L'absence de second degré peut elle amener à une paranoïa ?

[pédeuceu]

qsdfghjklkjhgfd

[Tugdual]

Je comprends ...

Dans ce genre de contexte, je ne crois pas qu'on puisse s'en sortir
seul (en dehors des comportements d'évitement et de fuite) ...

[Mafalda]

Tout d'abord voici la BD que je viens de lire et qui parle d'émotions (et abordé la CNV) :

https://livre.fnac.com/a9835220/Art-Mella-Emotions

Il y a deux tomes
J'ai appris des choses super sympa comme l'accueil des émotions, l'orientation principale des émotions, les émotions dans le corps, les émotions comme boussole, la temporalité des émotions, neutraliser une pensée, se brancher sur des émotions positives, savoir mettre des mots sur les émotions, trouver le besoin caché derrière une émotion, répondre à se besoin et savoir exprimer une émotion négative à quelqu'un. Franchement j'ai appris plein de trucs !!! À 38 ans c'est pas mal.

Predeuceu, je comprends, j'ai eu ça dans mon précédent travail, je piquais des colères monstres pour plein de raisons ; tu peux peut être en faire part à ton médecin du travail, et notamment par courrier si tu es plus à l'aise à l'écrit.

[rapsody]

Bonjour,

Meme si ca loupe parfois, ma solution à moi est la distance, et être "fausse", dans le sens j'ai un discours précablé, je n'attends rien des gens, et suis en permanence sur la défensive.
Par ex. j'ai une collegue qui me demande tout le temps comment ca va, mais je sens qu'elle attend que je lui réponde "mal", je sais pas pourquoi, elle attend cela. Je réponds toujours "très bien merci".
Dans des discussions à l'heure du dej ou chacun parle de sa vie, je reste dans les grands classiques. Je sais ce que je peux raconter de moi, parfois meme je brode un peu, et je garde le reste.
Je ne fais confiance à personne, et sais que à tout moment, quelque chose que je dirais pourrait se retourner contre moi.
Pour ce qui est de recevoir ce qui est dit: je fais très très souvent de la parano. Mais j'en parle beaucoup avec mon psy. Je suis sortie maintenant de la dialectique: j'ai tort ou j'ai raison de penser cela.
Je me dis que potentiellement j'ai raison, donc je mets courtoisement les autres à distance, et peu importe ce qu'ils pensent, je suis prête à tout recevoir (tant que je garde mon travail).
La vie en entreprise est une danse pour moi, ou un jeu (pas amusant). Je navigue avec le maximum d'habilité, consciente que beaucoup pensent du mal de moi en terme d'incompétense, dans le sens ou je ne sais pas bien pour quoi, mais je n'ai pas le droit à l'erreur. Mais tant pis, c'est comme ça, et je fais du mieux que je peux.

En résumé: parano ou pas parano, peu importe, faut accepter ce quon ressent, ce qu'on ressent des autres, et abandonner le bisounours au travail: s'endurcir soi même, dans le sens ne pas attendre de sympathie des autres.
Bien sur, si ça arrive, tant mieux. Mais pas attendre. En tous cas, moi je n'attends plus.

[romain444]

Salut à toi ! Je me reconnais beaucoup dans ce que tu dis, et dans ton interrogation !

Le manque de compréhension du second degrés rend l'intégration difficile je trouve.

Je pense qu'il y à deux type d'humour, d'un côté la blague, simple sans critique sous entendu, et de l'autre l'humour piquante ou la personne va te rabaisser pour faire rire les autres.

Je m'en sort très bien pour comprendre l'humour piquant qui me met hors de moi, le problème est que je n'ai pas la répartie, pas de jugement rapide et léger sous le bras pour rétorquer, seul des mots "fort" pourrais sortir de ma bouche (l'analyse de la personne, ses 4 vérités), mais ça serai aller trop loin...

Alors je me contente de ne pas rire, et de faire comme si je n'avais pas entendu, mais pour ça il faut avoir une sacré patience dont je ne dispose pas. Ça pétera toujours à un moment ou un autre.

Je pense que tu as bien réagis en lui faisant comprendre que ça t'avais blessé sans être méchante. Et c'est déjà dur d'y arriver !