Questions pour les conjoints(es) d'asperger!

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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newvie492
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Questions pour les conjoints(es) d'asperger!

#1 Message par newvie492 » lundi 21 avril 2014 à 21:35

Je pars dans l'hypothèse suivante uniquement :
Comment avez-vous réagis lorsque vous étiez au courant qu'il (elle) était asperger?
Tout en sachant, la possibilité qu'il (elle) vous l'as dis soit avant que vous sortiez ensemble, ou bien pendant votre relation.
J'aimerais bien avoir des retours.
Merci d'avance.

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#2 Message par Felixia » mardi 22 avril 2014 à 15:15

... ...
Modifié en dernier par Felixia le mercredi 4 juin 2014 à 9:40, modifié 1 fois.

newvie492
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#3 Message par newvie492 » mardi 22 avril 2014 à 17:58

Felixia a écrit :T'es amoureux/se ?

Est ce important ? ... si la personne t'aime, peu importe ta différence, elle t'aimera comme tu es.
Le père de mes enfants a été brieffé par les copains : elle est bizarre, trop franche (quel euphémisme) etc etc. Pourtant il m'a pris comme ça, avec mon empathie à deux vitesses, mon pragmatisme, ma froideur, ma bizzaritude. Certaine a essayé même de lui dépeindre l'enfer qu'il allait vivre avec une depressive cyclotimique comme moi (elle est psy, elle, ELLE sait *amertume*). Et pour autant, il m'a aidé à casser certains cycles infernaux, en y entrant juste suffisamment pour m'aider à en sortir.

Voilà, pour moi, si la personne est intelligente et sincère, peu importe que tu lui dises au premier rendez vous ou au bout de 15 ans. (Bon après au premier rendez vous ca peut pt ê faire peur alors ... attendre un peu de mieux vous connaitre *rire*).

Question : est ce que tu vas commencer ta relation en lui disant que tu es blond ? ou que tu chausses du 36 ou du 41 ? alors pourquoi lui dire que tu es Aspie ? c'est toi, tout simplement (enfin ca me semble tellement evident)
Amoureux est un grand mot, je vais plutot dire le béguin.
Mais, rien n'est encore fait.
Tout ce que je peux savoir (d'ou mon autre post d'aujourd'hui), c'est qu'elle déjà entendu parler de l'autisme, après je ne sais pas si c'est en général et/ou peut-être un peu plus en détail, mais après je ne sais pas si elle a entendu spécifiquement le syndrome d'asperger.
Si j'ai posé cette question, c'est que je manque de confiance en moi, et qu'oralement je fais des gaffes affreuses ; Je suis d'accord avec toi que dire lors du premier rendez-vous ca peut faire peur (bon le premier rendez-vous est passé), après comment le lui dire que je suis asperger, que ce soit rapidement ou au bout de 15 ans, est une autre histoire d'ou ma question. Voilà.
Déjà, j'espère la revoir plusieurs fois (pour une fois que j'ai quelqu'un qui accepte de me revoir 4 ans après et après avoir fait l'idiot dans ma communication avec elle, et en plus en étant dans mon aglomération).
Voilà.

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#4 Message par Tempus Fugit » mardi 22 avril 2014 à 18:52

je vais te la jouer autrement : si tu étais musulman et que tu devais faire ta prière 5 fois par jour et ne pas manger de porc, est ce que tu lui dirais sachant qu'elle t'emmène dîner au pied de cochon et ensuite voir une pièce de théâtre qui dure 5 heure et qui va te faire rater ta prière?

Asperger c'est pareil. vaux mieux expliquer une bonne fois pour toute dès le départ comme ca tu va pas paniquer a chaque fois de dire ou de faire une bourde. tu va rester zen par ce que tu saura qu'elle saura que tu es particulier et qu'elle ne va pas te juger pour ca. après y'en a qui veulent pas se maquer avec des "musulman" ou autre "catégorie trop contraignante", mais ca c 'est une autre histoire.
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#5 Message par Mizton » mardi 22 avril 2014 à 20:09

Perso je ne me suis rien dit de spécial, si ce n'est "ha oui, ça le décrit bien"... En ce qui te concerne, que tu le dises tout de suite à cette fille ou plus tard, ça ne dépend que de toi, de comment tu te sens vis à vis de ça là maintenant... Y en a qui se sentiront de le dire dés le départ parce que ça les rassurera et les dé-stressera, d'autres qui préfèreront attendre un peu que les choses soient davantage "installées"... Et selon moi, personne ne peut décider à ta place ce qui est le mieux pour toi, et ce qui te correspond le mieux.

Quelles que soient "les particularités" qu'on peut avoir, on a pas à se sentir obligé de les balancer dés le début d'une ébauche de relation. Certaines personnes "accepteront" plus facilement une particularité lorsqu'ils auront déjà des sentiments pour la personne... D'autres non... Un-e musulman-e n'ira pas forcément te dire qu'il-elle l'est si l'occasion de s'en présente pas ou qu'il-elle est pudique sur la question de la religion... Si tu te retrouves dans le contexte "hey tu viens on va aller faire un karaoke avec tous mes amis" bah, peut-être que tu te sentiras + à l'aise avec le fait de lui dire que tu es aspie qu'avec celui d'aller au dit karaoke subir quelque chose que tu détestes (exemple hypothétique hein).... Mais sans ce contexte (qui équivaut qqpart à celui du resto de charcuterie de Tempus Fugit), tu n'en auras pas forcément envie.

C'est vraiment toi qui vois quoi :)
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#6 Message par Manichéenne » mardi 22 avril 2014 à 23:11

Personnellement, je ne pense pas qu'avoir une explication rende plus tolérant.
Les particularités et les bizarreries sont acceptées par certains, et pas par d'autres. Expliquer (par Asperger) va permettre à certains de juger moins sévèrement, mais peu faire peur à d'autres. Globalement, ceux qui sont prêt à accepter l'auraient fait avec ou sans discussion sur le SA.
Je n'imagine pas la même personne fuir en courant face à un comportement non compris, mais rester volontiers face au même comportement si elle est prévenue. :innocent:
Par contre j'imagine très bien des gens incapables d'accepter une différence qui préféreront rester à l'écart dans tous les cas.

J'ai parlé de mes suspicions de SA à mon conjoint. Il a déjà eu plus de 9 ans pour m'accepter comme je suis, alors ça ne change rien. Je ne sais pas ce qui se serait passé si j'avais pensé au SA dès le début et que je lui en avait fait part. Peut-être qu'il aurait été plus inquiet sur certains aspects pratiques, peut être qu'il aurait été plus compréhensif sur quelques unes de mes difficultés. Je ne pense pas que fondamentalement ça aurait changé notre relation. A nuancer tout de même : j'ai un passé psy relativement lourd et visible, je ne peux pas passer pour quelqu'un de "normal" dans le cadre d'une relation amoureuse, quoi que je dise. Il y a donc forcément un pré-tri qui se fait entre ceux qui ont peur d'être avec une "folle" ou une "fille à problème", et les autres.
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#7 Message par Tempus Fugit » mardi 22 avril 2014 à 23:23

une "fille a problème", c'a n'a pas la même connotation négative socialement qu'un mec bizarre. fille a problème = hystérique incontrôlable qui risque de mettre a mal les règles sociale établies et faire scandale.
à partir du moment ou il y a un diagnostique, je ne vois pas de raison de le cacher. au contraire. par ce que ca teint toute minute de la vie et les gens se rendent compte forcement qu'il y a un problème, mais comme il vont pas le dire, il restera toujours un malaise.
je donne un exemple : lorsque j'ai voulu inscrire mon fils a l’école, on attendais le directeur sur un banc et lorsqu'il est arrivé, je suis rentré en mode relation social, j'ai dis bonjour et j'ai serré la main. ensuite dans le bureau j'ai dis d’emblée que mon fils était autiste asperger. et la j'ai vu un soupir de soulagement. il m'a répondu que depuis le temps qu'il est dans l'enseignement, il a la capacité de "sentir" les élèves et il m'a avoué que lorsqu'il a vu mon fils il c'est dit " oula, ca ne va pas le faire" sans réellement comprendre pourquoi il a eu ce ressentie, il m'a aussi dit que ca le remettait a sa place en quelque sorte ce que je lui ai dit. par ce que ca l'a obligé a revoir ses jugement de valeur et a appréhender différemment la situation.
les gens sont pas con. ils sentent les choses et lorsqu'il y a des non dit, ca met automatiquement de la distance et c'est le début des problèmes. donc court circuiter ce cercle vicieux dès le début, est a mon avis un bon début pour l'acceptation des NAT
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Re: Questions pour les conjoints(es) d'asperger!

#8 Message par Astragale » mercredi 23 avril 2014 à 6:54

Je dirais que ça dépend de ce que tu comptes vivre avec cette fille.

Si c'est une relation de passage uniquement basée sur le physique laisse-tomber et profite.

Si tu penses que vous pouvez avoir une relation plus approfondie, lui dire qui tu es est une marque de confiance, un prérequis indispensable à l'honnêteté entre vous (option indispensable pour un Asperger) et surtout un bon test pour déceler son intérêt réel pour toi et mesurer la profondeur de son âme.
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#9 Message par cosima » mercredi 23 avril 2014 à 9:33

Si je peux donner mon point de vue, issue de mon expérience, je trouve qu'il n'est pas important de dire que tu es Asperger, mais de lui montrer que tu as conscience de tes différences et bizarreries.
C'est ce qui m'agace chez mon (ex) (futur) (ex-futur) compagnon, c'est qu'il me maintient mordicus (mais pas droit dans les yeux je vous rassure :lol: ) que tout est normal alors que TOUT LE MONDE autour de lui sait qu'il est bizarre (et lui aussi).
Si tu vois que ta copine "tique" sur des choses que tu dis ou fait, dis-lui que tu le sais, mais que tu ne peux pas être autrement, explique lui que tu es "différent" et que tu le sais.
Comme Tempus je pense qu'il faut être cash (non je peux pas faire telle activité parce que ça m'angoisse ou il y a trop de monde ou ça me fatigue ou...) mais sans forcément parler d'Asperger. Parler du SA, à mon avis, c'est quand on veut aller "plus loin" dans la relation parce que ça implique beaucoup de choses.
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Re: Questions pour les conjoints(es) d'asperger!

#10 Message par Tempus Fugit » mercredi 23 avril 2014 à 9:49

cosima a écrit : C'est ce qui m'agace chez mon (ex) (futur) (ex-futur) compagnon, c'est qu'il me maintient mordicus (mais pas droit dans les yeux je vous rassure :lol: ) que tout est normal alors que TOUT LE MONDE autour de lui sait qu'il est bizarre (et lui aussi).
bah evidement que c'est de la faute aux autres, qu'est ce que tu crois toi :lol:
cosima a écrit :Si tu vois que ta copine "tique" sur des choses que tu dis ou fait, dis-lui que tu le sais, mais que tu ne peux pas être autrement, explique lui que tu es "différent" et que tu le sais.
ben c'est la ou ça coince. encore faut-il s'en rendre compte que ca "tique"! et ca c'est pas donné a tout le monde. les neurotypiques ont le chique pour bien camoufler leur "tiques" . perso la plupart du temps je passe a coté. ou alors je remarque une vague expression sur le visage qui veut rien dire et je n'ose pas demander ce que ca veut dire par ce que de toute façon, lorsque je demande on ne me dit jamais la vérité.
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Re: Questions pour les conjoints(es) d'asperger!

#11 Message par cosima » mercredi 23 avril 2014 à 9:54

J'imaginais qu'elle tiquerais ... verbalement :?
J'ai pas pensé au "tiquage" non-verbal :oops:
Moi je "tique" toujours verbalement, depuis toujours, et c'est ça qui fait "tiquer" les autres vu que ça me sort direct :lol:
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Re: Questions pour les conjoints(es) d'asperger!

#12 Message par Tempus Fugit » mercredi 23 avril 2014 à 10:06

si seulement c'était aussi simple! :lol:
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Re: Questions pour les conjoints(es) d'asperger!

#13 Message par Lita » mercredi 23 avril 2014 à 16:06

D'entrée de jeu, mon conjoint m'a trouvé originale.
Lui qui s'ennuyait avec les gens communs, ça le distrayait, ça l'attirait.
L'envers du décor c'est qu'être asperger n'est pas forcément fun au niveau relationnel ^^. Il l'a découvert plus tard.

On a su ensemble qu'il s'agissait du syndrome d'asperger (suspecté par nous-même en 2012, et confirmé par le CRA en 2013).
Quand on a eu fini de nous documenter sur la question, il m'a dit qu'il comprenait mieux...
Je lui ai dit que ce n'était pas équitable, car on a tout lu sur le SA, il me comprend mieux... Mais il y a peu de choses sur le neurotypisme :), j'aimerai bien le comprendre mieux de mon côté ^^.

Ce qui est dingue, c'est que j'ai essayé des années de lui expliquer que je ne faisais pas exprès de faire mal et qu'il se méprenait... Mais c'était sans doute inconcevable d'imaginer que mon fonctionnement soit différent du sien... Alors il ne m'écoutait pas.

Le diagnostic a désamorcé les conflits qu'il pouvait y avoir entre nous à cause de mon fonctionnement différent.... Ou de mon point de vue : à cause de son fonctionnement différent ^^.
Au lieu de se disputer avec moi, il me dit souvent que je ne suis pas sympa, que je suis insortable, pas normale... Sans doute pour se défouler...
J'ai beau lui dire que de mes yeux c'est lui qui est différent, la bizarre de service, c'est moi (n'ai-je pas l'étiquette ?) et il me le fait bien sentir.

Le résultat c'est qu'une fois qu'il sera parti, jamais un homme ne remettra les pieds dans ma vie... VACCINEE !! :)

Ce n'est pas un retour forcément intéressant pour toi, désolée, mais on ne sait jamais qu'il le soit pour quelqu'un d'autre, alors je le laisse.
Diagnostiquée Aspie, hpi et tda au cra fin 2013 à 29 ans.
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Re: Questions pour les conjoints(es) d'asperger!

#14 Message par Manichéenne » mercredi 23 avril 2014 à 16:16

Tempus Fugit a écrit :une "fille a problème", c'a n'a pas la même connotation négative socialement qu'un mec bizarre. fille a problème = hystérique incontrôlable qui risque de mettre a mal les règles sociale établies et faire scandale.
Je ne l'écrivais pas dans ce sens. Je pensais plus aux cicatrices sur mes bras qui imposent à ceux qui me fréquentent assez pour les voir (les cicatrices) un minimum de tolérance. Mais il est arrivé que des gens fuient, ou médisent, pas par peur que je fasse scandale, mais par peur que mes "problèmes" les impactent.



Pour le fait de parler ou non du syndrome d'Asperger, je trouve que c'est un peu comme pour les TOCs. Imaginons quelqu'un qui vérifie tout pendant une demi heure quand il sort de chez lui, et se lave les mains 5 fois avant les repas. Pour vivre avec une telle personne, il faut de la patience et de la tolérance. Avoir une explication de ce qu'est un TOC n'aidera pas à passer outre pour ceux que ça dérange vraiment. Ca peut permettre une meilleure acceptation temporaire, mais de là à le vivre au quotidien pendant des années...
A mon avis, il en est de même de toutes les bizarreries, les comportements hors normes, les handicaps : il y a ceux que ça dérange, et à la longue ça finira par les irriter malgré les explications. Et il y a ceux qui accepteront les impacts sur leur vie. Même vivre avec une personne en fauteuil roulant n'est pas à la portée de tous, l'explication n'y change rien.
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Re: Questions pour les conjoints(es) d'asperger!

#15 Message par Tempus Fugit » mercredi 23 avril 2014 à 16:22

Disturbed a écrit :
Tempus Fugit a écrit :une "fille a problème", c'a n'a pas la même connotation négative socialement qu'un mec bizarre. fille a problème = hystérique incontrôlable qui risque de mettre a mal les règles sociale établies et faire scandale.
Je ne l'écrivais pas dans ce sens. Je pensais plus aux cicatrices sur mes bras qui imposent à ceux qui me fréquentent assez pour les voir (les cicatrices) un minimum de tolérance. Mais il est arrivé que des gens fuient, ou médisent, pas par peur que je fasse scandale, mais par peur que mes "problèmes" les impactent.



Pour le fait de parler ou non du syndrome d'Asperger, je trouve que c'est un peu comme pour les TOCs. Imaginons quelqu'un qui vérifie tout pendant une demi heure quand il sort de chez lui, et se lave les mains 5 fois avant les repas. Pour vivre avec une telle personne, il faut de la patience et de la tolérance. Avoir une explication de ce qu'est un TOC n'aidera pas à passer outre pour ceux que ça dérange vraiment. Ca peut permettre une meilleure acceptation temporaire, mais de là à le vivre au quotidien pendant des années...
A mon avis, il en est de même de toutes les bizarreries, les comportements hors normes, les handicaps : il y a ceux que ça dérange, et à la longue ça finira par les irriter malgré les explications. Et il y a ceux qui accepteront les impacts sur leur vie. Même vivre avec une personne en fauteuil roulant n'est pas à la portée de tous, l'explication n'y change rien.
c'est sur que des cicatrices ca fait peur. mais pour moi des cicatrices visibles ou invisibles ( par ce que j'en ai des cicatrices invisibles) ca fait partie de l'histoire de l'individu et les miennes je les porte avec fierté. par ce que je m'en suis sortie. après si y'en a que ca dérange tant pis, je passe mon chemin. y'a suffisamment d’être humain sur la planète pour ne pas perdre mon temps avec ceux qui jugent pour un rien sans chercher a comprendre.
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