Expression des visages

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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Mr.Spleen
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Re: question aux diagnostiqués : expressions faciales

#61 Message par Mr.Spleen » samedi 19 avril 2014 à 23:40

Je suis nul pour différencier un bon jeu d'acteur d'un mauvais jeu d'acteur.
En revanche je mémorise les visages très facilement.

J'étais pas trop mauvais au test d'empathie. Je l'ai fait par déduction en imaginant le contexte et le visage en entier.

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charles
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Re: question aux diagnostiqués : expressions faciales

#62 Message par charles » dimanche 20 avril 2014 à 10:38

Quand je lis tout ce que le CRA fait passer comme tests et que je mets cela en parallèle avec la diversité des personnalité Asperger, je me dis que finalement le diagnostique est plutôt aléatoire.
Certains sont empathiques, d'autres ne lisent pas les expressions, certains sont sensibles aux bruits, d'autres voient les murs bouger. Certains n'ont aucune adresse, d'autre au contraire.
Certains sont hypersensibles et d'autres ne montrent rien. Certains fixent dans les yeux, et d'autres regardent par terre ....

Mais ils sont fiables tous ces tests ?


Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (fin).

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Nova
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Re: question aux diagnostiqués : expressions faciales

#63 Message par Nova » dimanche 20 avril 2014 à 15:05

@Charles Oui dans l'ensemble ils sont fiables, un psy ne va pas dire que tu es neurotypique uniquement parce que tu le regarde dans les yeux, ils savent qu'il y a autant d'autiste que d'autisme et c'est à eux de retenir assez de critères selon une liste, si assez de critères sont réunis, le spécialiste peut estimer que la personne est aspi
Modifié en dernier par Nova le dimanche 20 avril 2014 à 16:19, modifié 1 fois.
Đī@gnőstįqué TSA

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Re: question aux diagnostiqués : expressions faciales

#64 Message par Astragale » dimanche 20 avril 2014 à 16:15

Exactement ce que j'allais répondre. :bravo:
Aspie HPI

Mon blog de photo
http://isolde-h.wixsite.com/photographie

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charles
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Re: question aux diagnostiqués : expressions faciales

#65 Message par charles » dimanche 20 avril 2014 à 18:19

Bon alors c'est mieux !

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Idée
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Re: question aux diagnostiqués : expressions faciales

#66 Message par Idée » dimanche 20 avril 2014 à 19:54

charles a écrit :Quand je lis tout ce que le CRA fait passer comme tests et que je mets cela en parallèle avec la diversité des personnalité Asperger, je me dis que finalement le diagnostique est plutôt aléatoire.
Certains sont empathiques, d'autres ne lisent pas les expressions, certains sont sensibles aux bruits, d'autres voient les murs bouger. Certains n'ont aucune adresse, d'autre au contraire.
Certains sont hypersensibles et d'autres ne montrent rien. Certains fixent dans les yeux, et d'autres regardent par terre ....
Une citation de T. Attwood à ce sujet (Le syndrome d'Asperger, guide complet, p.49-50.) :
À la fin de l'examen de dépistage, le clinicien récapitule et passe en revue les particularités du passé médical de la personne, de sa gamme d'aptitudes et de comportements qui correspondent à un diagnostic de Syndrome d'Asperger, et conclut si les symptômes sont suffisants pour poser le diagnostic. J'explique au client et à la famille le concept de puzzle du diagnostic à cent pièces. Certaines pièces du puzzle (i.e.: caractéristiques du Syndrome d'Asperger) sont essentielles, à savoir les pièces dans les coins et sur les rebords. Quand plus de 80 pièces sont interconnectées, le puzzle est terminé et le diagnostic confirmé. Pourtant, aucune des caractéristiques n'est exclusive au Syndrome d'Asperger, et un enfant ou adulte typique aura peut-être 10 à 20 pièces ou caractéristiques. La personne examinée en vue d'un diagnostic peut avoir plus de pièces que la population typique, mais parfois pas assez, ou pas les pièces-clefs ou angulaires utiles pour que le puzzle soit complet, c'est-à-dire pour recevoir un diagnostic de Syndrome d'Asperger.
Charles a écrit :Mais ils sont fiables tous ces tests ?
Avec mes psys il y a eu quelques conversations à ce sujet, jadis. Il y a des arguments que j'ai plus ou moins compris. Par exemple, l'un m'a dit que le diagnostic pouvait ne pas être totalement fiable parce qu'il était basé sur une observation clinique, qu'il n'y avait pas de tests à l'heure actuelle basé sur des marqueurs biologiques (comme avec un scanner, par exemple). Au premier abord on peut se dire ok... Mais en réfléchissant un peu plus, cette logique ne tient pas, à mon sens. Déjà quand on regarde du côté des problématiques psys, la majorité des diagnostics sont des diagnostics cliniques qui ne sont pas plus basés sur des marqueurs biologiques. Donc si le diag clinique pour l'autisme n'est pas valable à leurs yeux, je ne comprends pas que le diag clinique pour la dépression ou l'anxiété ou autre problème plus grave soit plus fiable. Autre chose pose à mon sens un problème de logique. La plupart des diags pour le syndrome d'Asperger, sont posés suite à un protocole de tests standardisés et sont aussi le fruit d'une évaluation multidisciplinaire (donc avec implication de plusieurs professionnels de disciplines différentes). Ces deux éléments, à mon sens, n'offrent peut-être pas une garantie absolue, mais disons que ça limite le risque d'erreur. Pour tous les diags psys reçus plus ou moins formellement, je n'ai jamais passé de tests, ils n'ont été que le fruit de l'observation clinique de mes psys. Alors pourquoi une évaluation en autisme qui déjà est plus "balisée" que l'évaluation d'autres problématiques, serait-elle moins fiable ? Je n'ai pas la réponse à cette question car je n'ai pas eu la chance de faire part de cette réflexion à mon ancien psychologue et que je ne parle plus de ce sujet avec mon psychiatre (que je vois par ailleurs rarement).
HP+SA

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charles
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Re: question aux diagnostiqués : expressions faciales

#67 Message par charles » dimanche 20 avril 2014 à 20:13

Merci Idée.

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Re: Nouvelles recherches sur les expressions du visage

#68 Message par Tugdual » jeudi 3 juillet 2014 à 21:13

Comment reconnaissons-nous un sourire sincère ? :
Cerveau & Psycho a écrit : Nous évaluerions l’authenticité d’un sourire en le reproduisant
« en miniature » par des microcontractions invisibles des muscles
de notre propre visage.


Pour passer une bonne soirée, mieux vaut savoir reconnaître si le sourire de
votre interlocuteur exprime un ennui poli ou une réelle joie de discuter avec vous.
De fait, le sourire est l’une des expressions qui peuvent traduire le plus grand
nombre d’émotions différentes. Comment le décodons-nous ? Sebastian Korb,
de l’Université du Wisconsin-Madinson, Didier Grandjean, de l’Université de Genève,
et leurs collègues ont montré que nous évaluons la sincérité d’un sourire en le
rejouant en miniature, grâce à des micro-contractions invisibles des muscles impliqués.

Dans cette étude, un sourire authentique est défini comme exprimant une réelle
émotion positive (joie, amusement, etc.). Selon la théorie de la cognition incarnée
(en anglais embodiment), nous comprenons les émotions d'un interlocuteur en
activant les mêmes schémas musculaires que lui : des microcontractions,
automatiques et invisibles, se produisent dans les mêmes muscles faciaux que
ceux mobilisés par la personne pour exprimer son émotion. En d’autres termes,
nous rejouons dans notre corps une version miniature de l’expression (ou, selon
certaines variantes, nous en effectuons une simulation cérébrale). La compréhension
de l’émotion viendrait alors soit d’un ressenti interne de ces microcontractions,
soit d’un traitement cérébral des commandes motrices envoyées aux muscles.

Cette théorie se fonde sur les travaux du psychologue américain William James,
à la fin du XIXe siècle, et sur la découverte des neurones miroirs – des neurones
qui s’activent de la même façon quand on effectue une action et quand on regarde
quelqu’un la faire –, au début des années 1990. Diverses expériences soutiennent
cette théorie. Par exemple, quand on empêche quelqu’un d’effectuer ces micro-
contractions mimétiques (en lui faisant tenir un crayon dans la bouche), il
distingue moins bien la sincérité des sourires.

Pour confirmer que ce mécanisme intervient dans l’évaluation des sourires,
les chercheurs ont créé de petites vidéos d’animation de deux secondes, où
des avatars présentaient 19 types différents de sourire. Les sourires virtuels
simulaient la contraction plus ou moins intense de quatre muscles faciaux :
le corrugateur, responsable de l’abaissement des sourcils ; l’orbiculaire, qui
crée un plissement des yeux ; le grand zygomatique, qui soulève les coins de
la bouche, et le masséter, qui permet l’ouverture ou la fermeture de la
mâchoire. Ces sourires ont été montrés à 31 participants, pendant qu’on
enregistrait chez eux l’activité de ces mêmes muscles par électromyographie
(la mesure des petits courants électriques qui accompagnent la contraction).
Chaque fois, le participant devait évaluer l’authenticité du sourire sur une
échelle de 1 (pas du tout authentique) à 100 (très authentique).

Les mesures ont révélé que les participants effectuaient bien des micro-
contractions mimétiques : ils activaient un schéma musculaire similaire à celui
qui aurait produit, chez une personne réelle, l’expression simulée par les avatars.
En outre, plus les microcontractions étaient intenses, plus le sourire était jugé
authentique. Les cas où l’expression des avatars faisait sourire le participant
ont été exclus, car il s’agissait alors plus de contagion émotionnelle que d’une
simple compréhension de l’émotion exprimée. C’est donc bien la « reproduction
miniature » qui permettrait d’évaluer l’authenticité des sourires.

En outre, les plis au coin des yeux ne suffisent pas pour qu'un sourire soit
jugé comme sincère, comme on le croyait auparavant (peut-être à cause de
l’utilisation d’images statiques dans les précédentes études). Les sourires
perçus comme les plus authentiques impliquaient tous les muscles étudiés,
à l’exception du corrugateur, et mettaient donc en œuvre, outre le pli des
yeux et le soulèvement du coin des lèvres, une légère ouverture de la bouche.

Peut-on alors falsifier un sourire ? En théorie oui, selon D. Grandjean, car
tous ces muscles peuvent être contractés de façon volontaire et consciente,
sans que cela soit sous-tendu par une émotion. Cela nécessite cependant
une parfaite maîtrise technique, difficile à obtenir en pratique. De façon
générale, une émotion n’est pas exprimée seulement par les muscles du visage,
mais implique d’autres composantes corporelles plus ou moins contrôlables
(posture, pâleur ou rougeur de la peau, etc.). Pour les acteurs et les enjôleurs
de tout poil, mieux vaut donc ressentir vraiment un peu de joie pour exhiber
un sourire d’apparence sincère !
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: Nouvelles recherches sur les expressions du visage

#69 Message par Laura Ingalls » jeudi 3 juillet 2014 à 21:47

c'est fort intéressant!

Et quand on a des expressions inappropriées, c'est quoi? On ne bouge pas les "bons" muscles et l'autre croit détecter du contentement, de la colère ou que sais-je, alors qu'on ressentait autre-chose?

Tugdual a écrit :Peut-être que personne n'est capable de
décoder les émotions sur les visages.

Seuls les autistes en sont conscients, et
les autres s'imaginent pouvoir le faire ...
Peut-être! Va savoir! Peut-être que les autistes sont les seuls à ne pas être atteints de croivoir! lol Plus sérieusement, peut-être que ça pourrait expliquer que les gens ne détectent pas nos/mes émotions et pensent que je m'en fous alors que je ne m'en fous pas, que je trouve ça drôle alors que je ne trouve pas ça drôle, etc... ils détectent les les muscles, tels ou tels muscles se contractent alors ils croient voir (en 2 mots cette fois) que je suis contente alors que je ne suis pas contente, ou fâchée alors que je ne suis pas fâchée, et pareil pour les autres! Serait-ce possible?
"L'autisme n'est pas contagieux et je trouve que c'est bien dommage d'ailleurs!" J. Schovanec

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Re: Nouvelles recherches sur les expressions du visage

#70 Message par Tugdual » jeudi 3 juillet 2014 à 22:03

Laura Ingalls a écrit :Et quand on a des expressions inappropriées, c'est quoi? On ne bouge pas les "bons" muscles et l'autre croit détecter du contentement, de la colère ou que sais-je, alors qu'on ressentait autre-chose?
C'est tout à fait plausible.

Cela aurait été intéressant que ces chercheurs
fassent les mêmes tests avec des autistes ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: Nouvelles recherches sur les expressions du visage

#71 Message par WinstonWolfe » jeudi 3 juillet 2014 à 22:09

Oui, ça peut même s'étendre à toute réaction atypique. Si tu ne réagis pas de la façon avec laquelle ton interlocuteur aurait réagi lui même, tu surprends, voire tu déstabilises. Et plus ta réaction apparente (telle qu'elle est perçue) s'éloigne de la norme, plus tu vois apparaître des réactions de rejet.

La mauvaise nouvelle dans cet article, c'est qu'il est apparemment difficile de faire bonne figure (au sens propre, réellement !) quand ce n'est pas inné.

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Re: Nouvelles recherches sur les expressions du visage

#72 Message par G.O.B. » jeudi 3 juillet 2014 à 22:14

Justement, je dois faire un bilan prochainement avec un ergothérapeute concernant la motricité fine des muscles autour de la bouche (conseillé par une orthophoniste).
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Re: Nouvelles recherches sur les expressions du visage

#73 Message par Laura Ingalls » jeudi 3 juillet 2014 à 22:52

WinstonWolfe a écrit :Oui, ça peut même s'étendre à toute réaction atypique. Si tu ne réagis pas de la façon avec laquelle ton interlocuteur aurait réagi lui même, tu surprends, voire tu déstabilises. Et plus ta réaction apparente (telle qu'elle est perçue) s'éloigne de la norme, plus tu vois apparaître des réactions de rejet.
en gros, ils ne se mettent pas à la place des autres non-plus! Ils mettent les autres à leur place! Y a pas que les autistes qui ont du mal à se mettre à la place des autres!
WinstonWolfe a écrit :La mauvaise nouvelle dans cet article, c'est qu'il est apparemment difficile de faire bonne figure (au sens propre, réellement !) quand ce n'est pas inné.
ben, en ce qui me concerne, quand je ris alors qu'il n'y a absolument rien de drôle, et que je ne trouve rien de drôle, j'ai beaucoup de mal à contrôler y a même des fois où je n'y arrive pas!
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Re: Nouvelles recherches sur les expressions du visage

#74 Message par WinstonWolfe » vendredi 4 juillet 2014 à 6:39

Il y a d'un côté l'outil, et de l'autre la volonté de s'en servir. Même si les non autistes sont a priori équipés pour se mettre à la place de l'autre dans les interactions, encore faut-il qu'ils y soient motivés.

Là, ça dépend des personnes, des situations...

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Re: Nouvelles recherches sur les expressions du visage

#75 Message par Laura Ingalls » vendredi 4 juillet 2014 à 10:05

Ils peuvent, mais ils ne le font pas?

Mais en fait, je veux dire, quand ils décodent que tels muscle qui bougent=telle émotion, c'est parce que eux réagiraient comme ça, non?
Ex: eux, s'ils riaient, ça voudrait dire qu'il trouvent ça drôle ou que c'est joyeux, alors si je ris, ils pensent aussi que je trouve la situation drôle et si eux ne rient jamais de nervosité, ils ne détectent pas quand mon rire est une expression de nervosité et pas "mouahahaa c'est trop marrant!"! En gros, ils se réfèrent à leur réaction à eux, non?
Et en fait je me demandais, comment font-ils la différence entre un rire joyeux, un rire jaune, un rire nerveux...?
Question bis: est-ce que, dans le fond, comme la plupart des gens réagissent comme eux, leur détection est juste? Et s'ils se retrouvaient au milieu d'une bande de Laura Ingalls qui rient de nervosité et souris de gêne, leur décodage ne serait pas juste et ils seraient paumés?

Ah oui, et puis aussi, s'ils détectent les mouvements des muscles et pas vraiment les émotions, en fait ils ne sont pas si empathiques que ça!
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