J'ai une relation compliquée à l'alcool.
Jeune, dès ma première sortie "sociale" le soir, j'ai bu mes premières liqueurs(bien sucrées) qui se sont révélées être indispensables pour supporter ce genre de socialisation, mais consciente que je mettais le pied dans l'autodestruction, puisqu'au fond tout ce cirque me dégoûtait, mais je n'ai pas eu la force de caractère de m'éloigner de mon but ultime : l'intégration à tout prix(il faut dire à ma décharge que j'étais déjà très isolée).
Ensuite, cela a continué de la même façon, à chaque tentative de socialisation sinon c'était intenable pour moi. Le problème, c'est que je n'ai pas de limite, c'est quasi impossible pour moi de m'arrêter juste après deux bières par exemple et si quelqu'un tente de me raisonner ou de m'en empêcher, la frustration est tellement énorme que je rentre dans une énorme colère
Il y a quelques temps, j'ai passé 3 ans avec quelqu'un qui n'était peut-être pas encore alcoolique mais pas loin, il buvait à chaque occasion, sa famille était pareil, c'était l'horreur chez eux quand on allait y manger, ça se terminait invariablement de la même manière, ils étaient tous bourrés à chanter et à "gueuler", l'enfer
On buvait ensemble en toute occasion(car quand on veut boire, il peut y avoir de nombreuses occasions, pour fêter ci, pour se détendre de ça, on peut en inventer à foison). J'ai senti que le danger n'était pas loin, je commençais à avoir des tremblements, j'ai stoppé net.
Et lui, malgré ce que je lui avais dit(je lui avais clairement dit que je commençais à devenir accro physiquement), à tenté plusieurs fois de me faire boire. Il préférait que je sois alcoolique que de boire seul sans doute
Une fois le type largué, j'ai eu encore recours aux bières lors de tentatives de socialisation avec des HPI. J'ai découvert le SA, j'ai mieux compris, j'ai tenté une sortie sans alcool avec eux et c'était l'enfer de l'ennui et du malaise
J'ai compris que je pourrai difficilement faire des sorties "de groupe" avec des gens que je connais peu sans alcool, tout simplement parce que je déteste cette situation(le pourquoi n'est pas encore hyper clair), je n'y arrive pas.
Alors maintenant, je fais des sorties adaptées
et la dernière tentative au vitel menthe a été très agréable
. Mais nous n'étions que deux et j'avais déjà rencontré la personne à plusieurs reprises.
Je ne veux plus boire d'alcool, surtout pas de bière et vivre au plus près de ce que je peux/veux faire.