Page 2 sur 4

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : jeudi 20 décembre 2018 à 18:23
par Aeryn
Snorky84 a écrit : jeudi 20 décembre 2018 à 8:59 Mais comment fait-on la différence entre ça et un TSA ?
De manière vulgarisée, un patient TSA a un TCSP (trouble de la communication sociale pragmatique) + des intérêts restreints, des comportements répétitifs et des particularités de traitement des informations sensorielles (visuelles, olfactives, auditives, vestibulaires, tactiles).
Snorky84 a écrit : jeudi 20 décembre 2018 à 8:59Cela expliquerait-il mes crises de nerfs ? Un éventuel déficit d'empathie (14/80 au test du quotient empathique, 68/140 test amitiés et relations, tests dispos sur http://pages.infinit.net/frelyne/aspi/A ... Index.html bon ce n'est qu'un test sur Internet mais c'est un peu troublant je trouve) ?
Oui, ça pourrait expliquer tout ça, comme un syndrome d'Asperger pourrait l'expliquer aussi.
Ce que je veux dire c'est que le syndrome d'Asperger englobe des "symptômes" plus larges que ce que tu as décris.

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : vendredi 21 décembre 2018 à 22:44
par PoissonFa
Bonjour Snorky, petit message pour te dire que je me retrouve un peu dans ce que tu dis. Moi ce sont mes crises de nerfs qui m'ont poussée à consulter car depuis que je suis maman c'est reparti de plus belle ! Et c'est là que ma psy m'a évoqué la possibilité du SA. Par contre je ne connaissais pas le TCSP et je vais me renseigner car c'est intéressant...
Et si ça peut te "rassurer" je parle aussi toute seule très souvent et j'en ai besoin, je ne peux d'ailleurs pas m'en empêcher même dans la rue... C'est gênant mais ça évacue mon stress ou mon agacement s'il y a lieu (et c'est souvent...). Et je marmonne dans ma barbe aussi, même si je suis une femme :mryellow:

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : samedi 22 décembre 2018 à 9:42
par Snorky84
Bonjour PoissonFa,
Merci pour ton message, je ne suis pas seule à parler toute seule ! :lol:
Moi par contre, personne n'a envisagé le SA (à part le psychiatre, et encore, il n'avait pas l'air convaincu mais en même temps, il a des connaissances assez datées sur le SA...)
Moi aussi ça me fait du bien, même si j'essaye de ne pas parler toute seule dans la rue, parfois je ne peux pas m'en empêcher...ça me rassure...
Tu as lu aussi le livre de Rudy Simone ?
Et oui, les crises de nerfs...je me suis demandé ce qui m'arrivait, j'ai toujours été impulsive et avec du caractère, disons, mais comme toi, depuis que j'ai mon fils, c'est plus souvent...c'est pour ça que je n'en ai qu'un ! Sinon je sais que je péterai un câble, je ne saurai envisager de me sentir "accaparée" par mes enfants, malgré tout l'amour que je leur porterai... mon fils de 5 ans 1/2 est du genre indépendant (les chiens ne font pas des chats...^^), aime jouer seul, apprendre tout seul...) et je sais, je sens, que comme moi, il est atypique.

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : samedi 22 décembre 2018 à 9:47
par Tugdual
@Snorky84 :

Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton
statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
Spoiler : Pour modifier la signature : 
  • cliquer (en haut à droite) sur ton pseudo ;
  • dans le menu qui apparaît, cliquer sur "Panneau de l'utilisateur" ;
  • cliquer sur l'onglet "Profil" ;
  • cliquer (à gauche) sur "Modifier la signature" ;
  • préciser ton statut dans la zone d'édition
    (exemples : suspicion de TSA, TSA diagnostiqué, parent...) ;
  • cliquer (en bas) sur "Envoyer".
D'avance merci...

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : samedi 22 décembre 2018 à 12:21
par Snorky84
OK fait...

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : samedi 22 décembre 2018 à 17:38
par PoissonFa
Bonjour Snorky !
Moi aussi je ne me verrais pas avoir un autre enfant, alors même que je suis folle de mon garçon (3 ans et demi). Atypique, oui c'est bien le mot, je trouve ça fidèle sans être trop connoté.

J'ai lu l'Asperger au féminin de Rudy Simone et j'ai trouvé pas mal d'indications intéressantes, par contre ça ne m'aide pas vraiment à me situer. Je trouve sa façon d'analyser les choses un peu superficielle et réduite aux quelques cas étudiés, si bien qu'elle affirme souvent des choses qui me semblent être des clichés, du genre que les femmes asperger ne sont pas bonnes cuisinières, ou qu'elles ne savent pas s'habiller de manière sexy, ou bien encore, chose qui me choque, que les "aspergirls" choisiraient un homme sur des critères excessivement basés sur la sécurité matérielle, c'est d'ailleurs ce qu'elle conseille plus ou moins, etc. Je ne sais pas si je suis Asperger mais, même dans la négative, je doute qu'elles soient TOUTES ainsi et que le SA ne s'exprime que de cette façon pour ces paramètres. Pour mon cas précis, je suis très sensible aux textures des vêtements et je ne supporte pas les matières synthétiques, les coupes compliquées, les élastiques mal placés, les étiquettes, etc. Ca ne m'empêche pas d'être assez coquette et de chercher des compromis pour me mettre en valeur avec des tenues simples et décontractées, mais bien taillées et me laissant libre de mes mouvements... Bref, comme je ne sais pas si j'ai le SA, ça vaut juste pour moi.

Et aussi j'ai eu l'impression que l'analyse de Rudy Simone était très teintée de sa culture américaine (si tant est qu'elle soit américaine ???). Bref, sans rien affirmer, j'ai trouvé cela très limité et ça ne m'a pas aidé à comprendre le fonctionnement d'une personne ayant le SA, pas plus que je ne cerne le fonctionnement d'une personne neurotypique d'ailleurs. Mais c'est ma faute quelque part, je suis allée m'acheter le livre d'une personne qui dit avoir le SA, pas celui d'un thérapeuthe bien habitué au sujet et ayant une vision élargie. Tu peux aller voir sur le forum il y a une discussion qui concerne Rudy Simone et elle est très controversée car, apparemment, elle s'affirmerait tantôt Aspie, tantôt non... Ce qui est pour le moins déconcertant. Mais je ne me suis pas arrêtée là-dessus et j'essaie de me concentrer sur ce qui me fait avancer. Certains conseils sont tout de même très judicieux, et au-delà de toute forme de diagnostic, ça fait de bien de sentir qu'on n'est pas la seule à se sentir en décalage.

Ce matin je me suis réveillée avec une nouvelle forme d'approche (puisque la question d'avoir le SA ou non me fait tout de même beaucoup gamberger...). Je me suis dit : "Je ne suis pas autiste, je suis moi, c'est tout." Où que cette recherche me mène, elle m'apporte une chose : l'occasion d'accepter ce que je ne peux pas changer, et d'adapter ma vie à mes limites pour la première fois. Me respecter, quoi. Ce qui m'aidera sans doute à être moins nerveuse auprès de mes proches, je l'espère !!!

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : dimanche 23 décembre 2018 à 12:14
par Snorky84
Bonjour PoissonFra !
Moi je me suis bien reconnue dans ses descriptions, le rapport à la maternité, le sentiment de ne pas réagir comme les autres mamans envers ses enfants, le choix des vêtements (je m'habille quasiment que en jean baskets sweat...), mes vêtements sont soit en coton soit en viscose et j'étudie beaucoup la coupe (comme toi !) avant de les acheter... Je suis assez difficile.
Tony Attwood est peut-être un spécialiste mondial du syndrome d'Asperger mais il a quand même mis 30 ans à découvrir que son propre fils était aspie.. ^^ Son livre m'a aussi beaucoup moins parlé car il décrit surtout, je trouve, le fonctionnement masculin.
Moi aussi, ça me fait beaucoup réfléchir et je me suis dit comme toi, que j'ai un TSA ou pas, j'ai découvert (au travers des livres que je lisais au départ pour chercher une cause aux comportements problématiques de mon fils) que je suis sans doute quelqu'un d'atypique.
Quand on se pose autant de questions sur soi, un bilan est toujours positif je pense.
Je te souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d'année et peut-être à bientôt sur le forum !
Bye

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : samedi 29 décembre 2018 à 17:55
par PoissonFa
Snorky84 a écrit : dimanche 23 décembre 2018 à 12:14 Bonjour PoissonFra !
Moi je me suis bien reconnue dans ses descriptions, le rapport à la maternité, le sentiment de ne pas réagir comme les autres mamans envers ses enfants, le choix des vêtements (je m'habille quasiment que en jean baskets sweat...), mes vêtements sont soit en coton soit en viscose et j'étudie beaucoup la coupe (comme toi !) avant de les acheter... Je suis assez difficile.
Tony Attwood est peut-être un spécialiste mondial du syndrome d'Asperger mais il a quand même mis 30 ans à découvrir que son propre fils était aspie.. ^^ Son livre m'a aussi beaucoup moins parlé car il décrit surtout, je trouve, le fonctionnement masculin.
Moi aussi, ça me fait beaucoup réfléchir et je me suis dit comme toi, que j'ai un TSA ou pas, j'ai découvert (au travers des livres que je lisais au départ pour chercher une cause aux comportements problématiques de mon fils) que je suis sans doute quelqu'un d'atypique.
Quand on se pose autant de questions sur soi, un bilan est toujours positif je pense.
Je te souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d'année et peut-être à bientôt sur le forum !
Bye
Bonjour Snorky !
Oui cela dit il y a beaucoup de choses qui m'ont éclairée dans ce livre, disons que j'ai comme toi ressenti un effet miroir dans pas mal de domaines, c'est juste que je trouve cela presque trop limité, et que ses conseils, dans mon cas, recoupent pas mal de choses que j'ai mises en place il y a longtemps, avant même d'imaginer avoir le SA. Et ça n'enlève pas le problème de fond (va falloir que je m'y fasse, je ne serai jamais "comme tout le monde", quel que soit le verdict...) Effrayant pour moi, sans doute.

Je n'ai pas lu Tony Attwood mais je pense que ce n'est qu'une question de temps. Je vais quand même me renseigner d'abord, savoir si les femmes sont suffisamment représentées dans son livre, car tu n'es pas la seule à soulever ce point apparemment. Pour son fils, ça ne m'a pas tant surpris que cela. On dirait qu'actuellement, on découvre le SA sous un autre jour, qu'on sort du cliché "rain man", et que du coup on a pu facilement se fourvoyer une vie entière à son propre sujet ou celui des autres. Si moi je suis aspie, sans doute que mes parents aussi. Ils ont passé leur vie à tenter d'être et surtout de paraître "comme tout le monde" sauf que c'était un peu dingue chez nous. Mais tant qu'au dehors on paraissait lisses (à mon avis on se foutait le doigt dans l'oeil), tout allait bien. Jamais ils n'ont pensé qu'ils avaient peut-être un problème, ou une particularité. Ils ont toujouts noyé le poisson. Ils n'ont jamais consulté. Le plus drôle, c'est qu'ils savent mettre le doigt sur ce qui cloche chez leurs enfants, sans jamais s'apercevoir qu'ils fonctionnent sur le même mode... (ou alors ils sont sévères en jugement au vu des efforts intenses qu'ils ont fourni pour ne plus être comme nous !). J'étais comme ça aussi jusqu'à ce que ma psy évoque l'éventualité d'une "différence". Ce qui m'a à la fois choquée et soulagée. Marre de faire semblant et de me battre contre ce que je suis... Bref, tout ça pour dire que la paille dans l'oeil du voisin... :mryellow:

Plus les jours passent, et plus je me dis que ce bilan pourrait m'être utile, mais je dois avouer avoir un peu peur de me lancer... Si tu es dans le même cas, on pourrait s'épauler ???
Je te souhaite ausi de belles fêtes de fin d'années, à tout bientôt !

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : samedi 9 février 2019 à 14:14
par Lilette
Arrêtez de lire Rudy Simone, elle n'est PAS diagnostiquée !
Ses livres ne sont donc PAS une référence.

Et j'ajouterais comme le disait Tugdual ailleurs, qu'un diagnostic d'autisme se base sur les critères du DSMV.
La dyade autistique.

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : samedi 9 février 2019 à 14:16
par Lilette
http://comprendrelautisme.com/le-diagno ... utistique/

Désolé.e du double post c'est galère de faire un copié/collé via le téléphone.
Si les modos veulent bien fusionner svp ;)

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : samedi 9 février 2019 à 15:50
par Lilas
En ce qui me concerne, le processus s'est déroulé en deux étapes :

- 1ère étape, un bilan de compétences que j'ai effectué suite à de grosses difficultés au travail, principalement relationnelles. Le consultant m'a alors affirmé que j'avais un fonctionnement neurologique atypique, et que mes difficultés venaient de cela. Il m'a conseillé de lire des livres sur la douance (ceux d'Arielle Ada), mais aussi de regarder le film "le Mur". Toutefois, il ne m'a pas parlé franchement d'autisme, et je me suis concentrée sur la piste "douance"

- 2ème étape, suite à la première, je me suis inscrite sur ZebraCrossing pour en savoir plus, et j'ai découvert les témoignages d'adultes qui faisaient tomber mon absolue certitude concernant l'autisme, celle consistant à penser qu'il était forcément détecté et diagnostiqué durant l'enfance, et que donc on ne pouvait pas être réellement autiste et l'ignorer. C'est ainsi, en creusant cette piste, que je suis tombée sur un article de Tony Attwood sur les femmes Asperger qui me décrivait en tout point mieux que je ne l'aurais fait.

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : samedi 9 février 2019 à 22:42
par ZiaO
Lilas a écrit : samedi 9 février 2019 à 15:50 je suis tombée sur un article de Tony Attwood sur les femmes Asperger qui me décrivait en tout point mieux que je ne l'aurais fait.
J'ai moi aussi beaucoup apprécié la lecture d'un article sur le site de Tony Attwood :
Girls and women who have Asperger's syndrome

Est-ce celui-ci que tu as lu ?

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : dimanche 10 février 2019 à 10:12
par Lilas
ZiaO a écrit : samedi 9 février 2019 à 22:42 Est-ce celui-ci que tu as lu ?
Oui, exactement.

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : mardi 12 février 2019 à 16:07
par alexis
Vers 27 ans j'ai eu un passage dépressif. Avec le recul c'était probablement de la fatigue (trop studieux au travail et carence alimentaire). Mais sur le moment j'ai pensé à de la solitude. Etant donné qu'à l'école j'étais toujours entourés de surdoués, j'ai cherché un club de rencontre loisirs à la recherche de l'âme sœur. C'est probablement par hasard, si j'ai finalement atterris sur un groupe d'aide / thérapie. Parmi les autres nouveaux du moment, il y avait une maman qui demandait de l'aide pour son garçon d'une dizaine d'année qui avait une alimentation comme la mienne ; je m'y suis reconnu, ainsi que l'inquiétude de ma mère de quand j'avais cet âge là. En googlisant les expressions qu'elle employait comme "hyper-sélectivité alimentaire", ça m'a envoyé sur des sites et articles parlant d'autisme.
Au premier abord, j'ai trouvé ça complètement idiot. Et en même temps j'ai été sidéré, je me suis identifié à Bruce Willis dans "sixième sens" quand il comprend qu'il se plante depuis le début parce qu'il n'avait perçu qu'il était lui-même un fantôme. Dans mon esprit, j'étais studieux au travail, avec de bons résultats à l'école, jamais une bêtise. J'étais toujours parti du principe que j'étais quelqu'un de bien et jamais je n'avais envisagé que les autres pouvaient me percevoir différemment. Je n'avais jamais soupçonné qu'aux yeux de mon entourage, mes difficultés alimentaires et de socialisation effaçaient d'une manière aussi radicale les succès que j'avais dans d'autres domaines. [Pour info depuis j'ai pris de la distance psychologique avec cet entourage défaitiste.]
J'étais bien dans le groupe de parole des surdoués, on y faisait attention à moi, et j'y faisais des progrès significatif sur le plan de la socialisation et du moral, donc j'ai continué. D'autant qu'il y a 10 ans il n'y avait rien comme aide (socialisation) ou thérapie (retrouver le moral) concernant l'autisme pour les adultes dans ma région. Et concernant les organismes qui font des diagnostics sans suivi après, je reste sceptique ; car chez les surdoués ça existe aussi, et c'est l'initiative de gens qui ne croient pas au concept de neurodiversité (pour ces gens, les surdoués pensent de la même manière que tout le monde, mais juste un peu plus vite ; donc forcément, faire de la thérapie pour apprendre à gérer une différence qui n'existe pas, ben ça sert à rien = "t'es content, t'as ton score de QI, maintenant fini les caprices et rentres-chez-toi" ).
Je ne me suis jamais reconnu dans les écrits autobiographiques d'autistes faisant références aux concepts d'inspiration psy tels que "enfermé derrière un mur de verre", "être dans sa bulle", "cerveaux hyper masculin", l'exclusivité accordé à la logique et à la science au détriment de la pensée émotionnelle et artistique, etc.
J'ai peu lu de bouquins sur l'autisme, et les articles lus semblent souvent inexactes et caricaturaux (voir divers sujets sur ce forum). Ma connaissance de l'autisme vient surtout des conférences de professionnels (qui commencent toujours par rectifier ce qui est écrit dans la presse ou chez les auteurs de blogs et livres amateurs), des rencontres IRL dans divers groupes, de mes propres observations et expérimentations. Je n'accorde pas de crédit aux écrits et citations de sources qui laissent croire à la certitude d'une définition alors que celle-ci change tous les 10 ans en moyenne. A défaut d'en avoir un "labellisé", l'absence de diagnostic présente l'avantage de ne pas se faire d'illusion sur ce que je pense savoir et acquis, et de rester ouvert aux nouvelles infos et données qui pourraient éventuellement apparaître dans le futur.

Re: le processus pour en arriver à la fameuse question.

Posté : jeudi 14 février 2019 à 22:43
par Zebra3
Je réponds à Snorky84 en hors-sujet, alors je cache :
Spoiler : 
Snorky84 a écrit : jeudi 20 décembre 2018 à 8:59 Merci Aeryn, je vais me renseigner sur ce trouble de la communication sociale. Mais comment fait-on la différence entre ça et un TSA ? Cela expliquerait-il mes crises de nerfs ? Un éventuel déficit d'empathie (14/80 au test du quotient empathique, 68/140 test amitiés et relations, tests dispos sur http://pages.infinit.net/frelyne/aspi/A ... Index.html bon ce n'est qu'un test sur Internet mais c'est un peu troublant je trouve) ?
Merci pour ta réponse en tout cas.
Tu parles de crise de nerfs, tu peux checker le TDA/H aussi, genre là : www.tdah-adulte.org ce site est une mine d'infos (même si je me demande s'il ne couvre pas plus large que le TDAH)
Ce site liste 3 types :
-hyperactif : le plus connu
-hypoactif/inattentif : beaucoup plus discret et donc beaucoup moins connu et moins repérable, mais tout de même handicapant
-impulsif : le plus problématique pour les relations interpersonnelles.
Sachant qu'on peut aussi avoir un mix de 2 ou 3.

D'après le DSM les 3 types sont :
-inattentif
-hyperactif/impulsif
-mélange des deux

En ce qui me concerne je me reconnais pas mal dans le type inattentif (et zèbre), et mon père a de sérieux traits inattentif et impulsif (et surdoué), mais pas vraiment hyperactif, alors que ma mère est plutôt hyperactive mais sans impulsivité. Alors peut-être que mon père c'est asperger en mode déni.
Car il faut savoir que les 2 conditions partagent énormément de traits (genre 60% des SA auraient des traits TDAH).
J'ai même vu des publication venant à penser que c'est des expression plus ou moins différentes d'une même condition.