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Il faudra que tu arrives à...

Posté : samedi 21 avril 2018 à 17:32
par RedMacbeth
Hello ! Alors une question un peu plus générique, et je ne savais pas où la placer...

Voilà, ces temps ci, j essaie d expliquer à mon entourage mes difficultés, pour qu'ils sachent a quoi s en tenir, ou qu'ils ne m en tiennent pas rigueur...

« Je ne comprends pas le second degré et la ils parlent avec un visage neutre, je ne sais pas s ils sont sérieux ou non»
«Ah mais ça se travaille ma belle ! Tu y arriveras.»

«J hésite à aller à cette fête, a qui je vais parler, de quoi, c'est quoi ma motivation ?»
«Ah mais non, il ne faut pas que tu prévois tout ! Il faut que tu dépasses ca, tu vas te pourrir la vie sinon.»

Est ce qu'on peut vraiment travailler à dépasser ca comme ils disent, est ce que c'est vraiment ne pas faire d efforts et s abriter derrière un alibi ?

Ou est ce que c'est à notre entourage d essayer d arrêter de nous culpabiliser ?
(Le nous étant générique et concernant tout être humain avec des difficultés sociales je crois)

Et... vous en avez connues des situations comme ca ?
Lesquelles vous ont le plus marqués ?

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : samedi 21 avril 2018 à 18:44
par olivierfh
RedMacbeth a écrit :Est ce qu'on peut vraiment travailler à dépasser ca comme ils disent, est ce que c'est vraiment ne pas faire d efforts et s abriter derrière un alibi ?
Ou est ce que c'est à notre entourage d essayer d arrêter de nous culpabiliser ?
Les deux me semble-t-il: on peut évoluer, apprendre, notamment avec l'âge; et on peut attendre des personnes qu'on fréquente qu'ils nous apprécient comme on est.

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : samedi 21 avril 2018 à 20:12
par Zengali
Ah !
L'autre fois j'ai eu droit à "Tu vas dépasser ça et tu verras, tu apprendras beaucoup sur toi-même"... à propos du fait que je me fais chier en réunion et que oui, je suis prête à ne pas gravir tous les échelons que je pourrais gravir si mon potentiel s'exprimait etc.
blblblblblbl (gros tirage de langue)

Ce que les gens s'écoutent parler parfois...

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : samedi 21 avril 2018 à 20:36
par RedMacbeth
olivierfh : Je suppose... Mais est-ce qu'on peut vraiment réussir à détecter le second degré quand ce n'est juste pas naturel ? Personnellement je demande, par exemple, mais depuis toujours on me dit "non mais c'est pas sérieux" "Eh, je blague", et ça fait vingt ans que je suis confronté.e au seconde degré tous les jours sans le comprendre. Dans le doute, je demande.
Et pourquoi est-ce qu'on devrait dépasser tout ce que d'autres ont naturellement ? Travailles sur ça, sur ci, sur ça aussi, ah, et ça... Et ce que ça vaut vraiment le coup de dépenser toute son énergie, tout son moral là dedans ?
Zengali a écrit :L'autre fois j'ai eu droit à "Tu vas dépasser ça et tu verras, tu apprendras beaucoup sur toi-même"... à propos du fait que je me fais chier en réunion et que oui, je suis prête à ne pas gravir tous les échelons que je pourrais gravir si mon potentiel s'exprimait etc
Er. J'ai jamais réussi à dépasser l'ennui et je ne parviens pas à prendre sur moi quand je m'ennuie. Je sors un livre, un téléphone et oui c'est impoli mais s'ennuyer c'est pire.
Oh ce genre de "Tu vas dépasser ça".
Un.e "fille" très proche de mon entourage (un garçon trans, à l'époque encore dans le placard), a eu "non mais tu vas dépasser le fait de ne pas vouloir d'enfants". Cela dit il y a toujours droit... Les gens.
[Perso je dit "Okay, c'est ton choix. Tu as le droit de changer d'avis ou de ne pas changer d'avis et je ne te jugerai pas là dessus].

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : samedi 21 avril 2018 à 20:48
par olivierfh
RedMacbeth a écrit :Mais est-ce qu'on peut vraiment réussir à détecter le second degré quand ce n'est juste pas naturel ?
Il me semble que je peux mieux qu'autrefois repérer qu'il y a quelque chose de surprenant par rapport au contexte et chercher plus rapidement ce que ça peut vouloir dire dans ce contexte - mais c'est peut-être une illusion, car je n'ai eu d'évaluation diagnostique que maintenant (l'an dernier) et pas autrefois donc je n'ai pas de comparaison objective.

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : samedi 21 avril 2018 à 22:56
par Anahata
Bonjour :)
Je trouve qu'il devraient éviter de donner des leçons à partir du simple fait qu'ils ne touchent pas au 'pb'. Ils ne savent pas de quoi il s'agit. Ils parlent selon leur propre référentiel, probablement différent.
Je crois qu'ils feraient mieux d'essayer de comprendre même si comprendre leur est peut être impossible. Ensuite alors on peut avoir envie de discuter.
Mais bon, ils entendent le pb, pas la souffrance. C'est toujours pareil... Bref. Tout ça est épuisant.

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : samedi 21 avril 2018 à 23:41
par Georges-André
« Je ne comprends pas le second degré et la ils parlent avec un visage neutre, je ne sais pas s ils sont sérieux ou non»
«Ah mais ça se travaille ma belle ! Tu y arriveras.»
ça dépend des gens qui font du 2nd degré (quand on s'habitue aux gens on peut finir par détecter quand ils plaisantent, mais pas toujours), et du contexte (si c'est dans un sketch ou un film humoristique on devine quand c'est du 2nd degré).
Moi j'aime pas trop côtoyer des gens qui sont pince-sans-rire en permanence, parce que je sais jamais s'ils plaisantent ou non (des fois c'est clair mais pas tjrs), et même quand je sais qu'ils plaisantent, je sais pas tjrs comment réagir.
«J hésite à aller à cette fête, a qui je vais parler, de quoi, c'est quoi ma motivation ?»
«Ah mais non, il ne faut pas que tu prévois tout ! Il faut que tu dépasses ca, tu vas te pourrir la vie sinon.»
phrase typique d'une personne qui ne comprend pas du tout ce qu'on vit!
C'est comme quand on dit "ne te pose pas de questions". Je ne sais pas faire autrement !
Est ce qu'on peut vraiment travailler à dépasser ca comme ils disent, est ce que c'est vraiment ne pas faire d efforts et s abriter derrière un alibi ?
Pour moi tu peux travailler à t'habituer au 2nd degré, mais c'est un travail à refaire avec chaque personne (enfin pour moi). Donc c'est sans fin. Heureusement que je ne rencontre pas des gens comme ça à longueur de journée, ça serait impossible...
Ou est ce que c'est à notre entourage d essayer d arrêter de nous culpabiliser ?
(Le nous étant générique et concernant tout être humain avec des difficultés sociales je crois)
je pense que oui. Après, vu qu'ils ne comprennent pas ce qu'on vit, ça m'étonnerait qu'ils arrêtent. Ils se rendent pas compte. C'est un peu comme si tu étais face à quelqu'un qui parle une langue inconnue, que ton entourage comprenne aussi cette langue inconnue et pas toi. Et qu'ils te disaient "mais si c'est facile à comprendre !". Ben non.

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : dimanche 22 avril 2018 à 11:37
par lulamae
Pour le second degré, j'aurais tendance à dire :
1) Tu essaies d'expliquer que tu ne le comprends pas s'il n'y a pas un minimum d'explicite, par exemple un signe de connivence (clin d'oeil, sourire particulier).
2) A partir de là, ça te renseignera : qui est capable de faire un effort là-dessus, au moins de temps en temps, donc de chercher à t'intégrer dans le groupe, et qui n'en n'a rien à faire, auquel cas, sans aller au clash, tu serais en droit de sortir un bouquin ou ton téléphone...

Pour être sourde, je dirais que cela concerne tous les handicaps ayant une incidence sociale : dans un groupe qui te connaît bien, qui va se souvenir de ta surdité, qui va accepter de répéter plus fort, une fois que tu le leur rappelles ?

J'ai eu du mal à participer à ton sujet, parce que j'ai le sentiment que pour la majorité des gens, j'irai mieux quand... je ne serai plus moi : je ne me poserai plus de questions, je ne ressasserai pas, je prendrai du recul, je ne prendrai pas tout pour moi, je m'intéresserai aux "petites conversations qui font du lien", je ne m'impliquerai pas toute entière dans une discussion qui me passionne, je ne fonctionnerai pas en mode "tout ou rien"... donc, tout moi !
Attention, j'ai conscience des embûches où ça me mène, je ne dis pas que c'est bien et j'y travaille, mais si parallèlement à ça, on ne m'explique pas avec bienveillance où j'ai fait une erreur d'interprétation, on ne débriefe pas avec moi une situation où j'ai eu des lacunes sociales, je ne vois pas comment je pourrais progresser.
J'ai la volonté de lire et de progresser seule, mais mon cerveau se trompe tout le temps. J'ai besoin d'un retour pragmatique, et non qu'on me dise simplement que je "fonctionne mal". Je suis la première à le savoir, merci ! :mryellow:

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : mercredi 25 avril 2018 à 23:02
par neige blanche
J'ai l'impression qu'il y a des choses que je n arriverai jamais à dépasser
que c'est pas forcément utile non plus
c'est presque maso de se confronter à des situations sociales désagréables, juste pour faire plaisir ou pour essayer de s'améliorer
je l'ai fait, j'ai testé, et bien ça ne marche pas
-peut-être que j'arrive un peu mieux à décrypter les gens et les codes, oui et j'ai appris sur le plan humain un peu-
Souvent, l'humour m'apparait comme une sorte d'artifice, et même si je comprends, je ne vois pas toujours l'intéret,
j'adhère pas et je me contente de regarder la personne avec un sourire bizarre :?: "mais pourquoi tu dis ça ?"

ces situations sont souvent inutiles :innocent: sans intéret :yawn: ...de rares fois pourtant, elles donnent lieu à de belles rencontres :love:

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : mardi 1 mai 2018 à 7:05
par Meddio
Je pense qu'il y a des choses améliorables et d'autres non. Entre les deux, il y a des choses à atténuer.

Pour l'écriture, c'était très dur pour moi, aussi pour le permis, mais je me suis acharné et j'ai fini -moyennant plus d'efforts - par atteindre quelque chose d'acceptable.

Je sais que pour d'autres choses, il n'y aura jamais rien à faire - les crises par exemple, l'angoisse, le stress.

Après d'autres peuvent être atténuées, comme proposé plus haut. Pour le second degré, au lieu de faire des gaffes, tu peux demander ouvertement : "c'est sérieux ?" ou "tu plaisantes ?" quand tu as un doute. Après, pour les fois où tu n'as pas de doute, il n'y a rien à faire. Mais tu peux penser, dès que quelqu'un te parle "à quel degré dois-je le prendre" pour rester toujours vigilent.

Enfin je vois les choses comme ça.

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : mardi 1 mai 2018 à 7:15
par Présage
Meddio a écrit :Je sais que pour d'autres choses, il n'y aura jamais rien à faire - les crises par exemple, l'angoisse, le stress.
J'essaye de me mettre à la méditation et au yoga. Je dis j'essaye car il m'est toujours difficile de me tenir à de nouvelles activités, mais depuis deux, trois semaines je parviens à m'accorder 10 minutes par jour pour méditer (en tout cas apprendre), il vaut mieux 10 minutes régulières qu'essayer plus et laisser tomber (comme je l'ai déjà fait). Lorsque je l'avais dit à la psychologue avec qui j'ai réalisé le pré-diagnostic, elle m'a répondu que la méditation était une bonne idée. :)

Je ne dis pas que ça va tout régler, mais je pense qu'entraîner son esprit ne peut être qu'une bonne chose pour parvenir à mieux gérer certains évènements. :wink: J'ai de côté un livre que je n'ai pas encore lu et ne sais donc pas ce qu'il vaut : Mind / Body Techniques for Asperger's syndrome : The Way of the Pathfinder de Ron Rubio.

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : mardi 1 mai 2018 à 7:41
par Meddio
@Présage : c'est vrai que la médiation est recommandée par des spécialistes. On m'en faisait faire au CMPP quand j'étais petit car on me trouvait trop anxieux/angoissé/agressif, mais je n'en garde pas un souvenir impérissable.

De plus, j'ai du mal à comprendre/concevoir ce que c'est exactement, concrètement (petit je me contentais de faire ce qu'on me disait et ça n'allait pas très loin : j'étais allongé par terre, je devais penser à un paysage ...) .

Pour l'instant, je n'y crois pas trop, et j'ai été surpris qu'on me le conseille. Autant, de l'art-thérapie, je comprends bien ce que c'est - même si je n'avais pas envie d'une thérapie de groupe qui impliquait de prendre des transports - mais la méditation, ça m'a donné envie de rire au sens propre (à cause du décalage, du fait que je ne m'attendais pas à ce qu'on m'en parle chez un docteur, et sûrement d'une vision relativement clichée que j'ai). Mais je m'y pencherai quand même car tant que je ne vois pas bien ce que c'est je préfère ne pas émettre d'opinion définitive - voire pas d'opinion du tout.

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : jeudi 3 mai 2018 à 18:45
par RedMacbeth
Anahata a écrit :Je trouve qu'il devraient éviter de donner des leçons à partir du simple fait qu'ils ne touchent pas au 'pb'. Ils ne savent pas de quoi il s'agit. Ils parlent selon leur propre référentiel, probablement différent.
Je crois qu'ils feraient mieux d'essayer de comprendre même si comprendre leur est peut être impossible. Ensuite alors on peut avoir envie de discuter.
Mais bon, ils entendent le pb, pas la souffrance. C'est toujours pareil... Bref. Tout ça est épuisant.
Ton message m'a éclairée sur pourquoi mon entourage pouvaient réagir de cette manière, alors merci !
Mais en effet, je crois que beaucoup d'entre eux, comme ce sont par exemples des professeurs, des camarades de théâtre, n'ont pas envie de faire l'effort de comprendre que pour moi c'est différent.
Et... oui. C'est épuisant.
Georges-André a écrit :phrase typique d'une personne qui ne comprend pas du tout ce qu'on vit!
C'est comme quand on dit "ne te pose pas de questions". Je ne sais pas faire autrement !
Qu'est ce que je l'ai entendue cette phrase. Et je n'ai toujours pas compris comment on pouvait ne pas se poser de question. Il fait quoi notre cerveau dans ce cas ? Il est tout blanc ?
lulamae a écrit :J'ai eu du mal à participer à ton sujet, parce que j'ai le sentiment que pour la majorité des gens, j'irai mieux quand... je ne serai plus moi : je ne me poserai plus de questions, je ne ressasserai pas, je prendrai du recul, je ne prendrai pas tout pour moi, je m'intéresserai aux "petites conversations qui font du lien", je ne m'impliquerai pas toute entière dans une discussion qui me passionne, je ne fonctionnerai pas en mode "tout ou rien"... donc, tout moi !
Ben déjà, merci d'y participer, dans ce cas. Je comprends parfaitement, en plus.

J'ai l'impression que si je change tout ce que les autres me disent de changer, je ne serais plus moi. Et en plus certains se contredisent. Mais quand j'essaie d'être moi j'en prend tellement plein la figure que c'est douloureusement épuisant.
J'ai peur de me perdre en route, et j'aime assez être moi. J'ai pas envie de ressembler à tous les autres qui, désolé.e hein, mais sont parfois des abrutis complets et suivent la masse. Je veux bien faire des efforts pour m'intégrer -encore qu'en ce moment, j'ai déclaré que je faisais une pause sociale jusqu'en septembre, ça suffit, ça fait vingt ans que je m'échine et vingt ans que j'échoue- mais pas pour rentrer dans un moule qui me fera souffrir.
lulamae a écrit :Pour être sourde, je dirais que cela concerne tous les handicaps ayant une incidence sociale : dans un groupe qui te connaît bien, qui va se souvenir de ta surdité, qui va accepter de répéter plus fort, une fois que tu le leur rappelles ?
Hein ? Mais... Mais tout le monde devrait le faire ça, surtout s'ils te connaissent bien :shock: Mais... Mais...
Je suis atterré.e là.
Meddio a écrit :Après d'autres peuvent être atténuées, comme proposé plus haut. Pour le second degré, au lieu de faire des gaffes, tu peux demander ouvertement : "c'est sérieux ?" ou "tu plaisantes ?" quand tu as un doute.
Ca c'est bien si les gens te répondent honnêtement. Personnellement, ils se contentent de me regarder avec un grand sourire en me disant "à ton avis ?" et franchement, si je demande c'est que je n'en sais rien !

En ce qui concerne la méditation, ça ne marchera jamais pour moi. Il faut arrêter de penser et se concentrer sur je-ne-sais-quoi et c'est l'exacte raison pour laquelle je déteste la danse.
Je ne peux pas arrêter de penser. A quoi tu penses dans ce cas ? A rien ? Mais c'est pas possible !

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : jeudi 3 mai 2018 à 18:49
par Anahata
Cool d'avoir répondu ! Contente d'avoir été sur le chemin en éclaireuse !

Re: Il faudra que tu arrives à...

Posté : mardi 26 juin 2018 à 6:22
par Présage
Meddio a écrit :@Présage : c'est vrai que la médiation est recommandée par des spécialistes. On m'en faisait faire au CMPP quand j'étais petit car on me trouvait trop anxieux/angoissé/agressif, mais je n'en garde pas un souvenir impérissable.

De plus, j'ai du mal à comprendre/concevoir ce que c'est exactement, concrètement (petit je me contentais de faire ce qu'on me disait et ça n'allait pas très loin : j'étais allongé par terre, je devais penser à un paysage ...) .

Pour l'instant, je n'y crois pas trop, et j'ai été surpris qu'on me le conseille. Autant, de l'art-thérapie, je comprends bien ce que c'est - même si je n'avais pas envie d'une thérapie de groupe qui impliquait de prendre des transports - mais la méditation, ça m'a donné envie de rire au sens propre (à cause du décalage, du fait que je ne m'attendais pas à ce qu'on m'en parle chez un docteur, et sûrement d'une vision relativement clichée que j'ai). Mais je m'y pencherai quand même car tant que je ne vois pas bien ce que c'est je préfère ne pas émettre d'opinion définitive - voire pas d'opinion du tout.
J'ai disparu, me revoilà. Il m'a été aussi difficile de me mettre à la médiation, quoi m'assoir et ne penser à rien ? Mais ce n'est pas vraiment ça, c'est plutôt un travail sur le lâcher prise. Si tu as un smartphone, il y a l'application Petit Bambou qui je crois propose une dizaine de leçons gratuites (après c'est payant), certaines m'ont parlés. Sinon, j'avais commencé à lire "L'art de la médiation" par Mathieu Ricard.
Puis il y a différentes sortes de méditations, tu peux te concentrer sur ton souffle et lorsque ton esprit s'égare, juste noter où il s'est égaré avant de le ramener sans jugement sur ton souffle ; tu peux méditer sur des idées ; tu peux effectuer un scan corporel (prendre conscience de chaque partie de ton corps l'une après l'autre), etc.
Je trouve que ça apaise l'esprit, le but je pense étant d'arriver dans la vie de tous les jours à se raccrocher à son souffle par exemple, au calme qu'il y a au fond de nous malgré les vagues en surface.