Recrutement, CV, entretien d'embauche
Posté : mardi 24 mars 2009 à 21:43
Le malaise du recruteur face au handicap
LE MONDE ECONOMIE | 24.03.09
Beaucoup de recruteurs n'ont pas encore assimilé qu'embaucher des travailleurs handicapés, ce n'est pas "faire du social", mais bel et bien trouver des compétences. Ils sont mal à l'aise et ne savent pas comment parler du handicap", constate Nicolas Bissardon, responsable du site Handicap-rh.fr. Depuis la loi sur le handicap de février 2005, les entreprises abordent le sujet, "mais essentiellement d'un point de vue économique et financier. En revanche, elles se sont souvent trouvées dépourvues de conseils opérationnels", poursuit-il.
Alors que plus de 200 000 personnes handicapées n'ont pas d'emploi, l'Association de gestion des fonds pour l'insertion des personnes handicapées (Agefiph) a engagé, le 1er janvier, un "plan de soutien à l'emploi des travailleurs handicapés". Ce plan, qui mobilise 135 millions d'euros sur deux ans, cible les personnes qui ont le plus de difficultés à s'insérer : bénéficiaires des minima sociaux, seniors, jeunes, personnes peu qualifiées.
Il prévoit notamment de développer le recours à la prime initiative emploi (PIE). Depuis septembre 2007, celle-ci est déjà proposée aux employeurs qui concluent un contrat de travail d'une durée d'au moins un an avec une personne handicapée confrontée à des difficultés particulières d'insertion sociale ou professionnelle.
Comment, par exemple, se comporter face à un handicapé lors d'un entretien d'embauche ? "Certains recruteurs évitent complètement le sujet, n'osent pas poser la moindre question. D'autres accordent au contraire une importance et une place trop grandes au handicap, ou vont beaucoup trop loin dans les questions posées", remarque Jean-Luc Odeyer, directeur de JLO Conseil, un cabinet spécialisé dans l'emploi des personnes handicapées.
Car toutes les questions ne peuvent pas être posées par un recruteur : quelle est la nature du handicap, de quelle maladie souffre le candidat, etc., sont des informations qui relèvent de la vie privée. Le demander serait juridiquement une discrimination. La suite :
http://www.lemonde.fr/archives/article/ ... 362_0.html
Eclairage : Le Web et la vidéo pour mieux se préparer à l'entretien
"Quatorze salariés, quatorze handicapés !"
LE MONDE ECONOMIE | 24.03.09
Beaucoup de recruteurs n'ont pas encore assimilé qu'embaucher des travailleurs handicapés, ce n'est pas "faire du social", mais bel et bien trouver des compétences. Ils sont mal à l'aise et ne savent pas comment parler du handicap", constate Nicolas Bissardon, responsable du site Handicap-rh.fr. Depuis la loi sur le handicap de février 2005, les entreprises abordent le sujet, "mais essentiellement d'un point de vue économique et financier. En revanche, elles se sont souvent trouvées dépourvues de conseils opérationnels", poursuit-il.
Alors que plus de 200 000 personnes handicapées n'ont pas d'emploi, l'Association de gestion des fonds pour l'insertion des personnes handicapées (Agefiph) a engagé, le 1er janvier, un "plan de soutien à l'emploi des travailleurs handicapés". Ce plan, qui mobilise 135 millions d'euros sur deux ans, cible les personnes qui ont le plus de difficultés à s'insérer : bénéficiaires des minima sociaux, seniors, jeunes, personnes peu qualifiées.
Il prévoit notamment de développer le recours à la prime initiative emploi (PIE). Depuis septembre 2007, celle-ci est déjà proposée aux employeurs qui concluent un contrat de travail d'une durée d'au moins un an avec une personne handicapée confrontée à des difficultés particulières d'insertion sociale ou professionnelle.
Comment, par exemple, se comporter face à un handicapé lors d'un entretien d'embauche ? "Certains recruteurs évitent complètement le sujet, n'osent pas poser la moindre question. D'autres accordent au contraire une importance et une place trop grandes au handicap, ou vont beaucoup trop loin dans les questions posées", remarque Jean-Luc Odeyer, directeur de JLO Conseil, un cabinet spécialisé dans l'emploi des personnes handicapées.
Car toutes les questions ne peuvent pas être posées par un recruteur : quelle est la nature du handicap, de quelle maladie souffre le candidat, etc., sont des informations qui relèvent de la vie privée. Le demander serait juridiquement une discrimination. La suite :
http://www.lemonde.fr/archives/article/ ... 362_0.html
Eclairage : Le Web et la vidéo pour mieux se préparer à l'entretien
"Quatorze salariés, quatorze handicapés !"