Autisme et souffrance ?

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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Gianna
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Re: Autisme et souffrance ?

#16 Message par Gianna » mardi 17 septembre 2019 à 15:44

Autiste ou surdoué ? a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 15:12 D'une façon générale la solitude ne me faisait pas souffrir quand j'étais seul, au contraire, j'appréciais cette vie. Cela n'empêche pas que j'avais aussi quelques relations sociales, rares et sur des sujets précis et choisis, à des moments voulus.
Spoiler : 
Mais ce besoin existe et c'est ainsi que beaucoup d'associations profitent de ce travail bénévole que peuvent fournir des gens qui ne cherchent pas beaucoup d'autre socialisation. C'est un autre sujet.
En couple je n'ai évidemment pas souffert de solitude, mais plutôt du contraire (Interactions obligées, relations sociales de ma femme, etc.).
Célibataire, j'étais seul et bien. En couple je suis seul par décalage, par refus, par besoin. Je souffre plutôt alors de la pression sociale qui ne comprends pas ce "si peu de besoins de relations".
Merci pour cette explication, je comprends beaucoup mieux.
Moi aussi je me sens relativement bien (malgré le célibat non choisi) lorsque j'ai quelques liens sociaux de temps en temps (ce qui n'est pas le cas maintenant).
Autiste ou surdoué, en fait je réagissais surtout suite à la lecture de ta contribution, peut-être un peu trop brutalement, je regrette si je t'ai véxé ou si j'ai vexé d'autres personnes sur ce fil. En tout cas ta réponse répond bien à mes questions, j'avais mal compris tes propos.
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Re: Autisme et souffrance ?

#17 Message par Gianna » mardi 17 septembre 2019 à 16:17

@Isra

Je comprends parfaitement qu'on puisse souffrir d'une forme de solitude au sein d'un groupe, que l'on soit en couple ou non. Mais il me semble que dans ce cas on abuse un peu du mot "solitude", en fait je pense que dans ce cas il serait mieux de parler de décalage ou d'inadaptation sociale. C'est pour ça que je préfère dire "une forme de solitude", parce que la solitude tout court, au sens litéral, je crois que c'est encore autre chose que de se sentir incompris au sein d'un groupe ou même au sein du couple ou de la famille. Je ne dis pas que c'est mieux ou plus facile d'être incompris que d'être seul, mais c'est deux choses différentes. De mon point de vue (qui n'est que le mien), c'est douloureux d'entendre utiliser ce mot pour un autre quand soi-même on se retrouve dans une situation de solitude radicale et qu'on en souffre.
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Re: Autisme et souffrance ?

#18 Message par isra » mardi 17 septembre 2019 à 17:12

En bref tu ne supportes pas que l’on emploie le mot solitude pour parler des conséquences du décalage au sein d’un groupe lorsque l’on a un environnement.

Mais ce n’était pas ma question, je ne comprends toujours pas pourquoi le fait que des personnes en couple et ne souffrant pas de solitude au sein d’un groupe te décontenance... :innocent:

Mais ce n’est pas grave...
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#19 Message par Lilas » mardi 17 septembre 2019 à 17:17

@Gianna, la solitude que tu évoques serait plutôt de l'isolement.
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Re: Autisme et souffrance ?

#20 Message par Gianna » mardi 17 septembre 2019 à 17:44

isra a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 17:12 Mais ce n’était pas ma question, je ne comprends toujours pas pourquoi le fait que des personnes en couple et ne souffrant pas de solitude au sein d’un groupe te décontenance... :innocent:
Ce n'est pas ce que j'ai dit, j'ai pensé à tort que des personnes en couple se considéraient en situation de solitude (et affirmaient ne pas en souffrir), ce qui m'a surpris car je ne considère pas la vie en couple comme une situation de solitude, entendu au sens litéral, et c'est cela qui m'a déconcerté. Sur ce point on m'a apporté des explications tout à fait claires et sensées, alors je considère que le malentendu est clos.
isra a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 17:12 Mais ce n’est pas grave...
Non, ça n'est pas grave.
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Re: Autisme et souffrance ?

#21 Message par Gianna » mardi 17 septembre 2019 à 17:47

Lilas a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 17:17 @Gianna, la solitude que tu évoques serait plutôt de l'isolement.
Merci Lilas, c'est une piste à creuser.
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Re: Autisme et souffrance ?

#22 Message par Autiste ou surdoué ? » mardi 17 septembre 2019 à 18:22

Ah oui, effectivement, le mot isolement est parfois mieux approprié que solitude.

Gianna, je me suis juste demandé si l'allusion à "certaines personnes en couple" faisait allusion à mon intervention... J'ai craint de répondre à côté mais sans avoir vu du négatif dans ta réaction :)
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.

HQI aussi, ce qui peut aller de pair.

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Re: Autisme et souffrance ?

#23 Message par Gianna » mardi 17 septembre 2019 à 18:43

Autiste ou surdoué ? a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 18:22 Gianna, je me suis juste demandé si l'allusion à "certaines personnes en couple" faisait allusion à mon intervention... J'ai craint de répondre à côté mais sans avoir vu du négatif dans ta réaction :)
Autiste ou surdoué, en effet, ta première intervention en particulier m'avait pas mal déconcerté.
Mais grâce à ce que tu dis dans ton second message je comprends beaucoup mieux ton point de vue et je me rends compte que j'avais mal interprété tes propos. :oops:
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Re: Autisme et souffrance ?

#24 Message par isra » mardi 17 septembre 2019 à 18:45

Comme j’ai explicitement fait référence à cette phrase dès le départ, cela aurait été plus clair d’expliquer tout de suite que ce n’était pas ce que tu voulais dire...

J’ai essayé de débroussailler pour tenter d’y comprendre quelque-chose et après moults échanges parvenir à comprendre que ok, c’est ce que tu as écris mais ce n’est pas ce que tu pensais (malgré que tu dises ne pas avoir écrit ça) 🙄

J’ajoute ta citation ici:
Spoiler : 
Gianna a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 11:43je trouve ça assez déconcertant quand des personnes affirment ne pas souffrir du tout de la solitude alors que par ailleurs ils ont un conjoint et des enfants.
Tu as compris des choses qui n’ont pas été écrites, cela arrive. Mais ensuite écrire que ce n’est pas ce que tu as écris alors que cela fait depuis le départ que je te demande des éclaircissements sur cette phrse en question, j’ai un peu l’impression d’être tournée en bourrique.
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Re: Autisme et souffrance ?

#25 Message par Dehlynah » mardi 17 septembre 2019 à 18:56

Eh bien du moment où j'ai été en couple et surtout quand j'ai eu des enfants, mon isolement a grandi - dû tout simplement à une fatigue énorme...
Je ne suis plus en couple, je me sens mieux ( même si forcément quand je me rappelle les bons moments, j'ai de gros coups de blues), peut- être même plus apte à m'ouvrir aux autres - j'ai beaucoup vécu en vase clos avec mon mari - mais la fatigue s'est accumulée et le temps que j'ai pour moi, je veux ( dois) l'utiliser pour me reposer et faire ce que j'aime.
Rien que d'organiser des RV, des rencontres m'épuise...
Pourtant le fait d'avoir des enfants est souvent un facteur de socialisation( on rencontre d'autres parents etc. à la sortie de l'école etc.)
Pour moi c'est l'inverse.
J'aime me balader seule, depuis toujours - je vais à mon rythme, je m'arrête quand je veux, où je veux... Mais c'est vrai qu'un jour il y a peu, j'ai traversé une plage où je croisais des familles avec des amis et d'autres enfants, ou bien juste des groupes d'amis ensemble, ou des couples - et j'ai ressenti un gros sentiment de solitude (plus jeune je ne pense pas avoir connu cela).
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Re: Autisme et souffrance ?

#26 Message par Gianna » mardi 17 septembre 2019 à 19:14

Isra, je n'ai absolument pas l'intention de te tourner en bourrique, à vrai dire moi aussi j'ai l'impression que tu interprètes mal ce que je dis et même que tu me fais dire ce que je n'ai pas dit.

J'ai essayé de mon mieux de t'expliquer mon point de vue au fur et à mesure lorsque tu me l'a demandé et je veux bien continuer à répondre à tes questions. Mais en effet, il doit y avoir une grosse incompréhension, dans ce cas je ne vois pas pourquoi tu cites ma phrase de départ et quelle contradiction tu vois avec ce que j'ai dit par la suite. Dis moi ce que tu ne comprends pas dans cette phrase.
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Re: Autisme et souffrance ?

#27 Message par isra » mardi 17 septembre 2019 à 21:26

Gianna a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 19:14 Isra, je n'ai absolument pas l'intention de te tourner en bourrique, à vrai dire moi aussi j'ai l'impression que tu interprètes mal ce que je dis et même que tu me fais dire ce que je n'ai pas dit.

J'ai essayé de mon mieux de t'expliquer mon point de vue au fur et à mesure lorsque tu me l'a demandé et je veux bien continuer à répondre à tes questions. Mais en effet, il doit y avoir une grosse incompréhension, dans ce cas je ne vois pas pourquoi tu cites ma phrase de départ et quelle contradiction tu vois avec ce que j'ai dit par la suite. Dis moi ce que tu ne comprends pas dans cette phrase.
Ta question n'a pas d'intérêt dans cet échange, vu que je viens d'expliquer dans une de mes interventions que j'avais fini par comprendre qu'elle était issue d'une mauvaise interprétation de ta part.
D'autre-part avant de finir par comprendre ce que tu cherchais à exprimer, je pense avoir suffisamment développé ce que je ne comprenais pas de cette phrase et ce que je pouvais en supposer, je ne vais pas me répéter. Et au même titre que ce que je t'exprime dans mon précédent message, il aurait mieux valu me le demander tout de suite si tu ne comprenais pas ma question, ça aurait peut-être évité tous ces échanges inutiles.

Au lieu de cela tu as rebondis sur mes commentaires qui tentaient de t'exprimer que le sentiment de solitude peut exister lorsque l’on n’est pas dans une solitude effective en me répondant : ce n’est pas ce que j’ai dis, ce n’est pas que je nie que...

Je n’ai pas écris que tu as dis si ou ça, ni que tu niais quoi que ce soit et il n'y a aucune insinuation dans ce sens.
Je suppose que ça doit être ce que tu considères comme des propos de ma part cherchant à te faire dire ce que tu n’as pas écris.

Donc dès mon premier échange avec toi, par ce commentaire, je partais du principe que cette phrase exprimais peut-être tu avais peut-être fait une confusion entre situation effective de solitude (isolement) et sentiment de solitude.
ça aurait été plus clair que tu l'expliques tout de suite puisque au final tu expliques que c’est ce que tu avais compris...

Si je cites ta phrase initiale c'est simplement parce que je l'ai re-citée à un moment donné pour t'exprimer que je n'avais toujours pas compris tes explications, que tu m'as répondu que tu n'avais pas dis cela (en effet tu ne l'as pas dis, tu l'as écris). Et voici pourquoi je te l'ai citée à nouveau: pour te révéler que c'est bel et bien ce que tu as écris.
Si de relire le fil ne t'a pas permis de comprendre pourquoi je l'ai citée, j'espère que le déroulement que je mets en spoiler te suffira, sinon laisse tomber car je perds patience...
Spoiler : 
isra a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 17:12je ne comprends toujours pas pourquoi le fait que des personnes en couple et ne souffrant pas de solitude au sein d’un groupe te décontenance... :innocent:
Gianna a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 17:44 Ce n'est pas ce que j'ai dit, j'ai pensé à tort que des personnes en couple se considéraient en situation de solitude
isra a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 18:45 J’ai essayé de débroussailler pour tenter d’y comprendre quelque-chose et après moults échanges parvenir à comprendre que ok, c’est ce que tu as écris mais ce n’est pas ce que tu pensais (malgré que tu dises ne pas avoir écrit ça) 🙄

J’ajoute ta citation ici:
Spoiler : 
Gianna a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 11:43je trouve ça assez déconcertant quand des personnes affirment ne pas souffrir du tout de la solitude alors que par ailleurs ils ont un conjoint et des enfants.
Et si tu ne comprends pas pourquoi j'ai ajouté ce déroulement, c'est pour répondre à ta question:
Spoiler : 
Gianna a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 11:43je ne vois pas pourquoi tu cites ma phrase de départ et quelle contradiction tu vois avec ce que j'ai dit par la suite. Dis moi ce que tu ne comprends pas dans cette phrase.
Pour ma part je n'ai pas de question à te poser, d'ailleurs si j'en avais je m'abstiendrais vu comme cela me semble compliqué de me faire comprendre...
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Re: Autisme et souffrance ?

#28 Message par Dehlynah » mardi 17 septembre 2019 à 22:04

Gianna a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 17:47
Lilas a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 17:17 @Gianna, la solitude que tu évoques serait plutôt de l'isolement.
Merci Lilas, c'est une piste à creuser.
Je ne sais plus où j'avais lu ça, ça m'avait pas mal parlé, comme quoi si les autistes aimaient, avaient besoin de solitude, ils pouvaient souffrir de l'isolement ( qui est peut être plus une solitude subie et constante, et pour ma part ça peut être la sensation d'être démunie, de ne savoir comment résoudre des problèmes et de ne pas trouver d'aide, notamment face au crises de mes enfants, je me sens très seule...)
De même qu'on peut se sentir seul.e selon le type de contact que l'on a, si au boulot, on est " en contact" mais de façon superficielle, pauvre et qu'il y a un malaise constant, parce qu'on se sent ( et on nous fait sentir, ou on nous le dit carrément, ce qui m'est arrivé : " toi t'es un cas" ) qu'on est inadéquat, à la longue ( voire assez rapidement), oui on peut en souffrir.
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Re: Autisme et souffrance ?

#29 Message par Veilleur » mardi 17 septembre 2019 à 22:28

Space a écrit : lundi 16 septembre 2019 à 20:23
Veilleur a écrit : lundi 16 septembre 2019 à 19:32 Oh oui, souvent et pour plusieurs raisons, qui je pense ne sont pas toutes liées à l'autisme. Parce que pour être honnête, même parmi les autistes, cela m'arrive, bien qu'on ait plus de facilités à se comprendre, ou même à comprendre ce qui ne concorde pas.
Pour les uns, je suis trop abstrait, dans l'esprit, et pour d'autres, pas assez rigoureux dans le raisonnement.
La clé est d'identifier pourquoi ce sentiment d'être seul, se l'avouer à soi-même. Des autistes sont sociables, d'autres non. Mais oui, l'autisme peut "aggraver" pas mal d'impressions et de sentiments douloureux d'être "autre"...
C’est peut être parce que tu es à la fois HQI et autiste.

Depuis quelque temps je me demande si ce n’est pas un monde à part : ni totalement (T)HQI ni totalement autiste avec des traits appartenant aux uns et d’autres aux autres. Par exemple j’ai besoin de ma solitude pour me ressourcer mais j’ai également besoin d’interactions sociales qui doivent néanmoins être brèves. J’en ai plusieurs des « entres deux » comme cela.

Les seules personnes qui me font sentir réellement moins seule sont les quelques HQI-Asperger avec qui j’ai pu échanger...
Désolé de répondre tard après tant d'autres réponses, mais je pense que oui, si on cumule Asperger et HQI (même si léger dans mon cas...), ça va nous faire deux couches de bizarreries et de singularité qui vont se cumuler.

Ce n'est pas une généralité, mais tel que je le vis et le perçois, être dans ces deux sphères peut m'amener à plus de détachement, accepter (parfois) partiellement les choses, moins stresser ou être moins sujet à l'anxiété, parfois avoir envie de nouveauté, d'expérimenter, d'explorer un peu, en même temps que ça m'éloigne personnellement encore plus du monde, avec un côté trop mental, introspectif, analytique et envahissant, des doutes, des questions existentielles, et pas assez d'élan dans l'action ou la réalisation.
Pour le côté social, je vais sans doute éviter plus de situations difficiles au quotidien avec les gens en évitant ou limitant un peu les plus grandes gaffes ou maladresses de conversation. Mais malgré tout, mon expression spéciale, non spontanée, mon immaturité affective (côté grand enfant) et la maturité intellectuelle (trop théorique, global ou précis...), le déficit de théorie de l'esprit (qui n'est pas une absence, mais plus un ralentissement ou encore une non immédiateté), m'empêchent encore toujours d'avoir des conversations "ordinaires ou fluides" même quand elles se présentent parfois... Pour l'hypersensibilité et l'empathie que la douance est dite induire, je pense que cela aide à mieux comprendre, mais encore une fois, l'expression émotionnelle reste difficile à cause du fonctionnement autistique...
Bien complexe.

Même avec des zèbres (non aspis apriori, mais ça dépend encore des profils...), je perçois être autre chose, être trop direct, impudent, trop bavard, les déranger dans leur façon d'être à eux, et parfois ils surinterpètent et malinterprètent, ce qui me fait souvent rester dans l'incompréhension.

Alors pour la souffrance, la solitude, l'envie d'échanger mais le décalage permanent qui la rendent impossible, oui.
Modifié en dernier par Veilleur le mardi 17 septembre 2019 à 22:54, modifié 1 fois.
HPI (testé en 2017)
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Gianna
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Re: Autisme et souffrance ?

#30 Message par Gianna » mardi 17 septembre 2019 à 22:53

@isra

Je suis vraiment surprise de la manière dont tu me réponds. Dans tes citations, tu as tronqué et recompilé mes propos en leur faisant dire tout autre chose de ce que j'ai dit.

Tu me fais dire à moi même que mes propos étaient erronés, c'est faux, j'assume totalement mes propos sur la solitude relative des personnes en couple, mais j'ai juste reconnu qu'ils ne s'appliquaient pas aux personnes intervenant sur ce fil, grâce aux précisions qu'on m'a gentillement données.

Lorsque j'ai dit "ce n'est pas ce que j'ai dit", cela ne renvoyait pas à ma première phrase que tu as citée (et que j'ai bien dite, oui, et que j'assume), mais je faisais référence à l'interprétation que tu donnais de mes propos :
Gianna a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 17:44
isra a écrit : mardi 17 septembre 2019 à 17:12 Mais ce n’était pas ma question, je ne comprends toujours pas pourquoi le fait que des personnes en couple et ne souffrant pas de solitude au sein d’un groupe te décontenance... :innocent:
Ce n'est pas ce que j'ai dit, etc
En effet cela je ne l'ai pas dit, c'est une mauvaise interprétation de ta part.

Je ne fais pas de confusion entre solitude subjective et solitude effective (que vous pouvez appeller isolement si vous voulez) au contraire je m'attache à dire depuis le début que ce sont deux situations bien différentes.

Bref, je ne comprends pas ce déferlement de reproches infondés. Peut-être ai-je dit d'emblée quelque chose qui te déplait, dans ce cas ce serait mieux de le dire directement, et on pourrait en discuter de manière constructive.
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