Re: Si c'est pas TSA, c'est quoi alors ?
Posté : mardi 18 septembre 2018 à 16:17
Spoiler : Benoît :
Forum de l'association Asperansa
https://forum.asperansa.org/
Spoiler : Benoît :
Je m'en doute, je relevais parce que je n'avais pas vu la phrase "je m'en sors très bien avec mes intérêts spéciaux sans aide" la première fois, et que ça m'a choqué en la voyant quand tu l'a citée.Spoiler :
pour le coup je t'invite à relire de tes archives (et d'essayer de t'en rendre compte)Benoit a écrit : ↑mardi 18 septembre 2018 à 16:16 Il faut que je vérifie un truc.Je n'ai pas l'impression qu'une personne isolée (coutumière du fait également) qui ne se donne pas la peine de rechercher à comprendre une formulation pour "sauter à la gorge" de son interlocuteur en situation de quiproquo fasse pléthore.Pléthore
Surabondance de quelque chose.
Le quiproquo et l'incompréhension ont d'ailleurs été facilement désamorcés dans les messages suivants, enfin si tu les avais lus tu le saurais... Mais pour ça il faudrait suivre le contenu de la discussion.
L'autisme et les TCS contribuent aux incompréhensions, c'est tout à fait normal qu'il en survienne ici. Ce qui l'est moins c'est que des autistes l'ignorent au bout de nombreuses années de fréquentation. A moins qu'ils ne fassent simplement semblant de l'ignorer, mais pourquoi donc?
D'autres exemples peut être ?
en "guignolerie", de monsieur je parle d'autisme parce que je diffuse des documents - et que "moi" je sais ce que c'est (sauf que c'est toujours d'autres ou de généralités dont il est question et dont on parle)Benoit a écrit : ↑mardi 18 septembre 2018 à 16:09 Vu que ce thread est censé être un fil informatif, pour rappel, un "intérêt spécifique", ça n'est pas une passion dont la nature peut convenir à quelqu'un.
C'est surtout une propension (mécaniquement et systématiquement) envahissante et incontrollable à faire des trucs associés, au point de ne pas s'occuper de choses bien plus essentiel (entretien, prendre soin de soi, travailler, honorer des rendez-vous, etc...). En tout cas pas quelque chose de gérable "soi même" tout seul.
http://comprendrelautisme.com/le-foncti ... ecifiques/
C'est pas pour rien que c'est un critère de diagnostic, les simples "passions" les psys s'en moquent.
Les fonctions des intérêts spécifiques
Les intérêts spécifiques remplissent plusieurs fonctions pour la personne autiste :
surmonter l’anxiété : un moyen de réduire l’anxiété est de comprendre parfaitement le fonctionnement de ce qui est effrayant. Les personnes autistes peuvent développer des intérêts spécifiques dans des domaines qui les effrayent au début (cf l’exemple des femmes qui développent des habiletés sociales afin de pouvoir composer avec le monde qui les entoure). Les personnes typiques peuvent surmonter leurs peurs grâce à l’affection d’un proche ou au fait d’être rassuré par celui-ci, cela ne fonctionne pas tout à fait de la même manière pour les personnes autistes qui ont besoin d’une compréhension logique pour être rassurée.
UNE SOURCE DE PLAISIR : la naissance d’un intérêt spécifique chez une personne autiste peut être lié à un souvenir heureux et chaque fois que la personne s’adonne à son intérêt elle retrouve cette joie.
une source de relaxation : certaines études ont apporté une corrélation entre le degré de stress et le temps accordé à l’intérêt spécifique. Le degré de prédictibilité lorsque la personne profite de son intérêt spécifique est élevé et apporte un sentiment de sécurité.
une tentative d’atteindre une forme de cohérence : Uta Frith a développé l’hypothèse selon laquelle les personnes autistes ont des difficultés à percevoir les choses avec une vue d’ensemble, cela est dû à un fonctionnement alternatif de la cohérence centrale. Le fait de connaitre un sujet dans son ensemble ou d’avoir des routines pré-établies seraient une compensation de ce fonctionnement alternatif.
un sens de l’identité : les personnes autistes qui développent des compétences pointues dans un domaine peuvent essayer de se servir de cette expertise afin d’être admirée ou valorisée pour ces compétences. Les personnes autistes, surtout celles qui n’ont pas de déficience intellectuelle remarquent bien lorsqu’elles sont mal acceptées. A l’école par exemple, un enfant Asperger saura très bien qu’il est mis de côté et que tout le monde le trouve bizarre.
Belle tentative de recentrage Freeshost ^^freeshost a écrit : ↑mardi 18 septembre 2018 à 15:58- ledit haut potentiel,Plieur Fou a écrit :quelles seraient les autres possibilités proches du SA aspie qui pourraient amener à être dans l'erreur ?
- le trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité,
- diverses autres comorbidités,
- etc.
Une des difficultés est que, par définition de la comorbidité, le tout n'est pas incompatible.
Alors, qu'a-t-on dans cette néo-création Benoitesque
je n'ai pas l'égo assez dimensionné pour cela - toi, tu l'as, même si ce que tu dis et comprends sur l'autisme , /.;;;;;;;;;;/ bah
le problème est ce que tu en écris..Benoit a écrit : ↑mardi 18 septembre 2018 à 19:32 Non, il vaut mieux des gens qui fassent la garde sur un site de référence francophone pour éviter que les quidam qui y arrivent tombent sur des conneries grosses comme les gens qui les écrivent.
Faudra vraiment qu'un jour la modération se pose la question des limites sur le n'importe quoi qu'on peut lire ici sous réserve que le minimum de forme soit présent.
50%? Je n'avais pas notion de ce ratio. C'est plutôt rassurant dans le fond. Si c'était 90% cela voudrait dire qu'une démarche diagnostique n'aurait aucun intérêt.
C’est ce qu’a dit Fabienne Cazalis notamment dans cette conference et ça a été remonté également de différents CRA.