gâcher, j'eus lu Dachez.

Avez-vous déjà lu et rencontré Alexandra Reynaud ?

"Josef Schovanec, Daniel Tammet, Hugo Horiot..." Ils n'ont pas cité Julie Dachez...

"Josef Schovanec toujours entre deux avions..." pourrait pas prendre le train de Paris vers la Suisse, question écologie ?

Le webcod de Lalei Charmand !