Hiérarchie et validité du diagnostic

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
Répondre
Message
Auteur
gotranb
Occasionnel
Messages : 13
Enregistré le : vendredi 26 avril 2019 à 18:53

Re: Validité du diagnostic

#121 Message par gotranb » lundi 3 juin 2019 à 22:42

Merci lulumae pour ces éléments.

Les sujets n'abordent que partiellement les questions que je pose cependant. Notamment, la question des outils et celle du crédit indiscutable apporté aux professionnels de santé (médecins, psychiatres) alors même que ceux-ci sont fortement décriés n'est pas abordée.

Si cela ne pose pas de problème, je serai intéressé pour laisser le sujet ouvert.

gotranb.
TSA (2019)

Avatar du membre
isra
Prolifique
Messages : 2253
Enregistré le : dimanche 9 février 2014 à 22:04
Localisation : Suisse

Re: Validité du diagnostic

#122 Message par isra » mercredi 5 juin 2019 à 21:14

gotranb a écrit : lundi 3 juin 2019 à 16:14Pourquoi ne pourrait-on pas, en dehors des démarches administratives ouvrant droits, faire confiance à un pré-diagnostic qui aurait utilisé les outils standardisés adéquats pour se prononcer sur la présence d'un TSA ?
Les psychologues ou neuropsychologues tout autant formés qu’ils soient au sujet de l’autisme, n’ont pas les compétences pour diagnostiquer d’éventuels troubles différentiels qui pourraient aboutir à un diagnostic erroné.
gotranb a écrit : lundi 3 juin 2019 à 16:14Peut-on être sûr que la démarche diagnostique n'ait pas été faussée du fait de la présence d'un autre trouble/problème ?
Le médecin qui pose le diagnostic doit examiner s’il n’y a pas présence d’un autre problème.

Par rapport à ton interrogation sur le caractère indiscutable d’un diagnostic médical, je ne suis pas sûre de bien comprendre ce que tu veux dire... Un diagnostic est considéré comme fiable dès le moment qu’il a été posé par un médecin. Indiscutable j’en doute mais s’il n’y a pas de raisons de le remettre en cause il est considéré comme valable.

Un diagnostic reste sous la responsabilité du médecin qui l’a posé. Après je suppose que tout est discutable si doute il y a.

En tous cas en Suisse le diagnostic est surtout reconnu par le médecin qui l’a posé, par exemple j’ai dû refaire le processus lorsque j’ai consulté un nouveau psychiatre car il n’allait pas « défendre » mon dossier sans s’assurer que je suis bel est bien concernée les TSA, mais ce n’est pas une généralité mon médecin généraliste a reconnu mon premier diagnostic.

Pour partager mon avis sur l’écart entre le manque de connaissances de certains professionnels au sujet de l’autisme et le caractère « fiable » (indiscutable je doute) d’un diagnostic posé par ces mêmes professionnels, je pars du principe que lorsqu’un cas est écarté par méconnaissance, c’est que le professionnel a une fenêtre de connaissances ou de représentation trop étroite et donc s’il y décèle un TSA ce n’est pas pour autant biaisé, au contraire les critères ont été observés malgré l’etroitesse de son répertoire, non?

Tant qu’il n’y a pas de marqueur biologique tu pourras toujours douter de la réalité de ton diagnostic, dans ce cas je pense que c’est important que tu puisses discuter des éléments qui te font douter parce que rester dans le doute ça ne doit pas être vivable sur le long terme.

S’il n’y a pas de règle établie sur la démarche pour aboutir au diagnostic, les critères eux sont précis.
Diagnostiquée SA en janvier 2015

gotranb
Occasionnel
Messages : 13
Enregistré le : vendredi 26 avril 2019 à 18:53

Re: Validité du diagnostic

#123 Message par gotranb » jeudi 6 juin 2019 à 19:10

Je vois : l'étendue des connaissances du médecin sur l'ensemble des troubles et pathologies lui permet d'assurer la fiabilité d'un diagnostic, par la réalisation des différents diagnostics différentiels. C'est ça ?

Un marqueur biologique pourrait aider à être certain du diagnostic posé effectivement.
isra a écrit : mercredi 5 juin 2019 à 21:14
gotranb a écrit : lundi 3 juin 2019 à 16:14Pourquoi ne pourrait-on pas, en dehors des démarches administratives ouvrant droits, faire confiance à un pré-diagnostic qui aurait utilisé les outils standardisés adéquats pour se prononcer sur la présence d'un TSA ?
Les psychologues ou neuropsychologues tout autant formés qu’ils soient au sujet de l’autisme, n’ont pas les compétences pour diagnostiquer d’éventuels troubles différentiels qui pourraient aboutir à un diagnostic erroné.
gotranb a écrit : lundi 3 juin 2019 à 16:14Peut-on être sûr que la démarche diagnostique n'ait pas été faussée du fait de la présence d'un autre trouble/problème ?
Le médecin qui pose le diagnostic doit examiner s’il n’y a pas présence d’un autre problème.

Par rapport à ton interrogation sur le caractère indiscutable d’un diagnostic médical, je ne suis pas sûre de bien comprendre ce que tu veux dire... Un diagnostic est considéré comme fiable dès le moment qu’il a été posé par un médecin. Indiscutable j’en doute mais s’il n’y a pas de raisons de le remettre en cause il est considéré comme valable.

Un diagnostic reste sous la responsabilité du médecin qui l’a posé. Après je suppose que tout est discutable si doute il y a.

En tous cas en Suisse le diagnostic est surtout reconnu par le médecin qui l’a posé, par exemple j’ai dû refaire le processus lorsque j’ai consulté un nouveau psychiatre car il n’allait pas « défendre » mon dossier sans s’assurer que je suis bel est bien concernée les TSA, mais ce n’est pas une généralité mon médecin généraliste a reconnu mon premier diagnostic.

Pour partager mon avis sur l’écart entre le manque de connaissances de certains professionnels au sujet de l’autisme et le caractère « fiable » (indiscutable je doute) d’un diagnostic posé par ces mêmes professionnels, je pars du principe que lorsqu’un cas est écarté par méconnaissance, c’est que le professionnel a une fenêtre de connaissances ou de représentation trop étroite et donc s’il y décèle un TSA ce n’est pas pour autant biaisé, au contraire les critères ont été observés malgré l’etroitesse de son répertoire, non?

Tant qu’il n’y a pas de marqueur biologique tu pourras toujours douter de la réalité de ton diagnostic, dans ce cas je pense que c’est important que tu puisses discuter des éléments qui te font douter parce que rester dans le doute ça ne doit pas être vivable sur le long terme.

S’il n’y a pas de règle établie sur la démarche pour aboutir au diagnostic, les critères eux sont précis.
TSA (2019)

Avatar du membre
hazufel
Intarissable
Messages : 5764
Enregistré le : vendredi 17 mars 2017 à 15:06

Re: Hiérarchie et validité du diagnostic

#124 Message par hazufel » jeudi 6 juin 2019 à 19:17

Oui Gotranb, un neuropsychologue n’a pas la connaissance psychiatrique étendue nécessaire à la reconnaissance de potentiels diagnostics différentiels tels que la phobie sociale, la schizophrénie, la bipolarité, le trouble anxieux. Il émet un avis selon les résultats des tests qu’il aura fait passer mais c’est le médecin / psychiatre (attention à en choisir un qui est spécialisé dans l’autisme cependant) qui le pose.
Seul un médecin peut poser un diagnostic, et seul un diagnostic est valable pour la reconnaissance des droits afférents et prise en charge des suivis potentiels.
TSA & SAMA
3 fils dont jumeaux TSA (et dysgraphiques / praxiques / exécutifs)

Répondre