Crise sanitaire et épuisement - comment faire ?
Posté : lundi 18 janvier 2021 à 10:41
Bonjour à toutes et à tous,
Je ne sais pas si mon sujet est redondant. Je n'ai pas pris la peine (eu le courage ?) de regarder les sujets récents.
J'aimerais savoir comment vous faites pour gérer votre vie au milieu de la crise sanitaire et si vous avez des conseils à donner, même si j'ai peu d'espoirs...
Depuis dix mois, la situation me mange le cerveau. L'impossibilité de se projeter, de programmer, de prévoir... La gestion de l'imprévu est extrêmement compliquée et épuisante pour moi (pour la plupart des autistes je suppose), alors vous imaginez peut-être dans quelle situation je me trouve au bout de dix mois...
J'aimerais essayer de verbaliser, ce que je n'arrivais pas à faire jusqu'ici. Certains d'entre vous ont peut-être vu cette vidéo : https://chemindevie.net/asperger-fatiga ... cuilleres/ où la théorie des petites cuillères est très bien expliquée et très pertinente.
Depuis de nombreuses semaines, je me lève sans AUCUNE petite cuillère. Je suis en apnée, je compte les heures jusqu'au week-end, rien que pour fonctionner sans rien faire de bien extraordinaire cela me pompe une énergie folle, que j'ai l'impression d'emprunter à crédit (et ça va faire mal quand il faudra rembourser alors que les caisses sont vides). Et après le week-end je reprends le lundi matin sans avoir pu recharger mes batteries, avec une petite cuillère pour toute la semaine.
Voilà à peu près dans quel état je suis.
Je précise que me mettre en arrêt ne servirait strictement à rien (à moins d'y rester jusqu'à la fin de la crise sanitaire...). J'étais deux semaines en vacances jusqu'au 4 et le 4 j'étais déjà épuisée. Pourtant je n'ai rien fait pendant les vacances, vu presque personne.
Et pour couronner le tout, je culpabilise de me plaindre. Parce que dans le fond, je vais bien, ma famille et mes amis vont bien. Ma vie va très bien. Je ne suis pas déprimée. Je suis juste épuisée et je ne sais plus où trouver l'énergie. J'ai du mal aussi à trouver une oreille attentive. Même mes amies qui sont au courant de mon diagnostic et se sont renseignées ne comprennent pas ce dont je parle.
Voilà, maintenant je dois trouver le courage d'aller au bout de cette semaine encore.
Courage à toutes et à tous.
Je ne sais pas si mon sujet est redondant. Je n'ai pas pris la peine (eu le courage ?) de regarder les sujets récents.
J'aimerais savoir comment vous faites pour gérer votre vie au milieu de la crise sanitaire et si vous avez des conseils à donner, même si j'ai peu d'espoirs...
Depuis dix mois, la situation me mange le cerveau. L'impossibilité de se projeter, de programmer, de prévoir... La gestion de l'imprévu est extrêmement compliquée et épuisante pour moi (pour la plupart des autistes je suppose), alors vous imaginez peut-être dans quelle situation je me trouve au bout de dix mois...
J'aimerais essayer de verbaliser, ce que je n'arrivais pas à faire jusqu'ici. Certains d'entre vous ont peut-être vu cette vidéo : https://chemindevie.net/asperger-fatiga ... cuilleres/ où la théorie des petites cuillères est très bien expliquée et très pertinente.
Depuis de nombreuses semaines, je me lève sans AUCUNE petite cuillère. Je suis en apnée, je compte les heures jusqu'au week-end, rien que pour fonctionner sans rien faire de bien extraordinaire cela me pompe une énergie folle, que j'ai l'impression d'emprunter à crédit (et ça va faire mal quand il faudra rembourser alors que les caisses sont vides). Et après le week-end je reprends le lundi matin sans avoir pu recharger mes batteries, avec une petite cuillère pour toute la semaine.
Voilà à peu près dans quel état je suis.
Je précise que me mettre en arrêt ne servirait strictement à rien (à moins d'y rester jusqu'à la fin de la crise sanitaire...). J'étais deux semaines en vacances jusqu'au 4 et le 4 j'étais déjà épuisée. Pourtant je n'ai rien fait pendant les vacances, vu presque personne.
Et pour couronner le tout, je culpabilise de me plaindre. Parce que dans le fond, je vais bien, ma famille et mes amis vont bien. Ma vie va très bien. Je ne suis pas déprimée. Je suis juste épuisée et je ne sais plus où trouver l'énergie. J'ai du mal aussi à trouver une oreille attentive. Même mes amies qui sont au courant de mon diagnostic et se sont renseignées ne comprennent pas ce dont je parle.
Voilà, maintenant je dois trouver le courage d'aller au bout de cette semaine encore.
Courage à toutes et à tous.