Cjay a écrit : ↑lundi 28 mai 2018 à 19:03
Dans mes problèmes de dosages des interactions sociales il y a le surbavardage en ce qui me concerne. On me reproche souvent, notamment dans mon travail de trop parler (intérêts spécifiques + blagues). Queb est il pour vous?
Voilà un sujet qui me parle.
Je travaille sur moi depuis 14 ans, pour apprivoiser ma différence.
Je pratique des méthodes de méditation profonde, visualisation etc. bref ! Je passe les détails.
Lors d'une séance de mes premières séances d'introspection de moi-intérieurs, il est apparu que j'ai seulement deux mauvais penchants :
- Le bavardage et l'excès de bienveillance.
Cela m'a fait rire, parce que moi aussi j'ai tendance à parlé (même parfois de manière compulsive) et, j'avais remarqué qu'on se moquait toujours de moi à cause de ma gentillesse (mon excès de bienveillance).
Ceci dit en passant, l'excès de bavardage est un excès de bienveillance, puisqu'il découle d'un besoin de partage, un besoin de communication. C'est donc un acte de "générosité excessive".
Depuis je travaille sur moi et les résultats sont bons.
Pour le bavardage, j'ai résolu par :
_ L'écriture, la création (j'ai créé un site et je travaille sur un projet artistique conséquent, en lien avec mes intérêts spécifiques)
- Des simulations de conversation (comme au théâtre) que j'enregistre et que j'analyse ensuite, comme font les sportifs de haut niveaux, pour me corriger et m'améliorer de jour en jour sur la gestion de mon flot de parole.
Je m'accorde aussi des journées de jeûne de la parole (j'essaie de me taire pendant un temps déterminé).
Cela a porté ses fruits, mais il me reste encore du travail à faire, puisque mon hyper émotivité et mon hyper sensibilité ont tendance à me rendre parfois, encore trop bavarde.
Ce que j'ai appris, c'est qu'il ne faut pas aller à contre courant de soi-même. Il vaut mieux prendre le temps de grandir avec soi-même. Il vaut mieux prendre le temps de faire de mieux en mieux connaissance avec soi-même, et d'apprivoiser cet excès de bavardage, en le canalisant, plutôt qu'en le bannissant.
Il faut être patient envers soi-même !