Page 1 sur 38

[Index Psy] Vos avis sur la psychanalyse ?

Posté : jeudi 20 décembre 2012 à 16:13
par freluc
Modération (Tugdual) : Déplacement du sujet depuis "À propos de l'autisme et du S.A."

Voir la discussion : De l'utilité de la psychanalyse...


Bonjour,

Suite au documentaire "Le cerveau d'Hugo" (qui est maintenant disponible sur youtube), j'aimerais avoir quelques avis sur la psychanalyse.
Personnellement, j'ai été un peu refroidi. Déjà, dire que tous les psychanalystes remettent la cause de l'autisme sur la mère est totalement faux à l'heure actuelle.
Il y a eu ensuite un reportage dans le débat qui a suivi le film et qui se déroulait en Belgique. On voyait des meilleures institutions mais on a oublié de dire que la psychanalyse n'a pas été "banni" dans ce pays et au contraire. On accepte des français autistes sur notre territoire (je dis "notre" car je suis belge) qui compte toujours des psychanalystes. Pourtant, l'autisme se porte toujours aussi mal qu'au début du XXè siècle en Belgique?
On rejette la faute sur la psychanalyse en France mais je crois que le vrai fautif, c'est le gouvernement. Dans cette "Cause Nationale", je pense qu'on recherche surtout l'argent, des méthodes rapides et uniques pour tous les autistes (on a par exemple, mais ce n'est pas cité dans le film, trouvé un possible médicament contre l'autisme mais c'est presque impossible dû à la complexité du spectre autistique).

Voilà, c'est mon avis mais j'attends aussi le vôtre. :)

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : jeudi 20 décembre 2012 à 16:27
par bidouille
J'ai eu droit a toute sorte de "diagnostic" type psychanalitique pour mon fils
- Mere trop stressé entrainant l'angoisse de son bébé (aux puericultrice en maternité)
- Mere qui ne parle pas sufisament a son nouveau né (medecin de PMI)
- Mere qui a rejeté son enfant suite a une echographie montrant des pieds bots (psy de PMI)
- Angoisse de séparation (psychologue liberale)
- Abus sexuel (psychologue libérale)
- angoisse archaique de morcellement du au fait que ma propre mere ne m'a pas allaité (psychomotricienne)
j'en oubli certainement, les premieres inquietude on eu lieu a la maternité, mon fils est en cours de diagnostic a 5 ans et demi

Normalement avant d'imaginer un soucis psy on dois evacuer toute cause "physique" non?

Alors pourquoi quant une mere consulte par ce que son bébé pleure constament on ne verifi pas que l'enfant a pas du reflux ou autre et que systematiquement on en conclu que c'est de sa faute qu'elle est trop stressée...

J'ai l'impression qu'en France le soucis c'est pas la psychanalise en elle meme, c'est plus qu'elle soit omnipresente et qu'elle prevale sur tout le reste.

Après les medecine parallele comme l'homeopathie ... on leur place en France , la psychanalise devrait avoir une place similaire pour moi, a chacun d'y croire ou ne pas y croire mais la elle est imposée alors que ce n'est qu'une croyance parmis d'autre.

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : jeudi 20 décembre 2012 à 16:40
par freluc
Mais il ne faut pas non plus rejeter totalement une cause psychique et ça, c'est ce que veulent faire certains organismes psychiatriques cliniques.
Je ne cache pas non plus qu'il doit y avoir de mauvais psychiatres à tendance psychanalyste mais il faut tout de même garder un certain milieu.
En tout cas, de part sa complexité, je ne trouve pas ça normal de trouver une méthode identique et qui va sois-disant fonctionner pour tout le monde. L'autisme, ça se travaille au cas par cas et contrairement à ce que certains pourront croire à la vision du film (car j'ai eu cette impression), les institutions belges travaillent au cas par cas et pas avec des méthodes américaines.

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : jeudi 20 décembre 2012 à 17:48
par Benoit
A propos du "Cerveau d'Hugo", le praticien qui est dans le film, celui qu'il va voir avec sa mère, il est censé être psychanalyste, ou psychiatre ? J'ai une petite idée de la réponse, hein, mais je ne me souviens pas.

Je crois qu'il y a sa plaque et son adresse sur un plan de coupe, mais je n'ai pas retenu l'information. Si quelqu'un avec le DVD peut vérifier...

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : jeudi 20 décembre 2012 à 18:14
par Anty28
Je suis contre la psychanalyse parce qu'il s'agit d'une pseudo-science. Attention toutefois, je ne suis pas pour son interdiction totale, et je ne suis pas forcément contre les psychanalystes pris individuellement, mais je m'oppose aux théories et explications pseudo-scientifiques qu'ils promeuvent.
On rejette la faute sur la psychanalyse en France mais je crois que le vrai fautif, c'est le gouvernement. Dans cette "Cause Nationale", je pense qu'on recherche surtout l'argent, des méthodes rapides et uniques pour tous les autistes (on a par exemple, mais ce n'est pas cité dans le film, trouvé un possible médicament contre l'autisme mais c'est presque impossible dû à la complexité du spectre autistique).
Si je puis me permettre, ça me semble un peu simpliste, voire complotiste comme explication.

Mon avis rejoint celui de bidouille, quant au reste.

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : jeudi 20 décembre 2012 à 18:28
par JT [profil supprimé]
la solution pour guérir partiellement l'autisme, je la vois dans une pratique spirituelle mystique de ce niveau là, avec pour moteur énergétique des échanges affectifs concrétisés par le contact physique fusionnel: partager des étreintes.. faire cela dans les bras d'une personne divinisée tant elle a été idéalisée, qui remplace.. l'hallucination que l'autiste peine à produire pour vivre la rencontre de la déité.. rencontrer le père ultime.. et réparer le non détachement.....
on est loin de la psychanalyse, mais le fait de devoir récupérer les énergies sexuelles oblige les NT qui accompagne l'autiste, voir l'autiste lui même.. à admettre certaines théories de psychanalyse sur soi même, là où Freud a malgré tout.. vu juste.. mais ce n'est qu'une partie du parcours qu'il faut dépasser..

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : jeudi 20 décembre 2012 à 18:37
par Rose
Mon avis sur la psychanalyse.
Je pense que la psychanalyse a remplacé les prêtres tombés en désuétude. Suite à mai 68 un rejet massif de la religion a eu lieu, laissant une place vide. Un vide ne restant jamais vide, il fallait bien que quelqu'un prenne la place. Françoise Dolto a ouvert des portes en ce qui concerne les enfants. Pour les adultes, il fallait bien apporter des réponses à tous ces gens désorientés, ayant tourné le dos à la religion, mais se posant des questions existentielles, et les freudiens se sont engouffrés dans la brèche.
J'ai l'impression que le peuple est constitué de moutons qui ont besoin d'un guide. Je sais que le psychanalyste n'est pas sensé donner de conseils, mais même muet il est un guide ou reconnu comme tel. Aujourd'hui beaucoup de gens se tournent vers la psychothérapie, justement pour ne plus avoir l'impression de payer un mec à faire la sieste pendant qu'ils font le boulot tout seuls, mais cela revient un peu au même. Bon, j'ai rencontré nombre de psychothérapeutes très bons; tous appliquent une seule règle, celle du bon sens, mais ces bons psychothérapeutes justement se disent incompétents pour traiter l'autisme.
Pour avoir vécu un diag pour mon fils avec cette réflexion lapidaire: "C'est normal que votre fils soit autiste, vous êtes complètement associale," je pense que certains psychiatres sont résolument psychanalyse parce que c'est tout simplement plus facile. Si c'est la faute de la mère, pas besoin de se creuser la tête pour savoir d'où vient cet autisme.
Ceux qui ont trouvé des causes physiques sont juste moins fainéant que les autres. Pour être curieux et chercher des réponses, il faut avoir de l'énergie.
Et cherchez là où ça fait mal, le fric, tout revient là! Que vont devenir ces psys au chômage si les parents d'autistes, les autistes eux-mêmes ne font plus appel à eux, si les institutions qui les paient réduisent leur temps de travail. Pourquoi croyez-vous donc qu'ils se battent? c'est pour leur job, leur salaire. Ils ne sont pas différents des ouvriers d'Arcelor, ils ont des prêts, des gosses étudiants, des voitures à payer...

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : jeudi 20 décembre 2012 à 18:43
par Etienne
freluc a écrit :Bonjour,

Suite au documentaire "Le cerveau d'Hugo" (qui est maintenant disponible sur youtube), j'aimerais avoir quelques avis sur la psychanalyse.
Personnellement, j'ai été un peu refroidi. Déjà, dire que tous les psychanalystes remettent la cause de l'autisme sur la mère est totalement faux à l'heure actuelle.
Il y a eu ensuite un reportage dans le débat qui a suivi le film et qui se déroulait en Belgique. On voyait des meilleures institutions mais on a oublié de dire que la psychanalyse n'a pas été "banni" dans ce pays et au contraire. On accepte des français autistes sur notre territoire (je dis "notre" car je suis belge) qui compte toujours des psychanalystes. Pourtant, l'autisme se porte toujours aussi mal qu'au début du XXè siècle en Belgique?
On rejette la faute sur la psychanalyse en France mais je crois que le vrai fautif, c'est le gouvernement. Dans cette "Cause Nationale", je pense qu'on recherche surtout l'argent, des méthodes rapides et uniques pour tous les autistes (on a par exemple, mais ce n'est pas cité dans le film, trouvé un possible médicament contre l'autisme mais c'est presque impossible dû à la complexité du spectre autistique).

Voilà, c'est mon avis mais j'attends aussi le vôtre. :)
Toute majorité confondue,le gouvernement a ouvert les yeux tardivement,quelque soit la couleur politique.

Le truc que je reproche par contre quand on en parle publiquement:on se focalise sur les enfants et pas grand chose sur les adultes mis à part des regrets..

On peut passer son temps à regretter,accuser,ca ne changera pas la situation des adultes actuels diagnostiqués et non diagnostiqués.Comment feront ils pour s'intégrer dans l'emploi alors que très peu sont sensibilisés?

Comment en parler quand le mot et tabou et que personne à part quelques erudits,de job coaching?

L'urgence :un systeme palliatif.Ca serait un gâchis,humain,social et de compétences si on sacrifie les générations actuels au profit de ceux à venir.Et ca me semble hasardeux et dangereux de se foacliser sur la petite enfance.L'autiste enfant grandit et va avoir des besoins spécéfiques .Ne pas en tenir compte,c'est limite une mise à mort...

Je m'occupe plus des querelles de chapelles mais comment faire pour mieux m'insérer,être embauché et recruté? :bravo:

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : jeudi 20 décembre 2012 à 18:47
par Tugdual
La psychanalyse étant effectivement une pseudo-science,
qu'on ne me demande pas de lui accorder le moindre crédit ...
Rose a écrit :Je pense que la psychanalyse a remplacé les prêtres tombés en désuétude.
D'une certaine façon, un certain Georges Steiner
ne pense pas autrement et l'assimile à une mythologie.
À lire, sa "Nostalgie de l'absolu" ...

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : jeudi 20 décembre 2012 à 19:55
par Liane
............

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : jeudi 20 décembre 2012 à 21:51
par Jean
freluc a écrit :Déjà, dire que tous les psychanalystes remettent la cause de l'autisme sur la mère est totalement faux à l'heure actuelle.
Tous, non "à l’heure actuelle" !
Par contre, dès que vous lisez un psychiatre ou psychanalyste qui écrit que la mère (ou un parent) n'est "pas coupable", "pas responsable" de l'autisme de son enfant : en fonction du contexte, cela veut dire qu'il estime qu'elle est la cause, mais qu'il ne faut pas la culpabiliser (ce n'est pas volontaire, c'est son psychisme) et qu'il ne faut pas dire qu'elle est responsable (ben non, ce n'est qu'un pauvre parent) car cela empêcherait de nouer le lien thérapeutique. En effet, ce lien est à nouer avec les parents - pour l'enfant, voir à côté.

Malheureusement, il y a le discours public, et le discours dans les cénacles de professionnels ou dans les "réunions de synthèse" des équipes de psychiatrie.

N'allez pas chercher nécessairement la cause dans la psychanalyse : c'est une production spontanée du milieu soignant.
freluc a écrit :Il y a eu ensuite un reportage dans le débat qui a suivi le film et qui se déroulait en Belgique. On voyait des meilleures institutions mais on a oublié de dire que la psychanalyse n'a pas été "banni" dans ce pays et au contraire. On accepte des français autistes sur notre territoire (je dis "notre" car je suis belge) qui compte toujours des psychanalystes. Pourtant, l'autisme se porte toujours aussi mal qu'au début du XXè siècle en Belgique?
Si vous avez le SUSA - dont j'admire la compétence et le pragmatisme -, vous avez aussi une psychiatrie au rabais et des psychanalystes de même niveau que les nôtres : je suis rassuré. :crazy:

Au début du XXème siècle ? Ce n'est pas chercher beaucoup trop loin, avant Beuler, Känner et Asperger ?
freluc a écrit :On rejette la faute sur la psychanalyse en France mais je crois que le vrai fautif, c'est le gouvernement. Dans cette "Cause Nationale", je pense qu'on recherche surtout l'argent, des méthodes rapides et uniques pour tous les autistes
Le gouvernement précédent a accepté de financer des méthodes dites expérimentales : 23 structures, 400 places. Pas franchement des méthodes rapides et moins chères : de l'ABA.

Certes, les méthodes actuelles des hôpitaux de jour coûtent beaucoup plus cher, mais surtout, elles sont incapables de montrer la moindre efficacité. Et, gouvernement ou pas, les personnes concernées voudraient bien que les structures auxquelles elles s'adressent servent à quelque chose.

A part çà, le label "grande cause nationale", ce n'est pas beaucoup d'argent, quelques passages radios et TV : et grâce à l'opiniâtreté des associations et des réseaux sociaux, plus d’informations.

A ne pas surestimer : par exemple, "Le Cerveau d'Hugo", qui est l’évènement marquant de cette année, était commandé par France 2 et préparé plus de 6 mois avant (vous pouvez voir les contacts sur le sujet dans le forum en juin 2011).
freluc a écrit :(on a par exemple, mais ce n'est pas cité dans le film, trouvé un possible médicament contre l'autisme mais c'est presque impossible dû à la complexité du spectre autistique).
L'équipe du "Cerveau d'Hugo" connaissait la recherche sur le bumétanide : elle est venue au CRA de Bretagne et elle a travaillé avec Nouchine Hadjikhani, à Lausanne, qui travaille également dessus et est la principale conseillère scientifique du film.

Le bumétanide n'est pas un médicament "contre l'autisme" : il facilite les interactions sociales - il agit donc sur le principal critère de l'autisme. Jusqu'à présent, je croyais hors de portée cette avancée scientifique. Mais je constate tous les jours autour de moi les effets positifs : mais je ne crois pas ce que je vois, je préfère que cela soit prouvé. En effet, même si je vois des effets positifs, je ne peux savoir si çà ne provient pas d'une autre cause, d'un puissant effet placebo .. ou d’une illusion d'optique.

Si les autistes sont très divers, il y a des points communs qui pourront expliquer un jour le fonctionnement. Peut-être. Ou peut-être pas.

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : jeudi 20 décembre 2012 à 23:09
par DedeTurbo
Grâce à la psychanalyse, j'ai eu le coupable : ma mère.

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : jeudi 20 décembre 2012 à 23:23
par Jean
ouais ! raconte ...

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : vendredi 21 décembre 2012 à 6:49
par bidouille
j'ai été suivi ado pour des soucis au niveau social, (pas de diag autisme ou autre) et ma mère a bien été plombée et on m'a litteralement montée contre elle.
Ca n'a pas aider a ce que je soit plus sociable par contre c'est devenu clairement la guerre avec mes parents ce qui a amplifié mon sentiment de malaise d'être seule et rejetée.

Re: Votre avis sur la psychanalyse?

Posté : vendredi 21 décembre 2012 à 9:47
par nonie
Je suis mal à l'aide face à cette discussion que j'ai suivi sans y participer, mais là, je ne peux que poser la seule question que vous ne posez pas.
De quoi parle-t-on ? De la psychanalyse pour les personnes avec autisme ou de la psychanalyse en général ?

Je ne lis que des mauvaises digestions de concepts. Et ça me navre.
Non pas que je défende la psychanalyse. Mais au moins, que le débat en soit u nvrai, et non une accumulation de clichés venant d'individus partageant une même connivence anti quelque chose.
C'est ce genre d'attitude que j'exècre dans les groupes sociaux, et je suis destablisée de la retrouver ici.

Que la psychanalyse ne soit pas l'outil adapté pour l'autisme, soit.
De là à la honnir, la bannir, voire même l'interdire : :crazy: :shock: . Pour moi, interdire une forme de pensée est un acte totalitaire, que je n'accepte pas.

Non, la psychanalyse n'a pas "détruit" des adultes. De mauvaises interprétations des théories psychanalytiques, oui. Il y a de mauvais médecins, et j'en connais un certain nombre, il y a de mauvais pharmaciens, il y a de mauvais prêtres (étant donné que je lis ici encore cette association étrange et vraiment inapproprié entre prêtre et analyste), il y a de mauvais parents, il y a de mauvais boulanger.
Cet amalgame ne montre qu'une seule chose : l'ignorance.

Mais ce qui me rend vraiment tellement mal à l'aise que j'ai pensé hier que je ne remettrai plus les doigts sur ce forum, c'est cette indénaible sentiment qui se dégage de ce fil que vous partagez quelque chose de l'ordre du dégoût, e qui n'est pas argumenté.
Liane a écrit :Oui il y a sans doute plusieurs explications au fait que la greffe de la psychanalyse ait si bien pris en France. En autre la recherche d'une forme de "spiritualité", le besoin de croire en quelque chose ...
J'ai retrouvé récemment un ouvrage d'un certain ...Delion "Tout ne se joue pas avant 3 ans" ...chez moi ! :shock:
Alors je l'ai lu. Parce que je suis boulimique de bouquins et parce que rien de mieux que la source pour se faire une idée après tout.
Dans le dernier chapitre il décrit son analyse des actes "violents" d'un gamin (probablement tdah) en croisant l'analyse de son propre "contre transfert" ( l'enfant a un comportement tel que c'est le psy qui en fait des cauchemars ) , l'histoire de cette enfant (celle de sa mère, comment, où, quand et avec qui elle a conçu son fils) et ... une légende de la mythologie grecque...puis il fait des déductions logiques.

Je résume comme ça de mémoire. Enfin on va dire que c'est "grandiose", pour rester poli. :( :sick:
Donc non pour ma part aucun crédit à apporter à la psychanalyse, même si on m'a inculqué malgré moi certains termes et réflexes et que j'ai du mal à m'en débarrasser.
Etienne a écrit : ca me semble hasardeux et dangereux de se foacliser sur la petite enfance.L'autiste enfant grandit et va avoir des besoins spécéfiques .Ne pas en tenir compte,c'est limite une mise à mort...

Je m'occupe plus des querelles de chapelles mais comment faire pour mieux m'insérer,être embauché et recruté?
Tu as bien raison Etienne. Mais tu sais les psychanalystes ont fait (font) des ravages aussi auprès des adultes. Et quand tu parles d'insertion professionnelle, à mon avis, tu te place résolument dans le clan "anti".

Ce n'est pas qu'un question d'argent Rose, c'est aussi beaucoup une question de fainéantise, de refus de se remettre en question.
Ca, c'est pas de l'argumentation, c'est l'affirmation d'un avis non étayé. Ce qui est un droit absolu. Mais, je répète, ça me déstabilise de voir des discussions ici fonctionner comme ailleurs, sur l'enthousiasme d'une détestation partagée.

Pour être claire, ma fille est autiste, de quel type je l'ignore. Je vais me faire diagnostiquer, après avoir passé la moitié de ma vie à ne pas comprendre le jeu qu'il fallait jouer dehors, avec les autres. Je suis extrêmement vigilante quant à,la lecture psychodynamique de l'autisme, et à la manière dont on s'occupe de ma fille. Parce que mon but est non pas qu'elle guérisse, dieux du ciel non. Mais qu'elle soit heureuse et équilibrée, autonome surtout. Ce que je ne suis pas. Mais je suis également convaincue que nous avons un inconscient, je suis convaincue que l'expérience des premiers mois, voire premières années d'un petit d'homme le façonne et est d'une importance capitale. Je suis convaincue d'être neuroatypique de naissance, mais également de ne pas être que ça.

"Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que n'en rêve votre philosophie". W.Shakespeare.