Re: Image de soi et perception des autres
Posté : vendredi 16 octobre 2015 à 11:24
Nous pouvons aussi en organiser dans l'est et dans le sud.
Forum de l'association Asperansa
https://forum.asperansa.org/
Je sais... Mais il faut le faire...freeshost a écrit :Il y en a plein sur ce forum.misty a écrit :Je ne connais aucun autre aspie,
Il ne tient qu'à toi de nous rencontrer.
Je n'ai rien remarqué de , je vais être plus attentifmisty a écrit : Et en plus, avec tout ce que je dis ici... Ce serait encore pire que d'habitude je crois (et ce n'est pas peu dire... )
C'est exactement ça! D'ailleurs un collègue m'avait expliqué ça il y a quelques années, que les gens soit m'appréciaient beaucoup ou alors pas du tout. (Y en a plus dans le deuxième cas de figure quand même je crois, sauf parmi les gens un peu atypiques eux-mêmes.)Astragale a écrit : mais il est indéniable que les gens perçoivent tout de suite quelque chose chez moi. L'impact est toujours soit très négatif soit très positif.
Là, je nuance, en ce qui me concerne. J'ai perçu une différence que j'ai essayé de comprendre et de masquer, mais sans savoir ce qu'elle était.Astragale a écrit :Je n'ai jamais perçu que j'étais différente avant le diagnostic.
C'est ça! Exactement ça!Manichéenne a écrit : Plutôt un jugement du genre "ils ne sont pas logiques et leurs intérêts sont carrément futiles, je ne suis pas comme ça".
Je n'ai jamais eu l'occasion d'en parler.Flower a écrit :C'est exactement ça! D'ailleurs un collègue m'avait expliqué ça il y a quelques années, que les gens soit m'appréciaient beaucoup ou alors pas du tout. (Y en a plus dans le deuxième cas de figure quand même je crois, sauf parmi les gens un peu atypiques eux-mêmes.)Astragale a écrit : mais il est indéniable que les gens perçoivent tout de suite quelque chose chez moi. L'impact est toujours soit très négatif soit très positif.
J'ai aussi perçu que j'étais différente de cette façon (et de plein d'autres !), je ne parle ici que de la différence qui permet à une personne extérieure de voir l'autisme.Manichéenne a écrit :Là, je nuance, en ce qui me concerne. J'ai perçu une différence que j'ai essayé de comprendre et de masquer, mais sans savoir ce qu'elle était.Astragale a écrit :Je n'ai jamais perçu que j'étais différente avant le diagnostic.
Plutôt un jugement du genre "ils ne sont pas logiques et leurs intérêts sont carrément futiles, je ne suis pas comme ça".
"Mais... J'ai raison !"Astragale a écrit :Je ne savais pas pourquoi, par exemple, mes remarques étaient mal prises.
Comprends pas...Manichéenne a écrit :"Mais... J'ai raison !"Astragale a écrit :Je ne savais pas pourquoi, par exemple, mes remarques étaient mal prises.
C'est une réponse qui est très intéressante - Nous sommes trops conditionnés à ne pas devoir se plaindre, à être culpabilisé de son état, après cela... c'est comme ci nous autres autiste Asperger nous devons attendre d'atteindre l'extrême pour que quelqu'un, un professionnel - soudain constate - qu'y a qque chose "tourne pas rond"Suriciole a écrit :@Allan
... on nous répète qu'on s'écoute trop, qu'on s'invente des problèmes, que si on voulait vraiment faire bien on le pourrait. On ingère l'idée que si on est en difficulté, on est au moins partiellement responsable du problème, et qu'il tient à soi de trouver une solution.
D'autre part, on manque cruellement d'information sur les handicaps et les maladies.
Ces deux problèmes ensemble font qu'on se dit : "je me plains trop, il y a pire, et puis l'autisme c'est un truc très grave, ce serait ridicule que je suppose être concerné".
Je pense que tu as passé tant de temps à te dire que tu n'avais rien qu'aujourd'hui tu as du mal à revenir sur cette pensée, à te dire que tu n'es pas en tort, que tu as le "droit" d'être concerné par un tel sujet.
Tu veux dire, que je demande aux autres utilisateurs du forum comment ils me perçoivent à travers ce que j'écris? Pourquoi? Et pourquoi tu penses que je serais surprise?Allan a écrit :J'ai une idée, demande quelle image tu donnes de toi sur ce forum, à mon avis, tu serais surprise
Le pire ça n'est pas les kilomètres, c'est le courage... Bien que géographiquement je sois un peu loin de tout le monde, puisque complètement à l'ouest (ça, on le savait... ) mais ni au nord ni au sud; et l'ouest est long...freeshost a écrit :Bon, Misty, à la prochaine rencontre à 200 km (ou moins) à la ronde de chez toi, tu réponds présente. (Je ne sais pas où tu es dans l'hexagone.)
Je n'y avais jamais pensé mais c'est clairement le genre de question que j'aurais moins de difficultés à gérer que celles qu'ils posent (qui souvent m'embrouillent tellement que je reste muette à cogiter, ou qui me font juste bafouiller et marmonner des trucs incompréhensibles; ou répondre à côté...)Nouvelle a écrit :En fait, il faudrait prendre les difficultés et la détection des personnes adultes autistes, autrement - les professionnels devraient plutôt demander : c'est comment quand ça va bien pour vous ?
Le jour où on m'a posé cette question - c'était comme un nouveau jour, un nouveau monde. J'ai découvert la base : le monde "normal" va trop vite pour moi.
Pareil: ce sont les autres que je trouve différents, parce que je sens quelque chose tout en ayant l'impression que ça ne vient pas de moi... Souvent je me dis "pourquoi ils font ça? Pourquoi ils disent ça?" Car pour moi ça échappe à la logique, effectivementManichéenne a écrit :Là, je nuance, en ce qui me concerne. J'ai perçu une différence que j'ai essayé de comprendre et de masquer, mais sans savoir ce qu'elle était.Astragale a écrit :Je n'ai jamais perçu que j'étais différente avant le diagnostic.
Plutôt un jugement du genre "ils ne sont pas logiques et leurs intérêts sont carrément futiles, je ne suis pas comme ça".