Re: Votre comportement/liens sociaux
Posté : mercredi 24 juillet 2019 à 20:13
Comme tu veux.
Forum de l'association Asperansa
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Tout me parle ici- c'est cela " tout est vécu comme une tragédie" dernierement j'ai fait une crise horrible suite à un échange banal avec une personne sur laquelle je focalise...La banalité de l'échange m'a mise dans un état de désespoir absolu.Liloë a écrit : ↑mercredi 24 juillet 2019 à 18:41 Je ne sais pas si vous avez aussi cette impression que c'est "tout ou rien".
Soit la personne est centrale dans ma vie soit elle n'est rien ou du moins pas grand chose. Soit je m'effondre de douleur quand elle part soit je n'en ai rien à faire ou du moins, je trouve ça dommage sans plus m'en soucier.
Étrangement, cela est presque déconnecté de mon appréciation de la personne et de la force de notre lien. On peut être de très bons amis une année et du jour au lendemain, plus rien. Je peux apprécier profondément quelqu'un et ne pas souffrir d'avoir perdu son amitié, aussi paradoxal que cela puisse paraître.
J'ai du mal à comprendre quel est le véritable lien qui m'unit avec mes quelques amis. J'apprécie sincèrement passer du temps avec eux et je trouve que ce sont des personnes pleines de qualités, mais j'aurai bien peu d'egards pour eux si je ne me forcais pas un minimum pour maintenir notre amitié. J'ai le sentiment que c'est comme si je m'en fichais. J'ai peur d'être une mauvaise amie qui les fasse souffrir ou de paraître méprisante ou distante.
Du coup, je me demande si je ressens réellement de l'amitié envers mes amis. D'un côté, j'ai l'impression de les aimer vraiment, mais de l'autre, je fais le minimum d'efforts pour les garder, voire pas du tout, ce qui me les fait perdre et ne me provoque pas d'émotion, exactement comme si je n'avais aucune affection pour eux ou juste une relation superficielle.
Vous auriez une explication à cela? Peut-être qu'après tout, cela est en partie dû à une gestion difficile des relations et non à une absence de réel attachement.
En revanche pour la personne qui est "tout", la donne est différente. La relation n'est pas nécessairement amoureuse, mais toujours très intense, un cran au-dessus de mes autres relations, même les plus fortes. Cette relation prend une tournure super sérieuse et j'ai le sentiment de vivre tout ce qui s'y passe comme dans une grande tragédie. J'y vois l'amour et la souffrance décuplés.
Généralement, ces relations explosent en vol au bout d'une année, ce qui s'associe avec une séparation complète et définitive, car encore une fois, c'est tout ou rien. Leur fin m'attriste ou me boulverse toujours énormément, mais je m'en remet toujours plus vite que je ne le pensais. Ces personnes dont j'ai été si proche semblent redevenir des inconnus. Après avoir été "tout", elles redeviennent "rien".
C'est quoi des IR ?devenir des IR
MON. DIEU.Liloë a écrit : ↑mercredi 24 juillet 2019 à 18:41 Je ne sais pas si vous avez aussi cette impression que c'est "tout ou rien".
Soit la personne est centrale dans ma vie soit elle n'est rien ou du moins pas grand chose. Soit je m'effondre de douleur quand elle part soit je n'en ai rien à faire ou du moins, je trouve ça dommage sans plus m'en soucier.
Étrangement, cela est presque déconnecté de mon appréciation de la personne et de la force de notre lien. On peut être de très bons amis une année et du jour au lendemain, plus rien. Je peux apprécier profondément quelqu'un et ne pas souffrir d'avoir perdu son amitié, aussi paradoxal que cela puisse paraître.
J'ai du mal à comprendre quel est le véritable lien qui m'unit avec mes quelques amis. J'apprécie sincèrement passer du temps avec eux et je trouve que ce sont des personnes pleines de qualités, mais j'aurai bien peu d'egards pour eux si je ne me forcais pas un minimum pour maintenir notre amitié. J'ai le sentiment que c'est comme si je m'en fichais. J'ai peur d'être une mauvaise amie qui les fasse souffrir ou de paraître méprisante ou distante.
Du coup, je me demande si je ressens réellement de l'amitié envers mes amis. D'un côté, j'ai l'impression de les aimer vraiment, mais de l'autre, je fais le minimum d'efforts pour les garder, voire pas du tout, ce qui me les fait perdre et ne me provoque pas d'émotion, exactement comme si je n'avais aucune affection pour eux ou juste une relation superficielle.
Vous auriez une explication à cela? Peut-être qu'après tout, cela est en partie dû à une gestion difficile des relations et non à une absence de réel attachement.
En revanche pour la personne qui est "tout", la donne est différente. La relation n'est pas nécessairement amoureuse, mais toujours très intense, un cran au-dessus de mes autres relations, même les plus fortes. Cette relation prend une tournure super sérieuse et j'ai le sentiment de vivre tout ce qui s'y passe comme dans une grande tragédie. J'y vois l'amour et la souffrance décuplés.
Généralement, ces relations explosent en vol au bout d'une année, ce qui s'associe avec une séparation complète et définitive, car encore une fois, c'est tout ou rien. Leur fin m'attriste ou me boulverse toujours énormément, mais je m'en remet toujours plus vite que je ne le pensais. Ces personnes dont j'ai été si proche semblent redevenir des inconnus. Après avoir été "tout", elles redeviennent "rien".
Merci pour ces quelques lignes c’est en tout point pareil pour moi. Et c’est tellement difficile à vivrepimpoline a écrit : ↑jeudi 10 octobre 2019 à 11:15 Je me retrouve aussi beaucoup dans ce que vous écrivez.
Depuis un moment, j'essaie de faire le point pour savoir ce que j'ai envie de vivre avec les autres.
C'est pas facile, car j'ai toujours agi par évitement ou camouflage.
Je pense que j'ai aussi tendance à m'investir trop, ce qui fait que je mets une barrière pour ne pas donner trop d'un coup à voir de moi, pour ne pas que l'autre me croie attachée trop vite... du coup je passe pour quelqu'un de mystérieux et distant, alors que je peux me sentir pourtant si proche de quelqu'un en peu de temps, si j'ai pu l'observer pour détecter ce qui nous est commun.
J'ai beaucoup de mal avec l'entre-deux, construire un lien, rester disponible mais sans être dépendant, y aller petit à petit mais sans sembler distant etc.
Je ne sais plus ce qui me serait naturel ou non. Je pense avoir encore envie de tenter de me lier aux autres, car ça me fait mal de me sentir exclue.
Je peux compter sur les doigts d'une main les personnes avec qui j'aurais pu être amie. ça a dû se réaliser une fois en fait...
Et bien c'est ce que je suis entrain de vivre, mais de l'autre côté : je suis NT en couple avec un Aspie.Liloë a écrit : ↑mercredi 24 juillet 2019 à 18:41 Je ne sais pas si vous avez aussi cette impression que c'est "tout ou rien".
Soit la personne est centrale dans ma vie soit elle n'est rien ou du moins pas grand chose. Soit je m'effondre de douleur quand elle part soit je n'en ai rien à faire ou du moins, je trouve ça dommage sans plus m'en soucier.
Étrangement, cela est presque déconnecté de mon appréciation de la personne et de la force de notre lien. On peut être de très bons amis une année et du jour au lendemain, plus rien. Je peux apprécier profondément quelqu'un et ne pas souffrir d'avoir perdu son amitié, aussi paradoxal que cela puisse paraître.
J'ai du mal à comprendre quel est le véritable lien qui m'unit avec mes quelques amis. J'apprécie sincèrement passer du temps avec eux et je trouve que ce sont des personnes pleines de qualités, mais j'aurai bien peu d'egards pour eux si je ne me forcais pas un minimum pour maintenir notre amitié. J'ai le sentiment que c'est comme si je m'en fichais. J'ai peur d'être une mauvaise amie qui les fasse souffrir ou de paraître méprisante ou distante.
Du coup, je me demande si je ressens réellement de l'amitié envers mes amis. D'un côté, j'ai l'impression de les aimer vraiment, mais de l'autre, je fais le minimum d'efforts pour les garder, voire pas du tout, ce qui me les fait perdre et ne me provoque pas d'émotion, exactement comme si je n'avais aucune affection pour eux ou juste une relation superficielle.
Vous auriez une explication à cela? Peut-être qu'après tout, cela est en partie dû à une gestion difficile des relations et non à une absence de réel attachement.
En revanche pour la personne qui est "tout", la donne est différente. La relation n'est pas nécessairement amoureuse, mais toujours très intense, un cran au-dessus de mes autres relations, même les plus fortes. Cette relation prend une tournure super sérieuse et j'ai le sentiment de vivre tout ce qui s'y passe comme dans une grande tragédie. J'y vois l'amour et la souffrance décuplés.
Généralement, ces relations explosent en vol au bout d'une année, ce qui s'associe avec une séparation complète et définitive, car encore une fois, c'est tout ou rien. Leur fin m'attriste ou me boulverse toujours énormément, mais je m'en remet toujours plus vite que je ne le pensais. Ces personnes dont j'ai été si proche semblent redevenir des inconnus. Après avoir été "tout", elles redeviennent "rien".
Je te suggèrerai de commencer à l'oublier plutôt que de courir après lui mais c'est plus facile à dire qu'à faire.Cherry Tree a écrit : ↑lundi 21 octobre 2019 à 14:44Et bien c'est ce que je suis entrain de vivre, mais de l'autre côté : je suis NT en couple avec un Aspie.Liloë a écrit : ↑mercredi 24 juillet 2019 à 18:41 Je ne sais pas si vous avez aussi cette impression que c'est "tout ou rien".
Soit la personne est centrale dans ma vie soit elle n'est rien ou du moins pas grand chose. Soit je m'effondre de douleur quand elle part soit je n'en ai rien à faire ou du moins, je trouve ça dommage sans plus m'en soucier.
Étrangement, cela est presque déconnecté de mon appréciation de la personne et de la force de notre lien. On peut être de très bons amis une année et du jour au lendemain, plus rien. Je peux apprécier profondément quelqu'un et ne pas souffrir d'avoir perdu son amitié, aussi paradoxal que cela puisse paraître.
J'ai du mal à comprendre quel est le véritable lien qui m'unit avec mes quelques amis. J'apprécie sincèrement passer du temps avec eux et je trouve que ce sont des personnes pleines de qualités, mais j'aurai bien peu d'egards pour eux si je ne me forcais pas un minimum pour maintenir notre amitié. J'ai le sentiment que c'est comme si je m'en fichais. J'ai peur d'être une mauvaise amie qui les fasse souffrir ou de paraître méprisante ou distante.
Du coup, je me demande si je ressens réellement de l'amitié envers mes amis. D'un côté, j'ai l'impression de les aimer vraiment, mais de l'autre, je fais le minimum d'efforts pour les garder, voire pas du tout, ce qui me les fait perdre et ne me provoque pas d'émotion, exactement comme si je n'avais aucune affection pour eux ou juste une relation superficielle.
Vous auriez une explication à cela? Peut-être qu'après tout, cela est en partie dû à une gestion difficile des relations et non à une absence de réel attachement.
En revanche pour la personne qui est "tout", la donne est différente. La relation n'est pas nécessairement amoureuse, mais toujours très intense, un cran au-dessus de mes autres relations, même les plus fortes. Cette relation prend une tournure super sérieuse et j'ai le sentiment de vivre tout ce qui s'y passe comme dans une grande tragédie. J'y vois l'amour et la souffrance décuplés.
Généralement, ces relations explosent en vol au bout d'une année, ce qui s'associe avec une séparation complète et définitive, car encore une fois, c'est tout ou rien. Leur fin m'attriste ou me boulverse toujours énormément, mais je m'en remet toujours plus vite que je ne le pensais. Ces personnes dont j'ai été si proche semblent redevenir des inconnus. Après avoir été "tout", elles redeviennent "rien".
C'est très déstabilisant et très douloureux de vivre cette perte d'intérêt du jour au lendemain. Surtout après toutes ces déclarations d'amour et les promesses de vie à 2.
Silence radio depuis 2 mois...malgré mes sollicitations pour tenter de comprendre ce qu'il se passe.
Dans ces cas-là, faut-il mieux attendre de recevoir des nouvelles (qui n'arriveront peut-être jamais) ou insister pour obtenir des réponses (ce qui me semble complètement contre-productif)?
C est dingue comme je me retrouve dans ces mots. Le tout ou rien..combien de psychologues, de collègues, "d amis" ne m ont pas affublé de ce quolibet. Merci d avoir écrit cela. J espere avoir l occasion de développer plus tard.Liloë a écrit : ↑mercredi 24 juillet 2019 à 18:41 Je ne sais pas si vous avez aussi cette impression que c'est "tout ou rien".
Soit la personne est centrale dans ma vie soit elle n'est rien ou du moins pas grand chose.
On peut être de très bons amis une année et du jour au lendemain, plus rien. Je peux apprécier profondément quelqu'un et ne pas souffrir d'avoir perdu son amitié, aussi paradoxal que cela puisse paraître.
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J'ai du mal à comprendre quel est le véritable lien qui m'unit avec mes quelques amis. J'apprécie sincèrement passer du temps avec eux et je trouve que ce sont des personnes pleines de qualités, mais j'aurai bien peu d'egards pour eux si je ne me forcais pas un minimum pour maintenir notre amitié. J'ai le sentiment que c'est comme si je m'en fichais.
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Du coup, je me demande si je ressens réellement de l'amitié envers mes amis. D'un côté, j'ai l'impression de les aimer vraiment, mais de l'autre, je fais le minimum d'efforts pour les garder, voire pas du tout, ce qui me les fait perdre et ne me provoque pas d'émotion, exactement comme si je n'avais aucune affection pour eux ou juste une relation superficielle.
Ces personnes dont j'ai été si proche semblent redevenir des inconnus. Après avoir été "tout", elles redeviennent "rien".