Le sujet qui tue (c'est le cas de le dire...) dès le matin !
Je me lance, parce que j'ai une loooooongue expérience sur le sujet :
- à 2 ans, j'ai fait une anorexie infantile, suite à une hospitalisation forcée, sans mes parents.
- adolescente, comme j'ai lu plus haut, je me faisais des tatouages avec un compas, en cours - personne n'a jamais rien remarqué.
- j'ai fait plusieurs comas éthyliques en buvant de la vodka comme une brute, avant 20 ans.
- A 20 ans, j'ai fait une TS, et j'en ai gardé une belle cicatrice au poignet - comme je m'étais un peu essayée sur mon bras avant avec la lame de rasoir, j'ai aussi plusieurs cicatrices sur le biceps, et je suis bien embêtée pour expliquer d'où ça vient.
- Après mon divorce, j'ai été fortement tentée par l'idée de me noyer, j'ai hésité deux fois devant la plage, mais j'ai rencontré deux "anges gardiens" pile au bon moment.
- Les pensées suicidaires me reviennent régulièrement, parfois avec des scénarios plus aboutis. Quand ça m'arrive à ce point, je cherche de l'aide. J'en trouve... plus ou moins (les psychiatres de l'hôpital, un vrai bonheur !!)
Je précise que j'ai deux filles, et que oui, la culpabilité d'avoir pensé à ça est intolérable et renforce encore plus les ruminations. Mais j'ai réussi à me préserver malgré tout jusque-là, c'est donc la preuve que je tiens à elles.
Maintenant c'est l'inverse : si le soupçon de SED est avéré, et qu'elles l'ont, je me dois d'être présente pour elles, parce que je suis convaincue que moi seule saurai comment affronter les choses - je vais essayer de me rapprocher de leur père, mais sachant comment il fonctionne, je crains qu'il ne reste dans le déni.
Maintenant j'ai peur de ne pas tenir le coup physiquement, de mourir et de ne pas assurer ma mission - c'est un comble !