Re: Voulez-vous des enfants ?
Posté : vendredi 22 mars 2019 à 7:51
Le bonheur existait déjà dans l'Antiquité, ce n'est pas un concept nouveau.
Peut-être que si on transposait une personne de l'Antiquité dans notre monde, elle serait choquée, blasée et préfèrerait retourner à son existence, qui peut savoir. Ou peut-être qu'elle trouverait ça génial, on ne sait pas.
On peut supposer qu'une personne autiste est probablement mieux en Occident maintenant que dans une cour impériale ou royale au 15è siècle. Ou pas, peut-être qu'en se débrouillant d'une certaine manière ça pouvait être épanouissant pour une personne TSA, aucune idée (c'est un exemple, j'aurais pu prendre autre chose).
Il y a de tout, il faudrait vraiment compiler toutes sortes d'éléments socio-historiques, géopolitiques et autres sur toutes les zones du monde à toutes les périodes, et si possible faire des tests en retournant dans le passé pour demander l'avis de toutes sortes de personnes, recueillir leurs témoignages, faire des sondages etc ... autant dire que pour départager qui est plus heureux entre les centaines de miliers de 'nous' et les centaines de miliers d'autres qui ont vécu avant, ça risque d'être délicat, on a aucun moyen d'étudier tout ça.
Il ne faut pas non plus oublier qu'on est les produits d'un système dans une certaine mesure, la notion de bonheur peut différer en fonction de ce qu'on a pu nous mettre dans la tête, de notre éducation et de nos réactions à tout ça, donc dire que c'est mieux maintenant n'a pas de sens, ça ne prend pas en compte les multiples contextes et la façon dont chaque personne le vit.
Et ça n'a aucun sens de dire 'si on devait choisir une époque entre l'Antiquité et maintenant, on choisirait maintenant', oui on dit ça de notre point de vue moderne parce qu'on vit dedans, notre 'nous' est fortement façonné par notre contexte, transposons-nous ailleurs dans le temps/l'espace avec une remise à zéro de nos idées, notions, connaissances, croyances etc, et un contexte 'antique', le résultat est sans appel: on ne serait pas du tout les mêmes personnes, notre vision des choses changerait radicalement.
Là oui c'est normal de ne pas vouloir quitter notre routine pour mâcher des plantes hallucinogènes dans un temple ou être un bandit Maya, encore que, ça pourrait intéresser certains, je ne sais pas. Mais ce qui est normal pour nous ne l'était probablement pas pour eux, ils étaient forgés par leur contexte tout comme nous le sommes par le nôtre. Et donc leur notion de ce qui est mieux ou pas n'avait probablement rien à voir avec la nôtre, du moins pas pour tout.
Ce serait sans doute très intéressant de parler des 35 heures avec un prêtre de Junon ou un paysan norvégien d'avant J-C, est-ce qu'ils trouveraient ça mieux ou non, dans quelle mesure ? Ils seraient probablement d'accord avec l'idée de ne pas mourir d'une blessure infectée on est d'accord, ça c'est plutôt pratique. Seraient-ils eux-mêmes d'accord entre eux sur tout ? Et nous, dans notre propre époque, sommes-nous tous d'accord entre nous sur ce qui est mieux ou pas ?
L'évolution, c'est au mieux flucutant et ça prend diverses formes, si certaines choses sont meilleures actuellement, ce n'est encore une fois ni acquis, ni universel. Qu'est-ce qui change en mieux de façon acquise et universelle, par exemple ? Je suis curieuse.
Enfin oui on peut s'estimer heureux nous autres d'avoir l'eau courante, les antibiotiques et le chauffage, on est combien de % sur terre à en bénéficier facilement ?
Localement, on peut encore mourir sous les coups de quelqu'un ou de froid ou pour d'autres raisons horribles, ça existe. Ça a probablement été pire à d'autres époques mais ça existe encore, qu'est-ce qui garanti que ça disparaitra complètement ?
Parce que tant que ça existe, ça suffit pour être pénible malgré tout, tant qu'il y a une probabilité, c'est déjà problématique donc le monde parfait je veux bien mais quand ? On y est pas du tout, là, ça ne suffit pas.
En admettant que quelque chose nous prouve que ça arrivera un jour (je veux bien des preuves scientifiques si vous en avez), c'est progressif ou ça arrivera tout d'un coup ? Parce que si c'est progressif, c'est de l'arnaque, pendant ce temps on est là, vivants, et d'autres aussi et on peut encore en pâtir. Donc ce ne sera vraiment avantageux que pour celles et ceux qui viendront 'après', donc on serait tous des individus 'sacrifiés' ? (toujours dans l'hypothèse où on aurait une preuve de l'existence du temps T où le monde devient parfaitement vivable). Du coup, si ça arrive soudainement c'est de l'arnaque aussi, le problème est le même pour celles et ceux qui existent en attendant.
Donc même là c'est pas terrible du tout.
Peut-être que si on transposait une personne de l'Antiquité dans notre monde, elle serait choquée, blasée et préfèrerait retourner à son existence, qui peut savoir. Ou peut-être qu'elle trouverait ça génial, on ne sait pas.
On peut supposer qu'une personne autiste est probablement mieux en Occident maintenant que dans une cour impériale ou royale au 15è siècle. Ou pas, peut-être qu'en se débrouillant d'une certaine manière ça pouvait être épanouissant pour une personne TSA, aucune idée (c'est un exemple, j'aurais pu prendre autre chose).
Il y a de tout, il faudrait vraiment compiler toutes sortes d'éléments socio-historiques, géopolitiques et autres sur toutes les zones du monde à toutes les périodes, et si possible faire des tests en retournant dans le passé pour demander l'avis de toutes sortes de personnes, recueillir leurs témoignages, faire des sondages etc ... autant dire que pour départager qui est plus heureux entre les centaines de miliers de 'nous' et les centaines de miliers d'autres qui ont vécu avant, ça risque d'être délicat, on a aucun moyen d'étudier tout ça.
Il ne faut pas non plus oublier qu'on est les produits d'un système dans une certaine mesure, la notion de bonheur peut différer en fonction de ce qu'on a pu nous mettre dans la tête, de notre éducation et de nos réactions à tout ça, donc dire que c'est mieux maintenant n'a pas de sens, ça ne prend pas en compte les multiples contextes et la façon dont chaque personne le vit.
Et ça n'a aucun sens de dire 'si on devait choisir une époque entre l'Antiquité et maintenant, on choisirait maintenant', oui on dit ça de notre point de vue moderne parce qu'on vit dedans, notre 'nous' est fortement façonné par notre contexte, transposons-nous ailleurs dans le temps/l'espace avec une remise à zéro de nos idées, notions, connaissances, croyances etc, et un contexte 'antique', le résultat est sans appel: on ne serait pas du tout les mêmes personnes, notre vision des choses changerait radicalement.
Là oui c'est normal de ne pas vouloir quitter notre routine pour mâcher des plantes hallucinogènes dans un temple ou être un bandit Maya, encore que, ça pourrait intéresser certains, je ne sais pas. Mais ce qui est normal pour nous ne l'était probablement pas pour eux, ils étaient forgés par leur contexte tout comme nous le sommes par le nôtre. Et donc leur notion de ce qui est mieux ou pas n'avait probablement rien à voir avec la nôtre, du moins pas pour tout.
Ce serait sans doute très intéressant de parler des 35 heures avec un prêtre de Junon ou un paysan norvégien d'avant J-C, est-ce qu'ils trouveraient ça mieux ou non, dans quelle mesure ? Ils seraient probablement d'accord avec l'idée de ne pas mourir d'une blessure infectée on est d'accord, ça c'est plutôt pratique. Seraient-ils eux-mêmes d'accord entre eux sur tout ? Et nous, dans notre propre époque, sommes-nous tous d'accord entre nous sur ce qui est mieux ou pas ?
L'évolution, c'est au mieux flucutant et ça prend diverses formes, si certaines choses sont meilleures actuellement, ce n'est encore une fois ni acquis, ni universel. Qu'est-ce qui change en mieux de façon acquise et universelle, par exemple ? Je suis curieuse.
Enfin oui on peut s'estimer heureux nous autres d'avoir l'eau courante, les antibiotiques et le chauffage, on est combien de % sur terre à en bénéficier facilement ?
Localement, on peut encore mourir sous les coups de quelqu'un ou de froid ou pour d'autres raisons horribles, ça existe. Ça a probablement été pire à d'autres époques mais ça existe encore, qu'est-ce qui garanti que ça disparaitra complètement ?
Parce que tant que ça existe, ça suffit pour être pénible malgré tout, tant qu'il y a une probabilité, c'est déjà problématique donc le monde parfait je veux bien mais quand ? On y est pas du tout, là, ça ne suffit pas.
En admettant que quelque chose nous prouve que ça arrivera un jour (je veux bien des preuves scientifiques si vous en avez), c'est progressif ou ça arrivera tout d'un coup ? Parce que si c'est progressif, c'est de l'arnaque, pendant ce temps on est là, vivants, et d'autres aussi et on peut encore en pâtir. Donc ce ne sera vraiment avantageux que pour celles et ceux qui viendront 'après', donc on serait tous des individus 'sacrifiés' ? (toujours dans l'hypothèse où on aurait une preuve de l'existence du temps T où le monde devient parfaitement vivable). Du coup, si ça arrive soudainement c'est de l'arnaque aussi, le problème est le même pour celles et ceux qui existent en attendant.
Donc même là c'est pas terrible du tout.