Bon, moi aussi, avant mon cinquième de siècles, je ne m'intéressais pas trop aux noms des chanteurs et des groupes.
C'est depuis 2015-2016, avec la musiquébécoise, que j'ai commencé à
m'accrocher.
Depuis, je tiens compte de ce que me disent de voir mes chums (mets potes, mes amis). Mais aussi dans le but de mieux pouvoir répondre aux questions que mes posent mes élèves privés. ["M'sieur, vous avez vu Titanic ?", "Pourquoi on nous interdit de voir Squid Game ?", etc.]
Avant de découvrir l'autisme (2013) puis d'être diagnostiqué autiste (2014), j'avais déjà fait un certain bonhomme de chemin :
- j'avais écouté plein de groupes musiquébécois, notamment en 2007 et 2008, où j'ai fait des tournées des Cowboys Fringants en Europe francophone, avec des
co-fans fringants, non autistes (pour la plupart, j'imagine ; on m'aurait pris pour un "semi-autistes", à l'époque, tout comme au gymnase pour les soupers de classe
)** ;
- j'avais déjà remarqué que le monde était bizarre, d'où ma plongée dans des livres de psychologie sociale.
J'ai fait moins de concerts depuis 2013, consacrant beaucoup plus de temps à faire connaissance avec le spectre autistique. Et c'est pas cet hiver, avec la remontée des cas et le nouveau variant Omicrom* que je vais nous concerter pour des concerts en face-à-face.
* Ça me fait penser au groupe québécois
Omnikrom. Je suis un incorrigible pseudo-québécois.
La musique me fatigue moins quand je l'adore. Je l'écoute en boucle telle une drogue.
[Je dois faire des efforts pour appuyer sur STOP et pour me mettre aux priorités telles que la vaisselle et le ménage ou les cours.
]
** Non, mais franchement, à l'époque 2005-2013, je ne connaissais pas du tout l'autisme. J'ai fait beaucoup de concerts musiquébécois en Europe francophone (plusieurs communes en Suisse, nombreuses communes en France, Bruxelles), en plus de faire trois séjours coup-de-tête de dix jours au Québec. J'étais presque un fan de la première heure : un des premiers à acheter mes places, à me g'ler l'cul queq'z'heures avant pour êt' sûr de pouvoir courir tout devant à l'ouverture, un de ceux qui chantaient les tounes des Cowboys Fringants par cœur. J'attachais presque de l'importance à avoir la playlist et que le band me la signe.
[Je te cite pas tous les artistes québécois que j'ai vus au moins une fois.
]
Je me suis même tapé des soirées disco' (noisy, bruyantes, lärmig). Bon, ça, j'ai moins aimé car ça collait moins avec mes horaires de sommeil, en plus que je ne connaissais pas encore le spectre autistique. P'u jamais ça ! Tabarslak !
Je verrai en été si la Covid-19 se calme... si elle veut bien hiberner, je pourrai peut-être visiter de nouvelles contrées, de nouvelles langues, en chantant (
comme Michel Sardou ). J'avais prévu de me faire Oslo, Stockholm et Las Vegas en 2020. Puis je veux rajouter le whisky Écossais, la Guinness d'Irlande, etc. Peut-être l'Ukraine. Bon, c'est pas trop le temps pour la Biélorussie et Erdogan.
Non, franchement, j'aime l'ambiance concert quand j'aime les chansons du groupe. C'est carrément sublime quand le public chante par cœur en chœur sans que le groupe n'ait besoin de chanter.
Ma prise de recul par rapport à la tendance à utiliser des algorithmes à la place de nos décisions humaines me motive encore plus à l'improvisation hors ligne, et hors logiciels. Mais ceci est un autre débat sociétal.