l'art de l'autosabotage

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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Deixune
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Re: l'art de l'autosabotage

#16 Message par Deixune » mardi 25 mai 2021 à 16:06

piedsboueux a écrit : mardi 25 mai 2021 à 10:25
Deixune a écrit : samedi 22 mai 2021 à 20:39 si il ya une réponse et un moyen d'arrêter l'auto sabotage j'aimerais vraiment savoir ce que c'est, je fais que ça tout le temps, soit les gens que je rencontre sont horrible et je pars, soit ils s'en foutent et je reste sur le coté, soit ils "m'aiment bien" (font semblant de m'aimer) et je les bloques parce que je suis persuadé qu'ils mentent et que je sais que ça va mal finir, je sais que c'est pas un énorme problème en soit et qu'il ya plein de problèmes beaucoup plus grave que ce petit truc mais ça reste énervant
Je "perçoit" là la "peur d'être déçu", tant il y a des attentes profondes et affectives et bien d'autres dont les attentes "secrètes" qui sont immenses.

La partie affective, et surtout secrète est par ce que il y a un "truc qui foire", surtout le fait de ne pas s'avouer à soi même ce qui est secret trop bien tenu puisque mis en secret par ce que acquis comme dangereux de l'avouer: c'est pour cela qu'on s'accorde à mentir sur CE QU'ON VEUT VRAIMENT. En fausse relation on peut partager des trucs intéressants alimentant en données des intérêts spéciaux ou apportant des bénéfices secondaires qui aident bien à se maintenir dans une fausse-joie: par exemple réussir à avoir une poupée mannequin à montrer à tout un pays, et avoir eu la reconnaissance de ce pays entier en devenant président de l'arrêt public à force de travailler plus pour gagner plus, c'est secondaire.., mais le fait que ça soit juste secondaire, c'est frustrant car vide de ce qui nous apporterait la joie dans le fond, vraiment.

Dans le "secret" il y a tous ces trucs auquel on n'a plus droit "maintenant" (qui cherche trouve, mais je dois parler un peu en énigme veuillez bien comprendre pourquoi!)

Cette partie "secrète" source du grand mensonge dans toute relation "normale" demande un travail, et un chemin qui peut être long
quand enfin ce secret est avoué en soi mais ne l'est pas des autres, ceux là vont eux saboter encore la relation, ce ratage toujours répété encore en tel cas justifiant en apparence effet d'avoir eu raison d'adopter tous ces comportement de protection pour éviter encore ça.

Mais si on sait ce qui se passe, ça fait moins mal, c'est moins l'expérience traumatisante qui enfonce que de tenter des essais en connaissant plutôt qu'en ne sachant pas (connaître au lieu de savoir est plus juste, savoir ne suffit pas)....

Véritablement en connaissance de cause ça risque de foirer encore, et pas qu'un peu, mais si ce n'est plus inconscient au moins d'un coté il y a des chances que ça ne foire pas à tous les coups par ce que cette fois, on sait ce qu'on veut au lieu de se mentir aussi à soi et accordé avec l'autre pour ensemble foirer le truc. Ça risque moins de foirer si on n'est pas ensemble d'accord pour foirer... pour peu que l'Autre a fait un travail aussi "en secret", mais plus ou moins... et a "avancé" vers la vérité (de soi, dans le fond: juste savoir ce qu'on veut et qu'on a besoin et admettre qu'on peut avoir une chance).

Savoir en fait ne suffit pas: la psychologie permettra peut être de le savoir, mais pas de le connaître et c'est connaître qu'il faut pour débloquer et ça passe par du plus profond que la recherche par le mental et par le questionnement. Même si je vous le disais en tapant dans le mille sur le plan verbal et qu'on était parfaitement d'accords en en parlant, ça ne serait pas votre vérité trouvée par vous vous concernant intimement, ce n'est pas partageable à ce niveau.

Pour arriver à admettre ce qu'on veut il existe des technique de vigilance à l'instant présent pour calmer le mental, avec une logique de replacement sur l'instant présent en prenant le réflexe de scruter instant sur instant une perception sensorielle, en général c'est la sensation de respirer, mais sans s'imposer le contrôle, avec une posture à tenir qui averti du moindre relâchement de vigilance à l'instant présent: ATTENTION, c'est pas de la relaxation, ni de la sophrologie (c'est même le contraire de ça) c'est un effort, du travail, c'est "pénible" (à faire 5mn par jour sans forcer plus, mais à faire, jusqu'à en prendre l'habitude et pouvoir en faire un peu plus) ce n'est pas la sieste de tenir le lotus: cette position est difficile juste dans le but d'imposer la vigilance, surtout au début.
D'autres techniques sont dans cette idée, comme hacher du bois, tirer à l'arc, ramer en skiff sans faire plouc, marcher pieds nus, ou encore, mouler sa crotte, en option "vigilance sur le temps présent" en lieu et place de "la recherche de performance" ou "en finir", et sans rien espérer ni penser ni réfléchir. Ce qui est important va venir tout seul comme une révélation, mais vous devrez le considérer comme une distraction à cet instant, car ça n'est pas le plus important! Ainsi, vont défiler tous les trucs qui en réalité n'étaient pas important mais semblaient l'être, et finalement, le véritablement important sera une révélation qui s'en dégagera peu à peu..
du coup d'après ce que j'ai compris (j'ai eu du mal à lire) je me mens en disant que j'ai aucune de chance d'être ami avec quelqu'un mais secrètement je pense avoir une chance, mais vu qu'il ya la peur de perdre le cerveau prefère croire que ça se passera mal pour pas que ça fasse encore plus mal de perdre en étant sûr que ça arrive pour pas avoir la "surprise" ?
Parce que pour perso je crois en personne ni en moi et je sais que ça va mal se finir mais j'aimerais que ça se passe bien sauf que ça fini toujours mal du coup j'ai arrêté d'appeler les gens "ami" et maintenant je parle juste sans amitié, du coup c'est mieux mais vu que la plupart des gens me détestent c'est rare que je reste à parler à la même personne, rip j'arrive pas à tout comprendre
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Re: l'art de l'autosabotage

#17 Message par piedsboueux » mardi 25 mai 2021 à 18:12

Alors pour comprendre un peu ce que j'ai dit: l'amitié est corrélé avec la confiance, l'Amitié est synonyme d'Amour dans son sens non-falsifié (ça fait quoi de l'Amour sans amitié?). Pour l'attachement lire "le petit prince" . Le renard veut de l'amitié et explique au petit prince à quoi sert l'attachement et donne même une méthode pour le créer, en anticipant le risque!!!

l'acceptation de la dépendance affective?! la dépendance affective est précisément crée par le refus de l'attachement!!!
Sans engagement à l'attachement affectif il reste un désir (de quoi finalement?) qui justifie bien un lien construit sur la frustration d'une relation d'espoir, et la relation se construit alors sur cet espoir avec le conflit grandissant de frustration d'espoir déçu à régler (d'urgence, mais ça ne vient pas) devenant même un motif d'attachement supplémentaire: régler ce conflit! Il se cumule alors la violence infligée aux deux parties (recette du sado-maso), on finit par se détester: refuser de s'attacher et de partager empêche de se combler d'amitié SOI mais aussi empêche l'AUTRE de se combler, cela crée un vide du coeur PARTAGÉ (super: alors on partage bien quelque chose!!!).
Ce manque de partage... partagé(!) fait grandir la demande mutuelle de combler un vide (c'est même une technique de drague de faire semblant de ne pas s'attacher, en faisant durer une réponse à un SMS).
Le piège, c'est la peur d'abandon, puisque partager l'absence de partage fait s'installer ainsi un manque qui "attache" à un espoir de le combler fait "tenir" une relation sur l'espoir, ça devient un mode de rassuration de la peur d'abandon. Mais ça fait souffrir, donc ça foire, à tous les coups et l'abandon survient au moment où on espérait le plus, pour ne pas se taper dessus. Tant et si bien que si jamais ce n'était pas pour une fois ça, on n'y croit pas alors on se sauve avant que "ça va mal finir" et du coup, ça finit mal, seul dans son coin sans bras pour pleurer.
Parce que pour perso je crois en personne ni en moi et je sais que ça va mal se finir mais j'aimerais que ça se passe bien sauf que ça fini toujours mal du coup j'ai arrêté d'appeler les gens "ami" et maintenant je parle juste sans amitié, du coup c'est mieux mais vu que la plupart des gens me détestent c'est rare que je reste à parler à la même personne


voilà, c'est cela même, voilà un "fire-wall" anti-confidence, anti-attachement, anti-émotion, donc anti amitié!!!

Et quand on appelle les gens des "amis", considérez le fait de les considérer comme des amis, et non comme des "amis", le fait de laisser des guillemets c'est considérer que même ainsi nommés ça reste du toc... alors que ça doit être pour de vrai, vraiment...

peut être qu'en fait, il faut faire en plus de la conseillée méditation de l'instant présent du post antérieur... tout exactement la démarche inverse...
je vais appeler cette fois les gens Mes Amis et maintenant partager avec eux mes émotions et leur manifester mon attachement, du coup je vais souvent pleurer qu'ils n'osent s'ouvrir pareillement à moi, chose dont je les pardonne vu que j'étais comme ça avant, mais vu que les gens m'aimeront plus ou moins selon leur ouverture, si je suis vrai, je sortirais de la solitude.
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Re: l'art de l'autosabotage

#18 Message par Tugdual » mardi 25 mai 2021 à 19:31

Deixune a écrit : mardi 25 mai 2021 à 16:06 Parce que pour perso je crois en personne ni en moi et je sais que ça va mal se finir mais j'aimerais que ça se passe bien sauf que ça fini toujours mal du coup j'ai arrêté d'appeler les gens "ami" et maintenant je parle juste sans amitié, du coup c'est mieux mais vu que la plupart des gens me détestent c'est rare que je reste à parler à la même personne, rip j'arrive pas à tout comprendre
Des solutions existent pour évoluer (surtout à ton jeune âge) : il faut te tourner vers des professionnels de santé (psy), qui pourront t'aider à faire le point, et à déterminer la meilleure façon d'agir pour éviter que tu t'enfermes dans des schémas de pensées négatives.
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Re: l'art de l'autosabotage

#19 Message par piedsboueux » mardi 25 mai 2021 à 22:08

oui, c'est vrai, être livré à un conditionnement de saboteur est un danger dans une démarche personnelle tant cet auto-sabotage est "ainsi organisé" pour foirer tout aspect important d'une vie non méritée quand on se sent trop naze pour mériter quoi que ce soit comme forme de réussite en tout domaine: il faut donc réussir à se faire aider, aussi pour être protégé de son propre auto-sabotage, et cela, sans saboter la décision puis la démarche de se faire aider....
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Re: l'art de l'autosabotage

#20 Message par Deixune » mercredi 26 mai 2021 à 2:42

Tugdual a écrit : mardi 25 mai 2021 à 19:31
Deixune a écrit : mardi 25 mai 2021 à 16:06 Parce que pour perso je crois en personne ni en moi et je sais que ça va mal se finir mais j'aimerais que ça se passe bien sauf que ça fini toujours mal du coup j'ai arrêté d'appeler les gens "ami" et maintenant je parle juste sans amitié, du coup c'est mieux mais vu que la plupart des gens me détestent c'est rare que je reste à parler à la même personne, rip j'arrive pas à tout comprendre
Des solutions existent pour évoluer (surtout à ton jeune âge) : il faut te tourner vers des professionnels de santé (psy), qui pourront t'aider à faire le point, et à déterminer la meilleure façon d'agir pour éviter que tu t'enfermes dans des schémas de pensées négatives.
mais j'ai pas besoin d'aide c'est juste que j'aimerais que ma confiance envers les gens soit remerciée et pas que dès que je fasse confiance en quelqu'un même qu'un tout petit peu ça soit puni tout le temps, j'aimerais juste que quelqu'un comprenne que je veux pas donner l'appelation d'ami mais qui me dégage pas ou m'insulte pas pour ça rip en plus je parles pas aux psys je leur répond donc
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Re: l'art de l'autosabotage

#21 Message par piedsboueux » mercredi 26 mai 2021 à 8:54

c'est juste que 1 j'aimerais que ma confiance envers les gens soit remerciée et pas que dès que je fasse confiance en quelqu'un 2 même qu'un tout petit peu ça soit puni tout le temps, j'aimerais juste que quelqu'un 1 comprenne que je veux pas donner l'appelation d'ami mais qui me dégage pas ou m'insulte pas pour ça 3 rip en plus 4 je parles pas aux psys je leur répond donc
Vu de l'extérieur le sabotage apparait rien que là, en surligné.

Ce que je ressens de 1: tu veux que les autres te "donnent", et tu es colère qu'il ne te donnent pas... et tu te fermes à eux, c'est pas très séduisant quelqu'un qui est colère pour engager une amitié, et bien évidemment qu'il ne risquent plus de te donner alors... si tu te ferme à eux. Ils voudraient peut être aussi obtenir le statut d'ami et tu fermes cette possibilité, alors tu te fais "jeter", c'est normal... peut être faudrait-il d'abord que "tu te donnes" à eux et en ENTIER... (façon de parler, quoicque...)

2 : littéralement tu te sens PUNI mais alors demandes toi "mais qu'est ce que j'ai fait", et évidemment, tu cherches la réponse. Elle ne siège pas dans ton mental ni dans l'explication d'un autre: quoique pourtant tu as écris là une précieuse clef juste sous ton nez... il faut juste regarder ce qui se passe dans le temps présent (attention vigilante à ce qui est seulement dans le présent sans interprétation mentale, vigilance, scruter)

"être entier" ça veut dire quoi dans le sens commun? faire une recherche.

3 rip: mot mystérieux à définir.

4 Oui: les psy ont le grave défaut de ne pas être des amis, on peut les envoyer chier. Pourtant un psy est censé être utile en tant que "débogueur" pour refléter l'incohérence mentale qui nous enferme et comment on se manipule pour s'enfermer dans un schéma de "défense" et même de quoi on se "défend", c'est le premier pas de le savoir pour faire le chemin de ressentir pourquoi (et de finir par plus comprendre, car savoir n'est pas encore comprendre vraiment), mais si on campe des le début sur la position de se dire que on a raison et que c'est la faute des autres et qu'on ne veut justement pas constater qu'en réalité c'est bien de soi que tout ça vient, et bien on jette en priorité le psy, surtout qu'il coûte cher en plus, alors faire des efforts et payer pour découvrir comment en quoi tout ça vient de nous... laisse tomber.


REGARDER LE FILM SHREK... ça explique comment on sabote l'amitié, shrek est le champion.

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Tu sais, l'âne, les ogres... et bien... ils ont des couches... comme les oignons!

shrek pleure tout seul devant son assiette au repas, avant que l'âne débarque dans sa vie.
Mais une fois qu'il a son ami âne, et bien il le jette, à répétition...

L'âne est aussi devenu son... psy! (en fait non: plus que ça justement, un AMI, un vrai, très attaché, qui revient même si on l'a jeté, c'est chance immense pour l'ogre /qui ne le sait pas encore/ d'avoir un ami, un vrai...)

Dans ce film est un très intéressant dialogue qui montre l'effet miroir qui a jusque construit le destin de l'ogre, c'est ce qui se passe quand les autres, et même le monde extérieur nous renvoit à nos problèmes par effet miroir... mais ce film va tellement plus loin que ça et en est absolument fantastique, contient de quoi comprendre le fire-wall anti-amitié, car l'Ogre, et bien il en tient une et même plusieurs (de couches, comme les oignons) (Shrek 1)

ÂNE - Pourquoi t'es bloqué?

OGRE - Je ne suis pas bloqué!

ÂNE - Mais si tu l'es!

OGRE- Arrêtes l'âne.. Je t'aurais prévenu.

ÂNE - De qui tu te plains?! Va y! craches le morceau!!

OGRE- DE TOUT LE MONDE!!! T'ES CONTENT?!

ÂNE - BIN VOILÀ!!! CA Y'EST ON PROGRESSE!

OGRE- Mais c'est pas vrai!!! ... je suis maudit!

ÂNE - Et, c'est quoi ton problème?! Pourquoi t'es fâché avec le MONDE entier?

OGRE- Non, c'est pas MOI qui suis fâché avec le monde entier
C'est le MONDE entier qui est fâché avec moi...


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EnHans
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Re: l'art de l'autosabotage

#22 Message par EnHans » mercredi 26 mai 2021 à 9:25

C'est injuste : certains ont le droit au bonheur, d'autres le devoir d'en donner (à d'autres, à leurs animaux, à la nature... etc) ! Il y a moyen de se construire dans le second schéma aussi selon ton environnement/entourage.
Un enfant diag en 2012

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Re: l'art de l'autosabotage

#23 Message par user6375 » jeudi 27 mai 2021 à 8:12

Les gens préfèrent être détesté qu'ignoré. Quant on est détesté, on a quant même une place chez l'autre, négative mais on existe pour l'autre. Quant on est ignoré, on existe plus du tout pour l'autre. On pourrait crever sur le bord de la route ca changerai rien.

C'est plus valorisant d'être détesté qu'ignoré, et plus facile d'être détesté qu'apprécié.
IA helvétique téléchargée en 1982
HQI (que je préfère appeler HP), Diagnostiqué Asperger
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