zero libido version féminin

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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rapsody
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zero libido version féminin

#1 Message par rapsody » mercredi 28 février 2018 à 20:42

Bonjour,

J'ai cru comprendre que c'était fréquent chez les femmes Asperger de ne pas avoir de libido, de ne pas désirer l'acte sexuel.
Est ce exact ?
En tous les cas, c'est mon cas, et je ne comprends pas pourquoi, cette neutralité physique (qui est tout aussi neutre affectivement).
Du coup je me demande si c'est l'absence de libido qui engendre l'absence d'affect, ou le contraire, ou si les 2 n'ont rien à voir.

Je pense que pour un homme, la présence même du phallus fait que c'est plus rare d'avoir une absence de libido.
TSA pour la psychologue, TED Asperger pour le psychiatre.

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RedMacbeth
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Re: zero libido version féminin

#2 Message par RedMacbeth » jeudi 1 mars 2018 à 17:48

Etant donné que je possède un corps féminin, je vais répondre...
En sachant que je n'ai pas de diagnostique pour le moment.

Attention à ne pas confondre asexualité et aromantisme.
Asexualité : c'est l'absence de désir sexuel.
Aromantisme : Ne pas pouvoir tomber amoureux.e

L'un n'est pas lié à l'autre, on peut être follement amoureux de quelqu'un mais n'éprouver aucun désir pour lui. On peut être aromantique, mais adorer le sexe.
En revanche, il est tout à fait possible d'être "ace-aro", soit combiner les deux.

Je me trouve personnellement sur le spectre de l'asexualité, car il s'agit bien d'un spectre ici. On appelle les personnes ne ressentant aucun désir asexuelles, les personnes ressentant un désir dans la moyenne allosexuelles, et les personnes qui ressentent énormément de désir et de manque de sexe hypersexuelles.
Personnellement, ma libido est très, très basse. Elle connaît des pics de temps à autre. Une fois par mois en moyenne, au maximum.

Je dirais que ce n'est pas explicable, tout comme l'orientation sexuelle ou l'identité sexuelle. C'est comme ça, c'est tout.
Ce n'est pas grave. Ce n'est pas définitif, ça peut évoluer. Ca peut ne pas évoluer... Et c'est ta personne. Si tu en parles, tu peux recevoir des commentaires et des jugements des "Tu n'as pas trouvé la bonne personne". Possible. Mais peut-être pas, aussi.

On vit dans une société qui nous apprends que le sexe est la meilleure chose au monde. Elle met une pression sur les individus, sur la virilité des garçons, la disponibilité des filles. C'est triste, et ce sont des mentalités à changer, mais bon...
Personnellement, je trouve qu'être dans les bras de mon compagnon en regardant Charmed et en mangeant du chocolat, c'est mieux. Je trouve qu'écrire me procure plus de jouissance, que faire du théâtre me procure plus de jouissance.
Entre écrire et faire l'amour, je vais presque toujours choisir écrire, même si j'ai un peu de désir sur le moment. Il y a plus intéressant à faire pour moi, tout simplement.

Je vais émettre une théorie pas officielle et peut-être vraiment nulle. Peut-être que les personnes Asperger, les personnes autistes, trouvent plus de satisfaction dans leurs intérêts restreints que dans le sexe, et que ça explique ce manque de libido. Peut-être que comme elles ne comprennent pas les codes sociaux, elles n'ont pas subi non plus la pression sexuelle.

Les personnes asexuelles de sexe masculin existent, mais c'est vrai que les réactions physiques des phallus tendent à pousser au désir. Mais elles existent, c'est sûr.
Officiellement diagnostiquée avec un Trouble du Spectre Autistique.
Trouble Anxieux
Soupçon de dyspraxie.

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Aru
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Re: zero libido version féminin

#3 Message par Aru » jeudi 1 mars 2018 à 23:17

rapsody a écrit :Je pense que pour un homme, la présence même du phallus fait que c'est plus rare d'avoir une absence de libido.
Je ne suis pas diagnostiqué... Donc, je réagis juste à cette citation : je suis un homme et je n'ai vraiment pas une libido très développée. Absence, je n'irai peut-être pas jusque là. Je rejoins l'avis de RedMacbeth quand elle dit :
On vit dans une société qui nous apprends que le sexe est la meilleure chose au monde. Elle met une pression sur les individus, sur la virilité des garçons, la disponibilité des filles. C'est triste, et ce sont des mentalités à changer, mais bon...
Personnellement, je trouve qu'être dans les bras de mon compagnon en regardant Charmed et en mangeant du chocolat, c'est mieux. Je trouve qu'écrire me procure plus de jouissance, que faire du théâtre me procure plus de jouissance.
Entre écrire et faire l'amour, je vais presque toujours choisir écrire, même si j'ai un peu de désir sur le moment. Il y a plus intéressant à faire pour moi, tout simplement.
Après, je ne sais pas d'où ça vient, mais je ne suis pas sûr que ce soit lié à un TED ou à l'autisme, tout le monde est différent. :innocent:
Du coup, je ne suis pas sûr que ça t'avance, ça fait 2 réponses de personnes non diagnostiquées...
TSA de sévérité légère. (diagnostiqué en décembre 2018)

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Anahata
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Re: zero libido version féminin

#4 Message par Anahata » vendredi 2 mars 2018 à 0:58

Et bien ça ne doit pas être drôle... Bien que le contraire ne le soit pas non plus quand on ne vit pas la sexualité dont on a besoin. Ma libido c'est mon indice de bonheur. Je fonctionne avec ça. Si on me la frustre, c'est moi tout entier qui pète un boulon haha
Si on vient me parler d'amitié ou de principes religieux etc aie aie aie c'est la cata là.

Il faut qu'on vous la réveille ! ;) Avec tout le respect que je porte à votre témoignage.
:arrow: Diagnostiquée sur le Spectre de l'Autisme :shock: :D :? :cry: :innocent: :wink: :geek: :arrow:

Nausicaä
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Re: zero libido version féminin

#5 Message par Nausicaä » vendredi 2 mars 2018 à 9:15

Anahata a écrit :Et bien ça ne doit pas être drôle... Bien que le contraire ne le soit pas non plus quand on ne vit pas la sexualité dont on a besoin. Ma libido c'est mon indice de bonheur. Je fonctionne avec ça. Si on me la frustre, c'est moi tout entier qui pète un boulon haha
Si on vient me parler d'amitié ou de principes religieux etc aie aie aie c'est la cata là.

Il faut qu'on vous la réveille ! ;) Avec tout le respect que je porte à votre témoignage.
Et si il n'en a tout simplement pas envie?

On peut très bien avoir une faible libido, voir pas du tout et se sentir heureux dans la vie. Je ne vois pas en quoi cela serait incompatible. Pour certains la libido est un indice de bonheur et toi tu sembles en faire partie mais ce n'est pas la cas de tout le monde, donc je me permets de corriger ton message: pour TOI ce ne serais pas drôle de ne pas/plus en avoir. :wink:

Et pour répondre à Aru je ne pense pas non plus que ce soit directement lié à l'autisme car sinon tous les autistes seraient asexuels ou hyposexuels, or c'est loin d'être le cas. Ceci dit chez certains l'hypersensibilité peut influer dans ce sens où pour un asexuel autiste ses hypersensibilitées lui donneraient peut-être encore moins de raisons d'avoir des relations sexuelles "juste pour faire plaisir à l'autre" que chez un asexuel nt qui ne serait pas hypersensible.
Modifié en dernier par Nausicaä le vendredi 2 mars 2018 à 9:47, modifié 1 fois.
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Re: zero libido version féminin

#6 Message par axurit66 » vendredi 2 mars 2018 à 9:45

Moi je suis heureux (enfin pas tout le temps...).
mais j'ai une libido inférieure ou égale à zéro :lol: Et dit avec le sourire s'il vous plait !!! :mryellow: :mryellow: :mryellow: :mryellow:
Entendez par là, aucune envie ni besoin d'avoir une relation sexuelle avec un ou une partenaire.

Comment décrire cela...

Eh bien, imaginez un instant vivre dans un monde peuplé de gens mi-humain mi-coq. Et imaginez un instant que l'un d'eux vous pose la question suivante : Mais pourquoi tu ne chantes jamais au lever du jour ? Tout le monde le fait ! Tu n'es pas normal. J'arrive pas à comprendre pourquoi tu n'y arrive pas, nous on ne peut pas s'en empêcher, c'est un besoin vital... bla bla bla...

Alors je suis tout à fait d'accord avec Nausicaä, ça peut avoir aucun rapport avec les TSA. Pour ma part, cette asexualité est sans doute le fruit d'un trouble psychotraumatique remontant à l'enfance. Je ne vais pas m'attarder dans les détails, lisez ma présentation si besoin.
2016 - Prédiag TSA / 2017 - Profil Asperger + Traumatisme précoce validé.
2018 - Burnout / 2019 - Guérison burnout. TSA remis en cause. Suspicion trouble schizoïde
Profil INTJ au test MBTI (passé dans le cadre d'un bilan de compétences).

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Re: zero libido version féminin

#7 Message par Nausicaä » vendredi 2 mars 2018 à 9:58

axurit66 a écrit :Comment décrire cela...

Eh bien, imaginez un instant vivre dans un monde peuplé de gens mi-humain mi-coq. Et imaginez un instant que l'un d'eux vous pose la question suivante : Mais pourquoi tu ne chantes jamais au lever du jour ? Tout le monde le fait ! Tu n'es pas normal. J'arrive pas à comprendre pourquoi tu n'y arrive pas, nous on ne peut pas s'en empêcher, c'est un besoin vital... bla bla bla...
:lol: Pour ma part je suis asexuelle et oui je trouve ton exemple très parlant! Les gens ont souvent du mal à se représenter ce que cela signifie vraiment de vivre sans intérêt pour le sexe, chose qui serait difficilement envisageable pour eux tellement ça semble "normal" d'en avoir.
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Re: zero libido version féminin

#8 Message par Laura Ingalls » vendredi 2 mars 2018 à 15:14

Aru a écrit :Après, je ne sais pas d'où ça vient, mais je ne suis pas sûr que ce soit lié à un TED ou à l'autisme, tout le monde est différent. :innocent:
Je ne pense pas non-plus que ce soit lié à l'autisme. En tout cas, je n'ai pas d'absence de libido.
"L'autisme n'est pas contagieux et je trouve que c'est bien dommage d'ailleurs!" J. Schovanec

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Re: zero libido version féminin

#9 Message par Anahata » vendredi 2 mars 2018 à 16:23

'et s'il n'en a pas envie ?'Oui oui bien sûr lol, chacun fait comme il veut. Mais comme la personne est ici en décrivant sa situation comme un problème, j'ai évidemment tenté lol d'apporter ma vision personnelle. On est là pour ça je crois.
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Re: zero libido version féminin

#10 Message par RedMacbeth » vendredi 2 mars 2018 à 18:07

Il me semble qu'on note une proportion plus élevée de personnes asexuelles, principalement de sexe féminin, chez les personnes autistes.

Ce peut-être un hasard, ce peut-être une corrélation. En revanche, ce n'est en aucun cas une généralité bien sûr.
axurit66 a écrit :Eh bien, imaginez un instant vivre dans un monde peuplé de gens mi-humain mi-coq. Et imaginez un instant que l'un d'eux vous pose la question suivante : Mais pourquoi tu ne chantes jamais au lever du jour ? Tout le monde le fait ! Tu n'es pas normal. J'arrive pas à comprendre pourquoi tu n'y arrive pas, nous on ne peut pas s'en empêcher, c'est un besoin vital... bla bla bla...
Merci pour cette métaphore, elle est chouette, je la ressortirai éventuellement^^
Anahata a écrit :'et s'il n'en a pas envie ?'Oui oui bien sûr lol, chacun fait comme il veut. Mais comme la personne est ici en décrivant sa situation comme un problème, j'ai évidemment tenté lol d'apporter ma vision personnelle. On est là pour ça je crois.
Merci pour la précision. Je crois que les personnes asexuelles sont rapides à être sur la défensive parce qu'on leur a déjà dit plusieurs fois qu'il fallait qu'elles se fassent soigner pour ça. En tout cas, je l'ai entendu.
Moi je suis très bien comme ça. Le sexe prend du temps alors que je pourrais faire autre chose de beaucoup plus intéressant. Ca peut aussi être très répétitif et très ennuyeux. (Perso, mon compagnon et moi discutons beaucoup sinon je me lasse et m'ennuie. Je ne supporte pas l'ennui).
La libido peut distraire l'attention d'une personne, lui faire ressentir un besoin physique gênant, et je suis bien content.e de ne pas avoir ça, ou très rarement !

Je ne sais pas si ça "s'éveille", la libido d'une personne. C'est un peu, tu sais, comme l'orientation sexuelle je crois, c'est comme ça, c'est tout.
Bien sûr, certains traumatismes ou évènements dans l'enfance peuvent avoir induit un manque de libido... Ou un dégoût du sexe. Les deux sont très différents. Ca ne me dégoûte pas, c'est très drôle de plaisanter sur le sujet, mais l'acte est plus ou moins intéressant de mon point de vue :wink:
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Re: zero libido version féminin

#11 Message par Nausicaä » vendredi 2 mars 2018 à 20:08

@ anahata: Pour ma part je n'ai pas ressenti la situation de rapsody comme un problème mais plutôt comme un questionnement, d'une possible corrélation entre le manque de libido et l'autisme. Par écrit mon intervention donne peut-être l'impression que je suis sur le défensive ce n'était pas vraiment mon intention mais c'est parfois inévitable lorsqu'on se sent concerné, surtout quant on représente une minorité déjà sujette à beaucoup de préjugés. Je voulais clarifier les choses car trop souvent l'absence de désir sex est vu comme qqch de temporaire et qu'il suffit de trouver la bonne personne pour que ça se "débloque". Alors que non, c'est plus complexe que ça et pense un peu comme RedMacbeth que c'est comme une orientation sexuelle, difficile voir impossible d'en changer. Bon après je pourrais me forcer à avoir des relations sexuelles plusieurs fois par semaine pour faire comme tout le monde mais je me sentirais, en plus d'être ennuyée et dégoutée par moments (à titre personnel je précise) malheureuse car je ne me sentirais pas moi-même et j'aurais constamment de jouer un rôle, donc oui un peu comme les homos qui se forcent à être hétéros...Sauf que moi c'est pour les deux, au niveau sexuel j'entend car j'ai déjà été amoureuse mais je dois aussi me situer dans le spectre aromantique car ça ne m'arrive pas très souvent, ça fait plus de 6 ans que je ne suis pas tombée amoureuse et je ne ressens pas non plus de manque de ce côté-là.
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Re: zero libido version féminin

#12 Message par Anahata » vendredi 2 mars 2018 à 22:39

Oui ne jouons pas sur les mots... Questionnement problème...
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Re: zero libido version féminin

#13 Message par Nausicaä » samedi 3 mars 2018 à 7:24

Je disais problème dans le sens d'une difficulté qu'il faudrait résoudre en plus du simple questionnement.
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Re: zero libido version féminin

#14 Message par rapsody » samedi 3 mars 2018 à 17:00

Anahata a écrit :Et bien ça ne doit pas être drôle...

....


Il faut qu'on vous la réveille ! ;) Avec tout le respect que je porte à votre témoignage.

Bonjour à tous
Merci pour vos écrits à chacun.
Pour répondre à cette citation, je ne comprends pas pourquoi ca ne devrait pas etre "drole". On ne sent pas le manque de quelque chose qu'on ne connait pas ou si peu.
Ca n'est pas un probleme pour moi.
Je mets cela dans le tout de mon incapacité à avoir une relation amoureuse, car c'est inexistant aussi bien sur le plan affectif que libido. 2 composantes nécessaires (au moins une), pour avoir une relation amoureuse.
J'en suis dépourvue, mais je crois que je vis très bien ainsi.
Ca ne me manque pas vu que je n'en ai pas de désir.
Ca serait une souffrance si j'avais de la libido sans pouvoir, ou si je tombais amoureuse sans avoir de libido.
Mais vu que aussi bien l'un que l'autre sont inexistant, j'agence ma vie avec d'autres sources de plaisir.

En effet, comme l'ex. du champ du coq plus haut, ca semble difficile à comprendre pour beaucoup.

Je m'interrogeais juste de savoir si c'était quelque chsoe de fréquent chez les autistes.
Apparemment non.

Pour ce qui est de l'origine, je suis très cérébrale, et ai eu beaucoup de soucis à gérer à l'âge de la puberté, en terme d'insertion sociale. Donc je pense que j'avais d'autres chats à fouetter que un développement de libido.
Encore maintenant, j'ai envie de dire que mon cerveau occuppe toute la place de mon être, et que mon corp de ce fait n'a pas trop de place.
Mais il y a beaucoup de plaisirs via le cerveau et l'intellect !

Donc non merci, il ne faut pas "quon me la réveille", pas du tout. Ce serait vécu comme un viol pour moi.
Ca me dégoute même. Sans parler de la pénétration que je vis comme une intrusion de mon être.

Mais à nouveau, je vis correctement ainsi, et ai d'autres plaisirs que sans doute certainement meme, vous n'avez pas.
Par ex. une passion pour un sujet durant plusieurs jours ou semaines m'apporte une jouissance cérébrale certaine.
Et ca m'arrive régulierement, je trouve toujours ou souvent un sujet sur lequel me focaliser même si ce sont souvent les memes, mais pas forcément.
TSA pour la psychologue, TED Asperger pour le psychiatre.

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Re: zero libido version féminin

#15 Message par Anahata » dimanche 4 mars 2018 à 10:27

Oui les termes sont abruptes ! Je ne parle pas de viol. quand je parle de réveil. ÉVIDEMMENT
Bon je retourne à ma méditation, bonne journée !
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