Les émotions

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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JT [profil supprimé]
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Re: Les émotions

#76 Message par JT [profil supprimé] » samedi 29 janvier 2011 à 16:28

de mon expérience j'ai bloqué l'expression de mes émotions du fait de la difficulté de communications gestuelles, mais le contact avec les émotions s'est fait avec le contact corporel..
mais il fallait oser, commencer... c'est une personne schizophrène qui d'un coup m'a adoré et m'a... dorloté. et du coup j'ai éprouvé toutes les émotions refoulés de l'enfance... mais cette amitié devenant intime, elle a été interdite, après qu'on se soit rencontré 6 fois, 24h environ en 13 mois, de plus je lui rappelais ses trucs et il comprenait sa maladie (il revivait ce qui l'avait causé et avait envie de guérir, et n'était plus dissocié et devenait "lucide" mais sa, sa mère n'a pas aimé, et puis un ami autiste n'est pas dans la norme sociale, alors si en plus ils se dorlotent... l'idée de nous soigner ainsi était venu à la vision d'un film tibétain où ça se fait comme ça)

Le chagrin a été anormalement intense à la séparation (pleuré plus de 100 jours), j'avais fait le transfert des attentes de mon père sur lui.
un étudiant en psychologie m'a pris dans ses bras, par ce qu'il est gentil, je faisait peine, j'ai transféré mon père sur lui, il est compulsé par un complexe d'humiliation datant de l'enfance et il aide les gens pour "se racheter", et du coup j'étais tellement bien que j'ai régressé, en revivant mes trucs d'enfance, j'ai guéri en passant une trouble obsessionnel lié à la musique, je ne pouvait pas en écouter ça m'envahissait trop la tête... depuis une régression en écoutant les musiques de l'enfance voir même du stade prénatal c'est résolu... du coup... nous nous sommes avec ce psychologue "rencontrés" en enfant, et lui maintenant se bat à son tour contre ses émotions refoulées (c'est contagieux, faites gaffes à ne pas vous faire dorloter!) maintenant ses émotions d'enfance sont réveillées par moi et elles conditionnent son gros blocage qui l'avait amené à faire des études de psychologie... et c'est dur car à la fois il veut les résoudre et à la fois il résiste, et quand il résiste ça me fait du mal, sur le plan affectif car alors il me rejette, ça me fais comme le schizophrène qui culpabilise par rapport à la trahison de sa mère . On s'est ainsi psychanalysé mutuellement sans se parler, on a vécu ensemble 47 heures dont 32 sont plutôt intimes, en un an.., moi a pratiquement fait "ma psychanalyse" mais le psychologue y entre et est dans la résistance... il veut au fond mais ne veut pas dans sa compulsion... c'est un... 2...
http://envoyedesanges.free.fr/type2.html
(c'est spectaculaire comme ces "pistes" tombent juste sur certaines personnes)

les sentiments ainsi résolus sont ceux de l'abandon (ceux du "4"), mais
La partie "autistique" correspondrait plutôt à une sensation de rejet (la compulsion du 5): rejet de ma mère qui sent mauvais, qui fait trop de bruit, rejet par mon père qui ne supporte pas les contacts, rejet de mon père moi par ce que sa barbe pue...
mon père rejetait ma seour, aussi,

après carences de câlin... les premiers furent ceux de l'ami schizo alors en délire qui m'a sortit "son enfant"...

normalement les "autistes" n'aiment pas être touchés... après il y a carence, si on franchi le pas.. mais les exigences sont particulières.. déjà, surtout pas être bercé, à 41 ans on peut dire "pas comme ça", mais pas à un an... je me suis rendu compte de ça, le langage peut être utile.
Les caresses de type sexuel de la copine ça ne va pas (trop rapide), vraiment dur de trouver le contact.

si je ne suis pas en contact physique avec la personne, j'ai du mal a communiquer avec, peu de différence entre parler et s'écrire des mails ou téléphoner, alors qu'en contact avec elle, elle vibre, fait des secousses, change de toucher, et là, les émotions passent, il y a les odeurs aussi, de sa transpiration suivant ce qu'elle ressent, si elle ne s'est pas mi du déo...
de ce fait rencontrer les gens sans me blottir contre eux est source de frustration... ça le fait moins mais encore un peu, depuis que j'ai soigné cette carence que la musique réveillait...

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Jean
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Re: Les émotions

#77 Message par Jean » lundi 31 janvier 2011 à 20:37

jean thevenet a écrit :normalement les "autistes" n'aiment pas être touchés...
C'est un raccourci. Leur sensibilité est différente. Cela peut aussi se traduire par un désir de toucher, de serrer ...

Ton message pose tellement de questions.
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Re: Les émotions

#78 Message par JT [profil supprimé] » dimanche 6 février 2011 à 10:29

c'est bien pour ça que je divulgue un peu cette expérience...
la plupart des gens je pense se "privent" de leur énergie d'enfant.. qui est un amour qui ne se retrouve, contrôlé et devenu "guérisseur", rarement... que chez des spirituels qui ont brisé l'égo (dans certains monastères, et rarement en occident).

C'est cette connexion particulière au syndrome d'asperger (d'après le psychiatre) que les NT n'ont pas ou ont réprimé avec plus d'efficacité).
De ce fait il semble, pour les NT, y avoir confusion entre amour et amitié (ils prennent l'amour d'enfant pour un amour comme on a avec une femme, qui serait complet si il y avait l'amour d'enfant intégré dans l'adulte, et non pas comme généralement, l'amour copié sur le schéma de l'adulte avec l'enfant refoulé).
il faut regarder des films tibétains tournés par des tibétains pour voir de l'amour d'enfant utilisé à l'âge adulte.

chez les mystiques, l'amour complet est redirigé vers l'esprit, en détournant l'énergie de l'érection et de l'orgasme... C'est ce que je fais pour me soigner, j'y détourne en méditation... et cela fait faire un lying (associer des traumatismes à un correctif vécu au présent... revivre mes traumatismes d'abandon mais cette fois en étant bien entouré et aimé pour y conjurer... c'est comme décabosser des couches de mental avec l'antidote..

Nous essayons, avec ce psychologue, d'intégrer notre enfant... en ce qui me concerne, j'ai passé toute la petite enfance et même l'enfance à éliminer les facteurs humains de mon monde: j'enregistrais les musiques à la radio, et ne gardait que les musiques sans voix humaine... je dessinait que des paysage de nature sauvage, je triait les photos qui ne montraient pas de gens... et je fantasmais au "stade phalique" de l'enfance sur des formes prénatales mais non humaines ou des éléments de la nature..., oubliant ainsi de m'identifier aux adultes pour construire ma sexualité et les associations affectives avec pleins de couches de traumatisme d'abandon.
grand père, chat, hopital, études, amis et amies...

la frustration de contacts affectifs ajoutait des syndromes qui n'étaient pas dans le spectre "asperger", comme le traumatisme de la musique et des perceptions qui faisaient "mal" et étaient traumatisante, de la frustration devenue douleur mentale associée à des perceptions ( 3 notes d'un air connu pouvait me polluer la tête pour des jours au point de gêner mes mouvements)
Le neuromarkerting et certaine architectures ou graphisme jouant à fond sur l'affectif refoulé d'enfance, depuis 2004 surtout, la présence de ces techniques dans les sonnals et certains logos m'avaient fermé le monde... (par exemple ne plus aller à la gare). Les NT ça les manipule sans les faire souffrir, ils ne prennent pas cette forme de publicité comme une nuisance sérieuse.

c'était le besoin d'être entouré et serré physiquement qui était à combler pour pas souffrir de truc comme cela, j'attendais ça...

Mais c'est pas évident... personne n'a le toucher, ils font des bercages, ils caressent trop vite et trop fort, ils puent, ou bloquent le courant.. ou encore c'est sexuel... sans "amour", mais "utilisation" de l'autre.

les seules personnes qui faisaient quelque choses furent "les enfants" ou "les malades"... un toxicoman devenu moine, simplement une accolade au bonjour avec une caresse dans le dos et j'étais bien pour 3 jours, mais je n'avais pas conscientisé... Un chaman tout juste revenu d'amérique du sud qui m'a serré dans ses bras et soulevé.
Là je faisais du sport de haut niveau avec toujours, 1h à 150 pulses cardiaque par minutes...
les jours avant le chaman 275 watts moyens, après le Chaman... 300 watts moyens.
quelque chose marchait mieux et un eczéma s'est manifesté, cet eczéma là veut dire: je veux aller vers ceux que j'aime, mais ils sont physiquement loin (ça en démange les pieds!)

au visu d'après, 3 mois après avec ce chaman avait installé de la modernité chez lui et "ne marchait plus".. il n'était plus "connecté".

Puis ce fut le schizophrène, un grand enfant interdit d'exister qui me rencontra... en enfant, tout de suite nous sommes branché sur ce "canal".. J'ai relevé l'eczéma comme le chaman après son départ (je l'aime mais il est loin).. et puis comme je le raconte, interdit d'aimer autre que sa mère fut interdit...

alors j'alla pleurer dans les bras du psychologue, ça ne l'enchantais pas de faire cette expérience de psychologie utile, mais il a un traumatisme qui lui interdit de dire NON,
et le fluide de son enfant honteux d'exister, accumulé et interdit d'utilisation "normalement" par honte a du coup passé malgré lui devenu inconscient de ce qui se passait durant ces séances de chialé dans les bras et cela m'a enfin guéri de la musique...
Le psychologue qui tente de comprendre la relation avec moi est du coup psychanalysé...
les émotions qu'il me transmet par ses pupilles, son coeur, sa transpiration, ses vibrations, son toucher... me servent à comprendre mon amie traumatisées de l'enfance qui piétine sur sa psychanalyse à comprendre sa peur des hommes...
la thérapie est devenu guérir le psychologue de sa honte de petit enfant (qui lui interdit d'avoir véritablement une copine) pour comprendre mon amie pour qu'enfin on puisse se rencontrer... en humains complets!

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Titiana
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Re: Les émotions

#79 Message par Titiana » dimanche 6 février 2011 à 12:21

Merci de te confier ainsi :wink: (j'avoue m'avoir pas tout saisis mais je pense avoir compris l'essentiel)... Tu sais c'est assez courant qu'un patient "psychanalyse" même si le mot est un peu fort son psy... D'écouter une personne se livrer entraine souvent que celle-ci se remettre en question par rapport à son propre vécu (surtout si il y a des similitudes).

Ma question est la suivante, je pense avoir compris que les rôles sont inversés ?. Etant donné que c'est toi qui a fait la démarche de voir un psy te sens-tu tjrs aussi écouté, voir soutenu ?
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Re: Les émotions

#80 Message par JT [profil supprimé] » dimanche 6 février 2011 à 21:33

En fait je suis soutenu de mon coté, mais le psychologue a un peu honte... et pour cause, son traumatisme racine est la honte de petit enfant, qui "transpire" dans toute sa vie...
alors là, il se tape carrément la honte avec ce qui lui arrive, avant d'en guérir...
c'est un peu acrobatique.
j'utilise beaucoup l'humour et la mise en relation d'indices...
on utilise l'affection, une affection très intense pour nous lier... ça marche bien. Je pense qu'on avance 15 fois plus vite qu'en psychanalyse, (sauf les résistances de son coté) mais aussi, nous avions une "chance"... (profil psychologiques extrêmes et complémentaires)
tout ce qu'il me dit c'est en fait par des petit bouts de mail (la syntaxe), ou les "troubles" de comportement, ou... son corps...
il m'a pourtant envoyeé que 50Ko par an de confidences (225 fois moins que moi), et on s'est vu 46 heures en 2010, et 3h25 en 2011... ça avance donc très vite, chaque motn chaque virgule est une "clefs" de conscientisation dans les mails, chaque visu est une véritable décharge d'émotion, et est suivi de 5 à 11 jours de conscientisation..
Modifié en dernier par JT [profil supprimé] le mardi 15 février 2011 à 18:53, modifié 6 fois.

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Re: Les émotions

#81 Message par Mars » dimanche 6 février 2011 à 22:38

:?: :?: :?: :?: :?:
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.

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Re: Les émotions

#82 Message par Murielle » lundi 7 février 2011 à 8:39

Comme toi Mars....je ne comprends pas bien.... :shock: :?:
Jean Thevenet, peux-tu expliquer ce que tout cela signifie???
J'ai du mal à suivre....Tu fais une thérapie qui s'est inversée...tu/vous êtes amoureux?????
Merci d'éclairer nos lanternes.... :roll: :D
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.

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Re: Les émotions

#83 Message par Jean » lundi 7 février 2011 à 18:48

J'ai aussi du mal à rentrer dans les histoires de transfert et de contre-transfert.

Les explications que tu donnes sur ton site en ce qui concerne le SA sont plus claires :
http://thevenet.jean.free.fr/suis-je-ta ... re-ca.html
père d'une fille autiste "Asperger" de 40 ans

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Re: Les émotions

#84 Message par Murielle » mardi 8 février 2011 à 11:42

Ah, ben en effet, là, je comprends mieux.....
C'est impressionnant cette souffrance qui transpire de ces écrits.... :(
On n'imagine pas que des "bruits" quotidiens puissent être aussi dévastateurs, tout comme le port des chaussures....
Bon courage à toi Jean Thevenet :D
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
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Re: Les émotions

#85 Message par Titiana » mardi 8 février 2011 à 12:12

Je comprends mieux aussi :wink:.

Bienvenue Jean Thevenet :D
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Re: Les émotions

#86 Message par omega » lundi 14 février 2011 à 9:12

Contente de te lire, Jean Thevenet. :)
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)

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Re: Les émotions

#87 Message par JT [profil supprimé] » mardi 15 février 2011 à 9:41

Murielle a écrit :Ah, ben en effet, là, je comprends mieux.....
C'est impressionnant cette souffrance qui transpire de ces écrits.... :(
On n'imagine pas que des "bruits" quotidiens puissent être aussi dévastateurs, tout comme le port des chaussures....
Bon courage à toi Jean Thevenet :D
merci... Je suis en train de tout y... chialer.

De ma discussion avec un autre asperger et mon aventure, il y avait une grosse partie traumatique que j'ai... guéri... en étant on peut le dire "amoureux" mais au sens mystique de mon "jésus" incarné dans cet étudiant en psycho...

Je ne trouve que dans les écrits mystiques et les expériences de certains religieux des effets similaires...

J'ai en fait, sans le savoir repris des principes de pratiques mystiques sans passer par les carcans culturels religieux... qui sont en fait des freins pour s'adapter aux résistance des l'égo en général...
Je pense que cela a gagné quelques milliers d'heure de pratique, (environ 50000)

deux grosses guérison de l'automne 2010

1 - ne plus craindre la musique
2 - ne pas être trop perturbé par la fragmentation de la réalité en bouts de détails.

1- j'ai fait des pratiques pour adorer et être facsiné par "mon jésus", qui était cet étudiant en psycho qui suivait cette compulsion à se présenter en sauveur qui aide...
ça lui allait bien, et en plus j'avais déjà une détresse affective d'abandon, traumatiques, réveillée par une amitié brisée avec un ami qui s'est avéré être schizophrène, ou du moins très ressemblant à cette affection.
J'ai déchargé des émotions, et je ne sait pas trop comment, des frustrations de petits enfant, tout le manque de contact du au fait que mon père, asperger, ne donnait pas de câlin... et mon parrain, alors "père" était en psychanalyse en train de faire son "rejet" de conscientisation de son enfance justement mon âge... (donc double rejet), je l'ai corrigé à cette occasion. C'était assez violent. Le psychologue, hypnotisé ou ne voulant pas y voir se rapelle de rien.

J'ai fait une décharge émotionelle de tout ceci en écoutant la 40 eim de Mozart dans ses bras... après, ça, la musique n'a plus paru "agressive" stressante et surtout hallucinante (reste en boucle dans la tête à la limite d'être hallucinante, en fixation très forte et intriqué dans tout acte de concentration mentale)

2- J'ai fait 20 jours de silence pour éviter de parler, et passé mon temps à adorer, à déifier cet ami... puis 4 jours de jeun... et je me suis alors endormi... dans ses bras en veillant a rester en état de méditation au seuil du sommeil mais sans dormir, bien entouré.

j'ai pu mesurer le maintient de cette "guérison" en pouvant maintenant aider dans un atelier ou avant... je "paniquais" avec tous les détails...
Et en allant de plus faire les supermarchés sans en revenir la tête toute envahie de boucles musicale.

je note 4 jours après que


Mon état mental a changé encore, je suis triste, mais toujours comblé en quelques sorte d'affection grace à notre nuit.
escuse moi, mais j'ai encore écris un gros roman... ça me sert de notes aussi pour moi du coup.
je ne sais pas ce que tu penses de tout ça quand tu peux t'y pencher dessus, j'espère que c'est intéressant...

notre nuit ensemble au début je n'ai vu que des fragments de réalité, des textures de surface, de la fumée, des grains, des lignes des trucs genre la poignée de récipient sans le récipient, ce que le cerveau fixe comme éléments de détails en fait quand sans doute je "traumatise" sur des perceptions "banales"...il en est sortit des paquets ça été une avalanche de trucs comme cela. pas très beau d'ailleurs, mais... curieux.
J'ai vu ces deux jours que je ne ressentais pas pareil les cartes, ou images sat, en fait ce qui est à la fois global et fournis de détail, dur à expliquer, c'est plus cohérent et du coup ma perception se modifie bien moins si je zoome!
Notre nuit? Si ça change moins quand je zoom ça veut dire que je saisi mieux la globalité d'une image au lieu des seuls détails et que je suis un peu moins "rivé" sur les fragments de détails... c'est carrément mieux!
ça serait peut être par ce que je me suis "vidé" de toutes ces visions en début de nuit en m'endormant contre toi? c'est fort quand même...


Je découvre peu à peu que ma pratique de pleurer en grandissant un sentiment d'amour d'enfant réuni à la conscience adulte... avec cet étudiant en psycho est très similaires aux pratiques des mystiques chrétiens ou bouddhistes...
ça ouvre une conscience différente qui permet encore plus de mettre en relation des signes.
Les chrétiens semblent plus y pratiquer, les chamans aussi, mais les bouddhistes s'y perdent.. dans le floklore
guéris de traumatismes en les pleurant, mais alors pleurer en continu des heures... c'est la catharsis ou la componction...
c'est ce que NE PERMET PAS la psychanalyse ou la psychologie: cet échange de fluide d'amour, et il faut que ce soit physique...

cette remarque d'une mystique m'avait fortement interpellée.

Notre Père, met à la lumière un trait de ton passé. Il le fait remonter en surface pour le guérir et non l'effacer. C'est une blessure dont il cicatrise, mais qu'IL n'efface pas. Elle fait partie de toi et appartient à LUI Seul. Cette cicatrice, pansée et guérie, mais présente , visible qu'à toi, c'est l'empreinte de SON Amour que tu ne dois pas oublier.
Tu as raison aussi, de dire que le négatif est "transformé" en positif dans l'Amour que Dieu a pour nous.


On comprend ces effets quand on considère que
Dieu est synonyme d'Amour, et Amour c'est ce "fluide" que j'avais obtenu qui projette dans le passé en "fusionnant" dans ce psychologue si... gentil.
Ce qui ressemble le plus est le Lying de Denyse Desjardin.

L'amour semble être aussi aussi bizarre que ça paraisse une connection avec le futur, ce qui fait des effets sur le présent par retombée. Ce fluide donne le pouvoir de faire se réaliser les souhaits si ils ne vont pas à l'encontre des souhait d'autres. Si tel est le cas, il y a résistance et cela fais mal, il faut alors ajuster sa décision à tâtons jusqu'à que cela soit "autorisé".
Cette sensation permet de tester aux émotions des pistes, ça donne impression d'être connecté à l'autre.
Cette liaison par le futur est sugéré par un scientifique dans un livre "la route du temps". Toujours et t'il qu'une connexion se fait...

par exemple s'envoyer en même temps des mails qui se croisent...

chacun sur son ordi en train d'envoyer des mails qui se croisent

Sur la joie des vrais OUI
demain soir ta réponse pour le week end

Bon, tu verra, plus tard, tu sais, un NON, ça blesse pas tant que ça si il est franc, mais un vrai OUI qui est fiable apporte beaucoup plus que blesse un NON... plus tard ta récompense sera la joie de dire des vrais OUI...


Sur la déception des faux OUI

Coucou.

Il m'en est arrivé une bonne à cause de ma manie de toujours dire oui. J'ai rendu malheureuse une amie qui croyait, du fait que j'étais toujours là pour elle quand elle n'allait pas bien, du fait de ses propres mots que je "ne disait jamais non", que je pouvais être intéressé par elle. Je ne te dis pas la gêne occasionnée. Et la déception pour elle. Et du fait, j'ai plus ou moins perdu une amie. Ca m'apprendra.



quand la fusion est bien établie, il n'y a plus de distinction d'espace, et les émotions sont fusionnés aux sensations physiques, comme des vagues, c'est ce que ressens le foetus.
Et il semble y avoir à distance des émotions qui passent...
c'est la conscience d'un chaman, quand le cerveau fonctionne comme celui d'un enfant de 3 ans, avec cependant les connexion d'un cerveau d'adulte.

j'éi été déçu que ça ne marche pas avec les femmes... en fait, les pulsions sexuelles de la partenaire bloquent tout... il n'y a pas le temps, les caresses sexuelles perturbes, il n'y a pas assez de force pour maintenir serré... 3 femmes essayées ça ne marche pas.
Une femme aussi c'est trop différent, on ne peut pas vraiment faire la fusion.. j'ai cette impression.
pas le temps de se lier assez aussi...

pour que ça marche il me semble aussi que l'énergie sexuelle doit être retenue, convertie en énergie plus subtile.. sinon, elle est consommée et ça reste... de la baise.


Cet amour provoque des pleurs qui font comprendre... la catharsis et à la longue cela fait une componction.
La musique aide à les provoquer. Depuis que j'ai guéri de ne plus supporter la musique je peux l'utiliser pour favoriser cela.
j'y fais des ancrages émotifs pour décharger plus vite...


Les pleurs. (Jean Pierre Schnetzler, neuropsychiatre importateur du bouddhisme en France... )
Nous voici amené à dire quelque mots de cet important aspect de la vie contemplative que la tradition mystique chrétienne appelle le don des pleurs, aussi connu comme componction, et comme penthos en Orient grec. Nous emprunterons à St-Grégoire le Grand la distinction de deux types principaux de componction. Dans le premier, l'âme qui soupire après Dieu est touchée par la crainte, s'afflige et verse des larmes par peur du châtiment éternel. Dans le deuxième, animé par l'amour des biens éternels et le désir d'en jouir elle s'afflige d'en être encore éloignée...
Dans ce premiers cas le regret la honte, la culpabilité sont évidemment à l'oeuvre, et nombre de témoignages montrent le flot abondant de ces larmes et leur écoulement prolongé voire presque intarissable. Les commentateurs anciens ne tarissent pas d'éloges sur ce don et cette grâce des larmes. Le cardinal saint Robert Bellarmin y a consacré un ouvrage au XVIIe siècle. Les auteurs modernes, gênés n'en parlent guère. Une mode sèche est passée par là. Il est vrai aussi que la culpabilité n'a plus bonne presse. Nous aimerions la réhabiliter. C'est que reconnaître clairement la culpabilité est déjà le signe d'une bonne prise de distance à son égards d'une capacité à juger, se désengluer de l'identification à la faute, tout en acceptant ses conséquences. Ce sens juste du réel s'oppose aux manifestations régressives de la culpabilité massive que sont, soit la négation radicale de la culpabilité, soit l'effondrement désespéré devant elle.
Et de ce fait, les cas où dominent ces réactions pathologiques, paranoïa ou mélancolie, s'accompagnent d'un oeil désespérément sec. Nous avons cliniquement constaté, après bien d'autres, que les accès mélancoliques graves de niveau psychotique, s'accompagnaient d'une impossibilité à pleurer, à la différence des petits états dépressifs où les larmes coulent bien. C'est, nous semble t'il que les pleurs accompagnent la conduite infantile d'expression de la douleur comme appel à la consolation maternelle. Si ce pardon maternel éventuel s'avère impossible, par suite de l'indignité vécue par le sujet, de l'énormité de la faute ou de la sévérité de la mère, comme c'est dans le cas des fantasmes du mélancolique l'oeil reste sec. Nous ne savons pas si beaucoup de prisonniers pleurent sur leur erreurs passées mais c'est un bien à leur souhaiter.
La pratique spirituelle en effet qui amène à considérer longuement ses propres fautes, avec l'espoir d'être pardonné, déclenche ces larmes dont on dit qu'elle finissent par laver le contemplatif de ses péchés, Petit à petit les émotions s'apaisent, les souvenirs sont réintégrés dans la conscience, dénués de leurs anciennes charges affectives et le sujet se réconcilie avec son juge intérieur. Les péchés sont mis au passé et n'altèrent plus la sérénité présente, même si leur souvenir maintient une juste humilité. On ne saurait donc trop souligner la vertu cathartique des larmes. Leur fréquence est grande dans les sessions de méditation, heureusement pour les participants.

Dans cette lignée toutefois les larmes peuvent persister tout en changeant progressivement de caractère. Les sanglots, le caractère incoercible et l'expression des émotions pénibles qui accompagnaient la phase purgative, font place à un écoulement paisible et contemporain de sentiments bien différents. Au fur et à mesure que la frustration, la douleur, la honte et la pitié pour soi même régressent, l'amour, la joie, le ravissement peuvent s'y progressivement s'y substituer. Arthur koestler qui a consacré un intéressant travail aux pleurs par sentiment de participation, suppose qu'alors le moi se sent faire partie d'un tout plus vaste, d'une unité supérieure, que ce soit la nature de Dieu, L'humanité, l'ordre universel, ou l'anima mundi. Ce don des larme même si il est attesté en milieu chrétien est aussi apprécié dans ses diverses variété en orient, où l'on connaît également la valeur supérieure des pleurs d'amour. Ainsi que le déclarait Mâ Anandâ Moyi: Ne pleurez que pour Dieu, seul le désir de Sa réalisation doit vous arracher des larmes..

L'ermite lavé du gros de sa culpabilité par l'eau des larmes peut alors appliquer son énergie disponible au travail méditatif, car Dieu ne se révèle pas là où il y a de la honte, de la haine ou de la crainte disait Râmakrishna..
.

avec tout ça, le psychologue a été un peu secoué, il s'est connecté aux émotions de son enfance en régressant avec moi... et a trouvé sa voie, mais lui, il a un sentiment de culpabilité

il lui reste à faire la réunion de son "enfant" frustré avec lui son égo.... mais pour cela il doit s'aimer lui même assez pour franchir le barrage de la honte et recevoir le fluide qui va le catharsiser... et cela lui fait peur...
c'est pas facile, je l'invite à se confier à lui, à se renifler sous les bras, à se masser, à s'aimer tel qu'il est... ça prend du temps, et ses pratiques même le confronte à ce qu'il ne veut pas encore conscientiser...

Moi, en tant que traumatisé de l'abandon, j'étais plutôt dans la lignée du mélancolique...
actuellement j'en suis au stade ou je commence enfin à avoir de l'énergie pour méditer dans l'action... ça améliore bien le vécu... ça ne guérit pas du syndrome d'asperger, mais des traumatismes plus facilement ramassé en rejetant l'affection alors enfant et en se faisant abandonner par ses amis pour cause de différence, et aussi, la frustration affective propre au syndrome d'asperger que je pense généraliser ainsi... puisque qu'on a de la cécité sociale et qu'on n'adhère pas au masque social de surface des gens, ce qu'on aime dans les amis, c'est les profondeurs et c'est de l'amour d'amitié plutôt que de l'amitié relationnelle ... avec toute les complications que ça engendre quand les clichés sexuels s'y mettent, en y confondant avec l'amour conjugal qui est du sexe+ relationnel généralement....
l'amour d'amitié est difficile... ça met l'égo de l'ami à nu... d'où une pratique spirituelle pour l'ami, un peu "imposée" par la circonstance ou sinon, un évitement...

psychanalyser ses amis en les aimant... et j'ai conscience que ces expériences sont bizarres... limite inquiétantes pas facile pour moi et pour eux... et parfois les situations sont un peu grotesques, et c'est un peu... à chialer..

JT [profil supprimé]
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Re: Les émotions

#88 Message par JT [profil supprimé] » dimanche 13 mars 2011 à 11:23

ça y'est...

guérison mutuelle miracle avec beaucoup de souffrance, la honte refoulée de l'enfance pour lui, le désespoir pour moi.
sa thérapie honteuse, c'était désespérant pour moi!

(un traumatisme inconscient irradie sa symbolique jusqu'au destin même de la thérapie!)

Moi, abandon→désespoir, conjuré par l'anti banalité... tomber en enfance dans les bras d'un psychologue et le soigner en mélangeant religion, chamanisme, et médecine chinoise.
Lui honte→ peur,→ conjurée par orgueil et déni... il a eu une attitude fuyante, déstructuré la thérapie, il m'a laissé chialer tout seul jusqu'au délire mystique.

Ouf c'est fini.. il a bien fait de la honte-à-la-psychologie.

j'avais un point d'accès...
vers le nombril.

Toute une nuit de décembre je m'étais concentré sur son impuissance et avais plaqué mes mains sur son chacra du sexe (je ne l'avais pas encore découvert, mais l'intuition me guidait là), c'est le 24 décembre que je trouve que "orange" (il est obsédé par cette couleur quand je l'ai mis dans le coma par une pratique respiratoire) , ça veut dire chacra du sexe, et puis après, 9 et 23 janvier je lui brasse exprès ce chacra du sexe à fond... enfin le 5 février il est SENSUEL!!! On fait des prières avec des décharges d'émotions et lui donne un puzzle
"honte sur moi"
"des couches?!"
dire NON → pan sensation d'être pas aimable dans la gueule (au fond de lui cet ANGE est au fond une bête de sexe refoulée pas aimable, et si il dit NON, qu'il n'est pas aimable, ça lui rappelle cette nature pas aimable...)

je trouve les "je me sens"... dans ses mails tous concentré sur décembre janvier et après qu'il a décoincé. associé à sa nature profonde, le sexe.
Chacra orange... (pratique respiratoire il a vu toute sa vie en 12 secondes puis il voit de l'orange, ça l'obsédait... "je ne me rappelle qu'une chose, cette couleur... orange.)
Chakra Sacral
Nom sanscrit : Svadisthana
Lieu: nombril Ci-dessous , le bas-ventre
Couleur: Orange
Question centrale : La sexualité , émotions , désir → maux de tête...
Sound : « Vam »
Méditation: «Je me sens "
Droits : Le droit de se sentir , de vouloir
Objectifs : La fluidité , le plaisir , la sexualité saine , le sentiment
je crois que j'ai fais ce qu'il fallait.

les maux de têtes sont devenu une "peur", qui devient un autre sentiment plus précis.
La sexualité , émotions , désir →sexe coincé→ maux de tête...

justement je mettais l'énergie là... dans le bas ventre...
et pour les émotions il avait à se masser justement là...
Tu ne peux pas... t'as trop peur...
puisque la la tête marche pas, faut passer par les intestins..
t'as la peur au tripes on dirait.. à soigner...

alors, MASSES TOI LES INTESTINS... ça c'est sans risque (pour pouvoir assurer, moins avoir peur et devenir capable de DÉCIDER!!!)

Le pire que ça puisse faire c'est te faire chier... t'es constipé, t'as toujours eu le bid dur, ça ne veut pas sortir, pas mieux que tes émotions et c'est bien... de la merde...

de la merde... les horribles émotions de l'enfance refoulée.
c'est... à chier!

le 5 mars il décoince et fait l'amour avec sa copinne.
Et depuis je n'ai plus ces impressions pénibles... envie de le voir encore mais comme un ami.


l'ami finalement a déchargé mais pas encore retrouvé sa mémoire.
16.03.2011 12:51Très sincèrement, je n'ai pas du tout cherché à conscientiser quoi que ce soit, et il ne me semble pas avoir eu de gros "tilt". Cette clef que tu me propose, ça se trouve je l'ai déjà, déjà assimilée sans même m'en rendre compte.

c'est chiant ça, avec tout ce que j'ai fait et chialé pour ça...
Il ne senrend pas compte?


c'est vachement attendrissant la psychologie de l'enfance.. il y a les réponses.


- Écrire trop de texte,
- tout analyser en détail et
- avoir du mal à écouter les autres...
- et bander parfois en se voyant invité dans l'intimité d'une famille en franchissant le seuil de la porte d'une maison..

Rejeté de l'amour sexuel maternel/paternel alors enfant vers 4 ans!

le syndrôme de Rejet est généralement le truc principal des autistes, et cela structure la vie de traumatismes de rejet secondaires...

Rejet de ce qui est humains de son monde et sexualité d'enfance ensuite frustrée et refoulée depuis l'enfance qui augmente encore l'autisme.

"tiens" t'as des problèmes de peau?
- j'ai peur de toute relation intime et prolongé par ce qu'en fait je ne suis pas un ange adorable et sexuellement innocent mais un obsédé sexuel et ça me fait HONTE"...

les réponses... ce qui se passe dans la tête d'un gosse, surtout vers 4 ans (stade phallique).
toute les pires peurs que la plupart des gens, les psychologues en particulier, ont peur d'affronter. Résultat, amour frustré et galvaudé pour la vie!


Le lien d'amour (au sens large) appliqué à la guérison entraîne la mise en lumière de l'inconscient, et si on va plus profond, la découverte des mémoires instinctives et collectives profondes... et ce qui est commun à plusieurs être, voir à à peuple..

faire exprès de pleurer de chagrin d'amour pour dieu éloigné est la componction, ça fait canaliser des archétypes divin... pour beaucoup cela ne mène qu'au délire mystique illusoire.. doute.

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Re: Les émotions

#89 Message par Mizton » mercredi 1 février 2012 à 23:07

Je n'ai pas plus entièrement ce topic, je devrais peut-être mais c'est vraiment trop là.
J'aimerais faire un appel à témoignages lol. Parce que j'ai été totalement décontenancé ce soir avec mon copain.
Il a pété un câble concernant un truc qui lui posait problème (et l'emmerdait royalement aussi il faut dire) et soudain il a craqué et s'est mis à exprimer sa colère/rage/frustration de façon très ostentatoire... Bref, ensuite il a commencé à pleurer et à "demander de l'aide". Ou plutôt, à me reprocher de rester sans rien faire, (il pensait que je l'ignorais, alors que simplement j'attendais qu'il se soit calmé car intervenir dans ces cas là n'arrange jamais rien.. au contraire).
Bref, au final il m'a dit qu'il avait besoin d'aide. Mais quand j'ai demandé ce qu'il voulait que je fasse (parce que bon, je savais pas s'il voulait un câlin, que je le rassure, le console, le laisse tranquille, lui parle... Parce qu'il m'envoyait moitié chier donc pas trop envie de l'approcher dans un moment comme ça), il a dit qu'il ne savait pas. J'ai demandé ce dont il avait besoin.. Il ne savait pas.

J'ai l'impression qu'il se retrouve dans des moments où il va mal, mais n'a aucune idée de la façon dont "sortir" de cette émotion que - j'imagine ? - il ne comprend pas. Ou ne parvient pas à analyser quoi. Il ne semble pas pouvoir déterminer ce dont il a besoin, ce qu'il veut. Il demande de l'aide, mais "me reproche" d'avoir besoin de savoir "pour quoi (faire)" pour pouvoir l'aider. Comme si j'étais censé deviner ses besoins alors que lui-même ne parvient pas à les identifier.

Je voulais savoir si vous vivez ou avez vécu le même genre de situation, si ça vous était familier, si vous aviez pu, le cas échéant, trouver une façon de gérer ce genre de situation, de régler le soucis...

Merci d'avance pour d'éventuels éclaircissements de votre part... :)
Compagnon NPTT (neuro-pas-très-typique) d'aspicot :) -> HPI confirmé
Et Annihilator assumé :p

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Re: Les émotions

#90 Message par Rose » jeudi 2 février 2012 à 7:59

Si mon expérience peut t'aider. Jo a souvent des moments comme cela. Je lui parle de manière très rationnelle, très calme aussi. C'est clair avec Jo que si quelqu'un élève la voix, il le fait aussi par réaction, comme un caméléon, donc je sais que je dois rester calme. Et quand il va mal, je parle, de projets, d'idées qui pourraient être bonnes pour faire quelque chose... je l'implique sans l'impliquer, c'est à dire que je parle de choses qui le concernent, mais sans vouloir qu'il soit d'accord. J'essaie de m'enthousiasmer, sans exiger de retour. Je lui dis que je sais que c'est dur, mais que des choses qui ne peuvent être changées et bien il faut faire avec. Ce n'est pas facile à décrire, j'essaie d'être avec lui sans l'envahir, mais en lui montrant que je le prends comme il est. Mais c'est plus facile, c'est mon fils. Personne ne laisse tomber son enfant (enfin, ne devrait).
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.

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