Re: Quel est votre intérêt restreint ?
Posté : vendredi 3 janvier 2020 à 20:45
Quand un intérêt n’est pas restreint, il est
quoi ?
Il est étendu ?
Étendu à quoi ?
Un intérêt restreint à quoi ?
Tout intérêt est capture de l’attention.
Un biais de l’attention vers certains matériels (le langage écrit, les images), c’est déjà un intérêt restreint ?
Et ceux qui n’ont pas d’intérêts restreints - ceux qui ne sont pas autistes donc -, quand leur attention est capturée par la consommation, leur image sociale, leur position hiérarchique etc..,, de quel type d’intérêt s’agit-il donc ?
Plutôt que de parler d’intérêt restreint ne serait-il pas plus conforme à la réalité des choses de parler -sans nécessité d’évoquer ce qui l’attire- de centration de l’attention, qui s’opposerait à sa distraction ?
Dans « Le cerveau attentif »,Jean -Philippe Lachaux écrit:
« La définition de l’attention ne doit pas se limiter à la sélection d’informations disponibles à nos sens. Elle doit étendre la notion de sélection à un champ plus large qui inclut ces éléments privés de notre vie mentale.
La réalisation d’un calcul mental complexe s’accompagne d’une redirection de l’attention vers des processus internes et d’une prise de distance par rapport au monde qui nous entoure. Il faut donc admettre que l’attention ne sélectionne pas seulement entre des informations sensorielles mais également entre des processus mentaux qui peuvent être associés ou non au traitement de ces informations sensorielles. James distinguait l’attention sensorielle tournée vers les objets des sens, de l’attention intellectuelle tournée vers les idées....«
Cette vision des choses me semble autoriser à regarder les « intérêts restreints « comme des formes spécifiques d’attention pour n’importe quel type d’objet -y compris des processus mentaux - plutôt que comme des objets spécifiques d’intérêt.
Leur caractéristique est aussi leur limite : une attention qui reste centrée (hyperfocalisée) sans se laisser distraire court le risque de négliger des informations nécessaires à sa survie.
Lachaux écrit ainsi:
« Sans cette capacité à se laisser distraire, le cerveau vivrait dans un monde clos exclusivement centré sur son objet d’étude...ce qui n’est pas sans danger. La distraction est un signal d’alarme, comme la douleur.... La distraction nous protège en redirigeant l’attention vers des stimuli potentiellement importants pour l’organisme.
Lorsque nous sommes concentrés nous fabriquons une sorte de bulle qui nous isole de tout ce qui ne concerne pas directement l’activité en cours. »
quoi ?
Il est étendu ?
Étendu à quoi ?
Un intérêt restreint à quoi ?
Tout intérêt est capture de l’attention.
Un biais de l’attention vers certains matériels (le langage écrit, les images), c’est déjà un intérêt restreint ?
Et ceux qui n’ont pas d’intérêts restreints - ceux qui ne sont pas autistes donc -, quand leur attention est capturée par la consommation, leur image sociale, leur position hiérarchique etc..,, de quel type d’intérêt s’agit-il donc ?
Plutôt que de parler d’intérêt restreint ne serait-il pas plus conforme à la réalité des choses de parler -sans nécessité d’évoquer ce qui l’attire- de centration de l’attention, qui s’opposerait à sa distraction ?
Dans « Le cerveau attentif »,Jean -Philippe Lachaux écrit:
« La définition de l’attention ne doit pas se limiter à la sélection d’informations disponibles à nos sens. Elle doit étendre la notion de sélection à un champ plus large qui inclut ces éléments privés de notre vie mentale.
La réalisation d’un calcul mental complexe s’accompagne d’une redirection de l’attention vers des processus internes et d’une prise de distance par rapport au monde qui nous entoure. Il faut donc admettre que l’attention ne sélectionne pas seulement entre des informations sensorielles mais également entre des processus mentaux qui peuvent être associés ou non au traitement de ces informations sensorielles. James distinguait l’attention sensorielle tournée vers les objets des sens, de l’attention intellectuelle tournée vers les idées....«
Cette vision des choses me semble autoriser à regarder les « intérêts restreints « comme des formes spécifiques d’attention pour n’importe quel type d’objet -y compris des processus mentaux - plutôt que comme des objets spécifiques d’intérêt.
Leur caractéristique est aussi leur limite : une attention qui reste centrée (hyperfocalisée) sans se laisser distraire court le risque de négliger des informations nécessaires à sa survie.
Lachaux écrit ainsi:
« Sans cette capacité à se laisser distraire, le cerveau vivrait dans un monde clos exclusivement centré sur son objet d’étude...ce qui n’est pas sans danger. La distraction est un signal d’alarme, comme la douleur.... La distraction nous protège en redirigeant l’attention vers des stimuli potentiellement importants pour l’organisme.
Lorsque nous sommes concentrés nous fabriquons une sorte de bulle qui nous isole de tout ce qui ne concerne pas directement l’activité en cours. »