J'avais prévenu, mon dernier message n'est pas clair, mais il me semblait important de l'écrire quand j'en avais encore l'énergie.
Tu remarqueras comme chaque tournure de phrase est encore une occasion de te faire souffrir à peu de frais.
Sans te faire un monde du moindre de mes écrits, tu n'aurais vu là qu'une faute de frappe. Ce n'est rien qu'une préposition incongrue, tombée dans un message rédigé à pas d'heure. Nulle déclaration de guerre, nul message haineux cryptique.SI je prends ta phrase : "Ce n'est rien que de cela, au fond.". J'ai un gros problème de compréhension sémantique. Rien de plus.
Tu aurais dit : "ce n'est rien que cela", je comprendrais. Mais le "de" me perturbe.
De la même manière que je peux ne pas craindre qu'il pleuve et accepter que la tombe la pluie.Pas peur de te tromper, mais peux tu admettre que tu puisses te tromper ?
Si j'osais, je filerais la métaphore en disant qu'il importe en tous cas d'oser se mouiller.
Formidable illustration de ce qu'est l'émulation. Qu'y a-t-il à redire ?Je ne nie pas que ton assurance m'indispose, mais aussi la froideur et ta faculté à étaler des idées simples pour les rendre complexes.
D'autres ont exprimé la même chose que toi, en quelques lignes. J'ai apprécié et compris.
Soit je m'exprime mal et d'autres viennent clarifier mon propos, soit tu comprends mal et d'autres viennent clarifier mon propos. Il se peut aussi que d'une idée lacunaire la communauté fasse un discours cohérent et clair, ou bien que d'un mot exprimé qui fut mal dit ou mal interprété d'autres fassent une présentation plus à même de plaire à celui qui dit son incompréhension.
Pour ce qui est des idées simples que tu penses me voir complexifier, il est à noter que ta seule propension à te focaliser sur la douleur que t'inflige mon discours te fasse oublier que je puis être confus, possiblement, mais en l'espèce, j'attirerai ton attention sur le fait qu'une des difficultés de l'humanité entière, au moins depuis l'invention de l'écriture, tient au fait de dire simplement les choses simples. Aveuglement dû aux représentations, polysémie, biais cognitifs et j'en passe font que l'on s'en tient rarement à trois mots sans risquer d'être incompris. Des penseurs font des livres, sur un forum on interagit. Ce que j'ai pu exprimer, si d'autres te l'ont fait comprendre, c'est qu'ils l'avaient d'abord compris. Tu connais l'histoire du couvercle du pot de confiture.
Et de même qu'on dit qu'il existe de amitiés à sens unique, nous tenons là une preuve que de telles inimitiés existent aussi. Mais tu t'épargnerais peut-être des peines en laissant passer cette idée.Nous sommes donc deux à faire des monologues et aucun croisement et échange ne sera possible. Il existe des amitiés comme il existe des inimitiés.
Il faut aussi l'accepter.
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