Hypnothérapie et violences sexuelles

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Hypnothérapie et violences sexuelles

#1 Message par Controleur » jeudi 7 novembre 2019 à 20:53

Modération (Tugdual) : Déplacement du sujet depuis "L'Espace TSA".


Avant que je claque la porte de ma psy, je lui ai parlé du viol subit au collège, agé de onze ans. Une psychothérapie même avec une orientation par thérapie cognitive et comportementale ne peux paraît il pas être suffisante.

Je suis en train de regarder le témoignage d'Adèle Haenel depuis quelques jours et j'ai donc décidé d'aller voir une hypnothérapeuthe. Je pense que le fait d'avoir été violé as eut des repercussions négatives même encore aujourd'hui , ça se voit quand j'intéragis avec des femmes, je suis toujours dans une démarche défensive avec réserve ou je prends soin d'avoir des garanties de non agressivité des femmes que je cottoie.

Et dans mon histoire, il y'a eut des précédents comme sévices survenus en maternelle et en cm2. Je me souviens tout juste de l'impassibilité des passants qui ont vu ce qu'on m'a fait dans cette cour avec cette branche de platane enfoncé de force dans l'anus, sous les rires de sinistres adolescents. Je me souviens tout juste avoir cherché à alerter les adultes mais ces derniers ne voulaient pas l'entendre. Quand à la police nationale, malheureusement son concours aurait été plus désastreux qu'autre chose. Et d'ailleurs à ce stade, je ne veux pas entamer de vendetta judiciaire, je ne suis pas près de passer à la broyeuse entre les mains d'un officier de police judiciaire, encore moins d'un juge d'instruction. Les coupables de ce crime n'avoueront pas leur oprobe , ils ont trop à perdre.

Les témoins potentiels de cette histoire ont oubliés cette histoire quoique atteste de la malfaisance de l'un des auteurs de l'époque.

Le pot aux roses a été révélé à ma famille et j'ai leur soutient. Il y'aurai beaucoup à dire sur le viol d'un ado par un autre ado et des raisons de l'omerta.

Je ne peux pas rester dans le silence, c'est pour ça que je l'écrit ici sur ce forum.
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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#2 Message par lulamae » jeudi 7 novembre 2019 à 22:01

Je comprends que tu aies besoin d'en parler, c'est quelque chose de lourd. Il n'est pas rare qu'une victime ait subi plusieurs situations de traumatismes dans le temps, et tu as déjà "de la chance" de t'en rappeler (au moins c'est conscient, j'imagine que ça fait moins de dégâts que quand la mémoire traumatique a effacé l'événement).

La question que je me pose, c'est pourquoi un hypnothérapeute ? Comment être sûr que ce soit un professionnel compétent ?
Dans les CHU des grandes villes, il y a des unités de victimologie, c'est peut-être plus adapté, et on pourrait te conseiller sur les suites à donner (plainte ou pas plainte). Et puis c'est public.

Je trouve en tout cas formidable que ta famille t'appuie dans ta démarche, et te souhaite de la force dans ta démarche - c'est courageux.
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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#3 Message par cléa » vendredi 8 novembre 2019 à 11:07

Bonjour @Controleur

C'est vraiment sidérant de voir combien les adultes sont irresponsables de laisser les jeunes livrés aux instincts corrompus et sadiques dans un lieu comme une école qui devrait être un havre de sécurité.

Pire encore que cela ait suscité l'indifférence.

lulamae cite avec raison que comme tu t'en rappelle, le chemin pour se défaire de ce traumatisme est facilité.

N'ayant pas connu une telle situation, je ne saurais quoi te conseiller mais je pense qu'en complètement d'une thérapie, ça serait peu être libérateur que tu lise des livres sur ce sujet ou des témoignages de gens qui sont parvenus à dépasser cette douleur.

J'ai un ami qui à vécu un abus, il en garde une trace mais il a réussi à se "détacher" de ce moment de terreur et de la honte qu'il ressentait (alors que victime) et il vit bien dans son présent.

Un ami aussi qui pense que sa circoncision à laissé des séquelles en lui. ( comme si c'était "marqué" quelque part en lui, inconsciemment) et qui a fait un chemin pour se libérer de ce qu'il a subi.
( même si ce geste n'est pas pratiqué avec intention de nuire )

J'ajouterai que de façon générale, ce qui touche à l'intérieur de soi ou à l'intimité est une effraction.
Cela se voit facilement avec la distance nécessaire entre tous et que chacun fait respecter.

A travers mes lectures, j'ai pu constater que je n'étais pas la seule à penser cela, et que des spécialistes avaient le même point de vue.

Il y a naturellement une appréhension à contenir ou à être contenu.
Ce sont des barrières qui ne tombent que dans des circonstances favorables.
Ou l'instinct de se préserver cède, est submergé.

Je trouve que ça rejoint l'hypnose.

D'une façon générale, je pense qu'il faut éviter les gens agressifs, il y a mieux à trouver.
Avec ou sans traumatisme.

L'hypnose comme thérapie peut-être. Mais ça serait bien que tu puisses confirmer l'efficacité du ou de la thérapeute. Et voir des témoignages de soins pour cette souffrance en général.
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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#4 Message par Tugdual » vendredi 8 novembre 2019 à 14:21

L'hypnose n'a une utilité reconnue que dans le traitement de la douleur, et encore :
[...] “la qualité des preuves d’un effet bénéfique a été jugée comme faible ou peu claire dans la majorité des essais considérés” [...]
Des risques sont à prendre en compte :
À l’inverse, les risques, en particulier celui de la création de faux souvenirs, sont bien établis, mais malheureusement trop peu connus (voir « Hypnose et faux souvenirs » de Frédérique Robin).
Source : L’hypnose : charlatanisme ou avancée médicale ?

Ça date de 2015, mais il ne me semble pas que le consensus ait évolué depuis.
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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#5 Message par cléa » vendredi 8 novembre 2019 à 16:49

Bonjour @Tugdual

Ces faux souvenirs ce sont des hypnotherapeutes qui les ont induits dans l'esprit de leurs patients ( sujets abordés etc ) ou ce sont des craintes des patients qui se "matérialisent" d'elles-mêmes avec une apparence de réalité?
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#6 Message par lulamae » vendredi 8 novembre 2019 à 17:04

Tugdual a écrit : vendredi 8 novembre 2019 à 14:21 L'hypnose n'a une utilité reconnue que dans le traitement de la douleur, et encore :
[...] “la qualité des preuves d’un effet bénéfique a été jugée comme faible ou peu claire dans la majorité des essais considérés” [...]
Des risques sont à prendre en compte :
À l’inverse, les risques, en particulier celui de la création de faux souvenirs, sont bien établis, mais malheureusement trop peu connus (voir « Hypnose et faux souvenirs » de Frédérique Robin).
Source : L’hypnose : charlatanisme ou avancée médicale ?

Ça date de 2015, mais il ne me semble pas que le consensus ait évolué depuis.
C'est un peu ce qu'il me semblait avoir lu ici, mais en plus, je n'aurais pas spécialement envie de "confier les clés" de mon cerveau à quelqu'un que je ne connais pas.
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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#7 Message par Tugdual » vendredi 8 novembre 2019 à 20:46

cléa a écrit : vendredi 8 novembre 2019 à 16:49 Ces faux souvenirs ce sont des hypnotherapeutes qui les ont induits dans l'esprit de leurs patients ( sujets abordés etc ) ou ce sont des craintes des patients qui se "matérialisent" d'elles-mêmes avec une apparence de réalité?
C'est un mélange entre les suggestions (même involontaires) du thérapeute (en position de force), et la fragilité du patient qui en se laissant aller devient d'autant plus réceptif aux suggestions.
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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#8 Message par cléa » samedi 9 novembre 2019 à 13:33

Bonjour. Mieux vaut donc être méfiant donc.

@Tugdual
@lulamae

J'y ai déjà pensé il y a longtemps ( alors que je n'avait aucune notion de ce qu'est l'autisme ) en espérant être moins "bloquée" socialement mais j'ai toujours eu trop de craintes de perdre le contrôle, même accompagnée.

J'avais un proche qui pratiquait auto hypnose et qui à failli être blessé à cause de sorte de spasmes alors qu'il était affaibli physiquement.

Après, lorsque on voit des personnes hypermnesiques, ça laisse penser que la mémoire est toujours "gravée" quelque part.
Donc accessible.

@Controleur

je pense que rien que le fait que tu veuilles dépasser ce que tu as vécu fait partie du processus de cicatrisation de ces mémoires traumatiques.

Et tu rencontreras sûrement les thérapeutes qui sauront t'aider et des proches qui seront capables de comprendre et accepter l'impact dans ta vie. En qui avoir Confiance.
J'ai vu des gens dépasser de tels états qui avaient de fortes répercussions en eux et dans leurs relations. Cela s'est amélioré à mesure qu'ils s'investissaient la ou ils n'osaient plus avancer et ensuite être à l'aise et progresser.

Un peu comme une fracture qui aurait durée des ans, restée figée au jour du choc, et qui un jour se consolide peu à peu jusqu'à temps de pouvoir courir.
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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#9 Message par Tugdual » samedi 9 novembre 2019 à 13:47

cléa a écrit : samedi 9 novembre 2019 à 13:33 Après, lorsque on voit des personnes hypermnesiques, ça laisse penser que la mémoire est toujours "gravée" quelque part.
Donc accessible.
Ce sont des cas exceptionnels.

Les travaux sur la mémoire montrent qu'au contraire l'information est déconstruite en plusieurs éléments, éparpillés selon leur nature. Lors du rappel d'un souvenir, celui-ci est reconstitué d'après ces éléments disparates, et les informations manquantes sont recréées pour être cohérentes (les structures cérébrales qui travaillent lors du rappel d'un souvenir sont d'ailleurs les mêmes que pour un effort d'imagination). Pire, tout rappel d'un souvenir provoque un travail de réorganisation de ces éléments disparates, qui peut facilement orienter voire altérer la globalité du souvenir...

D'où le danger des mécanismes de suggestion dans les contextes où on baisse la garde...
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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#10 Message par margotton91 » samedi 9 novembre 2019 à 16:10

@Controleur

Je pencherai davantage pour une consultation, comme l'a écrit lulumae, dans un service hospitalier de victimologie pour bénéficier d'un traitement tel que celui dont ont pu bénéficier plusieurs des victimes des différents attentats de 2015 et 2016. Ce traitement permet d'atténuer la douleur traumatique. Avant d'être utilisé par des médecins hospitaliers français, il a été employé au Canada.

Sinon, dans ce genre de contexte/situation, il y a aussi l'EMDR. Les séances doivent être réalisées par un(e) psychologue spécialisé(e), donc formé(e) et maîtrisant le domaine. Par contre, ce sera en libéral, donc pas remboursé, à moins que vous ayez une mutuelle qui permette de prendre en charge tout ou partie de ce type de séance.

Bon courage
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
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Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène

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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#11 Message par Controleur » lundi 11 novembre 2019 à 10:20

En regardant le témoignage d'adèle haenel, il y'a des fragments qui ont pu revenir. Le viol, c'était à la mi octobre 2000. Peu après, nous avons eut une conférence ou il était question de respect de l'autre. Et le gars qui était là, c'était un éducateur de la protection de l'enfance. Ce jour là, j'avais pris la parole devant mes petits camarades y compris devant ceux et celles qui ont fait ça, pour demander comment le respect pouvait s'obtenir quand on avait été conditionné à justement ne pas forcément le donner et à faire du mal. Et à prendre un exemple sur des petits de maternelle qui comettent des violences dont celles sexuelles. Immédiatement j'avais eut droit à une lévée de boucliers ou mon bourreau s'es mis à m'expliquer je cite qu'un enfant de moyenne section de maternelle ne pouvait pas avoir conscience de faire du mal parce qu'il ne savait pas faire la différence entre le bien et le mal. Réthorique de ma part: nous n'avons pas fréquenté les mêmes écoles maternelles, parce que de 1°) les enfants même de 5 ans peuvent être parfaitement capable de semer le mal à leur congénères et c'est d'ailleurs dommage que la société protège cette pauvres petites crapules en devenir. De 2°) ces mêmes petites crapules, ce sont les mêmes qui sement la discorde dans le bahut et que donc il y'a aussi dans notre bahut des violences sexuelles. Les mêmmes bourreaux de jadis, ce sont les mêmes qui pourissent la vie des nombreux élèves n'ayant rien demander d'autre que d'avoir la quiétude. Une autre personne qui n'avait pas demander la parole est alors intervenu pour clore la discussion et me dire texto de fermer ma gueule. Ce à quoi je lui ai dis" tu regrettera tes paroles quand tu subira des violences sexuelles parce que c'est pas moi qui irait te soutenir ce jour là vu comment tu me parles sur un ton que je n'aime pas"

:arrow: Il y'a eut donc un appel lancé aux adultes du collège. Rien ne les empêchaient de se dire " tient c'est bizzare que contôleur soit aussi tranché sur ces questions, faudrait peux être aller le voir à la fin du cours pour creuser la question". Mais les adultes n'ont posé aucune question, ne sont jamais venues me voir pour parler de ça. Pour me signaler sur des problématiques de comportement atypiques qui soi disant seraient la raison unique de l'antipathie de ma classe de l'époque, là ca y'allait.

Quand j'ai quitté le collège pour le lycée, on a parlé dans un sujet des problèmes de violences sexuelles chez les enfants et personne ne s'es demandé quand j'avais mis mon grain de sel pourquoi j'avais un avis toujours aussi tranché. Et bien la réponse je la connais: parce que j'ai été une victime incomprise, non reconnue qui en avait assez de ce statut, qui voulait que la charge de la culpabilité soit renversé non pas sur moi, grand gaillard victime qui savait pas me défendre, mais vauriens de bourreaux qui avaient gâchés la vie de quelqu'un n'ayant rien demandé.

Aujourd'hui ma famille ne s'en souvient plus de ces détails, les bourreaux sont maintenant dans des situations qui les rendent de toute façon intouchables.

Quel opj, quel juge d'instruction acceptera une enquête pour viol ou il n'y a aucune expertise de faite mais juste la plainte d'une personne? Un bon avocat aura tout loisir de plaider la fausseté de mùon vécu et de parler de diffamation des bourreaux.
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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#12 Message par EnHans » lundi 11 novembre 2019 à 10:55

Oui, j'étais en train de regarder le délai de prescription. https://www.senat.fr/lc/lc178/lc1780.html

A mon avis (mais je ne suis pas à ta place), il faut porter plainte. N'ai crainte, ce n'est le fruit de ton imagination, c'est impossible ! Ne laisse pas ces petites merdes te pourrir la vie jusqu'à la fin, il faut y mettre un terme. Ne pense pas à savoir si ça va aboutir ou pas.
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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#13 Message par Controleur » vendredi 29 novembre 2019 à 17:47

Je reviens vers vous,

Bon et bien je vais réentamer une psychothérapie parce que suite à ma séance d'hypnothérapie, des traumas subit quand j'avais 16-17 ans sont revenus à la surface et m'ont fait effondré en larmes hier soir. Le nom de mon bourreau, ses complices revenaient en boucle et tout était revecu: le doigtage lors de la photo de classe, les palpations des testicules dans les vestiaires suivit d'une première tentative de confrontation avec mon agresseur et les témoins. Témoins qui ont pris partit pour mon bourreau en me disant etxto: le truc que tu veux pas reconnaître c'est que comme t'as pas de vie tu raconte que des crasses pour faire ton intéressant". Et ca c'est finis en tentative de plainte au commissariat ou j'ai jamais pu aller au bout en disant texto à l'opj que c'était de ma faute et que j'avais cherché mon bourreau.

Autre rafale de violences au deuxième trimestre avec un bisou sur la bouche de la part de mon bourreau que j'ai repoussé, engueulé en le traitant de tout les noms et en le prennant par le col violement. Même chose quand il a voulu me faire chier dans les toilettes j'ai été encore plus violent en le pousssant violement et en manquant de peu lui mettre un coup de poing. Il s'est incrusté chez moi en me menacant avec une scie à pierre en disque, une tronconneuse et j'ai du le chassé lui et ses acolythes après qu'il soit venu dire que ma soeur était à ses yeux bonne.

Je viens de révéler le pot aux roses à la psy qui me suivait et à l'assistant social, rdv prévu avec l'avocate de notre délégation sociale. Y'aura surement un dépôt de plainte au commissariat.

Et si ils veulent pas me la prendre, j'irais écrire une lettre avec A/R au procurreur de la république du val de marne.
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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#14 Message par EnHans » vendredi 29 novembre 2019 à 18:09

Y'aura surement un dépôt de plainte au commissariat.
De toute façon, il faut le faire et je n'imagine pas qu'ils ne puissent pas la prendre. L'as peut t'accompagner, ce serait bien pour toi je crois. D'autre part, je doute que ces gars n'aient pas eu d'autres problèmes.
ps : t'as pas eu de bol d'être tombé sur ces conn.rds
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Re: Hypnothérapie et violences sexuelles

#15 Message par freeshost » samedi 30 novembre 2019 à 0:39

Balance ton porc devant la justice.

Ne lâche pas le morceau. :twisted: Ne lâchez pas le morceau, toi et les personnes qui te soutiennent !

Consigne autant de preuves que tu peux, de tous leurs actes hors-la-loi. Autant que tu peux, indique lieux, dates et heures, personnes présentes et leurs rôles.

Parles-en à diverses personnes de confiance, à l'écoute.

Tout ce que tu fais, tu le fais pour toi, et aussi pour encourager d'autres victimes à parler, à contre-attaquer, à mettre fin à ces agissements. Car il y a encore du chemin* à faire contre la culture du viol, dans tous les pays. Puis d'autres témoignages pourront s'ajouter au tien. L'ensemble des témoignages va forcer la justice à ne pas fermer les yeux.

L'union fait la force. Si tes agresseurs et les témoins qui les défendent (par exemple avec de faux témoignages et de la diffamation) s'unissent. Toi et les personnes qui te soutiennent, et qui seront d'autant plus nombreuses que le nombre de personnes à qui tu en parles, pouvez vous unir, en formant un toujours plus grand, plus libérateur de la parole.

* Exemple avec les policiers et autres adultes (de toutes professions) qui ne réagissent que par le déni.

Et ça implique un effort cognitif de ne pas se laisser aller à l'effet témoin (lire aussi ici le fichier REPS_02 à partir de la page 11), surtout pour les personnes n'ayant pas l'habitude de réagir.
Controleur a écrit : lundi 11 novembre 2019 à 10:20ou mon bourreau s'es mis à m'expliquer je cite qu'un enfant de moyenne section de maternelle ne pouvait pas avoir conscience de faire du mal parce qu'il ne savait pas faire la différence entre le bien et le mal.
Le fait de ne pas avoir conscience n'excuse en rien. Les conséquences sont bien présentes.
Puis leur rhétorique, leurs propos prouvent bien qu'ils en ont conscience en tout cas actuellement. Ils pourraient alors, au minimum, admettre les faits et s'engager à ne plus les répéter. Puis leur âge a changé. Donc leur rhétorique mal ficelée ne marche plus.
Controleur a écrit : lundi 11 novembre 2019 à 10:20Il y'a eut donc un appel lancé aux adultes du collège. Rien ne les empêchaient de se dire " tient c'est bizzare que contôleur soit aussi tranché sur ces questions, faudrait peux être aller le voir à la fin du cours pour creuser la question". Mais les adultes n'ont posé aucune question, ne sont jamais venues me voir pour parler de ça.
Tu peux noter les personnes en questions et les actes/paroles que tu aurais attendues d'elles.

Car, y compris chez les personnes dites adultes, il y a du travail à faire. Par exemple avec :
Controleur a écrit : lundi 11 novembre 2019 à 10:20Pour me signaler sur des problématiques de comportement atypiques qui soi disant seraient la raison unique de l'antipathie de ma classe de l'époque, là ca y'allait.
On voit l'homogénéisme et le victim blaming à l’œuvre. C'est tellement plus facile socialement et cognitivement (avarice cognitive, lisez La démocratie des crédules, de Gérald Bronner, ou Psychologie de la connerie) de mettre la faute sur la victime (ou la personne différente), d'en faire le bouc émissaire.

Au fait, il y a diverses associations, dont tu en trouveras une liste ici.

Concernant l'hypnose et autres processus de détection, on peut suggérer d'entraîner l'art de ne pas suggérer. Art pas facile, j'en conviens. En plus, c'est tellement plus facile de suggérer pour favoriser le biais de confirmation, ne pas se confronter aux avis contraires, circuler dans des pétitions de principe.
Modifié en dernier par freeshost le samedi 30 novembre 2019 à 20:12, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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