Les Aspies et les Chevaux

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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bernard
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Re: Les Aspies et les Chevaux

#376 Message par bernard » lundi 4 avril 2011 à 23:08

omega a écrit :Les exercices techniques ardus, ça doit être plutôt de nature à stimuler Lulu qu'à la décourager, non? :)
Exact. Et comme elle est plutôt perfectionniste ...
Depuis on a fait plusieurs sorties en concours les week-ends.
A chaque virée, 2 plaques pour sa collection.
Elle a même terminé première hier (donc une coupe en plus).
Ca remonte l'estime de soi.
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maho
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Re: Les Aspies et les Chevaux

#377 Message par maho » vendredi 8 avril 2011 à 6:32

Bravo!! :bravo:
Et contente d'avoir des nouvelles Bernard!
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bernard
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Re: Les Aspies et les Chevaux

#378 Message par bernard » mercredi 4 mai 2011 à 22:28

Ce week-end, Lulu a participé à une compét poney dans la Loire, sur 2 jours, avec 2 passages par jour.
Premier jour: 2ème et 3ème (parcours sans faute, 2 plaques de plus).
Second jour: 1ère et 10ème (donc une coupe pour la 1ère place).
Lulu était au top.
Seule ombre au tableau, sa copine aspie a fait 4 passages ratés. Elle n'a rien ramené. Estime de soi au fond des chaussettes, et engueulade de son coach en prime.

Cette semaine, Lulu passait son Galop 6. Elle angoissait sur la partie théorie. Et elle a réussi (avec un 17/20 en théorie). Ah ce stress. Elle va décompresser maintenant sur cette fin de vacances scolaires.
Modifié en dernier par bernard le samedi 7 mai 2011 à 10:42, modifié 2 fois.
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Re: Les Aspies et les Chevaux

#379 Message par maho » jeudi 5 mai 2011 à 7:13

Bravo a Lulu :bravo:
Et quelle dommage que le coach n'a pas compris pour sa copine, engueuler ne sert a rien, surtout pas a encourager.
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Eclipse
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Re: Les Aspies et les Chevaux

#380 Message par Eclipse » jeudi 5 mai 2011 à 13:23

Bravo à Lulu pour ses classements et son sixième :bravo: :bravo:
Maman d'un petit bonhomme extraordinaire ;)
"On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en n'a qu'une" - Confucius

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Re: Les Aspies et les Chevaux

#381 Message par bernard » samedi 7 mai 2011 à 10:45

maho a écrit :Et quelle dommage que le coach n'a pas compris pour sa copine, engueuler ne sert a rien, surtout pas a encourager.
Je suis bien d'accord avec toi Sue. Mais expliquer à des personnes qui ne soupçonnent même pas l'existence du SA est chose difficile.
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Re: Les Aspies et les Chevaux

#382 Message par Jonquille57 » samedi 7 mai 2011 à 22:46

Franchement, SA ou NT, un enfant qui ne réussit pas un concours n'a pas à se faire engueuler par son moniteur ! :roll:
Le mono devrait plutôt se remettre en question lui-même... :wink:

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Re: Les Aspies et les Chevaux

#383 Message par omega » lundi 9 mai 2011 à 10:38

Va dire ça à un humanoïde frustré... :roll:
(dans pareil cas, j'aurais envie de lui dire: "monte toi-même sur ta brêle et gagne-la, ta médaille de m... (et nous fais pas ch... avec ta frustration)" :mrgreen: )
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)

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Re: Les Aspies et les Chevaux

#384 Message par Jonquille57 » lundi 9 mai 2011 à 11:34

En d'autres termes, c'est exactement ce que je pense, Oméga ! :bravo: :mryellow:

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Re: Les Aspies et les Chevaux

#385 Message par bernard » dimanche 5 juin 2011 à 23:14

bernard a écrit :Ce week-end, Lulu a participé à une compét poney dans la Loire, sur 2 jours, avec 2 passages par jour.
Premier jour: 2ème et 3ème (parcours sans faute, 2 plaques de plus).
Second jour: 1ère et 10ème (donc une coupe pour la 1ère place).
Lulu était au top.
J'avais posté la vidéo de ma Lulu quand elle fait son passage sans faute et première au classement.
Ca booste :

Avant de s'élancer, on voit qu'elle jette un œil pour mémoriser l'ensemble du parcours, qui n'est pas très technique, mais tout en longueur.
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Re: Les Aspies et les Chevaux

#386 Message par maho » lundi 6 juin 2011 à 7:14

Ah oui ca booste!!
Bravo encore a Lucie!! :bravo: On voit bien l'entente parfaite. Que du bonheur!
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Lilette
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Le cheval et l’empathie. (On parle d'autisme & de chevaux)

#387 Message par Lilette » mardi 21 avril 2015 à 22:24

Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).


Par Amélie Tsaag-Valren
Tout cavalier a au moins une histoire à raconter, durant laquelle le cheval paraît avoir perçu très précisément son état émotionnel. Rien de paranormal là-dedans : depuis quelques années, les scientifiques eux-mêmes reconnaissent de véritables facultés d’empathie chez le cheval… Des facultés qui permettent notamment aux chevaux d’aider les enfants autistes à s’ouvrir au monde…
L’empathie, tout le monde en a – au moins vaguement – entendu parler. Selon le Larousse, c’est la « faculté intuitive de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent ». On la résume souvent par une petite phrase, « se mettre à la place de… »
Image
© Melissa Schalke - Fotolia.com

D’emblée, il n’est pas certain que les chevaux sachent réellement « se mettre à la place des êtres humains » ou de l’un des leurs... mais un faisceau d’indices concordants tend à montrer qu’ils ressentent l’état émotionnel des personnes et de leurs congénères pour s’y adapter.

Des témoignages par milliers

Toute personne qui offre une place aux chevaux dans sa vie récolte dans son escarcelle des dizaines de récits inexplicables autrement que par l’empathie. La question de savoir si les chevaux sont influencés par notre état émotionnel vient toujours à l’esprit un jour ou l’autre !


L’empathie du cheval, dans sa définition de « faculté à percevoir l’état émotionnel d’autrui », a été le sujet d’une étude scientifique réalisée dans un centre équestre japonais.

Pour ma part, ce fut vers l’âge de seize ans. Ayant reçu une réprimande sévère du moniteur dans le centre équestre où je montais pendant l’été, je suis entrée dans le box d’Elgado – un grand alezan dégingandé avec une liste tordue et deux balzanes – dans un état de colère. Alors qu’Elgado était « un ami » d’une douceur et d’une patience à toutes épreuves, il m’a présenté sa croupe. Une « histoire de cavalier(e) » très ordinaire, que l’on trouve répétée sous la même forme en de nombreux lieux, et à propos de nombreux chevaux… Qui n’a jamais constaté un dimanche matin, au moment de l’embarquement pour se rendre sur un concours, que plus l’on s’inquiète de ce que le cheval soit difficile à embarquer, plus on s’énerve, plus on risque qu’il devienne effectivement impossible de l’embarquer ?

Image
Le cheval, un extraordinaire « perceveur » d’émotions. © Agence DER - Fotolia.com

Ces histoires vont dans le sens d’une réaction négative du cheval dès qu’il perçoit une émotion désagréable (stress, colère…) chez les humains qui le côtoient. Quelques-unes vont plus loin : le cheval adapte aussi ses réactions à nos changements d’état émotionnel. Une amie m’a conté un jour de chagrin d’amour, où l’animal est venu au galop depuis le fond de son pré. Il s’est frotté à elle comme pour la consoler, « comme s’il savait » de quoi elle avait besoin.

Keyrann, le vertige et moi

La cavalière et écrivain Charlotte Bousquet raconte une histoire très révélatrice :
« … une randonnée que j’accompagnais en tant que deuxième guide (ou ramasseuse de casquettes). La responsable du groupe décide de prendre un raccourci, l’un des cavaliers perd un chapeau ou un foulard. Je descends de mon cheval (un entier d’une dizaine d’années à l’époque) pour le récupérer. Problème n°1 : les autres ne m’attendent pas. Il s’énerve, piaffe, etc. Problème n°2 : la pente est très escarpée, et je n’aime pas trop sangler de bon matin. La selle glisse. Keyrann s’énerve. Et moi, je m’affole : une crise de vertige monstrueuse. Il y a un énorme dénivelé et je ne gère plus rien. Je me laisse glisser, en larmes, sur le côté. Je lâche tout. Et Keyrann s’arrête immédiatement de piaffer. Il fourre sa tête dans mon cou et reste avec moi jusqu’à ce que je sois calmée. Il s’est montré adorable et doux durant tout le reste de la journée. »

Hasard ou empathie ? Keyrann a-t-il perçu le trouble de sa cavalière et réagi en conséquence ? C’est possible… Ces histoires ne sont pas limitées aux chevaux, nombre de propriétaires de chiens et de chats en citent de très semblables.

La science confirme l’empathie… pas la télépathie

L’empathie du cheval, dans sa définition de « faculté à percevoir l’état émotionnel d’autrui », fut le sujet d’une étude réalisée en 1996. Dans un centre équestre japonais, les scientifiques ont trié deux groupes de six personnes : d’un côté, ceux qui déclarent avoir peur des chevaux ou ne pas être à l’aise avec ces animaux, de l’autre, ceux qui déclarent aimer les chevaux ou être neutre à leur présence. Il a été demandé à chaque personne de serrer un cheval dans ses bras pendant 90 secondes. Le rythme cardiaque (RC) des gens et des chevaux a ensuite été mesuré. Les chevaux stressent (augmentation du RC) en présence d'une personne qui déclare en avoir peur ou ne pas les aimer. Leur RC est en revanche normal en présence d'une personne qui déclare les aimer, ou être neutre à leur présence. Et réciproquement. Conclusion, « Ces résultats suggèrent qu'une certaine interaction affective peut exister entre les humains et les chevaux1 »

La sociologue et zootechnicienne Jocelyne Porcher place elle-même l’empathie au cœur des qualités essentielles à une relation harmonieuse avec les chevaux : « Il faut de l’empathie pour comprendre l’autre et monter un projet commun »…

Cependant, l’empathie n’est pas la télépathie et ce serait une grave erreur que de confondre ces deux notions. L’empathie passe aussi par le décryptage du regard et de la position de l’autre, ce que l’on appelle le langage du corps – et nous savons depuis plus d’un siècle que le cheval est un champion dans ce domaine, en particulier grâce à l’histoire de Hans le Malin.

La télépathie est une « transmission de pensée » qui peut consister en des phrases, des sons ou encore des couleurs en plus de sensations. Et surtout, elle ne fait pas appel au langage du corps. Le britannique Rupert Sheldrake envisage la possibilité d’une communication télépathique à distance entre les animaux, et même entre l’humain et les animaux... une théorie que les scientifiques actuels réfutent avec force. Quelques personnes connues – comme Laila del Monte, qui travaille notamment avec Michel Robert – se disent cependant capables d’établir une communication télépathique avec les chevaux.

Le spécisme diminue, l’empathie envers les chevaux augmente…

C’est évident, la fréquentation des chevaux – nul besoin d’une étude sur un échantillon représentatif de 1000 personnes pour le prouver – nous fait du bien. Et si le cheval nous « donne » beaucoup d’émotions, la réciproque est tout aussi vraie. En tant qu’êtres humains, nous sommes naturellement « équipés » pour avoir de l’empathie envers les animaux. Elle ne diminue pas avec l’âge. En revanche, plus les enfants grandissent, plus ils apprennent le « spécisme », une hiérarchisation entre les espèces qui consiste à placer l’homme « au-dessus » des animaux, à considérer que ces derniers n'existent que pour être à leur service. Le spécisme est sociétal si l’on en croit une observation de Freud dans l’un de ses articles publié en 1917 :

« L'enfant ne ressent aucune différence entre son propre être et celui de l'animal ; c'est sans étonnement qu'il trouve dans les contes des animaux pensants, parlants […] C'est seulement après avoir grandi qu'il se sera suffisamment éloigné de l'animal pour pouvoir injurier l'homme en lui donnant des noms de bêtes. »

Ces dernières années, le spécisme tend à diminuer et l’empathie humaine envers les chevaux à augmenter. Il n’est qu’à se souvenir de l’indignation mondiale en février dernier, à la vue de la vidéo où le cheval d’endurance Splitters Creeks Bundy se brisait les deux canons.

Le cheval au secours des enfants autistes

Nombre de parents considèrent les chevaux comme d’excellents « professeurs » pour leurs enfants : ils aident à prendre conscience des rapports avec l’autre sans jamais les juger. Chez le cheval, un ressenti agréable ou désagréable entraîne une réaction en conséquence et en toute sincérité : il n’y a aucun décalage entre le ressenti et l’expression du ressenti. Une particularité qui rend le cheval très adapté à l’aide aux personnes autistes… Réputés ne pas avoir d’empathie, la réalité des autistes est plus nuancée : il s’agit plutôt d’une difficulté à interpréter les émotions des autres et à extérioriser leur propre ressenti, pour le faire comprendre aux neurotypiques (les personnes sans troubles autistiques). Les neurotypiques vont souvent percevoir les autistes d’une manière négative. Mais les chevaux ne jugent pas la personne autiste qui les côtoie, et les aident à mieux s'accepter.

Temple Grandin, zootechnicienne américaine de renommée internationale et cavalière régulière, a été détectée autiste « de haut niveau » (sans troubles intellectuels) à l’âge de quatre ans. Si elle éprouve des difficultés sociales avec les gens, son empathie envers les animaux va très au-delà de ce qu’elle peut interpréter chez les humains, comme elle le raconte dans son ouvrage L’interprète des animaux.

L’avènement d’internet permet de communiquer de très nombreux témoignages d’autistes ou de leurs parents, émus de voir leurs enfants « s’ouvrir au monde » grâce aux chevaux. Celui-ci concerne une jeune fille atteinte du syndrome d’Asperger :
[…] les insultes commencent : « Et grosse vache, c'est toi qui a cassé les amortisseurs ! ». […] Je commence à avoir l'habitude. Je pourrais répondre. Je devrais répondre. Mais voilà : je souffre du syndrome d'Asperger et je suis incapable de répondre. Incapable de parler. Incapable de me défendre. Je voudrais me fâcher mais rien ne sort. Je voudrais hurler « Vos gueules ! » mais je ne peux pas. […]
J'aime les chevaux. J'ai toujours préféré les animaux aux êtres humains. Les animaux ne vous jugent pas. Ils vous donnent de l'amour gratuitement. […] Nathalie m'a dit qu'on allait prendre Figaro. C'était le plus vieux cheval du poney club et il était le meilleur pour les débutants car il était très doux et obéissant. Je suis montée sur lui, pas très à l'aise, mais Nathalie est une bonne monitrice et Figaro un cheval merveilleux. L'essai a été magnifique. Je suis montée sur un ange. Je l'ai aimé dès le premier jour. Mon Figaro. Je ne sais pas montrer mes sentiments, mais je lui ai envoyé tellement de pensées d'amour qu'il n'a pas pu faire autrement que le sentir. Je n'avais plus envie de descendre. Je voulais rester avec lui. Rien qu'avec lui. Oublier cette méchanceté tout autour de moi. Rester sur son dos et faire le tour de la terre. Pour la première fois de ma vie, je parvenais à « déconnecter », à ne plus me laisser envahir par toutes ces pensées, à avoir l'esprit libre, vide, serein...

Séverine Sileig, Pour toi Figaro2

De son côté, SAR la Princesse Alia de Jordanie (ne pas confondre avec SAR la Princesse Haya, ex-Présidente de la FEI) a également démontré l’utilité du contact avec les chevaux chez les enfants autistes. Elle a fondé le projet Growing Together ("Grandir ensemble") dans le but de permettre à des enfants autistes, présentant des désordres émotionnels et des besoins physiques particuliers, de surmonter leurs problèmes grâce au contact avec les animaux et notamment les chevaux. Certains de ces enfants ont pu arriver à suivre une scolarité normale.

Le projet avait été initié avec principalement des chevaux en retraite ou sauvés de la maltraitance ou de l’abattoir.

« Aucun de ces chevaux n’avait subi d’entraînement spécifique » explique SAR la Princesse Alia, « les enfants ont rencontré les chevaux, et en quelques minutes chaque enfant a été « choisi » par l’un des chevaux - le lien entre eux étant clairement mis en lumière par des indications physiques de la part du cheval. Le programme est conduit au rythme de chaque enfant. Certains sont extrêmement anxieux du simple fait d’être dehors, d’autres veulent monter sur le cheval dès le premier jour, d’autres encore prennent des semaines pour s’approcher suffisamment d’un cheval pour le toucher. Mais il y a eu de véritables miracles et presque tous les enfants ont montré des progrès vraiment stupéfiants ».3
1 : H. Hama, M. Yogo et Y. Matsuyama, « Effects of stroking horses on both humans’ and horses’ heart rate responses », Jpn Psychol. Res., vol. 38,‎ 1996, p. 66-73

2 : Publié sur We love Words

3 : Extrait du discours prononcé par SAR la Princesse Alia de Jordanie lors de la Conférence annuelle de la WAHO (Organisation Mondiale du Cheval Arabe) à Doha (Qatar) en novembre 2011. Discours reproduit dans Cheval Savoir n°29 avec l’autorisation particulière de SAR la Princesse Alia

http://www.cheval-savoir.com/1914-cheva ... hie?ty=fav
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Re: Le cheval et l’empathie. (On parle d'autisme & de chevau

#388 Message par Flower » mercredi 22 avril 2015 à 11:28

Merci Lilette pour cet article! C'est très intéressant. (Bon, on le savait déjà...)

Je trouve surtout intéressant ce que dit Aila de Jordanie sur le fait que les enfants ont été "choisis" par les chevaux - parce que j'ai toujours eu l'impression que c'est en fait mon poney qui m'a choisie plus que l'inverse...
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.

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Re: Le cheval et l’empathie. (On parle d'autisme & de chevau

#389 Message par Lilette » mercredi 22 avril 2015 à 11:32

Clairement la même chose pour moi, il venait me voir au pré chez ses éleveurs, il n'était pas encore sevré, sa mère à l'autre bout du pré et lui à côté de nous ....
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Re: Le cheval et l’empathie. (On parle d'autisme & de chevau

#390 Message par Flower » mercredi 22 avril 2015 à 11:51

Ça le mien ne l'a pas fait, mais je pouvais tout de suite l'attraper alors que son éleveur devait toujours l’appâter avec quelque chose.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.

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