Questions pour les conjoints(es) d'asperger!

[evolution650HBn°2]

Certes.
(Totalement HS mais puisque tu parles d'embrassades.. pour ma part je ne vois dans les baisers qu'un pur échange de bave assez répugnant. Un peu comme les enfants de 5 ans voyant deux personnes s'embrasser "beeerk", ça me fait un peu le même effet : D)

[Lita]

La solution ultime : si vous êtes aspie, ben vivez avec un(e) autre aspie ? :/

J'y pense parfois, mais quand je vois mon fils qui est aspie aussi et qui a une personnalité différente de la mienne et des besoins tout aussi différents... J'ai parfois du mal à le supporter et j'ai l'impression que son éducation ne sera pas aboutie avant ses 40 ans...
Alors vivre avec un autre aspie (adulte), est-ce forcément une bonne chose ? Il prendrait peut être la porte plus vite que les précédents... Bon ya pas eu foule, il n'y en a eu qu'un (et il est encore là).
Ou alors le mieux c'est de vivre avec quelqu'un qui est sur le spectre, mais pas aspie.

Je sais ce qu'il me faudrait : un fantôme. Ce serait une forme de présence très sympathique à mon goût.

[Astragale]

Je sais ce qu'il me faudrait : un fantôme. Ce serait une forme de présence très sympathique à mon goût.

Bonne idée !

Un jour où je lui exposais les critères d'une relation qui me conviendrai, comme par exemple : là quand j'en ai envie/besoin et absent, qui ne parle presque pas, qui accepte mes folies, ma psy m'a rétorqué en rigolant : "ce qu'il vous faut, c'est un chien !!"
Et moi je réponds : "c'est pas faux" !

[Mizton]

Mizton, eh bien, vivre en couple, vivre sous le même toit, c'est tout de même vivre avec l'autre. En fin d'après midi, en soirée, éventuellement la nuit, le matin.
J'imagine mal dire à mon potentiel conjoint "alors, ok pour la vie à deux, MAIS tu dois savoir : - le soir, tu devras t'absenter 3h de la maison pour que je puisse me requinquer, la nuit je préfère la passer seule, pour le matin tu peux être là, mais sache que je ne suis pas causante le matin. Les soirées tu pourras regarder un film avec moi, mais surtout pas plus de 10 mots."

Si personne tentée, veuillez me contacter au 06- ...... (appel non surtaxé).

Tout dépend ce que tu mets derrière "ne jamais être seul-e", alors, parce que bon généralement il est possible d'habiter dans un appart ou une maison ayant plusieurs pièces séparées (chambres, bureaux..) et ça peut permettre de vivre ensemble mais d'avoir ses zones de retrait, où toi tu peux te requinquer... C'est pas demander à l'autre de quitter la maison, mais bon si tu as besoin de trois heures le soir pour être seule, tu pourrais avoir une pièce (chambre ou bureau) perso où personne ne rentre (dans les films généralement ça cache de sombres secrets de tueurs en série mais bon XD) et où tu pourrais faire ce que tu as besoin de faire pour te ressourcer...
Enfin je pense vraiment que des moyens existent, encore faut-il avoir envie de les trouver, et ça c'est une autre histoire :p

Tout ça pour dire : je ne suis pas en train de porter un jugement de "vivre en couple à tout prix", mais juste que les arguments d' "impossibilité" que tu donnes ne me semblent pas recevables. Tout n'est justement pas soit "tout noir", soit "tout blanc" ^^ (bien qu'il soit possible de considérer que "tout noir" c'est l'"impossible" que tu décris, et "tout blanc" le possible que je décris :p)

[G.O.B.]

La solution ultime : si vous êtes aspie, ben vivez avec un(e) autre aspie ? :/

J'y pense parfois, mais quand je vois mon fils qui est aspie aussi et qui a une personnalité différente de la mienne et des besoins tout aussi différents... J'ai parfois du mal à le supporter et j'ai l'impression que son éducation ne sera pas aboutie avant ses 40 ans...
Alors vivre avec un autre aspie (adulte), est-ce forcément une bonne chose ? Il prendrait peut être la porte plus vite que les précédents... Bon ya pas eu foule, il n'y en a eu qu'un (et il est encore là).
Ou alors le mieux c'est de vivre avec quelqu'un qui est sur le spectre, mais pas aspie.

Je sais ce qu'il me faudrait : un fantôme. Ce serait une forme de présence très sympathique à mon goût.

Je me souviens du couple SA/SA du Cerveau d'Hugo qui semblait bien fonctionner. Mais il faut peut être que les difficultés ne soient pas les mêmes des 2 côtés pour qu'il y ait une certaine complémentarité. L'assurance pour les 2 camps d'avoir en face une personne sincère et fidèle est forcément bénéfique pour du long terme en tout cas...

Les soirées tu pourras regarder un film avec moi, mais surtout pas plus de 10 mots.

10 mots quand même, tu es bien plus tolérante que moi

La phrase qui me sidère toujours au bout de 5 min : "ah, mais je l'ai déjà vu ce film, tu n'as pas autre chose ?", comme si revoir un bon film était si horrible

Et ton HS me déculpabilise, encore une fois...

mon copain je lui ai dis ca dès le début. je lui ai dit aussi que j'étais une psychopathe. le lendemain il m'a offert un bouquet de couteaux et au bout de deux jours il c'est installé chez moi et n'est plus jamais reparti.

T'as intérêt à le garder celui-là, tu n'en trouveras pas 2 des comme ça

[evolution650HBn°2]

Mizton, je suis finalement d'accord avec toi. (quoi ? elle retourne sa veste si rapidement ??). En y réfléchissant bien, peut-être que je préfère me dire "c'est impossible" puisqu'au moins ça résout le "problème" clairement et nettement.
Peut-être que j'ai peur face à cet inconnu qui m'est totalement étranger, peur de briser ma petite vie tranquille, mes petites routines, peur de ce que cela peut impliquer de sacrifices etc.
J'avoue ne pas voir l'intérêt d'une vie de couple, mais après tout, l'on ne peut pas manquer de ce que l'on ne connait pas. Mais c'est ce manque d'intérêt qui, au fond, me dérange, cette impression de n'être pas comme tout le monde.
Peut-être aussi dois-je tout simplement grandir (je me sais très immature sur certains domaines) - cela me fait penser à une phrase du chanteur Jali "petit t'es en retard, non m'sieur je suis né comme ça, j'ai cru au faux départ mais les autres courraient plus vite que moi / semé dès la naissance j'ai voulu crier au scandale, inégalité des chances, moi qui courrais en sandale". Ne me reste plus qu'à mettre en application la phrase qui suit : "Décidé à ruser j'ai changé de trajectoire, j'ai enjambé l'océan par le détroit de Gibraltar." :p

[Pupuce]

.............

[Suriciole]

[suppression]

[chawacee]

J'avoue que mon compagnon a vécu ça différemment.. La notion de ma différence... On a du mal à s'accorder, on s'est pas mal battus (psychologiquement), il a eu du mal à accepter la différence de son fils, et par répercussion, la mienne, mais globalement, on se trouve un équilibre.

Sans qu'il soit lui même aspie, il a besoin de longs moments de solitude, et de sorties sociales de rares fois, il alterne du coup, on a un rythme là dessus, chacun souffle de son côté..

Je ne sais pas si on tiendra dans 20 ans encore, mais en tout cas, on se dit que têtus comme on est, il est possible que ça marche. Rien que pour faire chier le monde, rien que pour leur dire "AH AH ! ON A REUSSI BANDE DE CONS !", je m'dis qu'on est bien foutus de réussir. On ne se marie pas, comme ça, on a pas à divorcer (cqfd, et ça nous fait rire), on se débrouille au jour le jour, mais on a aussi des projets tout de même, ça aide à avancer également, c'est certain.

[Tempus Fugit]

Je ne sais pas si on tiendra dans 20 ans encore, mais en tout cas, on se dit que têtus comme on est, il est possible que ça marche. Rien que pour faire chier le monde, rien que pour leur dire "AH AH ! ON A REUSSI BANDE DE CONS !", je m'dis qu'on est bien foutus de réussir. On ne se marie pas, comme ça, on a pas à divorcer (cqfd, et ça nous fait rire), on se débrouille au jour le jour, mais on a aussi des projets tout de même, ça aide à avancer également, c'est certain.

j'espère aussi pour toi!
nous aussi on passe notre temps a nous chamailler et a chaque fois je lui dis c'est fini! retourne chez ta mère! je veux plus te voir! et puis il me fais a manger et j'oubli tout
un jour on a meme placarder les thème de dispute sur le frigo avec un calendrier a respecter et tout. et je lui disais : chéri c'est l'heure de se prendre la tête pour ci ou ca !

[freeshost]

Bon, si c'est pour se chamailler, je préfère continuer de vaquer à mes libres occupations.

[Astragale]

ma psy m'a rétorqué en rigolant : "ce qu'il vous faut, c'est un chien !!"

tout pareil Mais moi ça m'a choqué qu'il pense ça

Ça m'aurait sans doute choquée aussi si cela n'avait pas été tellement à propos en cette belle période de divorce !!

[Mizton]

Evolution650HBn°2, je pense franchement qu'il n'y a pas à culpabiliser de ne pas être "comme la majorité" (parce que c'est faux, ce n'est pas "tout le monde", ya plein de gens qui ne souhaitent pas vivre en couple ^^). L'important c'est d'être bien avec ses choix et ses préférences, après tout s'il n'y a pas de frustration et que ce n'est pas "par dépit" mais par réelle préférence qu'on est seul, ben pourquoi vouloir se conformer à une majorité qui ne nous correspond pas ?
Je te conseille d'aller faire un tour si ça t'intéresse dans la "communauté" asexuelle (ou disons, les forums) - au sens large - car on peut y voir vraiment des tas de façons différentes de concevoir la vie en couple ou sans couple.. ça peut peut-être mettre les choses en perspectives
Si tu ne vois pas l'intérêt d'aller courir un marathon ou d'escalader l'Everest, personne ne te dira "bah dis donc t'es bizarre".. Si tu n'en vois pas l'intérêt et que tu peux t'épanouir sans, pourquoi se forcer ?
Quand tu dis que "l'inconnu qui t'est totalement étranger" te fait peur, tu veux dire que du coup tu ne rencontres personne ? Parce qu'apriori, on ne se met pas en couple avec un inconnu ^^ et on sait plus ou moins ds quoi on s'embarque. Un couple peut même être une amitié qui a évoluée en "relation amoureuse".

[evolution650HBn°2]

Mizton, en théorie je suis tout à fait d'accord avec toi, j'aurais même été la première à donner ce conseil - celui de ne pas culpabiliser. (quand je dis "tout le monde" c'est un abus de langage, je veux bien entendu dire "majoritairement).

Pourquoi vouloir se conformer à une communauté qui ne nous correspond pas ? Bonne question. Peut-être pour se sentir un tantinet "normal" (par "normal" j'entends, encore une fois, "comme la majorité"). Ca m'emmerde réellement de me sentir différente. Il y a plein de choses que j'arrive à masquer, mais ça par exemple, c'est impossible. Je n'irai pas jusqu'à me mettre en couple pour cette fameuse comédie de la normalité, je n'arrive même pas à me représenter ce qu'est le sentiment amoureux autre que comme "ça doit être de l'amitié auquel le sexe est ajouté", mais ça reste très vague.

Oui j'avais déjà été faire un tour sur le forum dédié à l'asexualité, cela m'avait fait du bien, sur le coup, de les lire.
Ce qui me dérange dans cette non-envie (qui a toujours été ainsi, je n'ai jamais ressenti le besoin d'être avec quelqu'un d'autre) c'est que tout le temps ces questions sont posées, la famille, les collègues etc. C'est même l'une des premières questions posées, et dire la vérité te fait d'emblée passer pour quelqu'un de déséquilibré qui a de gros gros soucis psy (je l'ai expérimenté).

Non je ne rencontre personne, je reste chez moi lorsque je ne travaille pas. Je ne sais jamais quoi dire aux gens et suis toujours plus ou moins mal à l'aise en leur présence, je les évite donc tant que faire se peut. Je fais ma petite vie tranquille
Quand je disais "l'étranger me fait peur", l'étranger ne désignait pas un individu mais le fait d'aimer, de partager, d'être naturelle avec quelqu'un sans mettre ce fameux masque, de laisser quelqu'un être vraiment intime avec moi.

[newvie492]

(désolé du HS par rapport à la suite des messages).

Quand, je vois ce que vous écrivez, je me retrouve en vous, comme par exemple, "être en couple, savoir que l'on partage de bons moments avec l'autres, mais vouloir s'isoler".
J'ai déjà été en couple, mais toutes à distance, donc sur 1, ou 2 jours, je pouvais faire exceptions à mes siestes par exemples. Mais je sais que sur le long terme, si je ne prend pas du temps sur moi (tout en ne voulant pas être seul, un paradoxe), je fatigue vite.
Sinon, pour le fais d'être comme les autres, j'aimerais bien être comme les autres, mais en étant moi même.