Meurtres d'autistes

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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manu
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Re: Meurtres d'autistes

#31 Message par manu » dimanche 10 octobre 2010 à 11:31

J'ai envie de revenir sur des échanges qui suivent le texte :
Jean a écrit :Mais une partie de la responsabilité ne repose-t-elle pas sur la société, qui ne donne pas les moyens d'élever ou d'entretenir des enfants ?
omega a écrit :Non mais quel désespoir on leur fourre dans la tête pour qu'ils en arrivent à de tels gestes. :?
Vous oubliez un truc, toujours le même : La souffrance des parents existe, et elle n'a pas le droit de citer, et il ne faudrait pas accentuer cet interdit.
C'est quasi blasphématoire pour un parent de dire qu'il souffre du problème de communication qui caractérise pourtant bien l'autisme.
Même sur un site comme celui-ci, même sur ce texte traduit, ça semble être socialement considéré comme la dernière des hontes d'oser avoir souffert de cet état de fait!

C'est une bêtise d'enfermer tout le problème dans l'"autiste" qu'il suffirait alors de soigner. C'est ça le mécanisme qui mène au modèle médicale ... qui lui accentue le problème au lieux de le résoudre.
Jamais un parents n'a socialement le droit d'être en souffrance d'avoir un enfants un peut trop différent de lui pour que les mécanismes naturels se mettent en place d'eux même ;
Jamais un parents n'est jugé autrement que mauvais s'il s'autorise a dire que lui aussi souffre de cet espace, non, le problème doit rester confiné a "l'autiste" par ce qu'on a interdit un jour de distinguer "souffrir aussi" de "être la cause".

Alors on voit des hordes fébriles défendre que le reste du monde n'existe pas, le simple mot contexte ouvre des guerres de tranché car déjà il accuserait les parents d'avoir "crée l'autisme" ...
Parents qui eux même et quasi unanimement valident ce schéma qui entretien le tabou suprême du soin au parent, le blasphème ultime du soin qui jamais au grand jamais ne doit déborder les limites de l'enfant.
Car c'est lui qui est "atteint" la société doit tourner ces effort vers lui, voir réparer en lui ... quoi? L'espace qu'il y a avec les autres?

On assiste a un verrouillage social a double tour de toute sortie autre, et il est tellement oppressant que quant un parent se défend devants les tribunaux que c'est l'horreur de l'autisme l'a poussé au meurtre, personne ne pense que le parent souffre effectivement de quelque chose, non ça jamais, c'est a la place une sorte de murmure unanime qui renforce ces envies chroniques d'éradiquer "ce fléau qu'est l'autisme."
Le cercle vicieux est en place, il suffit d'entretenir le feu des pulsions au bon endroit pour ne faire qu'accentuer les énergie qui poussent a l'éradication de l'autisme sous couvert de "bien pensance."

Le grand père de Katie McCarron à écrit :
Mais en attendant je peux vous assurer que personne ne décrira son meurtre comme “compréhensible” ou ne la dévaluera de quelque manière sans que je viennes les contredire et les attaquer (?) eux et l'organisation qu'ils représentent
Si jamais ça devais glisser vers "il est interdit d'avoir soufrer en sa présence" sa souffrance a lui, le grand père, serrais mise au service du déni et de ce cercle vicieux.
La frontière entre les choses diamétralement opposé est parfois mince, et les énergie parfois facilement détournées.
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Re: Meurtres d'autistes

#32 Message par Jean » dimanche 10 octobre 2010 à 19:54

Ole Ferme l'oeil a écrit :Et je répète, nous sommes dans une période charnière, dans un an il risque d'être trop tard et beaucoup de souffrances qui auraient pu être évitée seront survenue.

Et ça m'énerve d'avoir l'impression d'être le seul du forum à percevoir l'urgence de la situation, tant que je ne serai pas rassuré j'aurais l'impression qu'il faut mettre les bouchées double
Qu'est ce qui te fait dire que nous sommes dans une "période charnière" ? Suivant les pays, la situation est différente.

Si on prend sur le long terme, de façon générale, on est dans une période charnière, dans la mesure où les interprétations psychanalytiques de l'autisme ne peuvent que reculer, compte tenu des découvertes des neurosciences.

Quand tu parles d'urgence par rapport à un délai d'une année, tu parles en terme de risques de régression ?

Qu'il faille mettre les bouchées doubles, OK, pour avancer. Et que plus le diagnostic, l'intervention est précoce, cela permet d'améliorer les capacités de communication des personnes autistes et leur qualité de vie, OK aussi.

J'ai connu une période où on disait : "Cours camarade, le vieux monde est derrière toi ! " et même "L'Histoire nous mord la nuque". Cela n'empêche pas de faire l'analyse concrète de la situation concrète.
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Re: Meurtres d'autistes

#33 Message par claudie » lundi 11 octobre 2010 à 8:18

dur de lire ça !
:(

Je pense qu'ici à notre "petit" niveau on essaie d'informer le plus possible autour de nous !
même si c'est c'est insufisant c'est déjà quelque chose non?

j'ai du mal à comprendre pourquoi c'est maintenant ou jamais ? pourquoi c'est une epoque charnière ?

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Re: Meurtres d'autistes

#34 Message par omega » lundi 11 octobre 2010 à 11:26

manu a écrit :Vous oubliez un truc, toujours le même : La souffrance des parents existe, et elle n'a pas le droit de citer, et il ne faudrait pas accentuer cet interdit.
Non Manu, il ne s'agit pas de la nier!
Mais que l'on fasse croire à des parents: il n'y a aucun espoir, votre fils/fille n'aura jamais une vie normale, sera à vie une charge pour ses proches, voire un légume, sera à vie enfermé dans son monde, n'éprouvera jamais aucune affection pour vous mais que de l'indifférence, et que deviendra-t-il le jour où vous partirez, etc. cela me semble pas forcément exact (!), hyper lourd à entendre, et assez prévisible que cela contribue aussi à des réactions désespérées telles le meurtre.
Allez dire à quelqu'un qui souffre au quotidien qu'il n'y a aucun espoir et que ce sera comme ça à vie, tant que ton enfant autiste vivra... et osez soutenir que l'idée de "mettre fin à ses souffrances" ne lui traversera pas l'esprit...
Pour ça que je me demande de quoi on a persuadé ces gens pour qu'ils en arrivent à de telles extrémités.
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Re: Meurtres d'autistes

#35 Message par manu » lundi 11 octobre 2010 à 13:59

claudie a écrit :j'ai du mal à comprendre pourquoi c'est maintenant ou jamais ? pourquoi c'est une epoque charnière ?
Pour ma part je crois qu'effectivement c'est au moment ou les choses arrives qu'il faut qu'elle se mettent bien en place, et que c'est plus dur ensuite de modifier des choses intégrés de travers, au une fois qu'un couche de désinformation fait filtre, même si ça reste possible..

La façon dont une pensée, ou une expression nouvelle en tout cas arrive, et passe d'une langue a l'autre peut effectivement être une période charnière, et une fois que la chose est enclenché que les gens fouillent pour comprendre, c'est en peut de temps que tel ou tel idée passe. Si c'est des traduction "google" automatique qui prennent le haut des moteurs de recherche ca donne un aspect a moitié débile aux propos, si c'est les réponses qui dénigre le mouvement ça fausse aussi.

Enfin ça c'est ma réponse sur je fait que je ne remette pas trop en question cet affirmation, mais je serrais curieux aussi de lire la réponse de Ole.
omega a écrit :Non Manu, il ne s'agit pas de la nier!
Le "vous oubliez un truc" est une maladresse, surtout après les citations, mais il s'adresse pas a vous, a personne d'ailleurs.
Je voulais juste mettre en évidence un aspect qui me parait fondamentale, et a coté duquel on peut passer sans le voir.
Vos réponses ne nient rien, elles soulèvent de vraies questions, mais sont hors de ce problème.

C'est le fait que ce problème n'apparaissent jamais vraiment qui me choque. Même avec des aides, même sans culpabilisation, avoir un enfant autiste c'est une souffrance, c'est normal que c'en soit une, puisque des "tentacules communicationnelle" des parents restent désespérément dans le vide pour une bonne part. Il faut le reconnaitre. il faut que ce soit reconnu. c'est aussi très important.

Si on explique que l'autisme c'est de la différence, si on veut que ça puisse être entendu, il ne faut parallèlement entendre l'aspect souffrances des uns et des autres.
Si on oublie un éléments dans le tableau de la présentation, si on impose une image idyllique de l'autisme dont le parent n'est censé que devoir "jouir", alors on contribue a renforcer la furie de ceux qui hurlent au fléau en clamant leur souffrance pour justifier l'injustifiable. C'est pas simple.
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Re: Meurtres d'autistes

#36 Message par Jonquille57 » lundi 11 octobre 2010 à 17:51

Pour ce qui est de l'urgence, cela rejoint la réponse que j'avais faite à un message de Murielle où elle mettait le lien vers un article qui disait que 2011 serait l'année de l'autisme et où enfin, les enfants seraient pris en charge. Là, j'ai répondu que si les choses allaient trop vite, il risquerait d"y avoir des dérapages, car certaines personnes mal informées pourraient faire plus de mal que de bien...

Pour ce qui est de la souffrance, je pense que ce qui fait souffrir les NAT est avant tout l"incompréhension des NT. Est-ce que dans la plupart des cas, ce ne sont pas les NT qui sont source de souffrance pour les NAT, même si ils ne le font pas exprès ?

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Re: Meurtres d'autistes

#37 Message par Jonquille57 » lundi 11 octobre 2010 à 17:52

Et je pense que les parents ne souffrent pas de savoir leur enfant autiste, mais souffrent quand ils voient leur enfant souffrir.

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Re: Meurtres d'autistes

#38 Message par omega » lundi 11 octobre 2010 à 17:56

C'est le fait que ce problème n'apparaissent jamais vraiment qui me choque. Même avec des aides, même sans culpabilisation, avoir un enfant autiste c'est une souffrance, c'est normal que c'en soit une, puisque des "tentacules communicationnelle" des parents restent désespérément dans le vide pour une bonne part. Il faut le reconnaitre. il faut que ce soit reconnu. c'est aussi très important.
Oui, dans toute maladie chronique ou autre difficulté durable, les proches trinquent eux aussi... :? et eux aussi peuvent avoir besoin d'être aidés.
Ils ont une lourde tâche, celle d'assurer et d'aller toujours bien, à la fois pour eux-mêmes mais aussi pour la personne dont ils ont parfois la charge.

Les gens extérieurs peuvent trouver choquant d'aller mal, alors qu'on est bien portant et qu'on ne devrait pas se plaindre, à côté d'un enfant handicapé qui lui souffre vraiment... et d'ailleurs pas seulement les gens extérieurs: les proches eux-mêmes peuvent trouver honteux et "s'interdire" d'aller mal parce que c'est leur gamin qui souffre et qui mérite de la compassion, pas eux.

Bref, le genre de ruminations qu'il vaut mieux travailler et tirer au clair!
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Re: Meurtres d'autistes

#39 Message par manu » lundi 11 octobre 2010 à 23:02

Tout a fait oméga, ça c'est a coup sûr le mécanisme qui verrouille, qui interdit (a tord) de parler de la souffrance du "soignant".
Mais il y a des mécanismes créateur de souffrances.

Un exemple simple : le contact physique.
On en a déjà parlé, c'est une besoin naturel pour un parant de rassurer l'enfant pas contact, ça apaise normalement l'enfant. Quant ça traumatise l'enfant, le parent reste avec la double souffrance de ne pas pouvoir agir et de ne pas pouvoir assouvir son besoins a lui, naturel et juste, mais qu'il doit ravalé lui du fait du handicap de l'enfant.
C'est un exemple de communication impossible, il y en a des tonnes d'autres.

Si on accepte pas socialement que le parent est en souffrance (au sens manque aussi) de pouvoir fonctionner normalement, en raison du handicap de l'enfant, où elle se pose cette souffrance?
Jonquille57 a écrit :Est-ce que dans la plupart des cas, ce ne sont pas les NT qui sont source de souffrance pour les NAT, même si ils ne le font pas exprès ?
Jonquille57 a écrit :Et je pense que les parents ne souffrent pas de savoir leur enfant autiste, mais souffrent quand ils voient leur enfant souffrir.
J'ai l'impression que toi même tu n'arrive pas à cerner cette souffrance parentale comme s'il y avait une obligation d'abnégation totale.
Je ne crois pas que l'humain soit fait de tel sorte que ce qu'on fait disparaitre d'un coté ne réapparaisse pas d'un autre.
Elle passe où cette souffrance alors?
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Re: Meurtres d'autistes

#40 Message par Jonquille57 » mardi 12 octobre 2010 à 9:21

Ce n'est pas contre toi, Manu, mais je vais arrêter d'approfondir cette discussion, sinon, je vais avoir l'impression d'être chez un psy.... et je hais les psys. :?

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Re: Meurtres d'autistes

#41 Message par manu » mardi 12 octobre 2010 à 10:54

Désolé, c'était pas contre toi non plus, ni pour toi d'ailleurs, mais juste par ce qu'a mes yeux tes réponses incarnait ce que je disais.
Mais c'est de toute façon probablement une connerie de ma part de ne pas rester au niveau générale par rapport a ce que j'ai dis.
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Re: Meurtres d'autistes

#42 Message par Jonquille57 » mardi 12 octobre 2010 à 10:56

Non, non, je ne prends pas ça comme une connerie, mais j'ai du mal, moi, à généraliser et j'ai du mal à me sortir de mes propres expériences... Donc, je préfère rester en dehors de ce genre de conversation... Mais c'est de ma faute : j'aurais dû ne pas m'en mêler... :roll:

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Re: Meurtres d'autistes

#43 Message par omega » mardi 12 octobre 2010 à 11:48

.
Modifié en dernier par omega le vendredi 15 octobre 2010 à 10:24, modifié 1 fois.
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Re: Meurtres d'autistes

#44 Message par Jonquille57 » mardi 12 octobre 2010 à 12:11

Oh, si , tu te trompes, Oméga : je n'ai jamais eu autant de réconfort humain que depuis que je suis sur ce forum ! Et je ne fais pas de démagogie... Simplement, j'ai du mal à m'extirper d'un passé douloureux.... Et pour ce qui est de la maladresse, je me pose là aussi ( voir certains de mes anciens messages... :roll: ). A vous lire, parfois, j'ai l"impression que vous croyez que les NT gèrent tout bien comme il faut, sont à l'aise dans leurs baskets, etc.... Et c'est loin d'être le cas, même si nous n'avons pas les mêmes difficultés que vous.

Et il y a aussi le fait que je ne veux pas trop m’ appesantir sur mon cas à moi, bien que des fois, ce soit plus fort que moi... :roll:

Et je ne me sens pas le droit de généraliser, car pour ce faire, il faudrait que je connaisse beaucoup de cas différents ou que j'ai beaucoup lu à propos de l'autisme en général. Donc, je me contente de ressentir les choses à travers mon vécu. Et comme je ne suis pas très douée pour écrire comme certains, parfois, je me sens terriblement maladroite.

Bref, j'arrête là. :wink:

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Re: Meurtres d'autistes

#45 Message par manu » mardi 12 octobre 2010 à 12:16

omega a écrit :Bon, le but de tout ça est uniquement de t'aider comme on peut à décortiquer les choses et à avancer (enfin, comme ça que je le pense aussi pour Manu).
Non, non, le but est d'aider l'ensemble du corps social a réaliser la position qu'il impose à chaque parent, enfin de le mettre en évidence déjà.
Ce que je veux décortiquer c'est la façon dont nous tous créons un climat qui interdit toute expressions de souffrance propre de la part de tout parents.
Le texte traduit par Ole flirte dangereusement avec les limites de ça, on pourrait y lire "le premiers qui dit avoir souffert auprès de ma petite fille aura a faire a moi", et il ne faudrait pas que l'intensité des ressentis soit tourné vers l'entretiens de l'interdiction social faite aux parents d'avoir le droit de souffrir d'une situation.
omega a écrit :on autopsie, on creuse, on creuse, en bonnes brutes analytiques que nous sommes. :?
:roll:
'peut pas dire le contraire.
Jonquille57 a écrit :A vous lire, parfois, j'ai l"impression que vous croyez que les NT gèrent tout bien comme il faut, sont à l'aise dans leurs baskets, etc
Je ne m'adresse jamais a un NT ou a un NAT, que aux personnes.

Je pense que tu as raison pour le rapport a la généralisation, c'est pour ça que je pense avoir eut tord de prendre ta réponse a parti.
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