Forum Asperansa

Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).


Tout est dans le titre...

Parfois je me propose des ultimatums genre si dans 6 mois j'y arrive toujours pas c'est bon j'en finis pour de bon...

J'ai même pas 30 ans j'ai une vie à faire et je ne souhaiterais pas nourrir les statistiques du taux de suicide dans ce superbe pays ...

Et vous ?

Quel interet?

Je suis persuade qu'il y a plein de gens cools prets a aider les autres dans 'ce pays', la majorite n'en ont rien a foutre que tu sois autiste.

Vivre seulement 'dans le milieu' de l'autisme en France, je pense pas qu'il faille le faire en tant qu'autiste.

T'as essaye de te mettre a l'anglais ?

Dans le milieu anglophone de l'autisme on trouve beaucoup de gens vraiment cools.

PS J'interprete ton message un peu comme un appel a l'aide, je ne vois helas pas trop a qui le relayer. (toujours ce purain de milieu)

Oui il y a de belles choses qui m'attendent !!!

Fuck les imprévus , préjugés et autres parasites qui font tout pour détruire !!!

Mais bon pourvu que mon statut de miraculé subsiste ...

http://www.topsante.com/medecine/psycho ... sme-610325

en temps que tel , ma vie n'est pas si pire .

seul exception que je n'ai pas d'amoureuse . et a voir comment les femmes de mon âge du Québec vont toutes vers le même genre de gars . ça me laisse peu d'espoir d'avoir une amoureuse un de ces jours .

Moi oui, deux ou trois fois (j'ai jamais fait de tentative concrète cependant), mais c'était pour des raisons sentimentales, rien à voir avec l'autisme.

à quatorze ans, ayant lucidement fait le constat que je n'arrivais pas à fonctionner dans la société qui m'entourait,et très seule, j'avais plannifié mon suicide (avaler tout le contenu de la pharmacie familiale, puis me planquer dans la cave de voisins de l'immeuble) ....au dernier moment, je me suis dit que j'allais essayer d'abord d'aller vivre chez mon père , expat', et que si j'avais toujours aussi mal là bas, je trouverai bien de quoi me flinguer la bas aussi....ce départ fut pour moi une renaissance.
Depuis, parfois, dans les pires moments de meltdown, des pensées automatiques du genre" je passerais bien par la fenètre" que je reformule immédiatement en "oui,je sens que j'ai très mal en ce moment",je me reconnecte alors délibérément avec mon envie de vivre des trucs chouettes dans le futur, je reformule fermement dans ma tête que je ne ne me reconnais pas dans cette impulsion, que c'est pas mon moi profond qui souhaite cela mais juste l'épuisement, et ca passe...

J'y ai pensé un nombre incalculable de fois. J'ai tenté 5 fois.
Là, ça va.

Quand j'avais 12 ans. Je me faisais harceler à l'école, je sentais bien que j'étais en décalage complet avec ce monde. Mes parents me rabâchaient toute la journée "fait des efforts, on dirait que t'as 4 ans". J'ai dû arreter le sport à haut niveau, même si ça faisait peut être 1 an ou 2 que je savais que je pourrais sans doute pas devenir pro, c'est à ce moment là que la ligue, la fédé et un sponsor m'ont "laché". Bref y'a tout qui allait pas, pile en même temps
Aujourd'hui encore, parfois, quand le RER ou le métro arrive, je me surprends à penser "tiens ça serait si simple de sauter dessous"

En 6e puis en fac sinon davantage des idées envahissantes. Je me suis libéré de cette tendance et j'en éprouve une certaine fierté.
J'ai toujours vécu cette envie comme provenant de quelqu'un d'autre, autant du "système" que d'un mauvais esprit, voir d'une tendance génétique. Par esprit de rébellion, j'ai donc eu tendance a combattre cette état même s'il devait rien apparaître. Les combats intérieur sont invisibles.
Dans les situations critiques, je me dédoublais.
Le mythe de Sisyphe d'Albert Camus réfléchi sur cette acte qui avait alors touché un de ses proches.

Sinon, laissons parlez les monty python:
https://www.youtube.com/watch?v=3fbiyG0-bso

Oui, plusieurs fois, mais jamais suffisamment pour essayer. Il y a eu un moment où je n'en étais plus très loin, j'avais complètement perdu pied après une rupture, mais paradoxalement je me suis dit que je ne pouvais pas faire ça à mon ex, parce que je savais très bien qu'il s'en voudrait à mort. En plus j'avais un frère qui rentrait en terminale, ça lui aurait bousillé son bac, et une échéance importante au boulot...

J'ai eu des idées à la suite d'une prise d'antidépresseurs :je n'ai pas noté le nom.
Si ça compte j'ai ressassé très longtemps "faut que ça cesse" sans idée préconçues

Courage

Hope redonne de l'espoir

Cela fait des années que je lutte contre le suicide . J'y ai pensé de nombreuses fois , j'ai essayé plusieurs fois de diverses manières et j'ai frôlé la mort .
Ces dernières semaines je vais un peu mieux , je sors beaucoup comme il y a plein de sorties avec l'HDJ . Je ne sais pas combien de temps ça va durer , j'appréhende la rentrée .