Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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misty
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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#16 Message par misty » jeudi 5 décembre 2019 à 9:53

Contrôleur a écrit :Ces femmes qui brutalement changent de trotoir parce que la simple vue d'une personne un peu décallé les dérangent.
Ce genre de choses peut être symptomatique d'un Syndrome de Stress Post Traumatique. C'est relativement courant chez les victimes d'agressions (sexuelles par exemple), c'est totalement non-intentionnel et dans la plupart des cas les personnes luttent courageusement pour dépasser ces comportements évitants et autres manifestations d'hyper-vigilance. C'est épuisant et extrêmement handicapant au quotidien.
Je pense qu'il faut faire attention aux interprétations un peu rapides, parce que les personnes qui essaient de dépasser un SSPT ne portent pas toutes ça en bandoulière, ni ne l'étalent partout.

Mis à part cette précision qui me semblait importante, je salue l'initiative et le texte mais je trouve aussi qu'il y aurait des choses à nuancer sous risque d'aboutir à un résultat contre-productif.
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lulamae
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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#17 Message par lulamae » jeudi 5 décembre 2019 à 10:57

Je ne reste pas convaincue, et trouve qu'il y a beaucoup d'amertume dans ce jugement généralisant sur les femmes ; si je comprends bien, il s'agit de certaines femmes, qui n'ont rien à voir avec une attitude féministe, mais qui n'ont pas envie d'être abordées lorsqu'elles sont avec leurs copines, ou par quelqu'un avec qui elles n'ont pas fait connaissance autrement que par la drague.
Vous décrivez des femmes neurotypiques qui réagissent par rapport à un mode d'entrée en relation différent : mais comment voulez-vous qu'elles se fassent une idée de quelqu'un qui les aborde en entrant directement dans le vif du sujet (le sexe) ?
Je ne crois pas être excessive en disant qu'une femme peut être patient(e) envers une personne et chercher à la comprendre si elle a un minimum un lien affectif avec cette personne, et que celle-ci représente quelque chose pour elle ; c'est ce qui s'est passé, @Mouton Divergent, avec les amies qui ont eu une relation sexuelle avec toi.
Et puis, pourquoi persister à vouloir aborder le même type de femme si c'est un échec ? Pourquoi ne pas changer de stratégie ? Toutes les femmes ne sont pas centrées sur l'apparence et/ou la réussite masculine, mais celles qui ont une mentalité qui vous conviendrait mieux et qui traiteraient les autres personnes avec respect, sont peut-être plus discrètes visuellement, attirent moins l'attention, ont peut-être moins de magnétisme sexuel. En outre, elles sont peut-être timides et auraient besoin d'être abordées comme des personnes, pour elles et non pour le sexe.
Il ne faut pas tout mélanger non plus : rencontrer une personne et se lier d'affection avec elle, c'est la personne qui compte. Pour un besoin purement sexuel, où la personne est donc interchangeable, il est normal de demander du respect, mais l'affection n'entre pas en ligne de compte.
La meilleure solution était encore l'amitié sexuelle, sécurisante parce qu'on connaît la personne, mais ça peut ne pas durer toujours, les sentiments sont compliqués. :innocent:
Diagnostic d'autisme juillet 2019.

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freeshost
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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#18 Message par freeshost » jeudi 5 décembre 2019 à 17:56

et à vivre vraiment des histoires d’amour dignes de ce nom.
Pourquoi "dignes de ce nom" ? De quel nom ? Au nom de quoi ? D'une norme ?

Certes, on peut pointer du doigt la handicapophobie, le validisme, et autres différentialismes, multiples standards.

Mais de là à appuyer sur les féminismes et les antiféminismes, je ne franchirai pas l'amalgame.

Pour partager un tel écrit au plus grand nombre de personnes, je suis plus pour le partage libre et gratuit. Par exemple un fichier pdf que tu partages sans DRM et dans le domaine public (avec la licence CC0 notamment). :mrgreen:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#19 Message par Controleur » jeudi 5 décembre 2019 à 19:09

Clementine a écrit : jeudi 5 décembre 2019 à 8:22 Merci pour vos éclaircissements, je comprends mieux votre raisonnement.
Cela dit, je ne le partage toujours pas.
Les études nous montrent que les femmes violées ou agressées sont extrêmement nombreuses. Beaucoup plus que les hommes, même s’ils existent aussi bien sur. Pour les chiffres, 1 femme sur 26 a vécu ou vivra un viol dans sa vie. 1 sur 7 connaîtra des agressions sexuelles. La justice ne protège efficacement aucune victime, ni homme ni femme. Et les personnes qui vivent un handicap sont d’autant plus victimes.

Le féminisme a pour but de combattre cela.
Je pense que vous vous trompez de cible. Qui est responsable de la peur des femmes ? Les femmes ? Ou les hommes qui les ont agressées ?

Si vous n’avez pas d’arrière pensée dangereuse, tant mieux, mais il est probable que ces femmes aient croisé d’autres hommes auparavant, qui n’étaient pas ceux là.
A titre personnel, meetoo as définitivement convaincu l'homme que j'étais que y'avait vraiment un problème quand on veux direct aller au contact d'une femme qui ne le souhaite pas forcément. Je peux parfaitement comprendre qu'une femme ayant déjà été agréssé, regarde d'un oeil beaucoup moins favorable un homme qui lui semble un peu étrange. Mais cet homme qualifié d'étrange, es ce que c'est vraiment lui rendre service que de toujours lui renvoyer comme réponse non verbale " ta différence nous emmerde"? J'ai vraiment l'impression qu'on perd de vue les conséquences déseltères de l'école que nous avons fréquenté: cette école qui nous as imposé dès la petite section de maternelle une espèce d'intégration dite citoyenne sans nous donner les moyens d'y parvenir as transformé nos pairs en adultes pas forcément à l'aise avec ce qui sort du convenu, du conventionel. J'aurais bien voulu qu'on nous dise avant et après le cp à quel point la mise en oeuvre d'une discrimination pénalise un groupe et par ricochet une société. Que faisaient nos chers parents d'élèves? Ils ont protestés, arguant que cet apprentissage stigmatisait leurs enfants, les empêcheraient de progresser.

A titre personnel, je ne recent aucune amertume à l'égard des femmes qui ont choisit de ne pas vraiment faire preuve d'intérêt à mon égard.
misty a écrit : jeudi 5 décembre 2019 à 9:53
Contrôleur a écrit :Ces femmes qui brutalement changent de trotoir parce que la simple vue d'une personne un peu décallé les dérangent.
Ce genre de choses peut être symptomatique d'un Syndrome de Stress Post Traumatique. C'est relativement courant chez les victimes d'agressions (sexuelles par exemple), c'est totalement non-intentionnel et dans la plupart des cas les personnes luttent courageusement pour dépasser ces comportements évitants et autres manifestations d'hyper-vigilance. C'est épuisant et extrêmement handicapant au quotidien.
Je pense qu'il faut faire attention aux interprétations un peu rapides, parce que les personnes qui essaient de dépasser un SSPT ne portent pas toutes ça en bandoulière, ni ne l'étalent partout.

Mis à part cette précision qui me semblait importante, je salue l'initiative et le texte mais je trouve aussi qu'il y aurait des choses à nuancer sous risque d'aboutir à un résultat contre-productif.
J'ai connu ce que tu dit le SSPT. C'est ce truc qui faisait que j'évitais au lycée et aussi une partie de ma classe prépa, tout contact avec ma classe because j'avais tellement eut de stress post traumatique que je voyais un danger ou il n'y avait pas vraiment de dangers. Mais les gens n'ont pas vraiment chercher dans mon cas personnel à faire attention aux premières interprétations, j'ai même été encore plus exclu pour ça. A limoges, quand je marchais dans les rues, chez toute femme qui avait le malheur d'avoir un regard un peu trop agressif, elle était cataloguée en hostile, en méchante à éviter.

Oui je sais bien de quel résultat contre productif tu fais allusion: c'est que les femmes refusent de se voir entendre qu'elles peuvent se tromper et juger une personne hativement. Qu'elles refusent de voir et de savoir que certaines d'entres elles usent et abusent de leur position ou du fait de se revendiquer de telle obédiance et font le mal autour d'elles.

Tu parles aussi sans doute de ce que certains forums cultivent comme haîne des féministes au point que NAdya Daam en subisse les frais via le 18-25 de jeuxvideo.com. Et aussi le forum célibataires de doctissimo ou un nombre incroyables d'aigris se retrouvent entre eux persuadés qu'un complot a été dirigé contre l'homme blanc occidental.

Mais elisabeth badinther et tant d'autres étaient déjà vent debout critiquant certaines dérives survenus après les années 70 ( l^'age d'or des conquêtes sociales et l'essor du mouvement féministe).
Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009

Si vi pacem, para bellum

Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre

Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.

Adepte de la course à pied.

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rauw
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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#20 Message par rauw » jeudi 5 décembre 2019 à 23:45

Ah, je connais aussi le forum célibat de docti et quelques de ses intervenants... même si je ne m'y rends pas. Je suppose que tu as donc été sensibilisé à tout ce qui concerne les mouvements TRP (the red pill), MGTOW, MRM (men rights movement), masculinisme, incel etc ? Effectivement, j'ai lu pas mal d'interventions au sujet de "l'homme blanc occidental".

Concernant le texte exposé dans le 1er message... dsl je n'ai pas de remarque particulière car il s'agit essentiellement d'un témoignage/avis personnel. S'il fallait parler du contenu, je tomberais plutôt dans de la politique (laquelle peut comporter des opinions légitimes mais également opposées, donc on entrerait probablement dans un débat de fond susceptible de tourner en rond).

Je ne sais pas si les lecteurs du livret seront beaucoup plus avancés, car la misère sexuelle/affective... beaucoup sont nombreux à en être conscients. Cependant on se heurte non seulement à la politique, mais également aux questions de moeurs, morales, mise en place pratique etc. Dans le cadre d'un article, je pense que cela correspond tout à fait à l'esprit "tribune libre" (il y a quelques fautes d'ortho à éventuellement corriger avant publication).
2015 : Aucune démarche.
2018 : Étiqueté schizophrène
2021 : Diag "oral" (non officiel, plutôt suspicion) TSA/aspie par un neuropsy, pas sûr de vouloir confirmer par un test

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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#21 Message par cléa » vendredi 6 décembre 2019 à 17:07

Oui, l'orthographe est à travailler. Je pense que ce serait bien si l'auteur travaille les finitions de son texte et sa syntaxe, éventuellement avec quelque un de bien qualifié.
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial

Rána
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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#22 Message par Rána » samedi 7 décembre 2019 à 15:23

Je viens de voir une vidéo datant de 2003 sur les handicapés.
Le message était : " Les personnes handicapées sont des hommes et des femmes comme les autres ".

Je ne veux pas faire pitié, quémander de l'affection, de l'amour en raison de mon handicap.
Si une femme dit "non", alors c'est non. Elle n'a aucune justification à donner. À toi de faire avec et surtout d'adapter ton comportement.
Le problème ne vient pas des femmes. Elles font absolument ce qu'elles veulent et c'est bien ainsi.

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ブノワ
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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#23 Message par ブノワ » samedi 7 décembre 2019 à 17:03

Merci de ne pas oublier qu'il y a des autistes "de l'autre côté" du spectre.
Quand ils parlent de la satisfaction de leur besoin amoureux, les professionnels du métier parlent de "saillies".
Je laisse les vétérinaires expliquer la comparaison...

A part ça, rien à rajouter sur le sujet, si vous êtes handicapé, différent, minoritaire ou que sais-je encore, et qu'une personne ne veut pas de vous à cause de ça, vous savez quoi, ca n'est pas une forme de discrimination.
Contrairement à ce que des idiots disent sur twitter, les gens sont libres de choisir leurs fréquentations.

Et accessoirement, si vous êtes "du bon côté" du spectre, vous gagnerez du temps à chercher des personnes en sortant de chez vous plutôt que de vous plaindre sur internet d'un "célibat forcé" ou que sais-je.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)

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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#24 Message par lulamae » samedi 7 décembre 2019 à 20:20

Il semble y avoir une bonne dose d'ironie dans ce que tu écris, ブノワ, du coup je ne suis pas sûre d'avoir bien compris : je lis ce que tu dis de la discrimination dans le 2e paragraphe de manière littérale, un peu comme ce qu'écrit aussi Rána.

Cela formule un peu mieux ce qui me dérange dans cette discussion : le consentement. Ce n'est effectivement pas parce qu'on est handicapé(e) que les gens seraient obligés de faire plus attention à nous, de nous regarder et essayer de nous comprendre. Je persiste à penser que si les personnes par qui on est attiré(e) ne sont pas le bon type de personnes, c'est-à-dire celles qui sont capables d'entrer en contact sans idée préconçue, il n'y a aucune raison pour que ça marche. Vous parlez des femmes qui ne s'intéressent qu'à des modèles surfaits d'hommes, mais elles ratent toute autre personne si elles fonctionnent ainsi, de même que les hommes qui vont par exemple flasher surtout sur des femmes désirées ou convoitées par d'autres. C'est la séduction "loi du marché", et c'est un miroir aux alouettes.

Quand j'étais jeune, j'étais idiote tout pareil, je m'intéressais à des hommes pas du tout intéressants mais beaux, sans doute parce que je voulais faire comme les autres. Résultat : je n'avais que des relations courtes, et déceptions. J'aurais mieux fait de fréquenter les bibliothèques et musées, mais comme je ne savais pas entrer en relation, j'avais plus de chance de sortir avec un homme en soirée, avec de l'alcool. C'est nul, mais ça se résume à ça. Et si quelqu'un qui ne me plaisait pas avait été insistant pour me séduire, ça m'aurait littéralement dégoûtée.

C'est rude, mais des personnes nous plaisent et ce n'est pas réciproque, et l'inverse se produit également. Oui, bon, c'est comme ça, on ne doit pas vivre dans le seul but d'être en couple non plus. :innocent:
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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#25 Message par ブノワ » lundi 9 décembre 2019 à 12:24

Bon je vais mettre un peu plus les points sur les i et les barres aux t.
Quand les autistes déplorent ne pas avoir de compagnon de vie ou etre vierge, il n y a aucun soucis.
Quand un glissement s amorce (pour le dire gentiment) vers la recherche de responsabilité chez les partenaires ou l accusation directe, il y a un gros problème.
Je ne veux pas savoir d où vient ce glissement, il n a aucune excuse.

Pour ceux qui suivent les actualités, il y a deja eu des personnes mortes a cause de ce glissement a Toronto dans le passé. Si vous pensez comme lui, je vous range d emblee dans la famille du tueur.
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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#27 Message par lulamae » lundi 9 décembre 2019 à 13:09

ブノワ a écrit : lundi 9 décembre 2019 à 12:24 Bon je vais mettre un peu plus les points sur les i et les barres aux t.
Quand les autistes déplorent ne pas avoir de compagnon de vie ou etre vierge, il n y a aucun soucis.
Quand un glissement s amorce (pour le dire gentiment) vers la recherche de responsabilité chez les partenaires ou l accusation directe, il y a un gros problème.
Je ne veux pas savoir d où vient ce glissement, il n a aucune excuse.

Pour ceux qui suivent les actualités, il y a deja eu des personnes mortes a cause de ce glissement a Toronto dans le passé. Si vous pensez comme lui, je vous range d emblee dans la famille du tueur.
Exactement ; c'est ce qui m'a dérangée aussi. Ainsi que glisser vers des généralisations et tenir des propos misogynes, parce que c'est aussi de ça qu'il s'agit.
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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#28 Message par lulamae » lundi 9 décembre 2019 à 13:28

Il y a aussi ça :
Mouton Divergent a écrit : Je souhaite qu’à l’avenir soient prises des mesures concrètes par les pouvoirs publics pour nous permettre d’avoir une vie sexuelle, affective et amoureuse. Cela pourrait se traduire par la dépénalisation et légalisation des accompagnateur/trices sexuel/le/s avec des prix très raisonnables, le remboursement total par la sécurité sociale des coachs de séduction et des psychologues pour celles et ceux qui en expriment le besoin ; ou encore par l’individualisation des prestations sociales comme l’AAH pour les personnes en situation de handicap ou ayant simplement une particularité vivant en couple ; ou enfin des campagnes de sensibilisation sur le sujet afin que ce tabou soit levé une bonne fois pour toute, au sein de la société française.
Autant il me paraît louable de mentionner l'apprentissage des codes de la séduction (encore qu'apprendre à déguiser un besoin sexuel derrière des marques d'intérêt pour l'autre s'apparente à de la manipulation en bonne et due forme, mais on peut dire que c'est le jeu, du moment que les personnes qui s'y prêtent sont informées et consentantes), autant la référence à la prostitution, j'ai du mal : enfin, on sait bien que les réseaux de prostitution sont une forme de trafic humain ! Si on légifère sur la légalisation de la vente du corps d'autrui, qu'est-ce qu'on légitime ensuite ? La pédo-prostitution ? Je suis volontairement choquante, mais j'aimerais bien qu'on m'explique quel pourcentage de prostitué(e)s vendent leur corps par pure vénalité (en encaissant la totalité du bénéfice) et sans dommages aux personnes concernées. Parce que des syndromes de stress post traumatique, on doit en trouver des paquets chez les travailleurs/ses du sexe… :evil:

Autant dire que je vais délaisser ce sujet, auquel je n'aurais même pas dû répondre. Ca me débecte !
Diagnostic d'autisme juillet 2019.

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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#29 Message par ブノワ » lundi 9 décembre 2019 à 13:56

Pour les besoins physiques, en dehors des techniques du thread d a côté, on est au XXIe siecle et il y a plein de moyens de satisfaire cela en envoyant chier les religions qui désapprouvent. (effet secondaire positif :D).
Si vraiment vous ne trouvez pas, je pense que Ms, un grand magasin ici a Akihabara, expédie partout.

Pour l affection et le partenariat, c est autre chose et a min avis un vrai soucis de société en occident. (Ici c est un peu différent).
Je ne doute pas qu avec le temps l idée idiote qu il faut obligatoirement trouver son âme seul et ne faire aucun compromis, devienne obsolète.
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Re: Votre avis sur un de mes futurs textes qui parle de tabou sociétal sur nos besoins amoreux, affectifs et sexuels

#30 Message par Marisol » lundi 9 décembre 2019 à 14:13

lulamae a écrit : lundi 9 décembre 2019 à 13:28 Il y a aussi ça :
Mouton Divergent a écrit : Je souhaite qu’à l’avenir soient prises des mesures concrètes par les pouvoirs publics pour nous permettre d’avoir une vie sexuelle, affective et amoureuse. Cela pourrait se traduire par la dépénalisation et légalisation des accompagnateur/trices sexuel/le/s avec des prix très raisonnables, le remboursement total par la sécurité sociale des coachs de séduction et des psychologues pour celles et ceux qui en expriment le besoin ; ou encore par l’individualisation des prestations sociales comme l’AAH pour les personnes en situation de handicap ou ayant simplement une particularité vivant en couple ; ou enfin des campagnes de sensibilisation sur le sujet afin que ce tabou soit levé une bonne fois pour toute, au sein de la société française.
Autant il me paraît louable de mentionner l'apprentissage des codes de la séduction (encore qu'apprendre à déguiser un besoin sexuel derrière des marques d'intérêt pour l'autre s'apparente à de la manipulation en bonne et due forme, mais on peut dire que c'est le jeu, du moment que les personnes qui s'y prêtent sont informées et consentantes), autant la référence à la prostitution, j'ai du mal : enfin, on sait bien que les réseaux de prostitution sont une forme de trafic humain ! Si on légifère sur la légalisation de la vente du corps d'autrui, qu'est-ce qu'on légitime ensuite ? La pédo-prostitution ? Je suis volontairement choquante, mais j'aimerais bien qu'on m'explique quel pourcentage de prostitué(e)s vendent leur corps par pure vénalité (en encaissant la totalité du bénéfice) et sans dommages aux personnes concernées. Parce que des syndromes de stress post traumatique, on doit en trouver des paquets chez les travailleurs/ses du sexe… :evil:

Autant dire que je vais délaisser ce sujet, auquel je n'aurais même pas dû répondre. Ca me débecte !
Suis-je dans l'erreur ? Il s'agit d'assistant/e sexuel, non ?
Il me semble que cette fonction existe et est reconnue dans d'autres pays d'Europe.
C'est très légiféré, demande des connaissances et savoirs particuliers, lié aux handicaps... loin de la prostitution "de base".
Modifié en dernier par Marisol le lundi 9 décembre 2019 à 16:05, modifié 1 fois.
maman d'un ado TED

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