Le sentiment de ne pas être aimé(e)

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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Crépuscule
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Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#1 Message par Crépuscule » lundi 12 octobre 2015 à 23:57

...Voire de vous sentir rejeté(e)


Vous arrive-t-il d'éprouver ce genre de sentiment ? Parfois ? Souvent ?

Si oui,

Cela vous touche particulièrement, ou alors votre indifférence est-elle à l'épreuve de tout ?

Tentez-vous parfois de changer quelque chose chez vous pour mieux vous faire aimer, accepter, ou au contraire, par fierté, ne voulez-vous rien changer et attendez d'être aimé(e) et respecté(e) tel(le) que vous êtes...

En règle général l'amour a-t-il une place importante dans votre vie, celui que vous portez aux autres, celui que vous recevez ? Ou plutôt la frustration, la solitude ?
Pensez-vous (ou pas) que la réflexion et le détachement puissent être utiles dans ce domaine ?

Répondez si vous voulez, ce n'est peut-être pas un sujet facile à aborder sur un forum :innocent:

Merci
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#2 Message par louis » mardi 13 octobre 2015 à 0:35

Oui, il m'arrive de me sentir rejeté.

Je peux ressentir de la frustration car je m'aperçois que je me suis "trompé de cible" dans la selection du role a jouer pour integrer ce groupe. J'aimerai pouvoir dire: coupez! On recomence!

Je ressens de la tristesse quand je crois que le rôle est bon mais que ça ne suffit pas,

Je peux aussi ressentir de la colère, par fatuité; genre je fais des pu...ne d'efforts pour m'intégrer et et personne ne s' en rend compte.

Dans tous les cas, je tourne les talons.

Je crois que le mépris me touche plus que le désamour ... l'amour semble si rare et precieux que je l'accepte uniquement de l'entourage restreint (femme enfants parents)
ne sais pas encore qui je dois être :innocent:

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Allan
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#3 Message par Allan » mardi 13 octobre 2015 à 0:44

Crépuscule a écrit :.

Répondez si vous voulez, ce n'est peut-être pas un sujet facile à aborder sur un forum :innocent:

Merci
C'est surtout qu'il y a beaucoup de questions, et je ne sais pas par laquelle commencer.
Comme je ne comprends pas grand chose aux rapports sociaux, il m'est difficile de me sentir rejeté, à moins qu'on me fasse des signaux très clair à ce sujet, alors oui à ce moment là, je peux comprendre qu'on me rejette.
C'est vrai que je n'ai pas envie de raconter sur le forum, mes derniers rejets.
Je suis aimé, mais ca n'a qu'un temps, avant qu'on se détourne de moi, sans que je comprenne ce que j'ai pu dire ou faire, enfin ça c'était avant parce que maintenant que j'en sais plus sur l'autisme, alors je commence à comprendre comment je lasse les gens et comment je les choque. Et puis sinon c'est moi qui coupe les liens pour un oui ou pour un non. J'essaie de faire des efforts la-dessus, mais bon :? , pas simple...
Je n'ai jamais rien fait de spécial pour me faire aimer, j'ai plutôt tendance à faire mon fier.
Sinon, je suis capable de tomber éperdument amoureux, mais ca reste cérébral, le corps ne suit pas et ne peut pas assumer autant de vibrations, là non plus je ne veux pas donner de détails.
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freeshost
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#4 Message par freeshost » mardi 13 octobre 2015 à 0:45

Je préfère ne pas augmenter mes besoins, mes addictions dans ce domaine-là. :mrgreen:

S'il s'agit d'amour, il s'agit d'un amour pluriel ou universel, pas d'un amour focalisé sur une personne ou un groupe de personnes.

Je ne tiens pas à être prisonnier d'un rôle. J'aime bien pouvoir en changer, curiosité diversifiée oblige. :P
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#5 Message par philippe1100 » mardi 13 octobre 2015 à 1:00

ah oui .

surtout avec les femmes , je n'arrive pas me trouver d'amoureuse . de ne pas avoir le look voulu pour être capable de les séduire . d' avoir toujours le sentiment que si elle peuvent changer de trottoir pour m'éviter , elle le ferais .

parfois au travail . même si je discute avec bien du monde . je ne suis pas toujours certain d'être aimé . parce qu'a la pause du midi . si je m'assoie seul a une table . personne ne viens s'assoir pour être a côté de moi . c'est seulement par manque de place que s'est le cas .

honnêtement , je ne sais pas trop quoi faire pour m'améliorer .

surtout que je regarde autour de moi et que je ne sens pas de si grande différence que cela entre moi et les autres .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#6 Message par helene-22 » mardi 13 octobre 2015 à 14:27

Le sentiment de rejet ? Oui, bien sur... très souvent.
Et oui, cela me touche car je perçoit cela très souvent comme une injustice...
comme si les gens ne comprenaient pas mes intentions. Cela vient de m'arriver à l'instant sur un forum.

Ce que je fais ? j'oscille toujours entre les deux. essayer de comprendre ce qui coince et en même temps me draper dans ma fierté...
Assez chiant comme grand écart... Montagnes russes émotionnelles assurées.

Est ce que l'amour a une grande importance ?
Non, je ne crois pas (ça sonne horrible quand je dis cela...) La compréhension, le respect, la solidarité oui.
L'amour, j'ai du mal à concevoir ce que c'est. L'attachement, je vois oui... voir l'affection.
Mais l'amour... à part ce qu'en disent les poètes, c'est abstrait. Je vois les gens qui se prétendent amoureux faire des horreurs au nom de cet amour.
Ca me semble presque dangereux...
Non diagnostiquée TSA. Démarche de diagnostic lancée avec mon MT, le 24/05/17. Dossier CRA Brest envoyé le 30 aout 2017.
HPI suspecté, non testé...
Diagnostic de phobie sociale

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Crépuscule
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#7 Message par Crépuscule » mercredi 14 octobre 2015 à 0:22

A lire certaines choses j'ai l'impression qu'il faudrait se mettre d'accord sur la définition de l'amour, pour moi c'est autre chose que le fait d'être amoureux, autre chose aussi que du romantisme ou que la séduction. Pas évident...

Etre amoureux, je dirais que c'est une sorte d'émotion irrationnelle dans laquelle on se complaît, mais je ne sais pas si cela sert obligatoirement la personne aimée.

Je dirais que l'amour, cela peut être le fait de se réjouir de l'existence de quelqu'un et de vouloir que cette personne soit heureuse, ce qui ne va pas sans la lucidité, il ne suffit pas de vouloir... Pour moi le respect en fait partie. Je dirais que si je sais que quelqu'un m'aime, je me sens bien avec cette personne et je sais que je peux alors être tel que je suis, avec mes faiblesses, sans qu'elle soient utilisées contre moi... Quelqu'un avec qui on se sent libre aussi...

“Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour.” Pierre Reverdy (pour citer un poète^^)

Autrement les philosophes se sont aussi occupés de la question, il faudrait que je recopie celles du dictionnaire philosophique d'A. Compte Sponville mais il est un peu tard... C'est très intéressant pourtant.

Il y a aussi l'amour tel qu'en parlaient Gandhi ou M. Luther King, un amour universel pour sortir d'un cercle vicieux d'injustices et de violences, de vengeances, rassembler les gens au lieu d'exalter les prétendues identités... Je ne sais pas si c'est abstrait ?
louis a écrit : Je peux aussi ressentir de la colère, par fatuité; genre je fais des pu...ne d'efforts pour m'intégrer et et personne ne s' en rend compte.
Franchement je comprend ça... Je trouve le terme 'fatuité' un peu fort franchement, fierté peut-être non ? La colère parfois doit s'exprimer, il vaut mieux ça que de toujours la rentrer...
Allan a écrit :
C'est surtout qu'il y a beaucoup de questions, et je ne sais pas par laquelle commencer.
(...)
Je n'ai jamais rien fait de spécial pour me faire aimer, j'ai plutôt tendance à faire mon fier.
Sinon, je suis capable de tomber éperdument amoureux, mais ca reste cérébral, le corps ne suit pas et ne peut pas assumer autant de vibrations, là non plus je ne veux pas donner de détails.
Oui je sais, ça fait beaucoup de questions, désolé :lol:

Je suis convaincu qu'on peut aimer tout en gardant sa lucidité, je crois que c'est même mieux que d'être envahi par ses émotions franchement, pour les détails pas grave :mryellow:
freeshost a écrit :
S'il s'agit d'amour, il s'agit d'un amour pluriel ou universel, pas d'un amour focalisé sur une personne ou un groupe de personnes.
Un peu comme l'exemple de Gandhi dont je parlais plus haut alors ? Une sorte de bienveillance ?
philippe1100 a écrit :ah oui .

surtout avec les femmes , je n'arrive pas me trouver d'amoureuse . de ne pas avoir le look voulu pour être capable de les séduire . d' avoir toujours le sentiment que si elle peuvent changer de trottoir pour m'éviter , elle le ferais .

parfois au travail . même si je discute avec bien du monde . je ne suis pas toujours certain d'être aimé . parce qu'a la pause du midi . si je m'assoie seul a une table . personne ne viens s'assoir pour être a côté de moi . c'est seulement par manque de place que s'est le cas .

honnêtement , je ne sais pas trop quoi faire pour m'améliorer .

surtout que je regarde autour de moi et que je ne sens pas de si grande différence que cela entre moi et les autres .
Difficile de donner des conseils ! Rester soi-même c'est déjà ça... Je me méfie de la séduction... J'ai d'autant plus de mal à donner des conseils que j'ai déjà connu tout ça...
Tu es probablement plus à l'aise en seul à seul, il n'y a pas moyen de créer des occasions ? pas quelqu'un qui te plaît ? Pas facile, je sais...
helene-22 a écrit :Le sentiment de rejet ? Oui, bien sur... très souvent.
Et oui, cela me touche car je perçoit cela très souvent comme une injustice...
comme si les gens ne comprenaient pas mes intentions.
C'est terrible, l'injustice, l'incommunicabilité entre les êtres, ce sentiment d'être rejeté... Que faire pour apaiser ça ? S'isoler parfois c'est bien, mais il manque alors parfois quelque chose...
Mais l'amour... à part ce qu'en disent les poètes, c'est abstrait.
Il faudrait que je recopie ces déf. de Comte-Sponville dont je parlais, c'est assez concret et compréhensible je trouve !
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#8 Message par Allan » mercredi 14 octobre 2015 à 1:12

Crépuscule a écrit : Je dirais que si je sais que quelqu'un m'aime, je me sens bien avec cette personne et je sais que je peux alors être tel que je suis, avec mes faiblesses, sans qu'elle soient utilisées contre moi... Quelqu'un avec qui on se sent libre aussi...
Ah ça, c'est exactement ce qui se passe avec le seul ami que j'ai eu dans ma vie et qui résiste à tous mes essorages.

Enfin là, je quitte le sujet qui est "le sentiment de ne pas être aimé, voire de vous sentir rejeté(e)"

Je dirais davantage, me concernant, le sentiment de ne pas être compris. Et aussi et surtout le sentiment de ne pas être cru quand je dis quelque chose, je dois viser toujours trop haut pour les gens, alors il faut que je fournisse des justifications que ça en devient suspect, du coup à force d’invraisemblances, je finis par être rejeté. Le dernier rejet en date, c'est au sujet de ma démarche pour un diagnostic, j'ai perdu la moitié de mes amis, et avec l'annonce du diagnostic, l'incompréhension pour ceux qui restent, aujourd'hui, je l'ai dit à quelqu'un qui était au courant de ma démarche en septembre, je lui ai dit aujourd'hui, par texto, comme ça, ça évite de la peine, réponse : "Ah..."
Le bonheur d'être compris, cru et aimé pour ce que l'on est... :innocent:
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#9 Message par jutana » mercredi 14 octobre 2015 à 8:32

Crépuscule a écrit :...Voire de vous sentir rejeté(e)


Vous arrive-t-il d'éprouver ce genre de sentiment ? Parfois ? Souvent ?
oui
Crépuscule a écrit :Si oui,
Cela vous touche particulièrement, ou alors votre indifférence est-elle à l'épreuve de tout ?
Je fais ma "dure", mon "indifférente" mais ça me touche surtout avec la répétition, le côté récurrent de la chose.... je croyais qu'à force on n'était vacciné mais non :innocent: .... je ne suis pas insensible mais ne le montre pas ou peu ou autrement.... et cela me touche encore pluss lorsque je ne comprends pas pourquoi :innocent:
Crépuscule a écrit :Tentez-vous parfois de changer quelque chose chez vous pour mieux vous faire aimer, accepter, ou au contraire, par fierté, ne voulez-vous rien changer et attendez d'être aimé(e) et respecté(e) tel(le) que vous êtes...
.... je me revoie encore dire à ma mère qui voulait que je "m'arrange" :"je veux qu'on m'accepte, qu'on m'aime comme je suis" et en même temps je voulais comprendre ce qui clochait, pourquoi ce sentiment de rejet, de décalage... j'essayais :innocent:
Crépuscule a écrit :En règle général l'amour a-t-il une place importante dans votre vie, celui que vous portez aux autres, celui que vous recevez ? Ou plutôt la frustration, la solitude ?
L'amour de la Vie et de son respect oui, la relation avec les animaux aussi ....
(◕^^◕)Non-Diagnostiquée2016 début de ma démarche auprès de pro/structures spécialisées TSA en vue d'éliminer ou pas cette auto suspicion de TSA-et être informée et/ou orientée vers des solutions, soutiens pour évoluer/avancer-orientation en secteur privé(◕^^◕)

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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#10 Message par Nova » mercredi 14 octobre 2015 à 12:32

J'ai demandé à un ami de sport avec qui je discute bien pourquoi d'emblée les gens ne semblaient pas m'aimer, il m'à expliqué que la première fois qu'il m'à vu, je lui semblait complètement hermétique à tout et qu'il fait parti du faible pourcentage des gens intrigués par la différence et que ce n'était pas une question d'aimer ou pas.
Đī@gnőstįqué TSA

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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#11 Message par Crépuscule » jeudi 15 octobre 2015 à 0:10

jutana a écrit : Je fais ma "dure", mon "indifférente" mais ça me touche surtout avec la répétition, le côté récurrent de la chose.... je croyais qu'à force on n'était vacciné mais non :innocent: .... je ne suis pas insensible mais ne le montre pas ou peu ou autrement.... et cela me touche encore pluss lorsque je ne comprends pas pourquoi :innocent:
La répétition et lorsque qu'on ne comprend pas pourquoi, c'est sûr je connais ça, cela touche même on ne le montre pas forcément, je comprend bien...
Nova a écrit :J'ai demandé à un ami de sport avec qui je discute bien pourquoi d'emblée les gens ne semblaient pas m'aimer, il m'à expliqué que la première fois qu'il m'à vu, je lui semblait complètement hermétique à tout et qu'il fait parti du faible pourcentage des gens intrigués par la différence et que ce n'était pas une question d'aimer ou pas.
Tu mets le doigt sur quelque chose d'important je crois : personnellement il m'est arrivé de me dire que le gens ne m'aiment pas etc... pour me rendre compte en fait que ce n'est pas forcément qu'ils ne m'aiment pas, c'est qu'avec moi ils n'ont pas leurs repères habituels, je leur apparais souvent distant, inexpressif en apparence alors ça met mal à l'aise, je ne sais pas non plus sourire sur commande, c'est seulement quand je suis content :D etc.une foule de petites choses qui ne sont pas dans les repères habituels des gens et qui parfois leur fait peur... Alors qu'on n'est pas si différents non plus...
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#12 Message par philippe1100 » jeudi 15 octobre 2015 à 0:46

tient c'est bizarre .

parce que moi , au contraire , c'est quand j'ai mon côté plus timide , réservé que j'ai l'impression qu'on m'apprécie le plus . même que ironiquement on tente de me faire sortir un peu plus de ma coquille . et c'est rendu la que ça foire vraiment nul .
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#13 Message par Nouvelle » jeudi 15 octobre 2015 à 9:31

Pour moi - je ne suis pas certaine de ce que ça veut dire vraiment - en fait, je ne sais pas avoir d'ami-es et n'en ai pas, bien que j'ai beaucoup fait d'efforts pour me faire des ami-es - ça ne fonctionne pas. Donc, je ne sais pas.

Je sais que j'ai été beaucoup beaucoup beaucoup frustrée, triste, de ne pas savoir mais plus jeune on m'encourageait en pensant qu'avec le temps j'y arriverai. Mais non. En fait, maintenant, j'accepte mieux de ne pas savoir et d'être seule.

Mais je suis certaine d'aimer beaucoup beaucoup les gens et d'avoir du respect pour la vie, les êtres humains et voilà. Donc, ça me fait toujours plaisir de rencontrer des êtres humains tout en sachant que ça ne donnera aucun sentiment particulier et encore moins d'être aimée - mais j'ai toujours le sentiment d'apprendre quelque chose en rencontrant un être humain.

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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#14 Message par Baobab » jeudi 15 octobre 2015 à 9:53

... ton message me touche, m'émeut, m'attriste aussi ... de plus je le trouve empreint de douceur, de respect et d'ouverture à l'autre ... il n'est pas une plainte mais un constat un peu désabusé ... et malgré cela tu aimes les autres et dis apprendre à leur contact ... puisses tu sur ce forum entrer dans des liens de partage chaleureux et apaisants ... à la quarantaine on n'est pas "vieux" !!! c'est ta souffrance qui est elle ancienne et surement trop lourde à porter par moments ... je te serre dans mes branches belle-âme-en-souffrance avec toute l'affection de quelqu'un qui n'est pas aspi mais qui malgré tout se sent proche de toi et a l'impression de te comprendre "un peu", que la journée te soit belle et douce :kiss: :kiss:
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misty
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Re: Le sentiment de ne pas être aimé(e)

#15 Message par misty » jeudi 15 octobre 2015 à 12:52

Vous arrive-t-il d'éprouver ce genre de sentiment ? Parfois ? Souvent ?
Quelquefois... Je crois que le plus souvent je ne me pose pas la question (à part dans mon couple dans les moments où je doute de tout).
Si oui,

Cela vous touche particulièrement, ou alors votre indifférence est-elle à l'épreuve de tout ?
Mon entourage proche, ça me touche. Les autres non.

En fait le plus souvent, ce qui me fait mal c'est plus le sentiment de ne pas être comprise. Des gens qui ont l'air de m'apprécier mais qui au fond ne me comprennent pas c'est très douloureux, je me sens malhonnête, usurpatrice. Et je n'arrive pas à me faire comprendre d'eux, donc c'est doublement difficile.

Même quelquefois avec des gens très précieux pour moi (mon copain, ma famille), j'ai ce sentiment d'amour qui est là, qui me rassure mais en même temps ce sentiment d'incompréhension qui m'angoisse. Comme si on ne parlait pas la même langue, ou que j'étais enfermée dans un cube de verre insonorisé. Comme s'ils voyaient mes lèvres bouger mais sans entendre ce que je dis. Je sais qu'ils essaient parce qu'ils m'aiment, mais les idées, émotions, sentiments ne traversent pas...
Heureusement que ça n'est pas permanent, parce que c'est très dur :(
*Diag TSA*

***Nullius in verba***

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