Fiancée d'ASPIE

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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poupie85
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Re: Fiancée d'ASPIE

#46 Message par poupie85 » dimanche 13 mai 2012 à 0:32

Là où y'a de la gêne, y'a pas de plaisir :mrgreen:

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Re: Fiancée d'ASPIE

#47 Message par mashka » dimanche 13 mai 2012 à 0:38

je ne comprend pas ta réponse, pas grave j'ai l'habitude :D , pour la peine je vais manger un bonbon ! :wink:
Le problème en ce bas monde est que les imbéciles sont sûrs d’eux et fiers comme des coqs de basse cour, alors que les gens intelligents sont emplis de doute.
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poupie85
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Re: Fiancée d'ASPIE

#48 Message par poupie85 » dimanche 13 mai 2012 à 0:43

mashka a écrit :je ne comprend pas ta réponse, pas grave j'ai l'habitude :D , pour la peine je vais manger un bonbon ! :wink:
Ah mince, pardon, c'est une expression.
Je voulais dire " quand bien même ce serait une trahison, si on se sent gênées, on prendra pas de plaisir, alors autant ne pas se poser de questions " :D

Encore aujourd'hui j'ai dû expliquer " chercher midi à quatorze heure " à mon homme, c'est rigolo :lol:

Quel bonbon ? moi c'était tartine de confiture - mais j'ai le droit ! j'suis enceinte :mrgreen: -

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Re: Fiancée d'ASPIE

#49 Message par mashka » dimanche 13 mai 2012 à 0:49

Encore aujourd'hui j'ai dû expliquer " chercher midi à quatorze heure " à mon homme, c'est rigolo :lol:

hihihihih :mryellow: je crois que tu rigolerais encore plus si tu voyais les illustrations des expressions dans nos têtes :D je dis souvent à mon copain que s'il était en vacances dans ma tête, il ferait une crise cardiaque ^^

Quel bonbon ? moi c'était tartine de confiture - mais j'ai le droit ! j'suis enceinte :mrgreen: -[/quote]

oui, ça sert à rien de se priver ! des bonbons qui piquent super acides, j'adore ça ! je passe mes journées à manger que de ça :mrgreen: t'a de la chance que les bonbons soient pas un de mes intérêts restreints ( quoi que ) , sinon je t'aurais énervé :)
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poupie85
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Re: Fiancée d'ASPIE

#50 Message par poupie85 » dimanche 13 mai 2012 à 1:01

mashka a écrit : t'a de la chance que les bonbons soient pas un de mes intérêts restreints ( quoi que ) , sinon je t'aurais énervé :)
A.− GASTR. Petite friandise à base de sucre aromatisé et généralement coloré, de consistance relativement dure. (Quasi-)synon. sucrerie :
1. Tous les mois, la grosse dame patronnesse en deuil apporte des sacs de bonbons. Il faut des gâteries aux pauvres, d'accord. Mais la donatrice exagère : une moitié de l'argent pourrait être appliquée à des achats de pain; le jour des bonbons je ne cesse de dépoisser avec l'éponge les tout petits qui ressemblent à des oiseaux pris dans la glu; le sucre vous colle partout, aux tables, aux bancs, aux portes. Et puis un fait notoire : dans un quartier besogneux, les enfants sont plus privés de soupe que de confiserie. Parfaitement; il est de mode, par exemple, de faire déjeuner un mioche avec un rogaton douteux, une bribe insuffisante, mais de lui donner deux sous pour acheter des bonbons. Une tartine de saindoux et deux sous de pastilles de menthe, ... Frapié, La Maternelle,1904, p. 183.
2. En revanche, je profitai passionnément du privilège de l'enfance pour qui la beauté, le luxe, le bonheur sont des choses qui se mangent; devant les confiseries de la rue Vavin, je me pétrifiais, fascinée par l'éclat lumineux des fruits confits, le sourd chatoiement des pâtes de fruits, la floraison bigarrée des bonbons acidulés; vert, rouge, orange, violet : je convoitais les couleurs elles-mêmes autant que le plaisir qu'elles me promettaient. J'avais souvent la chance que mon admiration s'achevât en jouissance. Maman concassait des pralines dans un mortier, elle mélangeait à une crème jaune la poudre grenue; le rose des bonbons se dégradait en nuances exquises : je plongeais ma cuiller dans un coucher de soleil. S. de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée,1958, p. 11.
SYNT. Bonbons fondants, fourrés; boîte, cornet de bonbons; croquer, manger, sucer des bonbons.
Rem. Au xixes., bonbon s'emploie plutôt à la forme partitive invar. du bonbon : avoir/donner du bonbon (cf. Mmede Krüdener, Valérie, 1803, pp. 72-73).
− P. compar. :
3. Elle aurait vécu de sucre, les douceurs à la vanille et à la rose la troublaient comme un attouchement. − Ça nous soutiendra, dit-elle. Et, dans l'antichambre, elle ferma les yeux, lorsqu'il la baisa sur la bouche. Leurs lèvres sucrées fondaient, pareilles à des bonbons. Zola, Pot-Bouille,1882, p. 215.
4. J'ai mis des années à comprendre que la neurasthénie et les scrupules de maman étaient une gourmandise refoulée, des grignotements d'âme, une délectation secrète comme quand on monte se coucher avec une boîte de bonbons, des dragées aux amandes ou à la pistache, des fondants au chocolat avec de la crème à la frangipane ou une coulée de kirsch au cœur, des marrons glacés, des caramels qui poissent les draps, des pralines. Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 197.
B.− P. anal.
1. [P. anal. de forme] Bonbon ou bonbon fondant, bonbon à liqueur. Furoncle, pustule.
Rem. Attesté dans Nouv. Lar. ill., Lar. 20eet dans les dict. d'argot.
2. [P. anal. de couleur] Rose bonbon. Rose analogue au rose des bonbons, assez fade. Tonalités neutres, effacées (...) rose mourant (...) rose bonbon (Mauriac, Journal du temps de l'occupation1944, p. 344).
Rem. 1. Bonbon est (quasi-)synon. de rose chez les Goncourt, Journal, 1893, p. 369 : ce papier rose (...) ce papier-bonbon. 2. En Belgique, il peut signifier « biscuit sec » (cf. J. Deharveng, v. bbg.).
C.− P. métaph. Chose très douce, délicieuse jusqu'à l'excès parfois :
5. Mais ce qui combla d'aise la Poulot, ce qui la fit revenir, un soir, avec le sourire d'une bienheureuse qui aurait entrevu dans une extase le fronton du paradis, ce fut de recueillir quelques détails sur la mort et l'enterrement du petit Lazare. Le reste, assurément, n'était pas à dédaigner, mais cela, c'était la friandise, le bonbon fin, le nanan de sa vengeance! Elle savait maintenant où frapper. Bloy, La Femme pauvre,1897, p. 255.
Rem. On rencontre dans la docum. l'hapax bonbonnet, subst. masc. (Pergaud, De Goupil à Margot, 1910, p. 67 : meringues saupoudrées de bonbonnets multicolores; suff. -et*). Petit bonbon. On rencontre également l'hapax bonbonner, verbe intrans. (J. de La Varende, L'Homme aux gants de toile, 1943, p. 128; dés. -er). Avoir pour habitude, manie de manger des bonbons.
PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [bɔ ̃bɔ ̃]. 2. Forme graph. − Ortho-vert 1966, p. 459 note : ,,Dans le corps des mots, on emploie toujours la lettre m au lieu de n devant b, m ou p. Ex. : un plombier, couramment, comparer. Exceptions : bonbon, bonbonne [cf. ce mot], bonbonnière, embonpoint, mainmise, mainmorte, néanmoins, perlimpinpin (avant le dernier p) et les formes verbales terminées par -înmes : nous tînmes, nous parvînmes.``
ÉTYMOL. ET HIST. − [1604, Journal de Jean Héroard sur l'enfance et la jeunesse de Louis XIII (1601-1628) d'apr. Lar. Lang. fr.]; 1640 (Oudin : Du bon bon « mot d'enfant, quelque chose de bon à manger »); av. 1665 bonbon (Loret dans Trév.). Redoublement enfantin de bon1*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 352. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 229, b) 523; xxes. : a) 841, b) 514.
BBG. − Deharveng (J.). Corrigeons-nous. 4. Bruxelles, 1925.

:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

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Re: Fiancée d'ASPIE

#51 Message par mashka » dimanche 13 mai 2012 à 1:09

tu me fais plaisir là :mryellow: :mryellow: :mryellow:
ça vient de livres sur le syndrome ?
Le problème en ce bas monde est que les imbéciles sont sûrs d’eux et fiers comme des coqs de basse cour, alors que les gens intelligents sont emplis de doute.
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Re: Fiancée d'ASPIE

#52 Message par poupie85 » dimanche 13 mai 2012 à 8:56

Non, j'ai juste cherché une définition bien tarabiscotée sur le net :mrgreen:

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Re: Fiancée d'ASPIE

#53 Message par Jacquie » dimanche 13 mai 2012 à 10:37

mashka a écrit : en ce qui concerne les enfants, je trouve ça grave ce que ton mari

oui je sais c'est grave et j'en ai honte :hotcry: tellement que j'ai longtemps hésité à l'exprimer
sur le forum mais ça fait du bien d'écrire aussi, moi ça m'enlève un peu de pression
que j'ai au sein de mon couple, coincée entre mon mari et mon fils
Jacqueline (52 ans - NT) mère d'un jeune aspie de 27 ans, diagnostiqué à 24 ans (CRA Bordeaux)

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Re: Fiancée d'ASPIE

#54 Message par mashka » dimanche 13 mai 2012 à 13:56

jacquie, oui le forum est un bon moyen de vider son sac c'est clair !
depuis que j'ai découvert des forums avec des gens comme moi, je me sens parfois moins seule et ça fait du bien :wink:
surtout qu'ici, personne n'est là pour juger !
Le problème en ce bas monde est que les imbéciles sont sûrs d’eux et fiers comme des coqs de basse cour, alors que les gens intelligents sont emplis de doute.
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Re: Fiancée d'ASPIE

#55 Message par Nal Keen » mardi 5 juillet 2022 à 12:26

Selon moi, il a besoin effectivement de créer SON environnement propice aux marques d'affection, sans suivre les diktats des gens soi-disant "normaux". Il faut trouver le terrain qui vous convienne à tous les deux.
Je vis la même chose. Mon épouse me réclame des gages d'amour et de tendresse, quitte à me les dicter. Mais c'est contreproductif. Je sais qu'il faut que j'arrive à ressentir ce besoin, à y puiser mon plaisir, à y donner du sens, bref à m'approprier cet état d'esprit.
J'imagine les frustrations qu'elle peut vivre, tout comme toi. Les remises en question aussi. Mais dis-toi que ce n'est pas facile non plus pour les Aspis. Je garde espoir : deux personnes intelligentes, sensibles et bienveillantes ne peuvent que trouver des solutions, souvent à base de compromis et d'écoute mutuelle.
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Lilas
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Re: Fiancée d'ASPIE

#56 Message par Lilas » mardi 5 juillet 2022 à 12:38

Modération (Lilas) : Pour rappel, la rubrique "Espace TSA" est réservée aux témoignages de personnes diagnostiquées.
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)

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