effondrements émotionnels ?
Posté : lundi 18 mai 2020 à 23:34
Peut-on parler d'effondrements émotionnels dans les situations décrites :
Au début de l'année : janvier / février, j'allais bien.
A partir de mars, j'ai commencé à me sentir "dépassée", voire "envahie" par certaines personnes.
Je suis devenue de plus en plus angoissée, irritable, fatiguée, désorientée.
J'ai finis par avoir des états de forte dépression, durant chacun quelques heures ou jours... il y en a eu quelques un en mars et avril.
Comme une sensation de forte tristesse dans la tête, accompagnée ou pas de pleurs. La sensation de perdre le contrôle de tout.
Plus récemment, ça m'est encore arrivé, avec encore plus de force, et comme c'était il y a deux jours je peux le décrire avec précision.
Déjà ces derniers temps je pleure souvent, j'angoisse sur l'avenir et je suis très sensible au bruit (je dois sortir les montres de la pièce).
Il y a trois jours, je me suis rendue dans une grande ville pour un rendez-vous avec tout ce que ça implique : informations sensorielles multiples (train + ville + tramway) : bruit, détails... , la gestion du temps et l'appréhension du rendez-vous.
Le lendemain, j'étais très mal, et j'ai finis par me disputer avec mon copain. En fait, je me suis vexée sur une excuse qu'il m'a donnée. J'ai dû être trop susceptible mais j'ai été désagréable. Et quelques minutes plus tard je lui ai dis que je le quittais. Suite à quoi le lendemain encore, je lui ai envoyé plein de messages méchants lui reprochant tout un tas de choses.
Vous me direz que ça peut ressembler à une simple dispute de couple, d'autant plus que ces derniers temps je me posais des questions sur notre relation (je sentais que "quelque chose n'allait pas" sans savoir l'expliquer: est-ce que de mon côté ça n'allait pas ? etc.).
Là où ça m'interpelle c'est que ça fait plusieurs fois que je me retrouve dans ce genre de profond mal être, et là pas de bol, mon copain en a subit les conséquences. Il s'était passé la même chose il y a environ 8 mois, suite à quoi nous nous étions séparés. Après coup, nous nous étions réconciliés (plusieurs mois après), et tout allait pour le mieux.
Certaines des dernières fois où j'étais dans cet état je m'étais aussi énervée contre ma mère (qui m'envahissait un peu avec le téléphone).
Je redoute ce genre d'état chez moi et malgré le fait que le monde entier se ligue contre mon diagnostic (de TSA), je n'arrête pas d'y penser.
Est-ce que le fait d'avoir été en ville a déclenché ça ?
Je crois que la dernière fois que ça m'était arrivé, c'était pareil : je m'étais rendue dans des magasins la veille et avais marché au bord de routes.
Maintenant, je me suis expliquée avec mon copain. Je lui ai dis ce qui m'était passé par la tête, me suis excusée, ai essayé de le rassurer et de comprendre la situation avec lui.
Je sais évidemment que ce genre de comportement laisse des traces et n'est pas anodin et je m'en veux beaucoup.
Suite à cela, nous parlons parfois. Moi ça va "un peu mieux" mais je sens que je suis toujours sous l'emprise d'émotions: j'ai des angoisses fortes.
J'ai besoin de parler avec lui mais je veux pas lui faire peur avec mes états. J'ai aussi peur qu'il me prenne pour une éternelle rabat-joie et une femme dépressive. En vrai, il est patient et m'avait rassuré sur le fait que mon côté un peu "bipolaire" (dit-il) ne le dérangeait pas... Mais j'aimerais être une personne positive au lieu de subir des états comme ceux-là.
Je cherche en vain des solutions pour remonter la pente. J'en ai assez des psys et de toute substances miracle. J'ai envie d'être moi-même.
En fait une psy dernièrement m'a bien aidée. C'était une psy avec beaucoup d'expérience. Elle m'a dit que je ne savais pas identifier mes besoins ni les exprimer, ni m'affirmer, et que c'était au centre de tous mes problèmes. J'essaie de prendre ça en compte.
Dans les causes plausibles d'effondrements émotionnels que je connais (bruit, émotions, surcharge d'informations)... Je trouve qu'il est difficile de s'y retrouver : ces aspects sont en général tous présents... C'est tellement difficile de doser les limites, de sentir venir le problème, et de le gérer sur le moment. Je déteste ce sentiment d'impuissance.
Au début de l'année : janvier / février, j'allais bien.
A partir de mars, j'ai commencé à me sentir "dépassée", voire "envahie" par certaines personnes.
Je suis devenue de plus en plus angoissée, irritable, fatiguée, désorientée.
J'ai finis par avoir des états de forte dépression, durant chacun quelques heures ou jours... il y en a eu quelques un en mars et avril.
Comme une sensation de forte tristesse dans la tête, accompagnée ou pas de pleurs. La sensation de perdre le contrôle de tout.
Plus récemment, ça m'est encore arrivé, avec encore plus de force, et comme c'était il y a deux jours je peux le décrire avec précision.
Déjà ces derniers temps je pleure souvent, j'angoisse sur l'avenir et je suis très sensible au bruit (je dois sortir les montres de la pièce).
Il y a trois jours, je me suis rendue dans une grande ville pour un rendez-vous avec tout ce que ça implique : informations sensorielles multiples (train + ville + tramway) : bruit, détails... , la gestion du temps et l'appréhension du rendez-vous.
Le lendemain, j'étais très mal, et j'ai finis par me disputer avec mon copain. En fait, je me suis vexée sur une excuse qu'il m'a donnée. J'ai dû être trop susceptible mais j'ai été désagréable. Et quelques minutes plus tard je lui ai dis que je le quittais. Suite à quoi le lendemain encore, je lui ai envoyé plein de messages méchants lui reprochant tout un tas de choses.
Vous me direz que ça peut ressembler à une simple dispute de couple, d'autant plus que ces derniers temps je me posais des questions sur notre relation (je sentais que "quelque chose n'allait pas" sans savoir l'expliquer: est-ce que de mon côté ça n'allait pas ? etc.).
Là où ça m'interpelle c'est que ça fait plusieurs fois que je me retrouve dans ce genre de profond mal être, et là pas de bol, mon copain en a subit les conséquences. Il s'était passé la même chose il y a environ 8 mois, suite à quoi nous nous étions séparés. Après coup, nous nous étions réconciliés (plusieurs mois après), et tout allait pour le mieux.
Certaines des dernières fois où j'étais dans cet état je m'étais aussi énervée contre ma mère (qui m'envahissait un peu avec le téléphone).
Je redoute ce genre d'état chez moi et malgré le fait que le monde entier se ligue contre mon diagnostic (de TSA), je n'arrête pas d'y penser.
Est-ce que le fait d'avoir été en ville a déclenché ça ?
Je crois que la dernière fois que ça m'était arrivé, c'était pareil : je m'étais rendue dans des magasins la veille et avais marché au bord de routes.
Maintenant, je me suis expliquée avec mon copain. Je lui ai dis ce qui m'était passé par la tête, me suis excusée, ai essayé de le rassurer et de comprendre la situation avec lui.
Je sais évidemment que ce genre de comportement laisse des traces et n'est pas anodin et je m'en veux beaucoup.
Suite à cela, nous parlons parfois. Moi ça va "un peu mieux" mais je sens que je suis toujours sous l'emprise d'émotions: j'ai des angoisses fortes.
J'ai besoin de parler avec lui mais je veux pas lui faire peur avec mes états. J'ai aussi peur qu'il me prenne pour une éternelle rabat-joie et une femme dépressive. En vrai, il est patient et m'avait rassuré sur le fait que mon côté un peu "bipolaire" (dit-il) ne le dérangeait pas... Mais j'aimerais être une personne positive au lieu de subir des états comme ceux-là.
Je cherche en vain des solutions pour remonter la pente. J'en ai assez des psys et de toute substances miracle. J'ai envie d'être moi-même.
En fait une psy dernièrement m'a bien aidée. C'était une psy avec beaucoup d'expérience. Elle m'a dit que je ne savais pas identifier mes besoins ni les exprimer, ni m'affirmer, et que c'était au centre de tous mes problèmes. J'essaie de prendre ça en compte.
Dans les causes plausibles d'effondrements émotionnels que je connais (bruit, émotions, surcharge d'informations)... Je trouve qu'il est difficile de s'y retrouver : ces aspects sont en général tous présents... C'est tellement difficile de doser les limites, de sentir venir le problème, et de le gérer sur le moment. Je déteste ce sentiment d'impuissance.