Ras le bol des professionnels ?
Posté : mardi 15 octobre 2019 à 12:43
Bonjour,
Suite à un premier rdv avec une psychologue qui m'a été indiquée par le CRA une petite chose m'a mise mal à l'aise.
Elle m'a dit que avec ses collègues ils recevaient de plus en plus d'adultes en questionnement à cause des médias. J'ai peur du voir un sous entendu comme quoi ça leur laisse moins de place pour les enfants.
Puis elle m'a interrogé sur le fait de venir la voir alors que je suis mariée et que j'ai un enfant, donc présentant moins de difficultés que d'autres patients.
Je ne vais pas m'étendre là dessus, ça fait 10 ans que j'essai timidement de rencontrer un professionnel avec lequel je puisse parler de moi et de la souffrance que je peux ressentir. Sans compter que le fait d'avoir un bébé me met vraiment à rude épreuve et met en exergue des choses dont je n'avais pas conscience.
J'ai eu l'impression derrière la remarque et la question que les professionnels en ont un peu marre des adultes qui viennent les voir en s'interrogeant sur un potentiel TSA.
Un potentiel TSA, j'insiste, car si on va les voir en ayant une piste ce n'est pas pour qu'elle soit forcément validée. Mais par ce qu'on a besoin de réponses face à une détresse et une souffrance. Si la piste du TSA permet de débuter des démarches, quel qu'en soit l'aboutissement ça me paraît bénéfique pour ces personnes qui ne seraient peut être pas allé consulter autrement.
Tout en gardant en tête que les professionnels de l'autisme en France ont sûrement laissé de côté les potentiels autistes de haut niveau nés avant les années 90. Ça ne me paraît pas fou de voir des diagnostics tardifs à l'heure actuelle.
Quels sont vos retours sur ce sujet ?
Sentez vous aussi une lassitude, un ras le bol des professionnels face aux adultes en questionnement ?
Qu'en pensez vous, à l'heure où (en vous lisant sur le forum) très peu d'aides existent pour les adultes autistes ?
Suite à un premier rdv avec une psychologue qui m'a été indiquée par le CRA une petite chose m'a mise mal à l'aise.
Elle m'a dit que avec ses collègues ils recevaient de plus en plus d'adultes en questionnement à cause des médias. J'ai peur du voir un sous entendu comme quoi ça leur laisse moins de place pour les enfants.
Puis elle m'a interrogé sur le fait de venir la voir alors que je suis mariée et que j'ai un enfant, donc présentant moins de difficultés que d'autres patients.
Je ne vais pas m'étendre là dessus, ça fait 10 ans que j'essai timidement de rencontrer un professionnel avec lequel je puisse parler de moi et de la souffrance que je peux ressentir. Sans compter que le fait d'avoir un bébé me met vraiment à rude épreuve et met en exergue des choses dont je n'avais pas conscience.
J'ai eu l'impression derrière la remarque et la question que les professionnels en ont un peu marre des adultes qui viennent les voir en s'interrogeant sur un potentiel TSA.
Un potentiel TSA, j'insiste, car si on va les voir en ayant une piste ce n'est pas pour qu'elle soit forcément validée. Mais par ce qu'on a besoin de réponses face à une détresse et une souffrance. Si la piste du TSA permet de débuter des démarches, quel qu'en soit l'aboutissement ça me paraît bénéfique pour ces personnes qui ne seraient peut être pas allé consulter autrement.
Tout en gardant en tête que les professionnels de l'autisme en France ont sûrement laissé de côté les potentiels autistes de haut niveau nés avant les années 90. Ça ne me paraît pas fou de voir des diagnostics tardifs à l'heure actuelle.
Quels sont vos retours sur ce sujet ?
Sentez vous aussi une lassitude, un ras le bol des professionnels face aux adultes en questionnement ?
Qu'en pensez vous, à l'heure où (en vous lisant sur le forum) très peu d'aides existent pour les adultes autistes ?