Pervers narcissique et Asperger
Posté : samedi 30 avril 2016 à 16:24
Bonsoir,
Je me permets d'ouvrir ce sujet après plusieurs recherches sur le forum, qui risque de faire doublon avec celui créé en 2015 par un ancien contributeur, mais qui posait une question somme toute assez différente de la mienne ; un Aspie peut-il être pervers narcissique ?
Ce qui n'est pas ma question.
Je souhaitais apporter un témoignage-contribution-questions sur ce sujet qui m'a intéressé à mes dépens.
En avril 2014, j'ai rencontré sur un forum un homme de 25 ans qui faisait du RP sur forum, et qui m'a dragué à plusieurs reprises, par des conversations, des débats, des petits jeux sur mes intérêts restreints (à l'époque, Margaret Thatcher, je ne connaissais pas encore Zelda).
J'avais 15 ans à l'époque. Je ne souhaitais pas d'une relation avec cette personne. Pourtant, cela a fini par se faire, parce qu'elle m'avait convaincu logiquement de considérer cet écart d'âges comme dérisoire.
J'étais administrateur de ce forum RP que je tenais depuis 2012, et à partir de ce moment, tout s'est effondré. Je n'avais déjà pas beaucoup d'amis, alors j'ai commencé par les perdre, un à un, et à l'époque, je n'étais pas diagnostiqué, seulement soupçonneux d'une différence (que je pensais être la sociopathie, en l'occurrence).
Avec beaucoup de talents et de mensonges, elle a donc réussi à me faire croire que le monde entier était, très rationnellement, contre moi, parce que j'étais quelqu'un de mauvais --> un sociopathe pervers narcissique, en outre, et en parallèle, elle disait aux autres que j'étais un malade duquel il fallait se tenir le + éloigné.
Je vais passer les détails glauques qui n'intéressent personne parce qu'ils relèvent de la pédopornographie, en disant qu'elle m'a même poussé à démissionner de mon forum (qui était et continue d'être assez peuplé, par 150 personnes actives, ce qui était pour moi un marqueur de stabilité sociale apaisant).
Les conséquences ont été dévastatrices ; j'ai perdu dix kilos, et je me suis senti dépendant et sujet à quelqu'un qui m'intéressait (un intérêt restreint qui, selon ma neuropsychologue, est dû au fait que mes attentes ne cessaient de croître parce qu'elle s'y adaptait tout le temps).
Ah et si je dis "elle", c'est parce qu'en fait j'ai appris que c'était une femme, en janvier 2015. J'ai commencé les démarches de diagnostic peu après.
Cela a duré presque un an, où, grâce à deux personnes (mon copain actuel + ma meilleure amie actuelle), j'ai pu réaliser la merde dans laquelle j'étais, et dire "merde" à cette personne qui me trompait, me dénigrait, me mentait, m'humiliait, m'enregistrait, etc. Elle criait tout le temps "au pervers narcissique" d'ailleurs, se disant en guerre contre ces gens alors qu'elle l'était elle-même (bien que je ne peux pas le prouver avec un truc médical, seulement avec toutes les données que j'ai compilées à son sujet).
De là, plusieurs choses.
--> J'ai récupéré mon forum.
--> J'ai prévenu toutes les personnes qui m'avaient lâché de ce qu'était cette personne, juste avec des historiques de conversation. Peu m'ont cru, alors même qu'elle les dénigrait explicitement.
--> J'ai eu de lourds syndromes post-traumatique parmi lesquels une forte paranoïa et une peur de l'abandon prononcée.
Pour l'anecdote, elle m'avait dit en septembre 2014 qu'il était certain que je ne sois pas autiste, que de toute façon, elle en avait marre des gens qui s'inventaient des maladies. Un an et demi plus tard, j'ai toujours autant envie d'envoyer mes résultats à cette connasse sadique. .
Elle m'a créé notamment un Syndrome de l'Imposteur qui fait que je ne me sens plus légitime dans quoi que ce soit, tant elle tenait à me prouver que j'étais banal, inintéressant, et profondément "mauvais".
Mais enfin peu importe, les questions qui en découlent et qui font de ce sujet, non pas un fil personnel mais un fil collectif, sont les suivantes :
--> Avez-vous déjà rencontré un pervers narcissique ?
--> Trouvez-vous que les personnes autistes soient plus susceptibles (avec les surdoués et les dépressifs) à être victimes de ce genre de personnes de par notre naïveté ?
--> N'est-ce pas "étrange" compte-tenu du fait que notre logique est censé nous "protéger" des considérations émotionnelles par lesquelles ils s'en prennent aux gens ?
--> Est-il logique de dire que lorsqu'on a rencontré un pervers narcissique d'aussi près, on soit en mesure de les éviter dorénavant ? (J'ai mis fin à quatre relations, deux personnelles et deux via mon forum que j'ai bannis en raison d'histoires similaires, soit envers des proches, soit envers des utilisateurs, soit envers des tentatives contre moi).
Le plus "comique" dans cette Histoire, c'est que toutes les personnes que j'ai suspectées d'être perverse narcissique ont tenu la même phrase envers moi, sans se connaître, sans que je ne donne d'indices : "Un jour, tu finiras par souffrir" ou "causer ta perte" (pour la variante).
J'ai presque mis cette phrase comme une alerte écarlate d'un danger imminent envers moi.
Un sujet un peu long, un peu dense, qui, j'espère, ne fait pas trop doublons et sur lequel il pourra y avoir une réciprocité (je le souhaite).
Autistes ou pas, diagnostiqués ou pas, toutes les interventions me paraissent légitimes.
Je me permets d'ouvrir ce sujet après plusieurs recherches sur le forum, qui risque de faire doublon avec celui créé en 2015 par un ancien contributeur, mais qui posait une question somme toute assez différente de la mienne ; un Aspie peut-il être pervers narcissique ?
Ce qui n'est pas ma question.
Je souhaitais apporter un témoignage-contribution-questions sur ce sujet qui m'a intéressé à mes dépens.
En avril 2014, j'ai rencontré sur un forum un homme de 25 ans qui faisait du RP sur forum, et qui m'a dragué à plusieurs reprises, par des conversations, des débats, des petits jeux sur mes intérêts restreints (à l'époque, Margaret Thatcher, je ne connaissais pas encore Zelda).
J'avais 15 ans à l'époque. Je ne souhaitais pas d'une relation avec cette personne. Pourtant, cela a fini par se faire, parce qu'elle m'avait convaincu logiquement de considérer cet écart d'âges comme dérisoire.
J'étais administrateur de ce forum RP que je tenais depuis 2012, et à partir de ce moment, tout s'est effondré. Je n'avais déjà pas beaucoup d'amis, alors j'ai commencé par les perdre, un à un, et à l'époque, je n'étais pas diagnostiqué, seulement soupçonneux d'une différence (que je pensais être la sociopathie, en l'occurrence).
Avec beaucoup de talents et de mensonges, elle a donc réussi à me faire croire que le monde entier était, très rationnellement, contre moi, parce que j'étais quelqu'un de mauvais --> un sociopathe pervers narcissique, en outre, et en parallèle, elle disait aux autres que j'étais un malade duquel il fallait se tenir le + éloigné.
Je vais passer les détails glauques qui n'intéressent personne parce qu'ils relèvent de la pédopornographie, en disant qu'elle m'a même poussé à démissionner de mon forum (qui était et continue d'être assez peuplé, par 150 personnes actives, ce qui était pour moi un marqueur de stabilité sociale apaisant).
Les conséquences ont été dévastatrices ; j'ai perdu dix kilos, et je me suis senti dépendant et sujet à quelqu'un qui m'intéressait (un intérêt restreint qui, selon ma neuropsychologue, est dû au fait que mes attentes ne cessaient de croître parce qu'elle s'y adaptait tout le temps).
Ah et si je dis "elle", c'est parce qu'en fait j'ai appris que c'était une femme, en janvier 2015. J'ai commencé les démarches de diagnostic peu après.
Cela a duré presque un an, où, grâce à deux personnes (mon copain actuel + ma meilleure amie actuelle), j'ai pu réaliser la merde dans laquelle j'étais, et dire "merde" à cette personne qui me trompait, me dénigrait, me mentait, m'humiliait, m'enregistrait, etc. Elle criait tout le temps "au pervers narcissique" d'ailleurs, se disant en guerre contre ces gens alors qu'elle l'était elle-même (bien que je ne peux pas le prouver avec un truc médical, seulement avec toutes les données que j'ai compilées à son sujet).
De là, plusieurs choses.
--> J'ai récupéré mon forum.
--> J'ai prévenu toutes les personnes qui m'avaient lâché de ce qu'était cette personne, juste avec des historiques de conversation. Peu m'ont cru, alors même qu'elle les dénigrait explicitement.
--> J'ai eu de lourds syndromes post-traumatique parmi lesquels une forte paranoïa et une peur de l'abandon prononcée.
Pour l'anecdote, elle m'avait dit en septembre 2014 qu'il était certain que je ne sois pas autiste, que de toute façon, elle en avait marre des gens qui s'inventaient des maladies. Un an et demi plus tard, j'ai toujours autant envie d'envoyer mes résultats à cette connasse sadique. .
Elle m'a créé notamment un Syndrome de l'Imposteur qui fait que je ne me sens plus légitime dans quoi que ce soit, tant elle tenait à me prouver que j'étais banal, inintéressant, et profondément "mauvais".
Mais enfin peu importe, les questions qui en découlent et qui font de ce sujet, non pas un fil personnel mais un fil collectif, sont les suivantes :
--> Avez-vous déjà rencontré un pervers narcissique ?
--> Trouvez-vous que les personnes autistes soient plus susceptibles (avec les surdoués et les dépressifs) à être victimes de ce genre de personnes de par notre naïveté ?
--> N'est-ce pas "étrange" compte-tenu du fait que notre logique est censé nous "protéger" des considérations émotionnelles par lesquelles ils s'en prennent aux gens ?
--> Est-il logique de dire que lorsqu'on a rencontré un pervers narcissique d'aussi près, on soit en mesure de les éviter dorénavant ? (J'ai mis fin à quatre relations, deux personnelles et deux via mon forum que j'ai bannis en raison d'histoires similaires, soit envers des proches, soit envers des utilisateurs, soit envers des tentatives contre moi).
Le plus "comique" dans cette Histoire, c'est que toutes les personnes que j'ai suspectées d'être perverse narcissique ont tenu la même phrase envers moi, sans se connaître, sans que je ne donne d'indices : "Un jour, tu finiras par souffrir" ou "causer ta perte" (pour la variante).
J'ai presque mis cette phrase comme une alerte écarlate d'un danger imminent envers moi.
Un sujet un peu long, un peu dense, qui, j'espère, ne fait pas trop doublons et sur lequel il pourra y avoir une réciprocité (je le souhaite).
Autistes ou pas, diagnostiqués ou pas, toutes les interventions me paraissent légitimes.