Aspie week-end sur Dijon en 2010

[annemarie]

Bah! malheureusement, quand on s'excuse trop vite, c'est bien comme ça que c'est pris.

[Vic]

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[manu]

Je trouve que c'est une drôle de question, surtout que "les SA" et "être heureux" ça traine des lourds bagages de présupposés, qu'un oui ou qu'un non commencerais déjà à valider.

Puisque la réponse est posé dans ce sujet je répond que j'ai rencontré des personnes, pas des SA.
Le plaisir est lié précisément au fait de rencontrer les personnes dans leurs diversités.

Rencontrer l'autre c'est jamais que très très partiel, et surtout pas gagné d'avance, pour qui que ce soit.
L'idée de du bonheur d'être entre soi m'évoque plutôt l'absence de l'autre, a l'opposé total du principe de rencontre.

[Vic]

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[Luna]

Il y a des moments où je suis très heureuse d'être toute seule, à faire ce que j'aime mais il y a aussi des moments où je crève de solitude derrière mon mur de verre.

Je suis super contente d'être auprès de ma soeur de coeur NT avec laquelle je ressents de belles émotions de tendresse et d'attachement, j'ai aussi été heureuse de rencontrer Olé, Manu, Anne-Marie et Charles.

[Vic]

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[manu]

J'aurais pas répondu pareil si ça avait été comme ça avant, ça fausse tout si tu change après coup les posts auquel on répond.
A titre indicatif c'est une méthode utilisé par des personne peut recommandable, donc a éviter pour ne pas y être assimilé (il suffit de préciser ensuite, comme on le fait tout le temps sur les forum).

Donc moi je répondais hors contexte à la simple phrases

est ce que les SA quand ils sont uniquement entre eux sont heureux ?

Et j'y distinguais "le bonheur de se croire en présence" sans percevoir l'autre, un truc que j'essaye de fuir autant que possible.
Je peut reprendre a mon compte la tournure de luna "j'ai été heureux de rencontrer chacun", mais ça me parait a des années lumière de la tournure qui vise une généralité.

tu a fait précédé cette question de

souvent les SA se sentent seuls, n aiment pas la solitude
ca voudrait dire que la condition des SA n est pas naturelle puisqu ils souffrent de la solitude ?

Je pense que comme tout le monde la solitude peut être apprécié, mais de préférence en alternance. Si c'est une obligation due a la difficulté d'être en présence ça crée une souffrance.
Je dirais sans savoir que le discernement entre SA ou pas est a rechercher dans cette difficulté, pas dans le rapport a la solitude.

manu a ecrit :
L'idée de du bonheur d'être entre soi m'évoque plutôt l'absence de l'autre, a l'opposé total du principe de rencontre.

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je ne comprends pas, peux-tu expliquer ?

Je ne pense pas pouvoir faire mieux que cette phrase, mais je peut en essayer une autre.
L'idée même de jouir le la présence de semblable consiste pour moi a nier leurs dissemblance, donc de n'être qu'avec soi même, pas avec l'autre.

[Vic]

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[Vic]

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[manu]

Rajouter c'est peut être mieux que modifier, mais ça modifie tout de même le sens, ta phrase n'a pas la même signification précédé du contexte du rapport à la solitude que toute seule, c'est une autre forme de modification.
De la même manière j'aurais pas mis des caractère gras. Je ne comprend pas pourquoi tu me cite en les rejoutant. C'est encore a mes yeux quelque chose qui peut modifier le sens de mes propos, et j'y suis comme tu peut le remarquer très sensible.

Vic : que veux-tu dire par "le bonheur de se croire en presence" ?

Vic : que veux-tu dire par "sans savoir" ?

Une seule réponse pour les deux : a plusieurs il n'y a pas d'unicité.
Mais difficile de sortir un terme et de s'éloigner des phrases d'origine, c'est à y perdre son latin, a plus savoir ce qu'on disait au début. Le contexte importe dans le sens des mots, donc je préfère pas continuer dans ce mécanisme là.
De toute façon si tu n'a pas compris mes phrases dans leur entièreté, c'est inutile que j'en rajoute ça ne servirait qu'a embrouiller, a coup sur.

[Vic]

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[Vic]

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[manu]

Non, je préfère en rester là.

[Vic]

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[manu]

Effectivement c'était de l'impératif.